Parti de Gauche - Front de gauche (2012)

Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 29 Nov 2012, 01:47

Mélenchon plaide pour une " autre majorité de gauche " 11-11

Jean-Luc Mélenchon a plaidé dimanche pour la formation d'une "majorité alternative de gauche" entre "le Front de Gauche, le secteur de gauche du parti socialiste, et les Verts".

"Nous pouvons faire une autre majorité de gauche", a déclaré sur France-3 le co-président du Parti de Gauche. "Une autre majorité peut se construire entre le Front de Gauche, le secteur de gauche du parti socialiste et les Verts. Il y a une autre majorité alternative de gauche qui est possible", a-t-il martelé.

"On peut gouverner autrement ce pays avec les parlementaires", a affirmé Jean-Luc Mélenchon. "Nous sommes disponibles pour faire une politique de gauche", a-t-il ajouté, en tendant une main aux écologistes, alors que vendredi, le sénateur Vert Jean-Vincent Placé s'était interrogé sur le bien-fondé de la présence des écologistes au gouvernement. "On est même prêts à aller vers eux", a affirmé le candidat du Front de gauche à la présidentielle, ajoutant qu' "il y a les contours d'une autre majorité à gauche avec les socialistes qui ont voté contre le traité européen".

"Le socialisme est une conviction, pas une carrière. Il y a une autre majorité de gauche possible" a-t-il affirmé, "au lieu de servir de décors de gauche à (le président) François Hollande et (le Premier ministre Jean-Marc) Ayrault qui n'écoutent rien".

Interrogé sur les municipales de 2014, Jean-Luc Mélenchon a affirmé que les alliances avec les socialistes dépendraient "des circonstances et des programmes". "Soyons autonomes chaque fois qu'on le peut mais unitaires autant qu'il est nécessaire pour empêcher la droite de venir à bout des positions que nous tenons", a-t-il conclu.
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Messagede altersocial » 29 Nov 2012, 23:19

Le PG organise les Assises de l'Ecosocialisme :gratte:

http://ecosocialisme.com/

Gonflé :roll:
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Messagede Nico37 » 29 Nov 2012, 23:32

Mélenchon et Poutou à Toulouse pour un meeting contre l’austérité 29/11

Un grand meeting unitaire contre l’austérité en Europe est organisé ce jeudi soir au parc des expositions de Toulouse. Jean-Luc Mélenchon, Gérard Onesta et Philippe Poutou donneront de la voix au coté d’intervenants portugais et grec mais également de l'intersyndicale de Sanofi.

Huit mois après son meeting place du Capitole, Jean-Luc Mélenchon est de retour à Toulouse pour tenir un grand meeting contre l'austérité. Organisé par le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique, ce meeting verra le leader du front de gauche ainsi que l’ancien vice-président du parlement européen Gérad Onesta ou encore l’ancien candidat NPA à l’élection présidentielle Philippe Poutou prendre la parole pour dire « Non à l'austérité en Europe ».
Organisé ce soir à 20 h 30 au Parc des expositions de Toulouse, ce meeting permettra également à Esther Jeffers d’Attac Toulouse, à Sara Rocha du CAC Portugal, à Vicky Skoumbi de Syrisa Grèce ou encore de l'intersyndicale de Sanofi Toulouse.
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Re: Parti de Gauche

Messagede altersocial » 30 Nov 2012, 22:04

Retour sur l'écosocialisme du parti de Jean-Luc Rafale-Dassault-Mélénchon Image

L’écosocialisme, réponse à l’impasse capitaliste

« Nous savons dorénavant que l’émancipation humaine ne peut être atteinte par la croissance sans fin : l’écosystème ne le permet pas. Ce constat nous oblige à repenser le système de production et d’échanges, et plus globalement l’ensemble de l’organisation sociale et politique. Dans ces conditions, nous proposons un nouvel énoncé de notre stratégie pour le futur de l’humanité : l’écosocialisme. Ses méthodes sont la radicalité concrète, la planification écologique et la révolution citoyenne. Il est fondé sur la répartition des richesses, la prise en compte des contraintes écologiques, le refus des dominations et des oppressions de toutes sortes, la souveraineté populaire et le caractère démocratique, républicain et laïque de l’État.

L’écosocialisme est la jonction d’une écologie anticapitaliste et d’un socialisme débarrassé du productivisme, dans un projet de société alternatif porteur d’espérance. Il n’est pas une utopie à laquelle le réel devrait se conformer, mais la réponse humaine raisonnée à la double impasse capitaliste et productiviste. Nos pensées et actions politiques sont radicales : elles vont à la racine des causes. Nous combattons donc les moteurs du système : le consumérisme sacrant l’accumulation matérielle, le creusement des inégalités sociales ; le productivisme qui épuise les écosystèmes, la mondialisation qui permet le dumping social et environnemental. Nous désignons les vrais coupables : l’oligarchie financière, les idéologues de la concurrence « libre et non faussée » et du libre-échange.

Nous devons sortir des mystifications socialistes et écologistes. Notre écologie à nous est sociale, liée aux combats historiques de la gauche. Elle est incompatible avec le libéralisme, qui, sous couvert de développement durable, fait perdurer la recherche du profit maximal, la dynamique impérialiste et le « court-termisme ». Elle réfute l’impasse sociale-démocrate qui voudrait que toute redistribution passe d’abord par la relance de la croissance. Les richesses existent, il n’y a pas lieu d’attendre pour les redistribuer. Et ce modèle d’expansion infinie est un suicide de notre civilisation. Nous n’attendons donc ni la croissance à tous crins ni les « bénéfices » de l’austérité, et ne croyons ni à l’une ni aux autres.

Notre projet implique, au contraire, une économie au service des besoins sociaux qui rompe avec la doxa libérale. Elle passe par la désobéissance aux directives de l’Europe libérale et engage la révision en profondeur du système productif par les « 4 R » : relocalisation, réindustrialisation, reconversion industrielle et redistribution du travail. Pour pallier les limites du PIB à mesurer le « bien-vivre », elle instaure la règle verte comme critère systématique d’empreinte écologique. L’écosocialisme est un combat internationaliste et universaliste, il reconnaît la dette écologique et sociale de l’industrialisation effrénée, et ses effets sur le climat, le pillage des ressources naturelles, l’accaparement des terres et la responsabilité des règles imposées par la Troïka.

Nous devons réaliser un « compromis inédit entre bleus de travail et souci de la planète [1] » . Des salariés en lutte sont porteurs de projets alternatifs impliquant déjà les principes de la planification écologique : prise en compte du temps long, contrôle des travailleurs et des usagers, maîtrise publique. Si la collectivité et l’État sont à refonder dans une VIe république assurant la souveraineté populaire, ils restent indispensables pour planifier la rupture, construire un cadre émancipateur et garantir l’égalité d’accès. Les biens communs comme l’eau, l’énergie, les services publics, qui jouent un rôle social et écologique essentiel, doivent être nationalisés en repensant l’articulation entre État, syndicats, associations et usagers.

Il faut lutter et résister pour inventer à travers des alternatives concrètes et des actions de désobéissance civique non-violente. En parallèle, il nous faut mener le combat idéologique par l’éducation populaire pour « décoloniser l’imaginaire » et dénoncer la vision d’un individu-consommateur docile. Nous en combattons les bras armés que sont la publicité, avec son cortège de marchandisation des corps et de sexisme, la mode et les médias, avec leur injonction d’achat permanente.

La remise en cause du système ne peut résulter d’une simple alternance électorale et de décisions venues d’en haut. Elle exige que les majorités parlementaires écosocialistes conjuguent leur action avec des mouvements d’implication populaire dans tous les domaines. Cette réappropriation de l’initiative politique dans le but de déterminer quel est l’intérêt général, c’est ce que nous nommons la révolution citoyenne. Elle est indispensable pour éviter que le désespoir et la colère ne basculent du côté de la haine, et pour faire fleurir la révolution écosocialiste. »
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Messagede Nico37 » 02 Déc 2012, 16:24

Mittal "pas le bienvenu" (Mélenchon) 02/12

Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, a jugé samedi que "M. Mittal n'est pas le bienvenu en France", lors d'une prise de parole pour clôturer les assises de l'"écosocialisme" organisées par son parti.

"M. Mittal n'est pas le bienvenu en France, il ne l'a jamais été", a déclaré Jean-Luc Mélenchon. "Parce que l'OPA qu'il a fait sur Arcelor est une OPA hostile", a-t-il ajouté.
"M. Mittal n'a aucun droit sur nous", a déclaré l'ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle, estimant que l'accord entre le gouvernement et Mittal s'est "fini en pantalonnade médiocre".

"Il faut immédiatement que les syndicats reviennent à la table" a estimé M. Mélenchon qui "reste sur la position de nationalisation". Si cette "nationalisation" ne se fait pas, Jean-Luc Mélenchon a estimé qu'il faudrait des "garanties" au nouveau projet. Les assises de l'"écosocialisme" qui se déroulaient à Paris et réunissaient 18 organisations, ont attiré 700 personnes sur la journée, selon les organisateurs.

Outre le Parti de gauche, Europe-Ecologie-les Verts (EELV), le Parti communiste français (PCF), la Gauche anticapitaliste, la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), les alternatifs, convergences et alternatives et les décroissants étaient représentés.
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Messagede Nico37 » 04 Déc 2012, 02:36

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Messagede Nico37 » 06 Déc 2012, 01:22

Le Front de gauche dénonce un marché de dupes avec Mittal et réaffirme la nécessité d'une nationalisation. 05/12

Jean Marc Ayrault et son gouvernement ont renoncé à la nationalisation et préféré le scénario d'un mauvais film dont la fin est déjà connue. Les salariés sont déçus et en colère : ce n'est pas un sursis ou une mort lente qu'ils revendiquaient mais un vrai engagement de l'Etat dans le capital de Florange, garantissant une intervention publique forte et créant les conditions d'une démocratie salariale pour un projet industriel d'avenir.
Au lieu de cela, le Premier Ministre leur a tourné le dos en pactisant avec "le diable de l'acier" sur de vagues promesses.
Un vrai tour de passe-passe où le loup reste dans la bergerie et promet de ne plus attaquer !
Comment le gouvernement peut il nous faire croire aux promesses du milliardaire L. Mittal quand celui ci dans tous les sites belges, luxembourgeois et français privilégie une stratégie financière contre l'investissement productif ?
Comment peut il défendre le chiffre de 180 millions d'euros d'investissements sur le site (moins qu'à Gandrange) quand le rapport ministériel Faure préconisait plus de 600 millions d'euros nécessaires pour relancer un projet industriel ambitieux avec Ulcos en ligne de mire ? La presse annonce que seuls 53 millions d'euros, sur 180 millions d'investissements promis sur 5 ans, seront consacrés à des "investissements stratégiques".
Enfin, comment a-t il pu renoncer à la perspective du redémarrage des hauts fourneaux dans l'accord avec Mittal, en acceptant simplement un entretien qui couterait 8 millions d'euros par mois, 96 millions par an ?
Une nouvelle fois, les décisions prises au plus haut niveau de l'Etat sont une reculade devant les marchés financiers et devant le MEDEF qui ne veut pas entendre parler de nationalisation.

Pour le Front de gauche, la partie n'est pas terminée !

Nous avons besoin de production d'acier en France et cela doit passer par l'amélioration des conditions de production en intégrant les contraintes d'économie d'énergie et de moindre émission de gaz à effets de serre. C'est pourquoi la volonté de mettre en œuvre le projet Ulcos doit être confirmée.

Le Premier Ministre doit s'expliquer. Le contenu de l’accord entre le gouvernement et Mittal doit être entièrement rendu public. Le gouvernement ne doit pas se cacher derrière cet accord de dupes où le seul vainqueur est Mittal. Comme à Liège, c'est la fermeture annoncée. Il faut en finir avec les tractations opaques, les mensonges : les négociations doivent être transparentes.
Pour le Front de gauche une solution durable passe par la mise sous contrôle public et sous celui des salariés du site de Florange
Le Front de gauche est solidaire du combat des travailleurs d’Arcelor Mittal : avec eux nous disons "on ne lâche rien" et exigeons la nationalisation immédiate. Nous appelons d'ailleurs à signer la pétition des sidérurgistes qui porte cette exigence.
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Messagede Nico37 » 07 Déc 2012, 00:48

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Messagede Nico37 » 08 Déc 2012, 02:08

Mélenchon et la « société à naître » 03/12 Bruno Vincens

Pour Jean-Luc Mélenchon et les intervenants du meeting unitaire de Toulouse, il ne suffit plus de combattre l’austérité, la crise du capitalisme ouvre une alternative politique.

Toulouse, correspondance. Il est rare qu’un meeting, tel celui du 29 novembre à Toulouse, allie organisations politiques (Front de gauche, NPA, EELV), syndicats (CGT, Solidaires, FSU) et association (Attac). Avec un objectif commun : s’opposer au traité européen (TSCG) et aux politiques d’austérité. L’intersyndicale de Sanofi, en pleine lutte pour sauver la recherche pharmaceutique, était aussi invitée.

Au cours de ce meeting unitaire et international, réunissant 2 000 personnes, Vicky Skoumbi (Syriza) a décrit l’effrayante situation de la Grèce où se conjuguent chômage de masse, misère, répression policière et menace néonazie. En France, Gisèle Vidallet (CGT) ne voit pas de rupture avec le pouvoir précédent : « Les politiques libérales au service du patronat sont toujours en vigueur. Si les licenciements d’aujourd’hui étaient les emplois de demain, nous aurions le plein-emploi depuis vingt-cinq ans ! »

Europe Écologie-les Verts participe au gouvernement tout en se démarquant de sa politique d’austérité : « Cette crise est structurelle, c’est le fruit de la cupidité des finances mondiales », analyse l’écologiste Gérard Onesta. Pour Philippe Poutou (NPA), ancien candidat à l’élection présidentielle, « la solution est forcément dans l’affrontement avec le capital. Il faut viser le pouvoir politique, le pouvoir du camp des opprimés ».

Le pouvoir politique, il en est beaucoup question dans l’intervention de Jean-Luc Mélenchon, s’exprimant pour le Front de gauche. Il se félicite des 30 % que les sondages accordent à Syriza en Grèce. Si « cette crise est une immense prédation du capital sur le travail », elle crée aussi les conditions de « la société nouvelle que nous ferons naître », de « l’écosocialisme ». Pour le député européen, « un autre futur est possible à condition de ne faire aucun compromis pourri ». Jean-Luc Mélenchon l’affirme : « Nous pouvons faire une nouvelle majorité et ne pas attendre 2017 pour ça. Ce vieux monde est en train de se volatiliser sous nos yeux. Nous sommes dans l’ère du tumulte et nous devons être prêts à prendre la barre. » Il conclut : « Faisons vivre dans notre patrie le lien entre le mot peuple et le mot révolution. »
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 09 Déc 2012, 02:28

« Le Front de gauche a peur d’être satellisé par les socialistes » 08/11 LILIAN ALEMAGNA

INTERVIEW Romain Ducoulombier, historien, analyse les relations actuelles entre les partis communiste et socialiste au regard de leur histoire commune :

Historien et spécialiste du Parti communiste (1), Romain Ducoulombier estime que la position des communistes risque d’être difficile à tenir sur le long terme.

Au vu de leur longue histoire politique, en quoi les relations actuelles entre le PCF et le PS sont-elles atypiques ?

C’est le fruit du renversement des équilibres entre les deux formations. En 1945, le PCF était le premier parti de gauche, et de France. Depuis les années 70 et jusqu’à aujourd’hui, c’est le PS le poids lourd. Résultat, le Front de gauche est tétanisé par le spectre de la gauche plurielle. La peur d’être satellisé par les socialistes.

Pourquoi cette peur ?

Ils n’ont absolument tiré aucun bénéfice électoral de leur participation au gouvernement Jospin. Le Front de gauche veut à tout prix éviter le destin que connaissent les écologistes.

Eux trouvent un moyen d’exister en disant « non » quand Europe Ecologie-les Verts est tenu à la solidarité…

Exister mais surtout trouver un équilibre entre critiques et identité de gauche. Il est logique qu’ils s’opposent au gouvernement sur les questions économiques issues de traités européens qu’ils dénoncent. Mais le Front de gauche risque aussi d’être tiraillé entre l’antisocialisme à la Mélenchon et des communistes soucieux de ne pas taper trop fort sur des socialistes avec qui ils gèrent les collectivités. S’ils tapent trop fort, ils savent qu’ils s’enfermeront dans le camp de la gauche qui refuse le système.

Voyez-vous d’autres périodes historiques qui ressemblent à celle ouverte au printemps 2012 ?

Cela me rappelle une situation totalement oubliée aujourd’hui. En 1918, la SFIO (le PCF n’existait pas encore) s’opposait ouvertement à Clemenceau et à l’Union sacrée. Mais elle a maintenu très discrètement trois commissaires au gouvernement jusqu’en mai 1919 ! Une façon de prendre avec les mains ce qu’on repousse du pied… Le PCF est, dans un contexte très différent, dans une situation similaire vis-à-vis du PS d’aujourd’hui. On vote non, puis on se rend à Matignon. Cependant, on peut penser que les tensions vont s’aggraver, d’autant que le PS n’a jamais autant affirmé sa conception sociale-démocrate. Et cette évolution n’est pas pour rapprocher les deux partenaires.

Les périodes 1983-1986 ou 1988-1993, lorsque le PS avait besoin des voix PCF à l’Assemblée sans participation des communistes au gouvernement ?

Ces périodes peuvent être mises en parallèle… Mais tout le travail du PS depuis 1971 est de se débarrasser de cette dépendance communiste. On voit comme c’est gênant pour eux lorsque celle-ci se manifeste comme ces derniers jours au Sénat !

Pourquoi ces deux partis fonctionnent en permanence dans un rapport de force ?

C’est une forme de marchandage, soit sur du contenu, soit pour des postes. Mais, pour l’instant, le Front de gauche utilise le non comme moyen de pression mais n’obtient rien. Néanmoins, cela pourrait donner des idées aux autres alliés, les écologistes ou les radicaux. Même si le PS est très puissant à l’Assemblée nationale, ces contestations le handicapent.

(1) «Vive les Soviets. Un siècle d’affiches communistes», éd. les Echappés.
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 09 Déc 2012, 16:12

Pour l’abrogation de la loi Debré : L’union laïque est en marche

(...)

Un message d’Alexis Corbière, Secrétaire national du Parti de Gauche et Elu parisien était lu « Au Conseil de Paris, avec les autres élus du Front de Gauche, et notamment ma camarade du PG Danielle Simmonet, nous intervenons régulièrement pour dénoncer et refuser tous les contournements de la loi de 1905. A ce titre, chaque année, nous n’acceptons pas que nous subventionnions à Paris avec des fonds publics des associations confessionnelles pour qu’elles gèrent des crèches, c’est le cas pour 16 crèches dites « Loubavitch » ou d’autres catholiques, vers lesquelles se tournent des familles en raison des défauts du service public municipal…

Nous refusons qu’une confusion, volontairement entretenue, entre le culturel et le cultuel ouvre la porte à une remise en cause à la laïcité tel que cela se prépare avec le futur Institut des cultures de l’Islam. Nous refusons enfin que dans le prochain budget qui va être débattu lundi prochain la dotation accordée aux collèges publics baisse de 1 million d’euros alors que celle qui va être attribuée aux collèges privés va augmenter de 500 000 euros, prétendument au nom du fait qu’il faudrait respecter la loi. Ceci constitue à nos yeux un argument supplémentaire pour refuser de voter ce budget. »

(...)
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 10 Déc 2012, 23:33

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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 11 Déc 2012, 20:59

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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 13 Déc 2012, 03:52

Le Front de gauche resserre les rangs pour mieux s'installer dans l'opposition 11/12 | STÉPHANE ALLIÈS

Les divergences s'estompent entre les neuf mouvements qui constituent le Front de gauche. Ce samedi, le rassemblement a réuni son conseil national, pour la première fois depuis la présidentielle, afin de préparer un texte d'orientation et définir une vraie stratégie d'opposition face à « l'orientation sociale-libérale » du gouvernement.

(...)
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 14 Déc 2012, 23:06

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