Parti de Gauche - Front de gauche (2013)

Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 22 Fév 2013, 21:42

Communiqué de Nathalie Lefebvre, vice-présidente Front de Gauche de la Région P.A.C.A. déléguée aux Services publics et à la Démocratie de proximité, concernant le projet de loi relatif à l’Acte III de la décentralisation :

Décentralisation ou remise en cause des principes républicains ?

Alors que l’on pouvait s’attendre à une abrogation de la loi Sarkozy de 2010, on est en face d’un projet qui porte l’éclatement de l’égalité républicaine, qui changera profondément la nature même de notre République. Il marque une conception de l’Etat reconcentré sur ses missions régaliennes dans l’objectif d’une réduction des dépenses publiques et d’une intégration européenne accrue. On cache sous le terme d’efficacité la concentration des pouvoirs et sous celui de diversité l’inégalité et la mise en concurrence des territoires, pour lesquels la loi pourra être déclinée en modalités d’application différentes –à partir de critères « objectifs et
rationnels »( !). On remet en cause le principe constitutionnel de libre administration des collectivités et de l’absence de tutelle d’une collectivité sur une autre, notamment par l’instauration au niveau régional et départemental de divers schémas directeurs prescriptifs qui, par définition, s’imposeront. Les intercommunalités administrativement contraintes, ne s’appuyant pas sur un projet partagé, vont retirer aux communes leurs compétences et notamment la gestion de leur sol.
Les métropoles, dont celle imposée aux communes des Bouches-du-Rhône, finiront de signer la fin de la démocratie communale de proximité. La démocratie étant d’ailleurs la grande absente –et on le comprend aisément- du texte, comme l’est l’indispensable réforme fiscale. Il ne peut y avoir de décentralisation sans intervention citoyenne, sans écoute des élu-e-s locaux.
L’avenir de la République n’est pas l’affaire de quelques énarques ou de quelques élus, il est l’affaire de la Nation entière. Il serait bon que le gouvernement l’entende.
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 23 Fév 2013, 20:09

Marine Le Pen est une menteuse Hélène Le Cacheux 23/02

Je viens de voir à la télévision, La rentière se pavaner devant Goodyear soit disant à la rencontre des salariés en difficultés dont elle serait l’unique représentante. A l’entendre, complaisamment relayé par les médias, le FN serait la seule force politique en France qui lutte contre la mondialisation pour empêcher les délocalisations qui jette dans la précarité les ouvriers de notre pays.

Menteuse ! Les médias ne font pas leur travail, ils relayent les « beaux discours » répondant à l’invitation de certaines personnalités politiques pour alimenter leurs journaux.

Pourtant, dans les Bouches-du-Rhône, les scores du FN sont plutôt élevés. On peut donc supposer qu’il y aurait des militants de ce parti qui écument les marchés et les entreprises en difficultés. Ben non, ils n’existent que parce que les médias en parlent…

Le FdG est à côté de tous les salariés en difficultés du département. Lyondell, Monoprix, Fralib, l’Hôpital Montperrin, Les centres mutualistes, Arkéma, La maison de retraite de Saint Chamas, La poste… Je n’ai jamais rencontré de militants Front national, Jamais.

Pire, lorsque la région a voté une subvention spéciale pour les salariés de Fralib afin qu’ils puissent financer une étude mettant en cause la validité économique du PSE d’UNILEVER pour une délocalisation en Pologne, les élus FN ont voté contre. Entendez bien, il s’agissait de voter une subvention pour empêcher une délocalisation engendré par la course au profit et les méfaits de cette Europe ultralibérale, Il s’agissait de sauver 182 familles qui ne souhaitent qu’une chose vivre et travailler dans leur pays. Le FN vote contre ! Et, leur « chef » se pavane devant les caméras à expliquer qu’elle est la seule à s’occuper des ouvriers en difficultés…

Menteuse ! Renseignez-vous mesdames et messieurs les journalistes quand vous répondez présents à une invitation à un show, faites votre travail !
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 24 Fév 2013, 14:13

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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 25 Fév 2013, 14:40

Le Front de gauche uni derrière Luc Léandri 17/02

"Nous considérons que le retrait de la délégation qui vise l'un d'entre nous, vise l'ensemble de notre groupe". Le groupe du Front de gauche (1) à la Région fait front derrière Luc Léandri.

L'élu varois du Parti de gauche s'était vu retirer sa délégation "Handicap et dépendance" après avoir voté contre le budget présenté par Michel Vauzelle et son équipe en décembre dernier.

Gérard Piel, président du groupe Front de gauche à la Région, et Alain Bolla , responsable départemental du PCF, ont clairement affirmé leur soutien, à leur collègue, en sa présence, lors d'une conférence de presse à Toulon.

Après deux courriers adressés au président de la Région pour leur faire part de leur mécontentement face à ce qu'ils estiment être "une sanction politique", les élus demandent à Michel Vauzelle de revoir sa position. Laquelle, selon eux, découle d'une conception "présidentialiste de nos institutions".

"Ce qui va à l'encontre de la rénovation de la vie politique que doit porter la gauche, encore plus en situation de crise." Et les conseillers régionaux d'enfoncer le clou: "Le débat à gauche est un enrichissement et non une menace. Nous avons contribué à la victoire de la gauche que nous ne voulons pas voir sacrifier sur l'autel d'un prétendu "réalismepolitique" qui n'est que la reproduction des choix qui ont conduit notre pays dans l'impasse".
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Messagede Nico37 » 26 Fév 2013, 17:00

Au Front de gauche, Mélenchon et le PCF sur deux longueurs d'ondes électorales olivier BIFFAUD 17/02

C'est un secret de polichinelle : le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste (PCF) de Pierre Laurent n'ont pas la même stratégie électorale face au Parti socialiste. Mise en sourdine lors de la présidentielle de 2012, cette divergence va réapparaitre à l'horizon des municipales de 2014.

Le PG mise essentiellement sur la popularité de son leader et il attaque frontalement le PS, le PCF cherche à préserver sa présence dans les assemblées élues et il ménage son potentiel allié socialiste.

Côté pile, les deux partenaires du Front de gauche (FG) rivalisent dans la critique de la politique du gouvernement Ayrault, côté face, PG et PCF jouent au chat et à la souris, en évitant d'aborder ouvertement la question qui fâche : quelle stratégie de gauche adopter pour les prochains scrutins locaux ?

L'ancien candidat à l'Élysée de "la gauche de la gauche" a mis à profit le début de l'année 2013 pour se rappeler au bon souvenir de ses anciens amis socialistes. Saisissant l'opportunité du 50e anniversaire de la signature du traité de Gaulle-Adenauer entre la France et l'Allemagne, en janvier, Mélenchon a réactualisé sa métaphore sur Hollande "capitaine de pédalo".

Interrogé sur la couple franco-allemand par le quotidien gratuit Métro, le coprésident du PG avait indiqué : "Pour l'instant, dans le tandem, il y en a une [Angela Merkel] qui tient le guidon, la main sur le frein, et l'autre qui pédale. Hollande, il pédale. C'est tout ce qu'il a le droit de faire."

Le PCF ne veut pas brutaliser son puissant allié municipal

Spécialiste des attaques ad nominem le président de la République - après l'avoir été contre le candidat -, Mélenchon a fini par faire sortir les socialistes de leurs gonds : ils ont fait monter quelques "snippers" contre lui. Et le PS a fait comprendre au PCF qu'il serait bien inspiré de ce désolidariser de ce pilonnage.

De leur côté, les dirigeants communistes - qui n'ont pas de contentieux personnel avec Hollande - se gardent, dans la majorité de leurs interventions, de mettre en cause la personne du chef de l'État.

"L'heure est à la mobilisation des forces qui ont attendu un changement qui ne vient pas" ou "Nous n'acceptons pas la perspective de l'échec d'une politique de gauche" sont les formules qui reviennent le plus souvent dans le registre de leurs critiques des socialistes. En clair, rien qui ne puisse irrémédiablement porter à conséquence en vue des alliances municipales.

Ce souci de ne pas brutaliser inutilement son puissant allié, le PCF l'a montré à l'occasion de son 36e congrès, début février, en recevant avec tous les égards une délégation du PS conduite par le n° 2 du parti, Guillaume Bachelay, lors de ses travaux.

Mélenchon, combien de divisions face au PCF ?

Alors que Mélenchon assistait aussi à ce congrès, Bachelay, député socialiste de Seine-Maritime, avait lancé à l'adresse de ses hôtes : "Nous avons une culture commune de gestion des collectivités locales. Il serait dommageable de brader ce qui marche. Il faut s'inspirer de ce qui marche au plan local pour l'appliquer au plan national". L'assertion avait le mérite de la clarté.

La stratégie de rupture développée par le "copatron" du PG a-t-elle une chance face à l'histoire des alliances chaotiques mais multi-décennales entre socialistes et communistes dans des centaines de villes ? Au-delà des parcours individuels et des inimitiés personnelles, comment s'explique le choix de Mélenchon ?

Que pèse le PG face au PCF ? En juillet 2012, le premier revendiquait 12.000 adhérents. Lors de son dernier congrès (février 2013), le second en annonçait 129.125, soit dix fois plus. Il est probable que la moyenne d'âge au PG est plus basse qu'aux PCF où les moins de 25 ans représentent 8,66% de la troupe, selon les chiffres officiels.

Ce déséquilibre militant est aussi patant sur le terrain de la représentation électorale. Le parti de Laurent dispose de 235 conseillers généraux, celui de Mélenchon de 13 dont 2 conseillers de Paris. Le PCF a 94 conseillers régionaux contre 17 pour le PG.

Le PG n'a pas grand chose à perdre aux municipales

Côté parlementaires, il y a 9 députés communistes parmi les 15 que compte le groupe de la gauche démocrate et républicaine (GDR); le seul député mélenchoniste, Marc Dolez, a quitté le Parti de gauche, en décembre, pour désaccord politique avec... Mélenchon. Au Sénat, les communistes ont 19 représentants et le PG, aucun. Enfin, le député européen Mélenchon côtoie 3 communistes français au parlement de Strasbourg.

Quant à l'implantation municipale, le PG fait encore moins le poids ! S'il dispose d'élus au sein des conseils locaux, il ne dirige que 8 communes de plus de 3.500 habitants. Face à lui, le PCF a une allure de mastodonte : 28 villes de plus de 30.000 habitants et 50 villes de 10.000 à 30.000 âmes ont "un maire communiste ou partenaire", selon la terminologie utilisée par le journal l'Humanité. Le total des communes dirigées par le PCF atteint 791.

A cette aune, Mélenchon n'a pas grand chose à perdre aux élections municipales, contrairement à Laurent qui est dans une logique d'alliance avec les socialistes. A cet égard, il faudra observer avec attention la tactique du PCF à Paris - la conservation de la capitale est un enjeu emblématique pour la gauche - alors que le PG, via son coprésident, a déjà annoncé qu'il présentera des listes autonomes.

Interrogé le 7 février dans l'Humanité sur le scrutin européen à la proportionnelle de 2014 - le seul qui intéresse vraiment Mélenchon car c'est celui où il pourrait briller -, le secrétaire national du PCF avait déclaré : "Un mot avant de répondre sur les échéances de 2014. Rien ne serait plus dangereux que d'enjamber 2013". Ce message municipal est-il arrivé jusqu'aux oreilles de l'ancien candidat du Front de gauche à la dernière présidentielle ?
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Messagede Nico37 » 27 Fév 2013, 15:58

Avranches : le Front de Gauche part en campagne 21/02

Parti Communiste, Parti de Gauche, Gauche Unitaire et Alternative Citoyenne ont créé, pour le Sud-Manche, un collectif afin d’occuper le terrain et préparer les prochaines élections.

Catherine Achouri-Lepleux est membre du bureau provisoire du collectif en constitution. « Nous avons pensé que ce serait intelligent et intéressant de mettre en place ce collectif Front de Gauche pour rayonner sur l’Avranchin et le Mortainais et plus globalement, sur tout le Sud-Manche. Nous voulons être présents sur le terrain, tout le temps, pour informer de ce qui se passe au niveau local et national ». Le collectif en cours de constitution prévoit de mener des actions et des assemblées citoyennes afin que, notamment, les plus démunis aient connaissance de la politique actuelle.

La déception des électeurs

Luc Dardenne considère que le collectif dispose d’une large perspective à la gauche du Parti Socialiste (PS). « Beaucoup d’électeurs de gauche sont déçus par François Hollande. Nous voulons aussi combattre la politique du député Huet sur la région. Il défend les intérêts des patrons plutôt que ceux des salariés ». Le collectif constituera une liste pour les prochaines élections municipales à Avranches et d’autres villes du Sud-Manche. « Nous voulons être une alternative contre la droite mais aussi aux listes sociolibérales du PS. Nous sommes une gauche différente de celle du PS » souligne Luc Dardenne.
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 28 Fév 2013, 15:23

Éric Coquerel, Au cœur du Front de gauche, Paris, Arcane 17, 2012, 266 pages, 19 €.
Compte rendu de Georges Ubbiali

Éric Coquerel, secrétaire national du Parti de Gauche, fut un des proches conseillers de Jean-Luc Mélenchon durant la récente campagne présidentielle de 2012. C’est donc un homme du sérail qui relate les conditions d’apparition du Front de Gauche (rassemblement du Parti communiste français, du Parti de gauche, de la Gauche Unitaire et de nombreuses autres petites composantes). L’ouvrage est rédigé comme un journal et l’on suit pratiquement jour par jour l’activité et l’évolution politique de ce milieu qui va finalement donner naissance au Front de gauche. En un court chapitre préliminaire, Éric Coquerel rappelle que son premier engagement s’est situé à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) au début des années 80, alors qu’il était encore lycéen. Son évolution politique l’amène à rompre avec cette organisation en 1998, pou rejoindre, avec quelques autres, dont François Morvan, l’équipe rédactionnelle d’une petite revue, Utopie Critique. Cette dernière était au départ une revue dans la mouvance dite « pabliste »1, pour se rapprocher peu à peu de conceptions républicaines. C’est d’ailleurs dans cette direction que se situe Éric Coquerel, grand admirateur de Jaurès, de la primauté populaire et du fondement républicain de cette entreprise. A l’occasion de la candidature de Jean-Pierre Chevènement en 2002, il s’engage au Mouvement des citoyens (MDC), tout en ne partageant pas l’orientation d’union des « républicains des deux rives » (droite et gauche) que prône le MDC, contrairement à son camarade Morvan qui commence son périple aboutissant à devenir le vice-président de Debout la République, le parti du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan. Souhaitant maintenir l’ancrage à gauche, Éric Coquerel participe en 2003 à la création du Mars (Manifeste pour une alternative républicaine et sociale), une des composantes provenant de l’éclatement à répétition du MDC. C’est en juin 2003 à l’occasion de « l’appel Ramulaud », nom du café dans lequel se réunissent à l’issue du 21 avril 2002 une série d’individus représentatifs de la gauche non socialiste, que l’auteur situe la préhistoire du Front de gauche. Le récit de la gestation du rassemblement peut alors commencer, par le chapitre qui couvre la période octobre 2004/29 mai 2005, autour de la campagne contre le Traité européen, qui débouche sur une victoire du NON. La question qui se pose immédiatement est celle du prolongement politique de l’unité acquise avec les composantes de gauche ayant participé à la campagne d’opposition. C’est à partir de ce constat que « l’autre gauche » se manifeste (Mars, Gauche républicaine, une autre partie du MDC, PRS [Pour la républicaine sociale, le courant interne de Jean-Luc Mélenchon au PS], le PCF, les Alternatifs et quelques personnalités). Manque une composante importante, la LCR, que personne n’a pris la peine d’inviter. Malgré cela, les divergences sont encore importantes. Éric Coquerel explique ainsi pourquoi le Mars refuse d’intégrer PRS, avec lequel les convergences sont fortes, du fait des positionnements souverainistes de Mars. La séquence suivante est celle de l’échec. Elle court de juin 2005 à mai 2007, l’échéance présidentielle. Il n’est pas possible ici de rapporter la multitude des rencontres et discussions dont fait état l’auteur dans son ouvrage. Le récit en est dense, passionné, toujours éclairé. Au final, il n’y aura pas de candidat commun porteur du courant du non de gauche, mais trois : Marie-George Buffet, Olivier Besancenot et José Bové. On apprend au passage que toutes les tentatives ont été faites, y compris, de la part de Mars, d’essayer de débaucher le philosophe et essayiste Michel Onfray. A l’issue de cette séquence, c’est l’échec. Mais la LCR, arrivée en tête des trois candidats, avec 4,08% se leurre sur ce score. Elle confond ce score, honorable relativement (1, 32 % pour José Bové et 1,93% pour Marie-George Buffet) et implantation sociale. La LCR tente de capitaliser son rôle central, permis par ses résultats électoraux, par la création quelques mois plus tard du Nouveau parti anticapitaliste (NPA). De son côté, « l’autre gauche » doit gérer les ruines. La situation se débloque avec le choix réalisé par Jean-Luc Mélenchon de scissionner du Parti socialiste et de nouer une alliance privilégiée avec un Parti communiste en position de faiblesse. L’analyse des conditions de rupture d’avec le Parti socialiste et de formation du Parti de gauche constitue des passages vraiment intéressants du récit, car le dépassement du noyau PRS est clairement explicité. Selon Éric Coquerel, le NPA refuse l’alliance possible pour les élections européennes et s’engage dans une stratégie isolationniste qui l’amène à la déconvenue de l’élection de 2012 : « Le NPA aurait pu prendre en toute logique le leadership d’une alliance au long cours. Mais au lieu de cela, en refusant la démarche unitaire que nous leur proposons, ils vont commettre la première d’une longue série d’erreurs » (p. 137). Pour autant, l’élargissement du Front de gauche n’est pas une sinécure et Éric Coquerel souligne les difficultés qui se multiplient. En effet, au-delà de la Gauche unitaire, d’autres composantes de l’« autre gauche » se montrent beaucoup plus rétifs : c’est le cas des Alternatifs, de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE) ou encore du Mouvement d’action et de réflexions critiques (MARC). Le résultat des élections européennes, en juin 2009, montre que le basculement du rapport de force électoral en faveur du Front de gauche (FDG) est en marche. Le PCF confirme la stratégie du FDG à l’issue des élections européennes. Reste à envisager l’étape de la présidentielle, après l’épisode des régionales, qui voit l’écart se creuser entre le NPA et le FDG, au profit de ce dernier. A partir de ce moment là, l’histoire est beaucoup plus connue et on laissera le lecteur découvrir les épisodes nombreux et savoureux que narre avec verve l’auteur. Mais, si sur le fond, cette histoire est celle d’une success story, Éric Coquerel ne cache rien des difficultés permanentes et des tensions qui animent le couple central PCF/PG. Ainsi l’épisode, tout à fait significatif, des élections sénatoriales, où le PCF et le PG négocient chacun de leur côté avec le PS, apparaît très représentatif des difficultés politiques qui persistent. Les discussions, séparées encore, avec le PS à propos des circonscriptions à risque (lorsque le Front national risquait de l’emporter face à une gauche divisée) aux législatives de 2012, montrent bien là encore les failles, toujours possibles au sein du Front de gauche. L’avenir dira naturellement quelle place celui-ci occupera dans le paysage politique à la gauche du PS. En attendant, Éric Coquerel nous livre une stimulante analyse de son apparition, contribuant à verser la pièce importante d’un témoin de premier plan, pour une histoire à écrire.

1Pour une brève histoire de cette mouvance, nommée d’après un ancien dirigeant de la Quatrième internationale, Michel Raptis dit Pablo, voir http://www.iisg.nl/archives/docs/pablisme-histoire.pdf
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 01 Mar 2013, 18:34

André Chassaigne désorienté par la loi d’orientation scolaire François Cocq, secrétaire national à l'éducation du Parti de Gauche 28/02

Le Parti de Gauche se dissocie de l’annonce solitaire d’André Chassaigne favorable à la prochaine loi d’orientation scolaire en débat à l’assemblée nationale le 11 mars prochain : "On ne s’y opposera pas. Notre vote favorable ou d’abstention sera fonction des débats, des amendements, des avancées qu’on pourra avoir sur ce texte". André Chassaigne va même jusqu’à présenter cette loi comme « volontariste » alors qu’elle est celle de tous les renoncements.

Le travail de fond entrepris depuis 18 mois au sein du Front de Gauche de l’éducation qui regroupe des représentants de toutes les organisations du Front de Gauche, mais aussi de nombreux syndicalistes, des représentants de parents d’élèves, des chercheurs en sciences de l’éducation, de sociologues, des militants pédagogiques… s’est au contraire traduit par une prise de position ferme en affirmant qu’ «il est temps de promouvoir un tout autre projet de loi ».
Cette volonté de proposer une loi d’orientation qui rompe avec les présupposés libéraux d’égalité des chances et de socle commun de la loi Peillon a été mise en lumière le 30 janvier dernier lors d’une soirée débat organisée par le Front de Gauche de l’éducation. Pierre Laurent, qui en assurait la conclusion, invitait alors à lancer des assises décentralisées de l’éducation pour faire émerger une toute autre loi.

En plein débat sur les rythmes scolaires, l’annonce intempestive et à contre-courant d’André Chassaigne ne représente donc en rien la position du Front de Gauche face à cette loi d’orientation scolaire.

Le Parti de Gauche en appelle à un travail à la fois plus collectif de la part des parlementaires qui se réclament du Front de Gauche mais aussi plus respectueux des travaux des militants des fronts de gauche thématiques. La pratique archaïque de l’élu qui sait tout mieux que les groupes de citoyens engagés qui ont travaillé sérieusement en amont avec le Front de Gauche ne saurait devenir la règle. Rappelons que face à de telles pratiques, sans les amendements que Marie Georges Buffet a dû déposer à titre personnel, le Front de Gauche aurait totalement renoncé à ses engagements sur le mariage pour tous, la PMA, et autres positions pourtant définies en commun par le programme « l’humain d’abord ».

Le Parti de Gauche déplore l’illusion que charrient les récentes prises de position personnelles de quelques dirigeants communistes qui pensent régler le terrible problème du naufrage de la politique du gouvernement Ayrault par des bonnes manières avec le PS. Cessons de donner au PS le moyen d’opposer ceux qui respectent les positions communes et le devoir de lutte avec ceux qui sollicitent leurs compliments. N’est-ce pas assez que le secrétaire national du PS Carvounas, celui-là même qui a comparé le PCF au Front National, félicite Olivier Dartigolles dans le débat sur la loi d’amnistie pour l’opposer aux mises en garde que Jean-Luc Mélenchon adresse à ceux qui refuseraient de voter cette loi ?

La cohérence et la cohésion du Front de gauche dépend de sa ligne d’action clairement indépendante des sociaux libéraux. Toute tentative pour s’accommoder de leurs abandons est une faute !
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 02 Mar 2013, 12:53

Le Parti de Gauche salue le raz-de-marée civique en faveur de Rafael Correa Raquel Garrido, Porte-parole internationale du Parti de Gauche

Élu dès le premier tour avec plus de 30 points d’avance sur son adversaire de droite, et dans un contexte de hausse de la participation électorale, Rafael Correa a ouvert une nouvelle phase d’approfondissement de la Révolution citoyenne en Équateur. Fondée avant tout sur l’implication populaire impulsée par la convocation d’une Assemblée Constituante en 2007, la Révolution Citoyenne a permis des transformations profondes pour les Équatoriens. Pour le Parti de Gauche et la gauche en Europe, l’Équateur a prouvé qu’une autre politique était possible, comme la récupération de la souveraineté sur les ressources naturelles, la redistribution massive des richesses, ou la lutte pour la protection de l’écosystème à l’échelle mondiale.

La victoire de Rafael Correa et de son parti, PAIS, permet au Parti de Gauche d’avancer sur le projet de Forum Mondial pour la Révolution Citoyenne, initiative portée en commun par Jean-Luc Mélenchon, Rafael Correa et de nombreuses personnalités de la gauche mondiale.

Cette magnifique victoire est un formidable point d’appui pour tous ceux qui mènent la lutte pour la Révolution citoyenne en Europe et autour de la Méditerranée.
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 03 Mar 2013, 17:25

Le Front de gauche, " un front uni qui parle de plusieurs voix " 01/03

Alors que le ton monte entre certains communistes et des membres du Parti de gauche, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, revient, pour leJDD.fr, sur les relations au sein du Front de gauche. Après une "belle victoire" sur l'amnistie sociale au Sénat, il appelle le gouvernement à "changer de cap". Il juge notamment que "l'action d'Arnaud Montebourg brille pour l'instant par son inefficacité."

Le Sénat a adopté la proposition de loi d'amnistie sociale déposée par le groupe CRC. Une satisfaction ?

C'est une belle victoire et un point marqué par tout le Front de Gauche. Nous portions cette revendication depuis la victoire de François Hollande et nous avions regretté, contrairement à toutes les traditions de la gauche, qu'une loi d'amnistie ne soit pas votée au début de la session parlementaire. L'initiative de notre groupe au Sénat a permis que cette discussion s'enclenche et débouche sur la loi d'amnistie. Elle couvre largement les condamnations dont ont été victimes les syndicalistes durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Plusieurs amendements socialistes ont quand même restreint le champ d'application du texte… Certains parlent d'une loi a minima.

Mercredi j'ai reçu beaucoup de SMS de syndicalistes concernés et je crois que c'est tout sauf une loi a minima. Les militants pour le droit au logement restent concernés mais pas ceux pour les droits des migrants ou la défense de l'environnement. Nous le regrettons. La proposition va continuer son chemin à l'Assemblée, donc nous allons essayer de convaincre pour avoir une amnistie complète. Mais c'est d'ores et déjà un beau signal envoyé aux syndicalistes.

Ces derniers jours, notamment sur ce texte, Jean-Luc Mélenchon avait vivement critiqué le gouvernement et François Hollande. "Ceux qui ne votent pas la loi ne sont pas de gauche, mais des suppôts du Comité des Forges, du Medef et du CAC 40." Vous partagez ces propos ?

Après le vote de mercredi, j'ai surtout envie de souligner que ce point gagné a été marqué par toutes les forces du Front de Gauche. Par Jean-Luc Mélenchon, par moi-même, par notre groupe de sénateurs. Chacun, à sa manière, a contribué à ce succès. Toutes les autres polémiques ne m'intéressent pas.

Dans un entretien à Libération, Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, estimait qu'il ne fallait pas " emprunter le chemin de la menace, mais celui du rassemblement de la majorité sénatoriale de gauche " . N'y a-t-il pas une différence d'attitude politique entre PCF et le Parti de Gauche ?

Ce n'est pas la première fois qu'il y a une différence de ton entre Jean-Luc Mélenchon, Pierre Laurent ou un autre dirigeant du Front de Gauche. La force du Front de Gauche est d'être un Front qui sait faire vivre sa diversité. Notre diagnostic de la politique gouvernementale est unanime. J'ai toujours insisté sur la nécessité de faire prévaloir une démarche de rassemblement. Il faut tendre la main vers ceux qui, à gauche, peuvent partager notre diagnostic. Mais ceux qui pensent que nous allons laisser filer ou détricoter l'acquis unitaire du Front de gauche se trompent. C'est un Front uni qui parle de plusieurs voix.

Vous faites un bilan négatif du début de mandat de François Hollande ?

Evidemment. Sur le dossier qui préoccupe le plus les Français, le chômage, on voit bien que nous sommes sur une pente négative. Avec les moyens mis en œuvre actuellement, il n'y aura pas d'inversement de la courbe du chômage dans l'année. Tant que nous ne tournerons pas le dos au chemin de l'austérité qui est pris, nous ne parviendrons pas à cet objectif. Le chômage alimente les déficits des comptes publics. Sans relance sérieuse de la politique d'emploi, nous serons dans un engrenage infini de déficits et d'austérité. C'est ce qui se passe dans les autres pays européens. Le cadre de la politique gouvernementale doit être changé d'urgence.

Dans une note de bilan de mandat, André Chassaigne listait les points négatifs, mais aussi positifs. Plutôt qu'être dans la critique permanente de l'action, ne faut-il pas accorder quelques satisfécits ?

Depuis le premier jour, nous sommes dans la proposition. A aucun moment, nous avons critiqué une mesure, sans en proposer une autre à la place. Mais les propositions alternatives sont balayées d'un revers de main, au nom du dogme selon lequel il n'y aurait qu'une politique possible : celle préconisée par la Commission européenne. On sait où ça mène, on vient de le voir en Italie. Maintenant, heureusement qu'en neuf mois de gauche il y a eu quand même quelques toutes petites avancées dans certains domaines, notamment le logement. Ça ne relève pas d'un exploit pour un gouvernement de gauche.

Jean-Marc Ayrault a installé mercredi la commission " pour l'avenir des retraites " , chargée de proposer des pistes dans un délai de trois mois. Est-ce que vous comprendrIez si la gauche désindexait les pensions ou augmentait la durée de cotisations ?

Non, absolument pas. Ce sont exactement les pistes qui ont été empruntées par Nicolas Sarkozy, et dont tout le monde constatent aujourd'hui qu'elles ont dégradé la situation des retraités et n'ont en rien solutionné le problème de financement des régimes. Est-ce que nous allons nous décider à mener une politique d'emploi et de recul du chômage qui remette au travail - et donc fournisse des ressources au système - tout ceux qui en sont privés? L'origine de la dégradation des comptes des retraites, c'est le chômage et la précarité.

Ce serait un casus belli si le gouvernement allait dans ce sens-là ?

Nous étions dans la rue aux côtés des salariés à l'époque de Nicolas Sarkozy. Pourquoi est-ce que, parce que le PS est au gouvernement, il faudrait accepter aujourd'hui ce que nous avons refusé ensemble hier ? Si la majorité des Français ont poussé la droite hors du pouvoir, c'est précisément pour changer de cap. Il serait invraisemblable à mes yeux que la gauche, deux ans après, emprunte la même voie.

Que pensez-vous de l'action d'Arnaud Montebourg ?

Ce n'est pas une question personnelle. L'action d'Arnaud Montebourg brille pour l'instant par son inefficacité. Tout simplement parce que le gouvernement dont il est membre refuse d'aller au bout d'une démarche qui consisterait à faire reculer le pouvoir des actionnaires dans les grandes entreprises qui licencient. Les impasses de la politique actuelle devraient faire réfléchir les ministres et les faire mettre en œuvre d'autres réformes. Je ne désespère pas d'être entendu.

Quel est l'objectif affiché par le PCF pour les prochaines municipales de 2014 ?

Ce sont des élections qui sont extrêmement importantes. Beaucoup de l'avenir de notre société et de notre conception de la solidarité se joue au plan local. Notre objectif est double. D'abord, empêcher que la droite et l'extrême droite - qui seront in fine alliées dans ces élections - conquièrent des villes. Nous allons aussi préparer ces élections avec l'ambition de conserver les positions qui sont les nôtres, mais aussi de les élargir.

Le PG, pour des questions de visibilité, aimerait des listes autonomes FDG dans toutes les grandes villes. Le PCF est-il sur la même ligne ?

Si nous sommes d'accord sur l'objectif que je viens d'énoncer, se pose ensuite des problèmes de tactiques électorales liées au mode de scrutin, à la fois majoritaire et proportionnel à deux tours. Cela suppose des alliances pour conquérir des majorités. On peut aller à ces alliances avec des listes autonomes au premier tour ou avec des listes de rassemblement dès le premier tour. Les deux cas de figures sont possibles et nous n'en écartons aucun. Il y a déjà eu des situations diverses sur le plan national dans les échéances précédentes, il y en aura peut-être encore en 2014.

Il peut y avoir dès le premier tour des alliances avec le PS dans certaines villes ?

En tout cas, dans les villes qui sont aujourd'hui dirigées par un maire communiste, c'est ce que nous proposerons. Et je crois que c'est ce que nous proposerons aussi dans les villes dirigées par un élu Front de gauche, qu'il soit communiste ou d'une autre formation du Front de gauche. Dans beaucoup des autres villes, c'est une hypothèse que nous n'écartons pas, à condition que notre place soit respectée et que les objectifs qui figurent dans le programme municipal nous conviennent.

Peut-il y avoir des listes PCF ou PG - et non Front de gauche - en fonction des villes ?

Mon ambition est de travailler à ce que le Front de gauche aille dans chaque ville avec une stratégie unitaire.

La même année se tiendront les européennes. Quel est l'objectif ?

Nous irons à la bataille avec un objectif de rupture très clair. Nous ne pouvons pas continuer à nous enfoncer dans la ligne fixée par les pactes budgétaires européens successifs qui conduisent à l'échec et à l'échec de la gauche. Nous travaillons en cela à l'intérêt de la gauche. Nous ne voulons pas de l'explosion ou de la dissolution de l'Europe. Nous voulons une autre Europe qui retrouve le chemin de la solidarité et du progrès social.

Souhaitez-vous que Jean-Luc Mélenchon se représente aux européennes? Pourrait-il être en tête d’une liste nationale si le mode de scrutin actuel est modifié ?

Les cinq députés européens du Front de gauche ont, s'ils le souhaitent, vocation à se représenter. Jean-Luc à toute sa place à la tête de ce combat. S'il existe une liste nationale, ce sera évidemment une des possibilités. Si nous sommes dans des listes par régions, il sera à la tête d'une de ces listes. Nous donnerons de toute façon un caractère national et européen à cette bataille.


Mélenchon bout " à 2.000°C " 03/03

L'entourage de Jean-Luc Mélenchon se montre de plus en plus critique sur le PCF. ""Le PC était spécialement mou. Il ne foutait rien", dit un des proches du leader du Front de gauche.

La sortie musclée de Mélenchon contre le PS à propos de l’amnistie des syndicalistes n’a pas plu au PCF, qui l’a fait savoir. "Nous ne sommes pas le front des bonnes manières", rétorque Mélenchon.

"Le PC était spécialement mou. Il ne foutait rien. On a décidé de faire monter la température à 2.000°C", poursuit un de ses proches. Qui ajoute, en épargnant seulement Pierre Laurent et Marie-George Buffet : "La question, au PC, c’est comment on se débarrasse de Jean-Luc, qui nous empêche de profiter de la vie. C’est le courant “ Sauvons nos places ”.
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 04 Mar 2013, 18:30

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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 06 Mar 2013, 04:24

ON NE LACHE RIEN 05/03

Ce qu'il est ne meurt jamais (Twitter, 5 mars 2013, 23h19). Le Parti de Gauche salue la mémoire et l'oeuvre historique de Hugo Chavez. Il organise un rassemblement à Paris demain le 6 mars à 18h30 à Paris. C'est avec la plus grande tristesse que nous apprenons la mort du président du Venezuela, Hugo Chavez. Celle-ci est intervenue mardi 5 mars après deux ans de combat contre le cancer. La Révolution bolivarienne, initiée en 1998, a ouvert un cycle historique majeur et inédit en Amérique latine et a permis le développement et la consolidation de l'ensemble des processus démocratiques et sociaux dans la région. Elle a ouvert la voie à un cycle victorieux de Révolutions citoyennes dans la région et permis un saut historique de l'intégration régionale de cette partie de monde. Elle a constitué un point d'appui singulier pour l'autre gauche mondiale et certainement une inspiration pour nous, le Parti de Gauche. La Révolution bolivarienne a également mis un coup d'arrêt aux prétentions impérialistes des Etats-Unis en Amérique latine. Le Parti de Gauche exige de l'opposition de droite au Venezuela, des Etats-Unis et de leurs relais en Europe, ainsi que des médias, le strict respect de la mort du président réélu par le peuple vénézuelien le 7 octobre 2012 et du gouvernement constitutionnel dirigé par Nicolas Maduro. Le Parti de Gauche est et sera du côté de la Révolution bolivarienne dans la période qui s'ouvre et adresse sa solidarité à Nicolas Maduro qui sera son candidat lors des prochaines élections présidentielles. Pour lui rendre hommage, et réaffirmer que ce qu' incarne Hugo Chavez ne mourra jamais, le Parti de Gauche se joint à l'appel du Front de Gauche des latinos américains de France en invitant chacun à se rassembler dès demain, le 6 mars, à 18h30 au pied de la Statue du Libertador Simon Bolivar à Paris. La statue est située sur le cours la Reine, dans le 8e arrondissement de Paris, au débouché du pont Alexandre-III.

Après le contrat de travail, les retraites !

Dans Le Monde de samedi 2 mars, Laurence Parisot a fait une journée d’offensive entre une matinale anti amnistie et une interview contre le droit à la retraite. Elle se prononce donc à présent pour un report de l'âge légal de départ à la retraite à 67 ans ! Et pire elle y ajoute un allongement de la durée de cotisation pour avoir droit à une retraite à taux plein à 43 années de cotisations. La Commission européenne jubile. Son principal commanditaire se met lui-même au travail pour faire suivre ses recommandations.

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Car les provocations de Parisot sont un écho direct des exigences de la Commission européenne. A l'occasion de la publication de ses prévisions économiques, vendredi 22 février, la commissaire européen Olli Rehn a été très clair : les retraites sont la prochaine cibles de l'Europe austéritaire. Dans la langue des libéraux de la Commission, ça donne : « Les réformes doivent se poursuivre, en particulier pour assurer la viabilité à long terme du système de retraite ». Vous voilà prévenus ! La chaine de commandement est courte. Barroso a décidé, Ayrault exécute. Ce mercredi 27 février, le Premier ministre a installé une "commission pour l'avenir des retraites". Elle est censée préparer le terrain à une réforme dans les prochains mois. On connaît la musique. C’est la même méthode à chaque fois. Cette commission sera présidée par Yannick Moreau. Mais n’importe quel passant dans la rue aurait pu faire l’affaire. Car il s’agit seulement de signer un texte écrit à l’avance. Là c'est une ancienne présidente du Conseil d'orientation des retraites, cet organisme destiné à alimenter la propagande pour préparer les esprits aux régressions sociales. On peut donc légitimement être certain du pire. Les autres membres sont des hauts fonctionnaires, quelques chercheurs et plusieurs proches du PS comme Florence Parly, ancienne secrétaire d'Etat de Lionel Jospin ou Sylvie François, issue de la promotion Voltaire de l'ENA comme François Hollande et ancienne des cabinets ministériels de Pierre Bérégovoy et Michel Rocard.

Cette commission pour l'avenir des retraites doit rendre son rapport d'ici juin prochain. Ensuite, le gouvernement prévoit une "concertation" avec les syndicats et le patronat. Les révolvers à mettre sur la tempe des syndicats sont déjà chargés. Les décisions devront être prises avant la fin 2013 pour s'appliquer dès 2014. Et donc permettre à la France d’obéir en temps et à l’heure aux diktats de la Commission européenne.

Déjà les socialistes lancent les ballons d'essai. On se souvient que le 14 janvier, dans Les Echos, le ministre du Budget Jérôme Cahuzac avait « envisagé » un gel des retraites. Ce serait une régression qui entraînerait immédiatement une baisse du pouvoir d'achat des retraités. Depuis 1993 et la contre-réforme Balladur, les retraites ne progressent plus sur un rythme indexé sur les salaires mais seulement sur l'inflation. Les pensions ont ainsi augmenté beaucoup moins vite qu'avec le système précédent. Le résultat est le suivant : en 2012, le montant moyen d'une pension du régime général pour une carrière complète est de 1 040 euros par mois. Le salaire net moyen est lui de 2 082 euros. La pension moyenne représente donc à peine la moitié du salaire moyen. Et encore, c'est une moyenne. Les femmes retraitées touchent en moyenne 30% de mois, soit 899 euros par mois. Et bien sûr, le calcul de ces moyennes ne prend pas en compte les 500 000 retraités qui n'ont droit qu'au minimum vieillesse soit 777 euros, moins que le seuil de pauvreté. Cahuzac propose d'aller encore plus loin, et de ne même plus augmenter les retraites comme les prix ! Pour se cacher, il espère que le MEDEF imposera aux syndicats le gel dans les discussions en cours sur les régimes de retraites complémentaires. Il n'aurait ainsi plus qu'à vanter le "dialogue social" pour imposer son attaque.

Les libéraux et leurs relais veulent faire passer leurs dogmes pour des évidences. Pour cela, ils ne reculent devant aucune manipulation. Ils ont ainsi tenté de faire croire qu'Henri Emmanuelli s'était rallié à leur cause. C'était pour eux une prise de choix. Il faut dire que ces propos mardi 26 février sur France Info étaient très inquiétants. Il a en effet déclaré : « La biologie fait qu'il faut quand même se poser la question de la durée de cotisation » pour les retraites, « je vois des gens qui auront passé plus de temps en retraite que dans la vie active. C'est une situation qui ne peut pas perdurer ». Mais, interrogé sur LCP mercredi, j'ai été bien inspiré de demander si c'était vraiment ce qu'il avait dit. Car, depuis, Henri Emmanuelli a rectifié ses propos affirmant qu'ils avaient été détournés. Dont acte. Dans la bataille qui s'annonce, il faudra veiller à l'avenir à ne pas donner prise à l'adversaire. Mais pour l'instant, la digue n'a pas sauté. Dans L'Express, Emmanuelli dit même qu'il est plutôt favorable à la hausse des cotisation des employeurs. Et surtout, que « le problème ne vient pas des retraites, mais du chômage ». Nous sommes en phase, Henri ! Ne lâche rien !

Car c'est la vérité. Le chômage de masse plombe tous les comptes de la Sécurité sociale. En effet, un chômeur de plus, c'est d'abord un cotisant en moins ! Donc des recettes perdues pour la Sécurité sociale. Au moment de la contre-réforme Fillon de 2010, nous avions calculé qu'en créant 300 000 emplois par an d'ici 2020, on dégagerait 24 milliards d'euros de ressources nouvelles pour les retraites. C'est-à-dire plus que les besoins calculés par le Conseil d'orientation des retraites lui-même. Et dire cela n'a rien d'irréaliste. Près de deux millions d'emplois avaient été créés en cinq ans sous le gouvernement Jospin. C'est donc tout à fait possible.

A l'inverse, le seul résultat de la politique d'allongement de la durée de cotisation et de report de l'âge légal de la retraite, c'est la hausse du chômage des "seniors". Nous n'avons cessé de le dire pendant les mobilisations de 2003 et 2010. Les libéraux de l'UMP et du MEDEF répétaient en chœur le contraire. Selon eux, les employeurs rechignaient à embaucher des seniors car ils allaient devoir s'en séparer à 60 ans. Dans leur raisonnement, le report de l'âge de départ à la retraite et l'allongement de la durée de cotisation devait donc favoriser l'emploi des "seniors". Qui avait raison ?

Ce sont encore une fois nos arguments qui étaient les bons. Les chiffres du chômage le confirment. Bien sûr, ils sont mauvais pour toutes les tranches d'âges. Mais ils sont encore plus mauvais pour les chômeurs de plus de 50 ans. Depuis l'entrée en vigueur de la contre-réforme Fillon le 1er juillet 2011, le nombre de chômeurs de plus de 50 ans toutes catégories confondues à augmenté de 20,2%. C'est sept points de plus que la hausse déjà énorme du nombre total d'inscrits à Pôle emploi, toutes classes d'âge confondues, qui a augmenté de 14% entre juillet 2011 et janvier 2013. On retrouve le même écart si l'on regarde les seuls chômeurs de catégorie A. Le nombre de chômeurs de catégorie A tous âges confondues a augmenté de 16,5% depuis juillet 2011. Le nombre de chômeurs de catégorie A de plus de 50 ans a explosé de +23,7% sur la même période ! Au total, sur les 19 mois écoulés depuis l'entrée en vigueur de la contre-réforme Fillon, on compte 161 000 chômeurs de plus de 50 ans supplémentaires inscrits à Pôle Emploi. Aujourd'hui, on compte 958 700 demandeurs d'emplois de plus de 50 ans officiellement recensés.

Toutes les régressions et les souffrances imposées n'ont donc servi à rien. Les contre-réformes de Fillon ont augmenté le nombre de chômeurs "seniors" au lieu de le baisser comme elles le prétendaient. Au lieu de payer des retraites aux chômeurs qui atteignent 60 ans comme c'était le cas avant, la contre-réforme Fillon oblige maintenant à leur verser… des allocations chômage ! L'économie réalisée dans la caisse de l'assurance vieillesse se transforme instantanément en déficit de l'assurance chômage ! Quant à ceux qui ont conservé leur travail, ils sont obligés d'attendre pour pouvoir partir à la retraite. Pendant qu'un nombre toujours plus important de jeunes attendent de trouver un emploi. Voilà le pitoyable résultat des régressions imposées par le dogme libéral et que propose de poursuivre Laurence Parisot.

« Arracher l'amnistie »

On se souvient que la question de l’amnistie traîne depuis les premiers jours de la défaite de Sarkozy et de l’élection de François Hollande. Bernard Thibault le premier a saisi le premier ministre. Je ne fais pas ici de nouveau le récit des roueries de François Hollande pour essayer de m’endormir sur le thème. Pour nous, au Parti de Gauche, l’analyse était simple à faire. En réalité c’est de propos délibéré que François Hollande ne voulait pas de cette amnistie.
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 06 Mar 2013, 21:58

Mort de Chavez : Mélenchon dénonce « les commentaires haineux » AFP 06/03

Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de Gauche, a dénoncé mercredi les «commentaires haineux et vulgaires» après la mort du président vénézuélien Hugo Chavez, et rendu hommage à «l’idéal inépuisable» de la révolution qu’il incarnait à ses yeux.

Lors d’une conférence de presse, M. Mélenchon a également annoncé des rassemblements organisés par son parti dans plusieurs grandes villes en fin de journée, notamment à Paris à 18H30 au pied de la statue de Simon Bolivar, cours de la reine dans le VIIIe arrondissement.

«Ce jour est un jour de deuil pour nous et pour de très nombreux peuples et militants. Nous nous sentons liés de coeur», a déclaré M. Mélenchon, les yeux rougis et le teint pâle. Le président du Parti de Gauche a dénoncé les «commentaires haineux, vulgaires que nous voyons se multiplier dans les médias européens», au lendemain de la mort du président vénézuélien.

A l’Usine située aux Lilas (Seine-Saint-Denis), ancien QG de campagne de M. Mélenchon pour la présidentielle, les drapeaux vénézuéliens, français et du Front de Gauche étaient en berne. M. Mélenchon a appelé «à ce qu’on observe au moins 24 heures de trêve dans la haine anti-chaviste, anti-populaire, anti-pauvres, anti-révolutionnaires qui sévit sur les ondes dans toute l’Europe».

«Chavez a été la pointe avancée d’un processus large dans l’Amérique latine qui a ouvert un nouveau cycle pour notre siècle, celui de la victoire des révolutions citoyennes», a-t-il déclaré.

«Les Européens si prétentieux, arrogants, méprisants, l’infecte social-démocratie qui depuis 24 heures se répand en injure contre les figures progressistes d’Amérique latine feraient bien de se souvenir qu’au Venezuela contrairement à la France (...) on a fait reculer la pauvreté de manière spectaculaire, éradiqué ce qui est classé comme extrême pauvreté (...) l’analphabétisme a été éradiqué (...) on est parvenu à faire progresser de 70% la scolarisation des enfants. Voilà le bilan que nous portons fièrement à l’heure où l’image de Hugo Chavez va se retirer», a ajouté M. Mélenchon.

«Ce qu’est Chavez ne meurt jamais. C’est l’idéal inépuisable de l’espérance humaniste, de la révolution», a martelé le coprésident du Parti de Gauche, précisant «il n’a pas seulement fait progresser la condition humaine des Vénézuéliens, il a fait progresser d’une manière considérable la démocratie».

«J’ai honte pour nous tous en Europe du niveau lamentable des commentaires que j’ai vus. Comment pouvez-vous être aussi infâmes et aussi bas? Comment pouvez-vous être devenus à ce point aussi insensibles à ce que représente le progressisme latino-américain dans ces moments de l’histoire pour avoir pour tout commentaire des insultes (...) ?» a-t-il demandé.

«Les cendres de Chavez sont chaudes, sont brûlantes, et nous avons au coeur non seulement l’idée que nous continuons ce combat mais la haine intacte que nous avons contre les puissants et les puissances qui même à l’heure de la mort sont incapables du respect qu’ils manifestent pour tant d’autres qui le méritent moins», a encore déclaré M. Mélenchon.
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 07 Mar 2013, 16:10

André Chassaigne désorienté par la loi d’orientation scolaire François Cocq, secrétaire national à l'éducation du Parti de Gauche

Le Parti de Gauche se dissocie de l’annonce solitaire d’André Chassaigne favorable à la prochaine loi d’orientation scolaire en débat à l’assemblée nationale le 11 mars prochain : "On ne s’y opposera pas. Notre vote favorable ou d’abstention sera fonction des débats, des amendements, des avancées qu’on pourra avoir sur ce texte". André Chassaigne va même jusqu’à présenter cette loi comme « volontariste » alors qu’elle est celle de tous les renoncements.
Le travail de fond entrepris depuis 18 mois au sein du Front de Gauche de l’éducation qui regroupe des représentants de toutes les organisations du Front de Gauche, mais aussi de nombreux syndicalistes, des représentants de parents d’élèves, des chercheurs en sciences de l’éducation, de sociologues, des militants pédagogiques… s’est au contraire traduit par une prise de position ferme en affirmant qu’ «il est temps de promouvoir un tout autre projet de loi ».
Cette volonté de proposer une loi d’orientation qui rompe avec les présupposés libéraux d’égalité des chances et de socle commun de la loi Peillon a été mise en lumière le 30 janvier dernier lors d’une soirée débat organisée par le Front de Gauche de l’éducation. Pierre Laurent, qui en assurait la conclusion, invitait alors à lancer des assises décentralisées de l’éducation pour faire émerger une toute autre loi.
En plein débat sur les rythmes scolaires, l’annonce intempestive et à contre-courant d’André Chassaigne ne représente donc en rien la position du Front de Gauche face à cette loi d’orientation scolaire.
Le Parti de Gauche en appelle à un travail à la fois plus collectif de la part des parlementaires qui se réclament du Front de Gauche mais aussi plus respectueux des travaux des militants des fronts de gauche thématiques. La pratique archaïque de l’élu qui sait tout mieux que les groupes de citoyens engagés qui ont travaillé sérieusement en amont avec le Front de Gauche ne saurait devenir la règle. Rappelons que face à de telles pratiques, sans les amendements que Marie Georges Buffet a dû déposer à titre personnel, le Front de Gauche aurait totalement renoncé à ses engagements sur le mariage pour tous, la PMA, et autres positions pourtant définies en commun par le programme « l’humain d’abord ».
Le Parti de Gauche déplore l’illusion que charrient les récentes prises de position personnelles de quelques dirigeants communistes qui pensent régler le terrible problème du naufrage de la politique du gouvernement Ayrault par des bonnes manières avec le PS. Cessons de donner au PS le moyen d’opposer ceux qui respectent les positions communes et le devoir de lutte avec ceux qui sollicitent leurs compliments. N’est-ce pas assez que le secrétaire national du PS Carvounas, celui-là même qui a comparé le PCF au Front National, félicite Olivier Dartigolles dans le débat sur la loi d’amnistie pour l’opposer aux mises en garde que Jean-Luc Mélenchon adresse à ceux qui refuseraient de voter cette loi ?
La cohérence et la cohésion du Front de gauche dépend de sa ligne d’action clairement indépendante des sociaux libéraux. Toute tentative pour s’accommoder de leurs abandons est une faute !
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 08 Mar 2013, 19:13

Le cri d'alarme de Mélenchon contre le marché transatlantique 28/02

Le député au Parlement européen appelle à la mobilisation contre le projet de marché transatlantique entre l'Union européenne et les Etats-Unis prévue pour 2015. Il dénonce "la double logique atlantiste et libre-échangiste de cet accord qu’ils voudraient signer dans le dos des peuples".

Patrick Le Hyaric avait déjà alerté il y a quinze jours sur le lancement annoncé conjointement par Barack Obama et le communiqué final du dernier conseil des chefs d'Etats européens concernant cette zone de libre-échange intégral "qui vise in fine à abaisser les rémunérations et les conditions de travail, les normes environnementales. Ceci signifierait à la fois l’abolition des droits de douane et aussi un ensemble de barrières réglementaires que le capital a besoin de faire sauter pour rehausser ses taux de profit".

Jungle ultra-capitaliste

Jean-Luc Mélenchon emboite le pas de son collègue député Front de gauche au Parlement européen et directeur de l'Humanité. Ce jeudi matin sur BFMTV et RMC, le coprésident du Parti de gauche a lancé "un cri d'alarme" sur le début de la phase finale des négociations devant aboutir à cette vaste zone de libre-échange et de concurrence libre et non faussée consaré par ce commerce transatlantique. Dans un billet publié sur son blog, Jean-Luc Mélenchon expliquait déjà il y a quelques jours que les concessions demandées aux Européens sont nombreuses: "Ils exigent la levée des restrictions européennes sur l’importation d’OGM, de volaille traitée avec du chlore et de bétail nourri aux hormones de croissance, la dérèglementation en matière de protection des données personnelles pour faire plaisir aux entreprises philanthropiques Google, Facebook et Amazon, l’assouplissement des normes environnementales et sanitaires. Autrement dit, l’extension de la jungle ultra-capitaliste aux deux côtés de l’Atlantique."

Silence en France

Jean-Luc Mélenchon déplore le silence du gouvernement français sur le sujet, alors qu'en Angleterre et en Allemagne, David Cameron et Angela Merkel "se réjouissent" déjà. "Autour d’un danger d’une telle importance pour la vie sociale de notre pays, on attendrait un grand débat démocratique et médiatique. Mais l’inconscience des sociaux-libéraux et le silence complice des médias durent depuis que ce projet est né", dénonce-t-il.

L'ancien candidat Front de gauche à la présidentielle 2012 appelle à la mobilisation contre ce projet de libéralisation du commerce entre l'Union européenne et les Etats-Unis. "Dans trois mois les Etats-Unis d’Amérique et l’Union européenne devront avoir présenté leurs lignes de négociation respectives pour pouvoir conclure cet accord « dans les deux ans ». Cet accord, qui mettra en péril les économies et continuera de détruire les systèmes de protection sociale et environnementale de nos pays, est porteur de menaces très concrètes pour les citoyens en matière de culture, d’alimentation, de santé, de travail."
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