POÏ POÏ POÏ (2008-2011)

Re: POÏ POÏ POÏ encore

Messagede kuhing » 21 Juil 2011, 16:49

Dans la série : Troskisme - Stalinisme - Fascisme

RETOUR VERS LE FUTUR AVEC LE CAMP DE L’ACTION FRANÇAISE

Où ça : A La Gaubretière en Vendée, à moins de 10 kilomètre du Puy-du-Fou.

Ambiance : Sport-étude à l’Université Chouane de Vendée. « Ce n’est pas un camp de vacances mais une université d’été ! », insiste Camille Berthe, l’organisateur. Tous les jours il y a du sport (boxe, rugby, course, football) et surtout des conférences.

Pour parfaire ton idéologie : La part belle est faite aux souverainistes de tous bords invités à venir débattre. D’ailleurs les années précédentes des membres du Parti des Travailleurs du Gérard Schivardi avaient fait le déplacement.

Pour te détendre : La résidence hôtelière possède sa propre piscine. Mais le clou du spectacle, c’est la journée organisée au Puy-du-Fou. « De Villiers ne sera pas là, mais ça aurait été intéressant qu’il vienne », regrette Camille Berthe.

Côté drague : « C’est politique, la question de la drague importe peu. Ce n’est pas le but ». Pourtant la résidence du Logis du Sourdy promet que « la chambre en Bois est idéale pour un couple »… De quoi fricoter pendant le spectacle Le Secret de la Lance ?

Le prix : 160 euros mais « c’est un gîte, pas un camping ». Ici « les poutres sont en chêne » et « les escaliers en granit ».


Je ne donne pas l'adresse du site de "l'action française" où est donné cette info .
Mieux ne vaut-il pas mettre de liens vers les sites fafs ici.
Pour celles et ceux qui veulent vérifier la véracité de l'info et la source il suffit de taper dans google "parti des travailleurs action française" et le lien arrive en 4ème position. Il y est question d'ailleurs aussi de compte-rendus et interviews concernant les camps d'été de jeunes du NPA et du PCF
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Re: POÏ POÏ POÏ encore

Messagede Nico37 » 22 Juil 2011, 21:08

Gérard Schivardi : « je défends ma population, c’est ma famille ! » Par Eric Martin le 21 juillet 2011 dans La une, Les grands entretiens

Gérard Schivardi est maire de Mailhac, environ 400 habitants, dans l’Aude. Il a récemment fait parler de lui en instaurant le 19 mai un couvre-feu à 22 heures pour les mineurs de moins de 17 ans dans sa commune suite à des comas éthyliques et à un viol. Mais, coup de théâtre, son arrêté municipal a été considéré comme illégal par la préfecture de l’Aude. C’est la sous-préfète de Narbonne, Marie-Paule Bardèche, qui l’a fait savoir à Gérard Schivardi le 11 juillet dernier. Nouvelles de France a rencontré le secrétaire national du Parti ouvrier indépendant. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas la langue de bois. Très offensif, l’édile exaspère ou enthousiasme mais il ne laisse pas indifférent. Et n’hésite pas à tenir des propos que d’aucuns jugeront scandaleux ou relevant du dérapage. Entretien.

Gérard Schivardi, seriez-vous devenu réac ?

En France, dès qu’on prend des mesures dans l’intérêt de la population, tout le monde vous tombe dessus. La droite et la gauche promettent et prétendent lutter contre l’insécurité et la délinquance : ce n’est pas vrai. Elles ne font rien ! Résultat : on a en France une marche blanche toutes les semaines et ça continue ! J’ai pris à la mi-mai une mesure en accord avec la population. Depuis, c’était calme. Maintenant, ça recommence…

Qu’entendez-vous par « en accord avec la population » ?

Les habitants de Mailhac à qui j’ai fait parvenir un communiqué leur expliquant les raisons de cet arrêté m’ont dit l’approuver. Je n’ai eu qu’une seule réaction négative. Elle venait de quelqu’un d’un peu spécial…

Certains considèrent tout de même que vous avez été trop loin…

On me traite de FN, aussi. De tout, en fait. On est loin de la réalité, vous savez ! Les parents ont aujourd’hui des difficultés à éduquer leurs enfants. Avec mon arrêté, ils pouvaient les sermonner ainsi : « si tu sors et que le maire te trouve dans la rue, ça va chauffer ! ». C’est tout ! Cette affaire ne méritait pas qu’autant de médias s’y intéressent, elle est interne à la commune.

Vous avez reçu des lettres de soutiens ?

Plus de 1 000, comme celle-ci, que je viens d’ouvrir, de deux professeurs. Je vais la faire suivre à la sous-préfète ! Sans compter 2 000 courriels d’encouragements et de soutiens ! Toutes ces personnes ne comprennent pas la réaction de la préfecture de l’Aude et constatent, comme moi, que dès qu’on fait quelque chose, on est traité d’extrémiste. Je suis simplement un Républicain : je défends ma population, c’est ma famille !

Comment expliquer la délinquance qui touche votre commune ?

Mailhac est à 25 kilomètres de Narbonne. Des jeunes de Narbonne viennent avec leurs BM’ et font n’importe quoi.

Mais que vont-ils faire à Mailhac ?

C’est à cause de la vingtaine de jeunes filles de 13 à 16 ans que compte le village et qu’ils ont rencontré au collège à Narbonne. Ce sont elles qui les ramènent…

Tout vient d’histoires de cœur, donc !?

Oui. Ce que je peux vous affirmer, c’est que tous les villages alentour ont les mêmes problèmes. Et puis, la drogue et l’alcool sont partout…


Sur la question de la drogue, la gauche dont vous vous réclamez fait souvent preuve d’un certain laxisme. Vous pas, on dirait…

Je suis partisan d’un certain ordre et souhaite protéger les enfants de ma commune jusqu’à leur majorité. Alors, évidement, je ne suis pas favorable à la légalisation des drogues. Si vous voyiez ce qui se passe dans ma commune… Je pense notamment à l’alcool chez les jeunes. Ils le ramènent de l’extérieur car notre épicier fait très attention à ne pas en vendre aux mineurs. Si des hommes de gauche sont favorables à la légalisation de certaines drogues, c’est parce qu’ils caressent dans le sens du poil certaines minorités. Ce que je dis, c’est qu’à la majorité, les gens font ce qu’ils veulent. Mais laisser des mineurs avec de la drogue, ce n’est pas normal ! A Mailhac, les parents baissent les bras, la gendarmerie manque de moyens. Reste le maire. Et aujourd’hui, la sous-préfète me suggère de prendre un arrêté concernant les moins de 13 ans ou une partie de la commune… Pourquoi pas 17 ans comme je l’avais décidé le 18 mai ? Pourquoi pas dans toute la commune ?

Vous évoquez les intérêts de l’enfant. Il est fortement concerné par deux revendications : le « mariage » homosexuel et l’adoption. Qu’en pensez-vous ?

Autant, au nom de l’égalité, je suis favorable à la reconnaissance légale de la vie de couple de deux femmes ou de deux hommes, autant je suis réticent pour ce qui concerne l’adoption.

L’égalité implique des situations similaires. Par rapport au mariage, nous sommes aujourd’hui égaux devant la loi : nous pouvons tous nous marier avec quelqu’un du sexe opposé de plus de 18 ans… On assiste au Canada à une offensive des islamistes, de certains mormons et militants libertaires pour la légalisation de la polygamie qu’ils ont rebaptisé « polyamour » pour faire plus chic. Et depuis que le Canada a légalisé le « mariage » homosexuel en 2005, plus grand chose ne s’oppose à cette légalisation de la polygamie, dès lors bien sûr qu’elle concerne des personnes majeures et consentantes. N’avez pas peur d’ouvrir la boîte de Pandore en vous déclarant favorable au « mariage » homosexuel ?

Là, je vais parler en mon nom seulement, pas en celui du Parti ouvrier indépendant. (hésitations) Si 3, 4, 5, 6… personnes majeures et consentantes souhaitent se marier entre elles, je n’ai rien contre…

« Si 3, 4, 5, 6… personnes majeures et consentantes souhaitent se marier entre elles, je n’ai rien contre… »
Vous blaguez ?


Non. C’est l’Eglise qui a décidé que le mariage, c’est un homme et une femme…

Faux, le mariage est une institution naturelle…

Normalement, un couple, c’est un homme et une femme mais je suis très libéral sur ces questions. A une émission de télévision, on m’a demandé ce que je pensais du « mariage » homosexuel. J’ai répondu : « liberté, égalité, fraternité ».

Pourquoi voulez-vous la peau de l’euro ?

Depuis 2002, je milite contre l’Union européenne (UE), cette société anonyme à but lucratif, et pour une Europe des patries libres. Et en 2007, j’étais le seul à dire que si nous ne renationalisions pas rapidement les banques comme l’avait fait De Gaulle en son temps, nous allions vers un clash monumental. Croyez-moi, le pire est à venir ! Ce que je propose, c’est de garder l’euro pour les transactions internationales et de rétablir nos monnaies nationales pour le reste. Evidemment, Nicolas Dupont-Aignan en parle et Marine Le Pen en fait son cheval de bataille. Mais en 2007, on ne les entendait pas sur ce sujet ! Je suis très clair : il faut en finir avec l’UE ou nous allons tout droit à la faillite générale.

Mais est-ce que la situation ne serait pas pire encore si nous quittions la zone euro ?

C’est ce que le capitalisme nous dit ! Il s’agit ni plus ni moins d’un mensonge d’Etat. Ce qu’il nous faut, c’est une Europe des peuples libres avec leurs traditions et leurs monnaies nationales dont le symbole est, pour moi, Airbus. Nous devons également annuler les dettes de tous les pays : si on prend en compte les intérêts versés, elles ont déjà été payées. Avec la nationalisation des banques, on récupérera 30% de nos 1 650 milliards de dette. Le reste, on l’annule, comme les Russes avant nous ! Sinon, le pays est en faillite. A l’échelle internationale, la BCE, aujourd’hui intouchable et autarcique à 100% doit mettre l’euro à parité avec le dollar américain. Selon nos calculs, cela suffirait à créer un million d’emplois rien qu’en France ! Si elle ne le fait pas, c’est simplement parce que le capitalisme US ne le tolère pas. C’est nous qui payons pour la planche à billet américaine !

Comment vous définiriez-vous ? Communiste ? Trotskyste ?

Je ne suis pas communiste. Je suis un Républicain et un vrai socialiste. J’ai été adhérent au Parti socialiste (PS) jusqu’en 2003, date à laquelle le PS a cherché à imposer un candidat dont la population ne voulait pas. Je me suis alors présenté contre et l’ai emporté haut la main dès le premier tour. Aujourd’hui, je dénonce la dérive droitière du PS. A mes yeux, ce parti n’existe plus. Je suis aussi pour l’autodétermination des peuples : la France n’a rien à faire en Afrique, en Libye ou en Syrie. Ces guerres nous coûtent une fortune. Quand je pense que nous envoyons mourir pour rien nos jeunes en Afghanistan ! Les Talibans sont là-bas chez eux : c’est leur terre.

Les talibans, ce sont nos maquisards pendant la Seconde guerre mondiale.

Comment ça ?

C’est pareil. Résistants ou terroristes, tout est question de point de vue.

Si Dominique Strauss-Kahn (DSK) avait représenté le PS et s’était qualifié pour le second tour face à la droite, est-ce que vous auriez voté pour lui ?

Vous rigolez ? Vu son mode de vie, sa fortune et son éloignement des problèmes des Français, cet homme n’est pas de gauche.

Qu’avez-vous pensé du scandale DSK ?

Je pense qu’il est tombé dans un piège. Pour ma part, je connaissais depuis longtemps les penchants du personnage. Mais tout cela relève de sa vie privée…

Il y a quand même deux accusations de tentatives de viol… Allez-vous vous présenter à l’élection présidentielle de 2012 comme vous l’avez fait en 2007 ?

A titre personnel, je pense qu’il faut y aller même si je considère l’élection du Président de la République française inutile. Il n’a pas le pouvoir. En France, c’est l’UE qui décide. Cette élection n’a donc aucune valeur. Ce qu’il nous faut plutôt, c’est une assemblée nationale constituante pour sortir de cette situation catastrophique. Pour revenir à 2012, ce sont nos adhérents qui décideront lors du congrès extraordinaire du 2 octobre 2011.

Bien que candidat en 2007, on vous voit rarement à la télévision. Vous fuyez les caméras ?

Depuis 2007, je suis interdit de télévision. On ne m’invite jamais alors que je suis secrétaire national du Parti ouvrier indépendant (POI) qui compte plus de 10 000 adhérents. Je parle de cartes payées, pas du cinéma que font les autres partis avec leurs chiffres farfelus. Le POI a beau avoir plus d’adhérents que les Verts ou le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), il n’a pas accès aux médias. Contrairement à eux. Les rares fois où on m’interroge, je suis censuré. En 2008, j’ai déclaré devant les caméras de TF1, France 2 et Canal Plus qui avaient envoyé des équipes à Mailhac qu’il n’y a aucune différence entre Obama et McCain. Je leur ai dit à la fin qu’ils ne seraient pas autorisés à passer ces images. Ils m’ont ri au nez sur le moment mais les images ne sont jamais passées. Les médias avaient décidé de porter Obama au pinacle…

Quelles sont vos relations avec le NPA ?

Le NPA est radical… à la télévision. Nous le constatons à leurs réunions où ils nous invitent parfois, ils refusent de toucher à l’Europe. Il faut dire que certains à « gauche » y trouve leur intérêt. Le mandat de député européen permet par exemple à Jean-Luc Mélenchon de toucher des indemnités supplémentaires…
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Messagede SchwàrzLucks » 23 Juil 2011, 08:46

Autant, au nom de l’égalité, je suis favorable à la reconnaissance légale de la vie de couple de deux femmes ou de deux hommes, autant je suis réticent pour ce qui concerne l’adoption.


Ouais, l'égalité c'est relatif. :hehe:

On assiste au Canada à une offensive des islamistes, de certains mormons et militants libertaires pour la légalisation de la polygamie qu’ils ont rebaptisé « polyamour » pour faire plus chic. Et depuis que le Canada a légalisé le « mariage » homosexuel en 2005, plus grand chose ne s’oppose à cette légalisation de la polygamie, dès lors bien sûr qu’elle concerne des personnes majeures et consentantes. N’avez pas peur d’ouvrir la boîte de Pandore en vous déclarant favorable au « mariage » homosexuel ?


L'intervieweur est un gros con. Mettre islamistes, mormons et libertaires dans le même sac c'est de la connerie pure. Les premiers veulent la polygamie (et non pas polyamour faudrait voir à pas tout confondre, dans le second cas les anars ne demandent pas la reconnaissance par l'Etat, simplement la légalisation - si c'est interdit) uniquement pour les hommes, et il est là le problème, sûrement pas dans le fait qu'un-e individu-e puisse avoir plusieurs compagnon-ne-s.
Sans oublier le fait de prôner que, non, faudrait pas légaliser le mariage homosexuel (entre guillemets mariage d'ailleurs) parce que sinon oh horreur ça déclencherait des dérives inacceptables. Le discours réac' de base.
Mais bon, rien d'étonnant à lire cette interview de ce journaleux : http://www.enquete-debat.fr/archives/in ... -de-france

Faux, le mariage est une institution naturelle…


Ben voyons...

Je ne suis pas communiste. Je suis un Républicain et un vrai socialiste.


Il est secrétaire du parti mais est d'un courant minoritaire ? (courant socialiste) On peut savourer sa demande d'une assemblée constituante aussi.

Les Talibans sont là-bas chez eux : c’est leur terre.

Les talibans, ce sont nos maquisards pendant la Seconde guerre mondiale.


Il ferait mieux de s'informer un minimum sur la situation en Afghanistan. Glorifier ainsi des connards qui n'hésiteraient pas à zigouiller quiconque porterait la moindre revendication féministe ou rechercherait rien que les libertés les plus basiques c'est du n'importe quoi.
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Messagede Nico37 » 17 Aoû 2011, 12:29

Non à toute forme d’union sacrée ! par Daniel Gluckstein Secrétaire national du POI

Il aura suffi qu’une agence abaisse la note des Etats-Unis pour faire trembler l’économie mondiale.

Qu’est-ce que cela signifie ? Le système capitaliste a ses lois. Tout d’abord, celle-ci : tout capital doit, en permanence, rapporter du profit ; tout profit, quelle qu’en soit la forme—y compris les intérêts payés aux banques—, est prélevé sur la plus-value, cette part de la valeur créée par le travail de l’ouvrier qui lui est extorquée. Encore faut-il que les marchandises produites soient vendues et achetées. Or, et c’est là une contradiction majeure, la tendance permanente du système capitaliste est de produire toujours plus, et aussi toujours plus que les consommateurs ne peuvent absorber (dans les conditions capitalistes, s’entend).

Cette contradiction, le système capitaliste n’a de cesse, depuis un siècle, de tenter de la surmonter par des moyens artificiels : économie d’armement et de guerre ; déréglementations monétaires et financières ; généralisation du crédit, privé et public ; etc. Autant d’artifices qui gonflent démesurément les capitaux en circulation et nourrissent des bulles spéculatives. Lesquelles éclatent,détruisant des emplois par millions, ruinant les familles ouvrières et populaires, et même des nations entières. D’où la situation actuelle.

Les gigantesques fonds spéculatifs (qui contrôlent les agences de notation) à qui la possibilité est offerte, depuis trente ans, de piller les richesses des nations en prêtant aux Etats à des taux lucratifs se retournent vers les gouvernements qui ne peuvent rembourser et leur disent : pour obtenir un nouveau prêt (qui vous permettra de nous payer les intérêts des précédents prêts en vous enfonçant encore plus), vous devez nous donner des garanties.

Sous leur injonction, le FMI, l’Union européenne et la Banque centrale européenne dictent aux gouvernements des plans meurtriers : privatisations, destruction des régimes de protection sociale, de retraite et des garanties ouvrières collectives, suppression des emplois par centaines de milliers...

Le krach en cours précipite la crise de dislocation politique. C’est la faillite du système de la propriété privée des moyens de production. Cette faillite met à l’ordre du jour la socialisation des moyens de production au service des besoins humains : le socialisme.

De manière immédiate, en France comme dans tous les pays, les travailleurs n’ont d’autre choix que de se préparer aux plus grands combats. Ce qui commence par le rejet de toute forme d’union sacrée que certains appellent ouvertement de leurs voeux au nom de « l’urgence à réduire les dépenses publiques » . Pour le POI, l’heure est au combat politique contre l’union sacrée, pour l’indépendance du mouvement ouvrier, c’est-à- dire pour aider politiquement la lutte de classe à surgir et à balayer les plans meurtriers.

La classe ouvrière entre dans une période difficile. Et pourtant, c’est une certitude : l’action résolue, déterminée et unie de la classe des producteurs exploités et opprimés a la capacité d’annuler la dette, d’effacer les déficits publics et de restituer au peuple ce qui lui appartient

C’est une certitude : le peuple travailleur, mobilisé et organisé, a la capacité de prendre entre ses mains tous les moyens de bloquer les pillards capitalistes, d’ouvrir la voie à un véritable gouvernement des travailleurs et de la démocratie appuyé sur une authentique Assemblée constituante, rompant avec l’Union européenne et le FMI.Telle est l’issue pour laquelle combat le POI.
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Messagede Nico37 » 19 Aoû 2011, 13:20

Non, monsieur Schivardi, l’attitude des jeunes filles n’est responsable d’aucune délinquance et n’est encore moins un « appel au viol » ! Par Anne Brassac (14 août 2011)

Gérard Schivardi, candidat du Parti Ouvrier Indépendant (POI) en 2007, maire de Mailhac, et un des quatre secrétaires nationaux du POI, a tenté de mettre en place dans son village de 441 habitants un couvre-feu à 22h pour les moins de 17 ans. L’arrêté, digne d’un élu UMP, a été invalidé par la sous-préfète de Narbonne. Cette mesure, faisant suite à des cas de comas éthyliques et surtout à un viol, était censée protéger la jeunesse de son village. Schivardi s’en justifie dans une interview qu’il a donné pour le site internet « Nouvelles de France » (1). Il s’agit d’un site qui se définit comme de droite, libéral et conservateur et qui véhicule une idéologie foncièrement réactionnaire. Pour Schivardi, la « délinquance » qui se développe dans son village est du fait des «Des jeunes de Narbonne viennent avec leurs BM’ et font n’importe quoi.». Mais si ceux-ci viennent, «c’est à cause de la vingtaine de jeunes filles de 13 à 16 ans que compte le village et qu’ils ont rencontré au collège à Narbonne. Ce sont elles qui les ramènent »... Par ailleurs, comme on peut le lire dans un article du Midi libre, il déclare «Les filles mettent des choses hallucinantes sur Internet, de vrais appels au viol » (2).

Ainsi, les choses sont claires, les problèmes de drogues, d’alcool et même les viols, en dernière instance, pour Schivardi c’est de la faute de ces filles qui aguichent les jeunes en BM’ dont les hormones les empêchent de réfléchir. C’est le discours sexiste habituel et insupportable, « elle n’avait qu’à pas mettre de mini-jupe si elle ne voulait pas se faire violer ». Mais en plus d’être responsables de leur viol potentiel, ces jeunes filles se retrouvent à elles seules responsables des problèmes de délinquance du paisible village de Mailhac ! Un tel discours machiste est scandaleux de la part de n’importe quel individu, mais venant d'un dirigeant du POI c’est encore plus haïssable.

A l’heure de l’« affaire DSK » qui a donné lieu à un florilège de propos sexistes (« troussage de domestique », « il n’y a pas mort d’homme » etc.), il est plus que jamais nécessaire de rappeler qu’un viol est un crime est que le violeur seul est coupable. L’attitude d’une femme, sa tenue n’ont aucunement à être prises en compte dès lors qu’elle a exprimé son refus. La reconnaissance du viol comme étant un crime à partir de 1980 et non un simple délit est le résultat des luttes féministes. Le viol dans la grande majorité des cas n’est pas le fait d’individus pervers ou malades, il est une des manifestation les plus violentes des rapports de domination homme-femme. En effet, sur 25 000 cas par an (dont seulement 8 000 recensés « officiellement ». 75 000 cas selon les organisations qui ont impulsé la pétition contre le viol http://www.contreleviol.com/) dans 74% des cas les femmes connaissent leur agresseur (3). Ainsi, tenir ce genre de propos est extrêmement grave et participe à maintenir cet état de banalisation du viol.

Le POI doit condamner les propos tenus par son dirigeant !

Le viol est un crime, quand une femme dit non c’est non !

1) http://www.ndf.fr/la-une/21-07-2011/ger ... ma-famille

2) http://www.midilibre.fr/2011/07/06/un-c ... 350511.php

3) Estimations de SOS Femmes : http://www.sosfemmes.com/violences/viol_chiffres.htm
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Messagede Nico37 » 25 Aoû 2011, 13:20

Une nouvelle carte à abattre

Le maire de Dannemoine (Yonne) souhaite fédérer une opposition contre le schéma départemental de coopération intercommunale. Il organise un débat demain.

Le schéma départemental de coopération intercommunale présenté par le préfet continue de faire des remous. Aux communes favorables à ce nouveau découpage et à celles qui souhaitent le rectifier, il faut ajouter les municipalités qui ne veulent tout simplement pas de cette nouvelle carte. C'est le cas de Dannemoine, village du Tonnerrois de près de 450 habitants qui partage avec Cheney et Nitry la particularité de ne pas être rattaché à une communauté de communes.

« Le Grand Tonnerrois est une tarte à la crème »

« L'heure est grave », estime le maire Christian Moreau (Parti Ouvrier Indépendant). Pour l'élu, « ce qui va se mettre en place ressemble fort à de nouvelles baronnies locales qui vont décider de tout à la place des communes. » Dans un courrier envoyé récemment à une quarantaine de maires de l'Yonne et quelques-uns de Côte-d'Or, Christian Moreau précise ne pas être « contre la mutualisation. Je ne suis pas un conservateur. Mais, en tant que maire, je n'ai pas été élu pour m'engager sur la disparition de ma commune. Aujourd'hui, il faut agir car rien n'est fait pour fédérer une opposition. »

Accélération de la disparition des services publics, perte de la démocratie de proximité, transfert des personnels communaux vers les villes-centres sont autant de craintes évoquées par Christian Moreau. « L'union fait la force quand on a un projet en commun. Ce n'est pas le cas. Le mariage forcé ne m'intéresse donc pas. La commune de Dannemoine ne choisira pas d'aller dans une communauté de communes. C'est le préfet qui nous bottera le derrière pour y aller. Selon moi, le projet de Grand Tonnerrois est une tarte à la crème qui sera sans moyens face à ses projets. »

Via un débat organisé ce vendredi, Christian Moreau souhaite proposer l'organisation d'une consultation locale « le même jour, dans tout le pays. Si les communes n'ont plus de raison d'être, que feront les maires avec une coquille vide ? De la représentation ? Il faut dès maintenant défendre nos communes ! »

Un débat sur « la défense des communes », ouvert à tous, est organisé ce vendredi 26 août à 20 heures au foyer communal de Dannemoine, en présence de Gérard Schivardi, secrétaire national du Parti Ouvrier Indépendant.
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Re: POÏ POÏ POÏ encore

Messagede Nico37 » 29 Aoû 2011, 14:01

Le tableau noir de Gérard Schivardi, candidat à la présidentielle de 2007, sur l'intercommunalité 29/08/2011

Le secrétaire national du Parti ouvrier indépendant n'a pas rassemblé les foules lors d'un débat sur le schéma départemental intercommunal.

Le tour de France « contre l'intercommunalité forcée » de Gérard Schivardi a mené le secrétaire national du Parti ouvrier indépendant à la salle communale de Dannemoine, vendredi soir.

Peu de communes se sont déplacées. Quelques élus de Dannemoine étaient là, aux côtés d'un représentant de Cheney. Ces deux communes ont la particularité de ne pas faire partie actuellement d'une communauté de communes. Un représentant d'Epineuil (cette municipalité ne s'est pas encore prononcée sur le redécoupage du préfet) était également présent.

Gérard Schivardi a partagé avec l'assistance sa vision de l'avenir. « Dès 2003, j'avais alerté : des communautés de communes sont mises en place mais ce n'est qu'une première phase. Le regroupement de ces structures est en train de se mettre en place, avant la création « des Grands », comme le Grand Tonnerrois ici. »

Également maire de Mailhac, dans l'Aude, Gérard Schivardi connaît une situation similaire à celle du maire de Dannemoine, Christian Moreau. Les deux hommes refusent les schémas départementaux intercommunaux présentés par leurs préfets.

Gérard Schivardi est alarmiste. « En 2013, le maire n'aura plus que quelques compétences : le balayage de la rue, l'entretien des espaces verts et l'état civil. En dehors de cela, il n'aura pas son mot à dire. Je pense qu'en 2020, une autre étape sera franchie avec l'apparition de grandes métropoles. » Pour Gérard Schivardi, cette finalité passe par la disparition des communes. « Attention, vous allez disparaître ! Il faut monter des comités de défense des communes Il y a un danger énorme. C'est la fin de la République ! Nous sommes le dernier rempart. Si on ne se bat pas, c'est la fin des communes rurales et des communes moyennes. »

Christian Moreau, également contre les « mariages forcés », est inquiet pour l'avenir. « Nous sommes actuellement en regroupement scolaire. Si les deux classes de Dannemoine vont à Tonnerre, cela nous obligera à régler une facture de 40.000 euros en plus. »

Marc Charasson marc.charasson@centrefrance.com
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Re: POÏ POÏ POÏ encore

Messagede W catharos » 05 Sep 2011, 19:02

kuhing a écrit:
Nico37 a écrit:



Schivardi ?

:gratte:

me souviens plus de sa tête .

c'est le premier ou le deuxième ?

Image

Image


C'est le deuxième, d'ailleurs le concernant, il a des trucs qui m'effarent, pas que le côté national/chauvin, ou sécuritaire, anti - jeune, voir sexiste, mais je me demande parfois si des camarades du POI, ne peuvent ne pas se tirer les cheveux en se disant aïe, que va t il sortir ?

Fraternellement,
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Re: POÏ POÏ POÏ encore

Messagede Nico37 » 05 Sep 2011, 21:14

Si sur le FMR2 on trouve d'honnêtes lambertistes de base qui n'en peuvent plus mais restent au POI...
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Re: POÏ POÏ POÏ encore

Messagede kuhing » 06 Sep 2011, 08:28

Nico37 a écrit:Si sur le FMR2 on trouve d'honnêtes lambertistes de base qui n'en peuvent plus mais restent au POI...


Je n'en ai dénombré qu'un (Loriot2010) mais va-t-il tenir longtemps ? les paris sont lancés
kuhing
 

Re: POÏ POÏ POÏ encore

Messagede Nico37 » 07 Sep 2011, 23:40

Déclaration du bureau national du 3 septembre 2011

1 – Le bureau national du POI se réunit au moment où se propage la crise de décomposition du système capitaliste fondé sur la propriété privée des moyens de production. Non pas une crise de la dette ou des déficits mais celle d’un système à l’agonie qui ne survit qu’au prix des plus grandes destructions. Une crise de décomposition politique, économique et sociale qui menace d’entraîner la civilisation humaine dans la barbarie et ne laisse d’autre issue aux travailleurs et aux peuples que le combat pour se libérer des chaînes de ce système, pour arracher la propriété des moyens de production aux banques, aux multinationales et aux capitalistes et ouvrir la voie à leur appropriation collective, comme l’a entamé le peuple tunisien depuis huit mois. Il y a trois ans, nous avons décidé de construire un authentique parti ouvrier indépendant dont la devise serait : « Pour le socialisme, la République, la démocratie ». Les combats que nous avons conduit durant ces trois années – exprimé encore récemment par les 50 000 signatures rassemblées sur l’appel de notre parti contre la politique de consensus autour de la réduction des déficits publics – prennent aujourd’hui toute leur véritable portée et appellent de notre part un pas supplémentaire dans notre renforcement, de façon à aider la gigantesque résistance qui mûrit à se déployer.
Le bureau national invite chaque comité du POI à engager une intense campagne d’adhésions et d’organisation sur la base des analyses et propositions qui suivent afin de gagner immédiatement des centaines de nouveaux adhérents.

2 – Dans une rentrée marquée par les conséquences désastreuses des mesures de rigueur déjà prises au nom de la « réduction des déficits publics », alors que le chômage s’aggrave, que la pauvreté s’étend, que l’école et les services publics sont soumis à une dévastation systématique, l’Union européenne et le gouvernement exigent de nouvelles mesures de rigueur. Pour cela, il leur faut parvenir à imposer un consensus, voire l’union sacrée autour d’un axe : la dette doit être remboursée, les déficits publics doivent être résorbés et les peuples doivent payer.
Par le chantage et grâce à l’appui total de la Banque Centrale Européenne et de l’Union Européenne, les banques ont obtenu l’accord du 21 juillet 2011. Par cet accord, la Grèce est sommée de supprimer toutes les entraves à la libre action des détenteurs de capitaux, de vendre en privatisant tout son patrimoine et d’imposer baisse des salaires et fin de la protection sociale. Les mêmes exigences ont été adressées aux autorités des autres pays européens. : Espagne, Portugal, France ; ils appellent cela « la règle d’or ». Rappelons les faits. Le déficit de l’Etat ? En France, chaque année, 100 milliards d’euros sont accordés aux capitalistes en exonérations d’impôts, et 50 milliards sont versés aux banques comme intérêts de la dette. Cela fait plus que le déficit public de l’Etat ! La dette ? Elle s’est accumulée justement pour compenser les cadeaux fiscaux accordés aux patrons, pour leur en faire d’autres (« plans de sauvetage » des banques, en France ou dans d’autres pays d’Europe), et aussi pour assurer le paiement des intérêts des dettes précédentes… Déficits et dette publique sont des armes de destruction massive du travail, des services publics et des droits collectifs des travailleurs et de la jeunesse, dans le seul but d’engraisser les banques, les capitalistes et les spéculateurs. Par conséquent, quiconque se réclame des intérêts ouvriers et de la démocratie a le devoir d’agir pour aider les travailleurs à se rassembler pour barrer la route aux plans de rigueur et de dire : Pas un sou pour la dette et les déficits publics ! Annulation de la dette !
Aucun consensus pour la réduction des déficits publics !
C’est forts de cette conviction que les adhérents du Parti ouvrier indépendant agissent politiquement pour aider la classe ouvrière à combattre toutes les mesures contenues dans les plans de rigueur présents et à venir.

3 – La tentative de forger l’Union sacrée est à l’ordre du jour dans toute l’Europe. En Espagne, le « socialiste » Zapatero veut, par un véritable coup de force, inscrire dans la constitution espagnole la « règle d’or », qui fait de la rigueur une obligation constitutionnelle et que Sarkozy veut imposer en France. Et l’on voit, dans tous les pays d’Europe, les dirigeants des partis de « gauche » et de droite s’accorder à dire que la « réduction des déficits publics » doit l’emporter sur toute autre considération.
Mais en Espagne comme dans toute l’Europe, cette tentative de forger l’Union sacrée se heurte aux plus grandes résistances, en particulier au sein des organisations ouvrières. Rien n’est joué ! C’est pourquoi le POI appelle à faire du meeting du 1er octobre un succès de masse. Ce meeting sera l’occasion de forger le front commun des travailleurs et militants qui, venus d’Irlande, de Grèce, de Grande-Bretagne, d’Italie, d’Allemagne, du Portugal, d’Espagne et de France, et aussi de Tunisie et des Etats-Unis, exprimeront leur détermination commune à mettre en échec les plans de rigueur, à refuser la dictature de la réduction des déficits publics et de la dette, et à défendre l’indépendance du mouvement ouvrier combattant pour la défense de ses droits et garanties collectives. De même, le Parti ouvrier indépendant propose de tenir dans toute la France des meetings et des assemblées sur cet axe.

4 – En France, tout particulièrement, la situation est marquée à la fois par la tentative corporatiste d’imposer aux travailleurs et au mouvement ouvrier le carcan de l’union sacrée et par la résistance à laquelle cette tentative se heurte. Chacun le comprend : un peu plus tôt, un peu plus tard, la classe ouvrière, confrontée aux plans destructeurs, sera amenée à s’engager sur la voie de la lutte de classe. D’où l’acharnement de Chérèque à mettre en place la « véritable concertation sociale avec le gouvernement et le patronat pour examiner les mesures à prendre pour soutenir la croissance, soutenir l’emploi et réduire la dette » que revendique la déclaration du 18 aout de l’« intersyndicale des 5 ». Mais cette tentative butte sur le fait que d’une part, elle ne parvient pas à entrainer la totalité des confédérations syndicales, et d’autre part, sur le fait qu’elle suscite les plus vives oppositions au sein même des organisations signataires. Dans ce contexte, l’appel des 160 militants ouvriers et élus lancé au mois de juillet prend toute sa signification. Le Parti ouvrier indépendant, dans le respect des prérogatives des signataires de cet appel et de leur diversité réaffirme son soutien plein et entier à cet appel et à la conférence nationale de délégués que ses initiateurs proposent d’organiser le 26 novembre. Cette conférence ouvre une voie, trace une perspective : celle de l’unité et de l’indépendance du mouvement ouvrier refusant de s’assujettir aux diktats de la « troïka » (BCE/FMI/Union européenne) et aidant à organiser la lutte de classe unie contre les plans destructeurs.

5 – La volonté du gouvernement de détruire les communes s’inscrit à la fois dans l’offensive générale contre la démocratie politique et dans la politique de réduction des déficits publics. C’est la population, déjà durement éprouvée par les plans successifs de fermeture des bureaux de poste, des services, des urgences…, qui est appelée à en subir les conséquences. Mais là encore, il y a loin de la coupe aux lèvres. 138 maires ont signé l’appel lancé par le POI contre la destruction des communes. La défense des communes rejoint le combat contre toute subordination du mouvement ouvrier à la réduction des déficits publics. Le bureau national a été saisi de la proposition du camarade Daniel Jeannin, maire de Montenois, d’organiser la convergence entre ces deux initiatives. Il propose aux comités du POI de contacter les maires pour les inviter à participer à la constitution des comités d’action politique et à préparer ensemble la conférence nationale de délégués.

6 – La jeunesse est au premier rang des coups portés. Au nom de la dette, on liquide les diplômes publics, la licence, le baccalauréat. Au nom de la dette, on veut imposer la précarité généralisée. Le bureau national a pris connaissance des documents adoptés par le camp d’été de l’Alliance des jeunes révolutionnaires, dont l’orientation est résumée dans leur formule : « Unité des travailleurs et de la jeunesse contre la politique du gouvernement ! » Il invite les comités du POI à faire connaitre ces documents, et à travailler avec les groupes de l’AJR pour aider à associer la jeunesse à la préparation du meeting du 1er octobre et à la conférence de délégués du 26 novembre.

7 – Les mots d’ordre énoncés plus haut (« Aucun plan de rigueur ! Pas un sou pour la dette et les déficits publics ! Annulation de la dette ! Aucun consensus pour la réduction des déficits publics ! ») devraient constituer un socle commun d’indépendance pour tout le mouvement ouvrier. Pour le POI, ces mots d’ordre se relient au combat qui est le sien pour un authentique gouvernement de défense des travailleurs et de la démocratie. Un gouvernement qui annulerait la dette, confisquerait les actifs des banques, les nationaliserait sans indemnités ni rachat, s’engagerait sur la voie de la rupture avec l’Union européenne, Maastricht, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI), et ouvrirait la voie à une Assemblée constituante par laquelle le peuple établirait lui-même ce que doit être une authentique démocratie.

8 – C’est dans ce contexte que se tiendront les élections présidentielle et législatives. Le Parti ouvrier indépendant rappelle la position qui est la sienne depuis sa fondation : contre le pouvoir personnel, contre les institutions de la Ve République, pour l’élection d’une Assemblée constituante souveraine. Force est de constater, s’agissant de l’élection présidentielle de 2012, qu’il y a un rapport entre forme et contenu. Tous les candidats, sous une forme ou sous une autre, s’engagent à appliquer les injonctions du FMI, c’est-à-dire à réduire les déficits publics et rembourser la dette, dans le respect des institutions de l’Union européenne et de la Ve République. Dans ces conditions, il apparaît chaque jour davantage qu’aucune issue favorable à leurs intérêts ne peut sortir de cette élection présidentielle. Faudrait-il renoncer à dégager une telle issue ? Non, mais nous mesurons qu’une telle solution positive, conforme aux besoins de la majorité, résultera de la mobilisation du peuple travailleur lui-même, de la classe ouvrière, de la jeunesse sur le terrain de la lutte de classe. C’est dans ce cadre que, conformément aux termes de la résolution adoptée par le 3ème congrès national, le congrès extraordinaire du Parti ouvrier indépendant déterminera la forme tactique la plus propice à son intervention. Quelle que soit cette forme – que déterminera le congrès du 2 octobre – la campagne du POI affirmera et reliera entre elles l’exigence de l’annulation de la dette, du refus de la dictature des déficits publics, de la rupture avec la politique imposée par la troïka. Quelle qu’en soit la forme, cette campagne dira : « Non à l’élection présidentielle au suffrage universel , qui n’est qu’un plébiscite destiné à désigner un prétendu « sauveur suprême » » « Dehors la Ve République », « Non à l’Union européenne, oui à l’union libre des peuples et des nations libres d’Europe ». Elle se prononcera pour l’Assemblée constituante souveraine, c’est-à-dire pour redonner au suffrage universel son sens et son contenu, celui du mandat confié à des délégués qui en rendent compte, sur le terrain de la démocratie et de la souveraineté du peuple.

9 – Avec l’intervention de l’Otan en Libye, la guerre a franchi un cran. Pour les grandes puissances, il s’agissait de répondre aux développements révolutionnaires en Tunisie par la guerre, menaçant tous les peuples. Et en premier lieu, le peuple de Libye lui-même qui, à l’issue de la conférence de Paris du 1er septembre, se voit soumis aux exigences et aux appétits de ces mêmes grandes puissances pour piller le pétrole. Le Parti ouvrier indépendant reprend à son compte la formule de Jaurès : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ». Dans le cadre de l’Entente internationale des travailleurs et des peuples, il réaffirme son engagement à combattre en toutes circonstances contre la guerre et l’exploitation, pour la paix, l’amitié, et la fraternité entre les peuples et donc contre toutes les interventions des troupes françaises sur tous les continents. A tous les travailleurs, jeunes, chômeurs, retraités, élus, qui veulent s’organiser pour préparer les combats qui s’annoncent, le POI lance un appel à rejoindre ses rangs.

Adoptée à l’unanimité
Nico37
 
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Re: POÏ POÏ POÏ encore

Messagede kuhing » 08 Sep 2011, 08:42

Nico37 a écrit:


Les opposants sont en taule. :D
kuhing
 

Re: POÏ POÏ POÏ encore

Messagede Nico37 » 08 Sep 2011, 17:49

kuhing a écrit:
Nico37 a écrit:


Les opposants sont en taule. :D

Pas encore, pas encore, exclus simplement... Rien de grave, c'est même probablement une chance pour eux :!:
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Re: POÏ POÏ POÏ encore

Messagede kuhing » 09 Sep 2011, 11:07

La ligne est de plus en plus radicale au POI parce que si le NPA et LO sont pour garder l' Euro, le POI est plus le retour au franc !
Alors c'est pas révolutionnaire ça ?

C'est ici que ça se passe

Il n'en reste pas moins que les lambertistes n'ont toujours pas répondu à cette question majeure :

"Productives croître cessé ont de forces les ?"


Alors hein ?
kuhing
 

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