POÏ POÏ POÏ (2014...)

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Messagede Nico37 » 29 Mar 2014, 16:18

Un rejet massif de la politique d’austérité du gouvernement Hollande-Ayrault dictée par l’Union Européenne et relayée par la municipalité PS-EELV de Strasbourg !

Le POI remercie les 283 électeurs qui ont porté leurs voix à Strasbourg sur sa liste « Unité pour la défense des conquêtes sociales. Contre l’austérité ! » dans un contexte difficile, marqué notamment par l’augmentation du chômage et de la précarité, l’annonce du « pacte de responsabilité » qui prévoit une coupe sans précédent de 50 milliards d’euros dans les budgets de l’École, des services publics et de la Sécurité Sociale, ainsi qu’une baisse de la dotation de l’État aux communes de 10 milliards d’euros est inacceptable.
Après le 18 mars, où des centaines de milliers de salariés, à l’appel de leurs organisations syndicales, ont manifesté et fait grève contre le « pacte de responsabilité », c’est un encouragement à poursuivre le combat contre la politique d’austérité du gouvernement Hollande-Ayrault dictée par l’Union Européenne et relayée par la municipalité PS-EELV de Strasbourg dont le rejet s’est exprimé jusque dans les urnes : (...)
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Messagede Nico37 » 30 Mar 2014, 12:27

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Messagede Nico37 » 31 Mar 2014, 22:42

Réponse aux initiateurs d'une marche contre l'austérité le 12 avril à Paris

Cher(ère) s camarades,
Le Parti ouvrier indépendant a bien reçu votre invitation à préparer et à participer, le 12 avril à Paris, à «une marche contre l’austérité, pour l’égalité et le partage des richesses ».

Nous partageons votre analyse sur les conséquences désastreuses de la politique antidémocratique, anti-ouvrière et antisociale menée depuis deux ans par le gouvernement Hollande/Ayrault.

Nous partageons votre analyse sur le « pacte de responsabilité », qui vise à démanteler la sécurité sociale et contribuera à asphyxier plus encore les collectivités territoriales, au premier rang desquelles les communes qui seront les plus touchées par la taille de 50 milliards d’euros dans les dépenses publiques.

Le premier tour des élections municipales – et il en ira de même pour le second – marque un rejet massif de la politique d’austérité mise en œuvre par le gouvernement Hollande-Ayrault en application des traités européens et des exigences du capital financier. Il s’agit d’un désaveu cinglant qui retire toute légitimité à ce gouvernement ainsi qu’aux institutions sur lesquelles il s’appuie.

Se saisissant des résultats du FN, les dirigeants du PS – qui ne voient par ailleurs aucun inconvénient à la présence dans le nouveau gouvernement ukrainien, aux ordres du FMI, du parti nazi Svoboda – en appellent au « front républicain ». La ficelle est un peu grosse, venant de ceux-là même qui disloquent les acquis de la République (« territorialisation » de l’école, loi de métropolisation…) !

Alors que le FN se nourrit de la même politique anti-ouvrière menée pendant des années par les gouvernements de droite comme de gauche, pour tenter de masquer sa propre responsabilité, le gouvernement Hollande/Ayrault voudrait, au nom de la lutte contre l’extrême-droite, imposer une sorte d’« union nationale » entre la droite et la gauche.

De la même manière, dans une tentative d’intégration corporatiste des syndicats, il souhaiterait associer ces derniers au patronat dans un « pacte de responsabilité », rejeté par les milliers de travailleurs qui ont répondu le 18 mars dernier à l’appel à la grève interprofessionnelle et aux manifestations lancé par la CGT, la CGT-FO, la FSU et Solidaires. Hollande veut aller vite, le vote de confiance sur ce pacte doit avoir lieu en avril.

Par leur abstention ou par leurs suffrages, les travailleurs et les citoyens de ce pays ont exprimé l’exigence de rompre avec cette politique de misère et de chômage. Seule la mobilisation de la classe ouvrière pourra balayer la politique d’un gouvernement aux ordres du MEDEF et imposer le rejet du pacte de responsabilité.

Dans ces conditions, la marche que vous proposez le 12 avril ne nous paraît pas apporter de réponse à l’aspiration de ces millions de travailleurs et de jeunes qui souhaitent l’avènement d’une véritable démocratie, impliquant d’en finir avec les institutions de la Ve République et de l’Union européenne.

Cette marche risque fort de se situer sur le terrain d’une « union nationale » contraire aux intérêts de la classe ouvrière. C’est la raison pour laquelle le POI n’y participera pas.

Nous restons cependant bien sûr prêts à vous rencontrer très rapidement pour combattre ensemble toutes les austérités, au premier rang desquelles le pacte de responsabilité et toutes ses conséquences.

Fraternellement, pour le POI, Jean-Pierre Bréus.
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Messagede Nico37 » 02 Avr 2014, 00:06

Communiqué des comités POI de Montpellier suite au second tour des municipales.

Le deuxième tour des élections municipales a amplifié le rejet exprimé le 23 mars. Le parti majoritaire au pouvoir, le PS, mais également les composantes qui l’ont soutenu (verts, Pc, front de gauche…), viennent de subir un revers.

La signification tant nationale que locale de ce rejet est claire. Le peuple français a dit : assez de cette politique de casse sociale, de casse des acquis ouvriers, de casse de la République.
Le peuple français dit : pas touche à la sécurité sociale de 45 ! Non au pacte de responsabilité ! Non à la liquidation des communes et des services publics ! Comme l’indique le communiqué national du POI : « C’est un séisme pour Hollande et le gouvernement, pour toutes les institutions et pour le système basé sur la propriété privée des moyens de production. »

La question que tout le monde se pose maintenant : comment transformer ce rejet en victoire sur la politique du gouvernement ?
Comment maintenant rompre à la fois avec ce gouvernement et l’Union européenne qui a déjà mis la Grèce un genou à terre et plonge les peuples dans l’ultra austérité, comme c’est le cas en ce moment en Ukraine ?

A Montpellier, Moure candidat PS subit une déroute que personne n’avait prédit : avec 27% des suffrages exprimés et 43% d’abstention, celui qui avait l’appui de tout l’appareil du PS est écrasé. C’est le rejet non seulement des méthodes locales du PS, mais surtout, de la politique qu’il a mise ou qu’il voulait mettre en œuvre : Métropole, rythmes scolaires, privatisation de l’eau, austérité…
Saurel, candidat « divers gauche » se présentant comme celui qui allait mettre un coup de balai à l’équipe en place et à leurs « méthodes staliniennes », a réalisé 37%, en surfant sur le rejet de Moure et de sa clique.

Les comités du POI de Montpellier, dans cette situation, disent : Saurel a le choix.

Il peut décider d’entendre le sens politique du rejet qui l’a conduit à la tête de la mairie de Montpellier, et renoncer à mettre en place la Métropole, cet outil de destruction de la République souhaité par l’Union européenne.

Il peut entendre la voix des parents d’élèves dont certains ont voté pour lui, des enseignants et de leurs organisations, et refuser d’appliquer la réforme des rythmes scolaires, non seulement en 2014, mais également les années suivantes.

Il peut entendre la voix des millions qui ont dit : assez d’austérité, assez de sacrifice de nos droits pour rembourser la dette aux banques ! Il peut donc refuser d’appliquer les mesures d’austérité voulues par le gouvernement.

Il peut donc choisir de résister à la place où il se trouve.

Si au contraire, Saurel, tournant le dos à ceux qui l’ont élu, décidait de mettre en place la politique du gouvernement Hollande, lequel répond au rejet par la constitution d’un gouvernement de combat avec Valls comme premier ministre, pour appliquer jusqu’au bout sa politique destructrice… s’il décidait de poursuivre la politique de Moure qui vient d’être défait, alors il prendrait le risque de finir exactement comme ce dernier : désavoué et laminé par le peuple français.

Pour le POI, tout doit être mis en œuvre pour que les revendications trouvent satisfaction. C’est donc dans l’aide aux combats évoqués que le POI consacrera son énergie dans les semaines et les mois qui arrivent.

A ceux qui ont pu apprécier ce que nous avons fait, nous disons : rencontrons-nous et engageons le combat ensemble !
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Messagede Nico37 » 05 Avr 2014, 02:01

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Messagede Nico37 » 05 Avr 2014, 13:22

Une crise majeure des institutions s’ouvre

Le deuxième tour des élections municipales a amplifié le rejet exprimé le 23 mars. C’est un séisme pour Hollande et le gouvernement, pour toutes les institutions et pour le système basé sur la propriété privée des moyens de production.

Malgré les appels à constituer un « front républicain » au nom de la lutte contre le Front national, malgré les alliances par lesquelles le Front de gauche est venu soutenir les candidats du Parti socialiste, la population laborieuse a confirmé ce qu’elle avait déjà exprimé au premier tour, en particulier dans une abstention massive : le rejet absolu de la politique d’austérité dictée par l’Union européenne, les grandes banques, les multinationales et les capitalistes.

Le peuple a exprimé son rejet du pacte de responsabilité par lequel Hollande entend couper 50 milliards d’euros dans la dépense publique pour assurer les équilibres monétaires de Maastricht, et voler 30 milliards d’euros à la Sécurité sociale en exonérant les patrons des cotisations qu’ils doivent aux allocations familiales.

Le peuple, les travailleurs des villes et des campagnes ont dit : cela suffit ! Stop ! Assez ! Nous voulons vivre !

Assez d’attaques contre les retraites, les droits ouvriers ! Assez de licenciements ! Assez d’attaques contre l’école (réforme des rythmes scolaires) ! Assez d’attaques contre la Sécurité sociale !

C’est une crise majeure des institutions qui s’ouvre.

A droite comme à gauche, tous s’inquiètent et en appellent au respect des institutions. Tous (y compris le Front national de Marine Le Pen) évoquent les échéances électorales futures. Tous demandent à François Hollande, actuel président-Bonaparte de la Ve République, d’entendre le « message du peuple ». A quoi, Hollande et Ayrault répondent que le calendrier prévu sera respecté, que le pacte de responsabilité sera soumis au Parlement, et que leur feuille de route sera présentée le 15 avril aux institutions de Bruxelles.

Ainsi, malgré le rejet massif, le gouvernement persiste et signe. Il le fait en s’appuyant sur les institutions de la Ve République, elles-mêmes soumises aux institutions de l’Union européenne, instruments de la dictature de la Banque centrale européenne (BCE) et des marchés financiers, au nom desquelles, en toutes circonstances, les gouvernements mettent en œuvre les exigences de l’austérité, de la déréglementation, des délocalisations, des fermetures d’entreprises.


L’impasse est totale


Que reste-t-il d’autre pour imposer la rupture avec cette politique et ces institutions que la mobilisation de millions et de millions de travailleurs, de la classe ouvrière et de ses organisations ?

Ce qui s’est exprimé les 23 et 30 mars, c’est l’exigence que le pacte de responsabilité soit purement et simplement jeté aux oubliettes, c’est l’exigence de rupture avec toutes les politiques d’austérité et de régression sociale mises en œuvre au nom de la dette, c’est-à-dire du renflouement des banquiers et des spéculateurs.

Ce qui s’est exprimé, c’est le refus de la destruction de la Sécurité sociale arrachée par les générations précédentes, il y a près de soixante-dix ans !

Ce qui s’est exprimé, c’est le refus de la mise en place des métropoles et de l’intercommunalité forcée.


Oui, il faut une rupture


La condition de cette rupture, c’est que le pays se libère des institutions bonapartistes de la Ve République et de l’Union européenne qui étouffent la démocratie.

Cette exigence de rupture ne peut passer dans le cadre du Parlement européen.

Quel travailleur, quel jeune, quel chômeur, quelle mère de famille peut adhérer à la fable de la prétendue démocratisation de l’Union européenne, de la Banque centrale européenne ? Qui peut croire un seul instant qu’un bon vote pour le Parlement européen changerait la logique destructrice de l’Union européenne ?

Non. Les travailleurs de toute l’Europe en ont fait l’expérience. Le Parlement européen n’a qu’une fonction : imposer un carcan par lequel passent toutes les exigences du capital financier et de la BCE, qui s’imposent à tous les gouvernements d’Europe qui l’acceptent servilement, quelle que soit leur couleur politique.

La démocratie version Parlement européen, c’est la dévastation de la Grèce, du Portugal, et maintenant de l’Ukraine.

C’est, en France, le pacte de responsabilité et l’austérité

L’exigence de rupture met à l’ordre du jour la question centrale pour se donner les moyens de conjurer la catastrophe à venir : une authentique démocratie suppose que le peuple, souverainement, puisse, par ses délégués à une Assemblée constituante, libre de toute attache — et en premier lieu libre de s’affranchir des traités européens —, définir et mettre en place les institutions qui garantissent l’emploi pour tous, la défense des garanties collectives, la reconquête de la Sécurité sociale de 1945.


Toute la situation pose la nécessité de construire un authentique parti ouvrier indépendant



Dans ces élections municipales, le Parti ouvrier indépendant a agi en commun avec des travailleurs, des militants, des jeunes qui, partageant tout ou partie de ses positions, cherchent à combattre sur la même voie : celle d’une issue conforme aux besoins de la classe ouvrière et de la démocratie.

Dans les combats de tous les jours, en particulier pour le retrait du pacte Hollande-Gattaz, les adhérents du POI agissent en commun avec des travailleurs, des militants de toutes tendances.

A toutes et à tous, aux élus attachés à la libre administration des communes, aux travailleurs des villes et des campagnes, le Parti ouvrier indépendant adresse cette invitation : constituons en commun des assemblées ouvertes, organisons la discussion sur la situation afin d’élaborer les mesures à prendre.

Pour le POI, c’est dans cette activité que se construit le parti ouvrier indépendant qu’appelle toute la situation.


Le 31 mars 2014, 15 h 30
Les secrétaires du Parti ouvrier indépendant
Claude Jenet, Daniel Gluckstein, Gérard Schivardi, Jean Markun
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Messagede Nico37 » 07 Avr 2014, 02:58

Face au « gouvernement de combat », forger l’unité contre l’austérité !

A Saint-Nazaire comme à l’échelle du pays, le 2ème tour des élections municipales a amplifié le rejet de la politique d’austérité du Gouvernement qui s’est exprimé par une abstention sans précédent, notamment dans les quartiers populaires.

Quelques jours avant le 1er tour des municipales, le 18 mars, des milliers de travailleurs sont descendus dans la rue contre ce Pacte, à l’appel des organisations syndicales FO, CGT, FSU et Solidaires, contre l’accord Hollande-Gattaz-CFDT-CFTC, la CGC ayant depuis retiré son accord

Le nouveau « gouvernement de combat » Hollande/Valls affirme maintenir le cap de l’austérité avec le Pacte de Responsabilité qui implique un cadeau au MEDEF de 30 milliards d’euros par la suppression des cotisations patronales pour les allocations familiales, et la baisse de 50 milliards d’euros des dépenses publiques et sociales pour répondre aux exigences de l’U.E. !

A droite comme à gauche, tous s’inquiètent et se situent dans le cadre du respect des institutions. Tous, y compris le Front National, évoquent les échéances électorales à venir, alors que la rupture avec les institutions de Vème République et de l’Union Européenne s’impose.




A Saint-Nazaire l’ancienne majorité municipale est passée en force sur la réforme des rythmes scolaires. Plus de 2000 municipalités ont osé s’engager dans le refus de la mise en place des nouveaux rythmes. L’action contre la territorialisation de l’école reste d’actualité.

A Saint-Nazaire les élus de la nouvelle majorité municipale ne peuvent rester indifférents à la nécessaire nationalisation des Chantiers STX dont STX Corée annonce la mise en vente et ceci même si la décision ne relève pas de la municipalité.

A Saint-Nazaire le nouveau maire peut jouer un rôle décisif pour la résiliation du bail de la Cité sanitaire comme cela a été fait pour l’hôpital sud-francilien de Corbeil. Personne ne comprendrait que ce qui a prévalu à Corbeil ne puisse prévaloir à Saint Nazaire. Dans une video visible sur Internet, même Claude Evin ancien député de Saint-Nazaire et actuel directeur de l’Agence Régionale de Santé de l’Ile de France remet en cause le Partenariat Public Privé pour les hôpitaux

Le comité du Parti Ouvrier Indépendant vous invite à une Assemblée Ouverte pour échanger et dégager ensemble les moyens à mettre en œuvre pour forger l’unité contre la politique d’austérité.

Assemblée ouverte du POI Jeudi 10 Avril 2014 à 18h00 Maison des Associations AGORA 1901 – Salle N° 2n 2 bis rue Albert de Mun à Saint-Nazaire
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Messagede Nico37 » 07 Avr 2014, 16:17

Déclaration de la liste « Unité et résistance contre la politique du gouvernement et de l’Union européenne, soutenue par le Parti ouvrier indépendant », 1er secteur de Marseille

La population laborieuse de Marseille a dit : stop à l’austérité, aux licenciements, à la misère ! Stop à la politique du gouvernement !
Plus que jamais, l’organisation de la résistance est nécessaire contre les mesures dont ce gouvernement veut accélérer la mise en place, pour la reconquête de la démocratie sociale et politique.

(...)
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Messagede Nico37 » 12 Avr 2014, 16:56

Refusons d’aller voter aux élections européennes du 25 mai !

Les 23 et 30 mars, le peuple a exprimé un rejet sans appel de la politique de destruction des acquis sociaux et de la démocratie du gouvernement Hollande ; cette même politique que les gouvernements soumis aux plans de l’Union européenne imposent à tous les peuples du continent.

Le 8 avril, le Premier ministre, Manuel Valls, a soumis à l’Assemblée nationale, au nom du « gouvernement de combat », un programme qui veut aller « plus loin, plus vite » encore dans la mise en œuvre de cette politique de régression sociale.

Aujourd’hui, au nom du respect des critères imposés par l’Union européenne, toutes les forces politiques institutionnelles (y compris le Front national) appellent à voter le 25 mai pour un prétendu Parlement européen !

Les faits le prouvent : l’Union européenne, ses traités, la Banque centrale européenne (BCE) ont été taillés sur mesure par le capital financier international, les banques et les gestionnaires de fonds spéculatifs pour leurs seuls intérêts.

L’Union européenne, ses traités, la BCE, ne servent qu’à :

déposséder les peuples d’Europe de toutes prérogatives démocratiques et de souveraineté ;

renflouer les banquiers et les spéculateurs qui ont ainsi bénéficié de milliers de milliards d’euros depuis 2008 ;

fixer le cadre contraignant des politiques d’austérité et des contre-réformes dans lequel des gouvernements soumis s’attaquent à tous les droits et garanties des peuples, au nom de la dette et des déficits publics.

L’Union européenne, c’est la dévastation de la Grèce, la ruine du Portugal, la misère généralisée en Espagne. L’Union européenne, ce sont les accords imposés à l’Ukraine qui poussent ce pays sur la voie de la ruine.

L’Union européenne, c’est, en France, le pacte de responsabilité de Hollande-Gattaz-Valls

C’est tromper les travailleurs, les jeunes, les retraités que de laisser croire qu’il serait possible au Parlement européen d’infléchir la politique de l’Union européenne et de la BCE !

C’est les tromper que de les appeler à voter au nom d’une « Europe sociale », du « dialogue social européen » ou d’un « pacte social européen », verbiage creux qui nous est servi depuis vingt ans pour accompagner la liquidation pure et simple des droits acquis dans chacun de nos pays !

Le peuple français a dit non à la « Constitution européenne » en mai 2005. Depuis, les gouvernements successifs ont piétiné son choix, ratifié le traité TSCG en 2012, violant la démocratie la plus élémentaire.

C’était non en 2005 ! Ce sera non en 2014 !

Travailleurs, jeunes, militants, affirmons ensemble cette exigence : les traités de l’Union européenne doivent être dénoncés, l’Union européenne, ses institutions, sa Banque centrale, son prétendu Parlement, doivent être démantelés.

Manifestons notre exigence de rupture avec l’Union européenne en refusant d’aller voter ce 25 mai !

En refusant de nous prêter à ce simulacre de démocratie, nous affirmons notre solidarité avec les travailleurs et les peuples de Grèce, du Portugal, d’Espagne... qui se révoltent contre les plans que leur impose l’Union européenne.

Nous appelons les travailleurs, les militants, les jeunes de toutes tendances, engagés comme nous dans le combat contre le pacte de responsabilité, contre chacune des mesures et des contreréformes qui en découlent, à rassembler leur force pour dire :

Non à l’Union européenne ! Non au Parlement européen !

Non aux traités européens ! Non à l’austérité !

Non au pacte de responsabilité !

Oui à l’union libre et fraternelle des peuples et des nations d’Europe débarrassés des traités européens.

Mercredi 9 avril 2014

Appel est soumis à signature dans tout le pays.
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Messagede Nico37 » 13 Avr 2014, 10:13

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Messagede Nico37 » 15 Avr 2014, 01:24

À Bagnolet comme ailleurs, rejet de la politique du gouvernement !

A Bagnolet, comme ailleurs, les élections municipales ont confirmé le rejet de la politique d'austérité mise en place par le gouvernement. Au 1er comme au 2nd tour, un électeur sur deux n'est pas allé voter ! Au 1er tour, le PS, finalement élu, a perdu plus de 100 voix par rapport à 2008. Au niveau national, ce sont des centaines de municipalités perdues.

Pourtant, le gouvernement décide de poursuivre sa politique d'austérité. Avec Valls nommé premier ministre, c'est bien un « gouvernement de combat » annoncé par Hollande. Un gouvernement soumis à l'Union européenne, auprès de laquelle il rendra compte le 15 avril. Un gouvernement de combat contre les travailleurs et la population, et ayant pour mission d' « aller encore plus loin et plus vite » que son prédécesseur. Traduction ? Faire adopter le pacte de responsabilité et le mettre en œuvre, c'est-à-dire faire 50 milliards d'euros d'économie, dont 10 milliards sur le dos des collectivités locales !

Rentrée 2014 : pas de réforme des rythmes scolaires !

A Bagnolet, le nouveau maire Tony Di Martino, suite à ce rejet, a déclaré : « Pour être clair, compte tenu de l’absence de travail mené par la majorité sortante, de l’absence de concertation avec la population et la communauté éducative, je proposerai au Conseil municipal de délibérer sur la non application de la réforme des rythmes scolaires à la prochaine rentrée » (Conseil d'installation, 6 avril 2014). Il reste à traduire les paroles en actes, et ce dès le prochain conseil municipal.

Le comité POI se félicite de cette prise de position. C'est bien le résultat de la mobilisation dans l’unité des parents, des enseignants, et des agents communaux avec leurs organisations syndicales. C'est cette mobilisation qui avait arraché du maire précédent une lettre le 14 novembre 2013, expliquant qu'il ne mettrait pas en place la réforme en 2014. C'est cette même mobilisation qui a empêché l'élaboration d'un quelconque projet éducatif local. Et ce n'est que par la mobilisation que nous obtiendrons l'abandon définitif de cette réforme. Car, à l’heure où le gouvernement Valls annonce une concertation avec les parents et les organisations syndicales, le comité POI affirme que le point de départ de toute discussion c’est le retrait de cette réforme, réforme qui, par la mise en place de projets éducatifs territoriaux, implique une territorialisation de l’école, un accroissement des inégalités face à l’enseignement.

Et maintenant à Bagnolet ?

Le journal Libération, le 30 mars 2014, explique : « Le nouvel édile [Di Martino] devra assainir les finances de la commune, l’une des plus endettées de France. Il aura également à achever le très dispendieux chantier du centre-ville et rationaliser la gestion du personnel municipal - augmenté de nombreuses embauches de complaisance. »
Et le 6 avril dernier, au conseil d'installation, Tony Di Martino explique : «L’avenir des enfants de Bagnolet ne doit plus être soumis aux aléas des marchés financiers. » Le budget doit permettre de "redonner à nos écoles et à nos centres de quartier les moyens de leur fonctionnement et de leur développement. Il mettra en œuvre le renforcement du service public local et la résorption de l’emploi précaire. » Très bien.

Mais il précise: « Les finances de la ville de Bagnolet sont dans une situation très délicate. Le budget 2014 renouera avec la sincérité budgétaire et tendra à rééquilibrer les comptes de la ville. » Toujours selon M Di Martino, « Il ne s’agira pas pour autant d’un budget d’austérité. » Qu'est-ce que cela signifie ?
« Le budget 2014 renouera avec la sincérité budgétaire et tendra à rééquilibrer les comptes de la ville.» (Tony Di Martino, 6 avril, au Conseil d’installation)
La dette de Bagnolet, c'est d'ores et déjà 3 280 euros par habitant, 14 000 euros par foyer fiscal imposable. Le pacte de responsabilité, 100€/habitant en moins pour la commune, 3,9 millions d’euros pour Bagnolet. Que peut signifier le rééquilibrage avec ce pacte de responsabilité, si ce n'est faire payer la population, soit par la diminution du service public, soit par l'augmentation de la fiscalité ?

Le pacte de responsabilité : 100 €/habitant de coupes dans le budget de la commune, c’est 3,9 millions d’euros en moins pour la commune de Bagnolet !

Comment défendre les services publics en réalisant des coupes de 3,9 millions d'euros dans le budget de la commune, coupes dictées par le pacte de responsabilité ?

Le précédent maire, pour « assainir » la dette de la ville, avait tenté de vendre du patrimoine communal. La population, à l'époque, s'était mobilisée, contre la vente du stade de la Briqueterie et celles des gymnases Renault et Politzer, obtenant que ces projets ne voient pas le jour. Il avait cherché à démolir des logements HLM pour des opérations immobilières, avec les mêmes conséquences. Cette politique doit-elle continuer ? Ce n'est pas ce que veut la population.

Oui, l'avenir des enfants de Bagnolet ne doit pas être dicté par les marchés financiers ! Oui la population ne doit pas payer une dette qui n'est pas la sienne, emprunts toxiques ou pas ! La résorption de l'emploi précaire ? Oui, par la titularisation de tous les agents ! Le renforcement du service public local ? Oui, il faut pourvoir tous les postes vacants ! Il faut remplacer tous les départs en retraite ! Pour cela, il faut des moyens.

Car, à Bagnolet, la situation du personnel communal n'est pas une situation de complaisance, contrairement à ce que dit le journal Libération ! Les agents de la médiathèque ont fait grève il y a un mois, pour que les postes soient pourvus, par des agents formés et qualifiés ! Et avant ça il y a eu la grève à la cuisine centrale, des ATSEM, à chaque fois pour des questions d'effectif ! Et s'il manque de l'argent, alors, la seule solution, c'est bien d'aller chercher l'argent auprès de l'Etat, que la municipalité organise la mobilisation ! Mais le point de départ, c'est l'intérêt de la population, donc aucune coupe dans les budgets bagnoletais, le refus du pacte de responsabilité et le combat pour qu'il ne s'applique pas.

C’est pourquoi, le comité du POI de Bagnolet propose l’unité à tous ceux voulant combattre :
- pour la défense du service public municipal (des postes pour le CMS, la Médiathèque, la cuisine centrale ; le maintien des logements HLM, etc.)
- contre la vente du patrimoine communal (stade de la Briqueterie, gymnases Renault et Politzer)
- contre toute augmentation de la fiscalité locale,
- et donc contre le paiement de la dette, contre le pacte de responsabilité !
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Messagede Nico37 » 19 Avr 2014, 20:53

RYTHMES SCOLAIRES : DE QUEL DROIT LE GOUVERNEMENT MAINTIENT-IL SON DÉCRET ? Fédération du POI des Bouches du Rhône

Les 23 et 30 mars, le peuple a exprimé un rejet sans appel de la politique d’austérité et de destruction menée par le gouvernement Hollande aux ordres de l’Union européenne.

Le 8 avril, le Premier ministre, Manuel Valls, a soumis à l’Assemblée nationale, au nom du « gouvernement de combat », un programme qui veut aller « plus loin, plus vite » encore dans la mise en oeuvre du pacte de responsabilité. Il le fait en s’appuyant sur les institutions de la Ve République, elles-mêmes soumises aux institutions de l’Union européenne, instruments de la dictature de la Banque centrale européenne (BCE) et des marchés financiers, au nom desquelles, en toutes circonstances, les gouvernements mettent en oeuvre les exigences de l’austérité.

En France l’austérité c’est le pacte de responsabilité de Hollande-Gattaz-Valls :
30 milliards de cadeaux aux patrons sous forme d’exonérations de cotisations sociales.
50 milliards de réduction de la dépense publique avec 10 milliards de coupes sur l’assurance maladie, 11 milliards sur les autres prestations sociales, 19 milliards sur les dépenses de l’Etat, principalement par la destruction des services publics, dont 10 milliards pris sur les dotations aux communes et départements.

Le peuple, les travailleurs des villes et des campagnes ont dit : cela suffit ! Stop ! Assez ! Assez d’attaques contre les droits ouvriers ! Assez de licenciements ! Assez d’attaques contre la Sécurité - sociale ! Assez d’attaques contre l’école publique et laïque, contre le statut des enseignants !

Le nouveau 1er ministre aggrave et poursuit le pacte de responsabilité. Sur l’école, il ose déclarer « l’aménagement des rythmes scolaires est une bonne réforme » !

Plus que jamais la réforme des rythmes scolaires c’est non !

Tout au long de l’année 2013, les parents d’élèves, les instituteurs et les agents territoriaux, avec leurs organisations syndicales, se sont mobilisés, y compris par la grève massive, contre cette réforme des rythmes scolaires de Peillon.

Près de 2 500 communes en France ont déjà refusé de l’appliquer à la rentrée 2013 cette réforme qui instaure :
l’inégalité entre les écoles d’une commune à l’autre
l’ouverture de l’école publique à des sociétés privées, des associations religieuses
l’insécurité par manque de personnels et l’épuisement fabriqué de nos enfants
une dépense supplémentaire pour le péri-scolaire de 150 € en moyenne par enfant, 25 millions d’euros pour Marseille, à la charge des contribuables ou des parents d’élèves.

Plus que jamais disons non à la destruction de l’école laïque, gratuite, publique et obligatoire, égale pour tous les enfants.

RETRAIT DU PACTE DE RESPONSABILITÉ
SUSPENSION IMMÉDIATE DE LA REFORME
ABROGATION DU DÉCRET SUR LES RYTHMES SCOLAIRES
Nico37
 
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Re: POÏ POÏ POÏ (2014...)

Messagede Nico37 » 20 Avr 2014, 19:17

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Re: POÏ POÏ POÏ (2014...)

Messagede Nico37 » 21 Avr 2014, 14:32

Gérard Schivardi contre la suppression des départements 21/04

Gérard Schivardi, secrétaire départemental du Parti ouvrier indépendant, confie son opposition au démantèlement des départements. «Depuis une douzaine d'années, l'intercommunalité forcée est en marche.

Les élus dans l'Aude ont commencé par s'en accommoder, en constituant des petites intercommunalités au plus près du terrain.

Puis, on les a forcés à fusionner pour en constituer de plus grosses, puis à fusionner encore. Si bien qu'on en est arrivé au chiffre de 13 intercommunalités».

DDM : Les choses ne fonctionnent-elles pas mieux ainsi ?

G. S : Non, au contraire. Les services publics régressent, les impôts et taxes augmentent, et le prix de l'eau flambe. Le déficit de démocratie s'est accru avec l'éloignement du citoyen des lieux de décision. Quant aux réalisations des intercommunalités vantées par leurs partisans, elles auraient été parfaitement possibles dans le cadre d'une coopération intercommunale libre. La loi vient de décider la création de treize métropoles, on annonce une nouvelle carte intercommunale pour 2018, et maintenant, les départements sont appelés à disparaître à l'horizon 2021. Il faudrait être ou très naïf ou de très mauvaise foi pour ne pas mettre en relation tous ces événements. Ne faut-il pas appeler un chat un chat ? Il s'agit bien d'un processus de démolition de la République et de tous les acquis qu'elle contient, acquis démocratiques et acquis sociaux. Tout ce qui est contenu, gravé dans le cadre national est donc menacé d'explosion, Sécurité sociale, conventions collectives, statuts nationaux.

(...)
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