NPA : le bluff libertaire de la LCR

Re: NPA : le bluff libertaire de la LCR

Messagede Clown » 28 Juin 2008, 00:47

Vilaine bureaucrate a écrit: Les temps sont durs faut vraiment etre un petit bourgeois pour ne pas comprendre qu'il faut s'entendre.


L'expression "petit bourgeois", j'appelle ça du vocabulaire stalinien de base, surtout quand ça signifie entre les lignes: " tu te rallies à l'unité au profit du groupe le plus influent ou on te cane". Perso j'ai pas envie de m'allier avec un groupe qui à mes yeux (marqués) rime avec gaz lacrimo en gel et matraque télescopique, donc avec flicaille.
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Re: NPA : le bluff libertaire de la LCR

Messagede Roro » 28 Juin 2008, 00:57

Je viens (enfin) de lire ce pavé.

Plusieurs remarques.

D'abord, rien n'ai dit sur la structure pyramidale, inhérente à tous partis politiques.

Rien non plus sur la centralisation qui est elle aussi manifeste.

Enfin, rien (ou si peu) sur le spectacle clownesque de OB chez Drucker. Ob fait du foot. C'est cool... Prochainement à la télé : OB à la mer. OB dans son appartement. OB tri le courrier. Ob... OB... et Encore OB...

Le plus marrant avec lui, c'est qu'il dit toujours à la télé qu'il y a d'autres portes-paroles à la Ligue. étrangement, on les a jamais vus... A moins que OB n'ai des dédoublements de la personnalité...
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Re: NPA : le bluff libertaire de la LCR

Messagede croquemitaine » 28 Juin 2008, 01:08

Vilaine buros : Les anarchistes se distinguent des marxistes par le fait de lier les moyens à la fin. Nous pensons que les moyens influencent la fin, et vice versa, et donc que si on a des méthodes de merde on aura un résultat de merde (cf. le glorieux héritage marxiste du siècle dernier) ce qui fait par exemple que nous envisageons la révolution, mais aussi les luttes et réflexions sociales, de manière très différente.
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Re: NPA : le bluff libertaire de la LCR

Messagede Tiago » 29 Juin 2008, 13:01

Article paru dans le "Politis" de la semaine du 31 janvier au 6 février 2008 :

Génération Besancenot
Le parti anticapitaliste plébiscité lors du congrès de la LCR veut être celui d'une « nouvelle génération ». Mais cette dernière, loin d'être unanimement enthousiaste, s'inquiète d'un projet trop cadré.


Avalisé à 83 % lors du congrès de la LCR, le projet en faveur d'un nouveau parti anticapitaliste — les militants parlent déjà du NPA — est sur les rails. Il devra s'adresser «aux jeunes », a indiqué Olivier Besancenot. «II faut être en phase avec notre temps et avec l'urgence de la situation, a-t-il ajouté. « Il faudra aussi renouveler, en termes générationnels, la direction.» Un nouveau parti donc, ouvert à la « nouvelle génération », fait pour les jeunes et par les jeunes.
Et quoi de mieux que l'enthousiasme et la radicalisé de la jeunesse pour dynamiser le mouvement ? Surtout si elle suit comme un seul homme le charismatique porte-parole de la Ligue, qui « était quand même le seul candidat à la présidentielle à avoir moins de 40 ans et le seul à repas avoir connu Mai 68 », rappelle Cotentin, délégué de 18 ans et étudiant en théâtre à Marseille, qui, sans avoir connu la révolte de 68, arbore néanmoins la coupe de cheveux et la tenue vestimentaire des années 1970. Mais il n'est pas sûr que l'inexpérience implique la docilité. Et si ce nouveau parti doit être «en phase » avec la jeunesse, cette dernière l'est-elle avec le projet de la direction nationale de la LCR ?
« La LCR doit s'adapter. Les jeunes se méfient des organisations politiques. Ils veulent des réponses rapides. En créant un nouveau parti, on leur dit qu'ils ne seront pas seulement les instruments d'un mouvement déjà existant mais les acteurs de la création d'un nouveau parti », explique Loïc, 23 ans, qui milite à la LCR depuis cinq ans et soutient la proposition de la direction en faveur du NPA. Cela veut-il dire que la LCR doit abandonner ses références au trotskisme et à la révolution ? « On ne pourra pas être seulement une organisation trotskiste, répond Cotentin. On laisse ouvertes les questions d'ordre général du type : faut-il se débarrasser de l'État bourgeois ? Nous voulons un mouvement qui révolutionne la société. » Mais, alors, la LCR prend-elle réellement le risque de se fondre au sein du nouveau parti et de disparaître au profit d'un mouvement pluraliste ? «Nous sommes à 100 % pour que la LCR devienne minoritaire. À Marseille, nous avons déjà un comité pour la création du nouveau parti, où la LCR est sous-représentée. Nous ne sommes que 20 sur 80 personnes », poursuit-il. Loïc nuance toutefois : « Ce n'est pas un problème si la LCR devient un courant minoritaire. À condition qu'on soit sur une ligne claire. Pas comme Die Linke en Allemagne. » D'accord, donc, pour être minoritaire en nombre, mais surtout pas sur le contenu : aucune alliance avec d'authentiques réformateurs et d'autres organisations politiques, et rejet total du PS et du PCF.
Tous sur la ligne de Besancenot ! Tel semble donc être le mot d'ordre des jeunes délégués au congrès de la LCR. Et gare à ceux qui s'en écartent (voir encadré). Cependant, comme le souligne Alain Faradji, partisan d'un rassemblement plus large : « On dit souvent que, dans la Ligue, les jeunes sont avec Besancenot. Ce n'est pas vrai ! Il y a autant de jeunes qui sont convaincus par la proposition de la plate-forme B, pour un parti pluraliste et rassembleur à la gauche du PS, que par la plate-forme A », présentée par la direction de la Ligue.
Florent Naranjo, un délégué clermontois de 23 ans, est l'un de ceux-là. «Il y a des chances pour que les jeunes soient attirés par le discours sur ce nouveau parti et surtout par la figure d'Olivier Besancenot, explique-t-il. Mais ils risquent d'être surpris par la pratique réelle et déçus parle double langage. »
Sur cette « pratique réelle », son camarade Guillaume Comptour, 21 ans, est plus précis : « À Clermont-Ferrand, nous avons soutenu la campagne Bové parce que c'était en cohérence avec ce qu'avait dit la Ligue. Pour nous sanctionner, la direction a voulu dissoudre la section et nous radier, Mais elle a préféré organiser une scission en créant une deuxième section qui nous met des bâtons dans les roues et essaye d'attirer les jeunes. Heureusement, ces derniers se rendent compte que c'est notre section qui est implantée là depuis longtemps et qui n'est pas sectaire. »
Pas si facile que ça à embrigader, «la nouvelle génération », qui fait peut-être parfois preuve d'un peu trop d'autonomie au goût de la direction nationale ! Et c'est sans doute pour cette raison que la discussion d'une «proposition commune entre les directions des JCR et de la LCR sur le travail jeune », portant notamment sur «l'autonomie» des jeunes à l'intérieur du futur parti, était aussi à l'ordre du jour du congrès. Une autonomie que la direction voudrait bien voir « cadrée ». Cette proposition établit un protocole qui permettra « la création d'un secteur jeune autonome national à l'intérieur du parti ». Assez précis, ce texte stipule, par exemple, qu'un secrétariat national se réunira tous les quinze jours et aura pour prérogative la charge « d'un journal national mensuel, des tracts jeunes et de l'animation d'un site jeune propre, intégré au portail du nouveau parti ». Pour Antoine, qui discute ce projet à la tribune, cette proposition n'a pas été négociée de manière démocratique. «Seules les directions de la JCR et de la LCR ont discuté de ce texte, explique-t-il. Les secteurs jeunes de la LCR n'y ont pas participé. De fait, on exclut une partie des jeunes de ce qui devrait être un élément du processus constituant du nouveau parti. » Guillaume confirme. Par ailleurs, « si nous sommes tous d'accord sur l'unification et l'autonomie de la jeunesse, pourquoi le faire avant le processus constituant du NPA avec une motion qui ficelle tout par avance ?», demande un autre orateur, Denis, délégué parisien. On ne peut pas commencer comme ça en réglant tout dans les moindres détails. C'est ne pas faire confiance aux jeunes. On envoie un mauvais message. » Et Antoine de conclure : « Si le NPA était autant cadré, tout le monde serait contre. »

JEAN-BAPTISTE QUIOT
Tiago
 

Re: NPA : le bluff libertaire de la LCR

Messagede kuhing » 30 Juin 2008, 10:05

"Et Antoine de conclure : « Si le NPA était autant cadré, tout le monde serait contre. »"

Ce sont les mêmes questions et doutes que les libertaires et anarchistes se posent depuis cette annonce de création du NPA, qui sont posées par les militants même de la LCR.
La différence est que les anarchistes savent déjà que le conditionnel de la phrase d 'Antoine est à supprimer.
kuhing
 

Re: NPA : le bluff libertaire de la LCR

Messagede kuhing » 01 Juil 2008, 11:52

Pour info et signe de la haute tournure démocratique que prend, comme prévu, le NPA.
le CRI est un petit groupe (genre une dizaine) exclu de chez les lambertistes il y a quelques années. Personne n'en veut iil sont peut-être pas si cons :mrgreen:

Un texte bien long pour pas grand chose mais bon on ne refait pas un trotskiste de souche

DES MILITANTS DU GROUPE CRI ONT ETE EXCLUS DE
COMITES NPA POUR DELIT D’OPINION ET DE "STYLE" !

LE CADRE MEME DU NPA EST MIS EN CAUSE : COMMENT CONSTRUIRE UN PARTI ANTICAPITALISTE ET DEMOCRATIQUE EN COMMENÇANT PAR EXCLURE DES REVOLUTIONNAIRES ?

IL FAUT QUE LA REUNION NATIONALE EXIGE LEUR REINTEGRATION !


La LCR a pris ses responsabilites apres son succes electoral de 2007 en lançant des le 1er juillet un appel « pour un nouveau parti anticapitaliste », s’adressant a « toutes celles et tous ceux, individus, equipes militantes, courants politiques qui veulent defendre un programme anticapitaliste dans les luttes et aux elections, qui se situent dans la plus stricte independance avec le PS et refusent de cogerer les institutions avec celui-ci, voulant centrer leur activite sur la lutte des classes, la mobilisation sociale et politique ; qui veulent se regrouper dans un cadre politique organise, militant, national et democratique. » Les 20-21 octobre, la direction de la LCR adopte des theses sur le contenu et la forme que devrait selon elle adopter le NPA. Elle precise qu’il « devra fonctionner democratiquement », avec notamment le « droit d’expression publique des divers points de vue avec droit de tendance et de fraction, a quoi il faut ajouter la transpar
ence la plus totale ». Car ce sera un « parti ouvert, rassemblant sans aucun sectarisme tous les militants, courants, experiences qui se reconnaissent dans une telle demarche ».

Le Groupe CRI repond d’emblee a l’appel de la LCR

Le Groupe CRI a sans doute ete la premiere organisation a repondre a l’appel de la LCR, par une lettre du 18 juillet. En effet, il estime que la formation d’un parti regroupant les anticapitalistes avec un programme coherent et consequent, c’est-a-dire revolutionnaire, renforcerait la lutte de classe des travailleurs et la jeunesse. Il s’etait deja prononce pendant la campagne electorale de 2007 pour l’unite des anticapitalistes sur la base d’un programme de revendications transitoires. Des novembre, il repond aux theses de la DN de la LCR dans une contribution publique recensant de larges points d’accord, mais aussi des questions a debattre.

Le congres de la LCR fin janvier lance l’appel definitif pour le NPA et les premiers comites se constituent dans les semaines suivantes (surtout apres les elections). Les militants CRI s’investissent dans les comites des le debut, participant aux debats et aux actions, a Paris 5e-13e, Auxerre, Dijon et dans les comites universitaires de Tolbiac, Paris-VII, Sorbonne, Rouen, Bordeaux…

La LCR met des obstacles a la participation du CRI

La LCR affirme vouloir « ouvrir le dialogue avec les forces qui sont pretes a s’engager dans la construction de NPA », mais elle ne repond a aucune lettre du Groupe CRI, malgre plusieurs relances par courriel et telephone.

Puis, des la premiere reunion nationale des jeunes en vue du NPA, organisee par les JCR le 15 decembre, deux militants etudiants du CRI se voient interdire d’entrer par le SO de la LCR. Le CRI adresse une lettre de protestation a la LCR et aux JCR, tout en reiterant sa demande de rencontre, mais decide de ne pas la rendre publique pour ne pas nuire au processus.

Lors de la reunion nationale des comites jeunes NPA, les 5-6 avril, plusieurs militants CRI peuvent intervenir. Mais le BP de la LCR interdit au Groupe CRI de disposer sa presse sur une table a l’entree de la reunion, alors que la LCR, les JCR et la Gauche revolutionnaire disposent chacune d’une table de presse. Le Groupe CRI proteste de nouveau par lettre privee aux directions des JCR et de la LCR ; toujours sans effet.

Preparation de la reunion nationale des comites

La LCR adresse en mai aux comites sa contribution pour la reunion nationale des 28-29 juin, ainsi qu’une proposition d’organisation. Le Groupe CRI redige immediatement sa propre contribution, a la fois sur le contenu du NPA, sur l’organisation de la reunion nationale et pour un « plan d’action immediat ». Il demande que tous les textes des organisations parties prenantes et des comites soient envoyes aux comites, comme l’a ete la contribution de la LCR. En vain.

Les militants CRI participent aux debats et actions des comites ou ils interviennent, respectant scupuleusement les decisions, l’ordre du jour des reunions, le temps de parole, l’odre des inscrits, etc. Ils defendent leurs analyses et propositions, notamment l’idee d’un NPA clairement revolutionnaire, le souhait d’un courant public trotskyste de principe en son sein, la necessite de combattre ouvertement les directions du PS, du PCF et des syndicats qui collaborent avec le MEDEF et le gouvernement, l’objectif de l’expropriation des capitalistes, de la collectivisation des moyens de production, de la destruction de leur Etat et de la mise en place d’un pouvoir des travailleurs eux-memes, etc.

Pressions, provocations et exclusion pour delit d’opinion : peut-on construire le NPA avec ces methodes ?

Dans la plupart des comites, les relations avec les militants de base, membres ou non de la LCR, sont bonnes. Mais a Paris 5e-13e, ou interviennent des dirigeants du Groupe CRI, les responsables locaux de la LCR convoquent les militants CRI le 30 mai et les menacent de les exclure s’ils continuent a defendre leurs positions dans le cadre des comites NPA. L’un d’eux, L., en arrive a menacer d’agression physique un des responsables du CRI. Les militants CRI redigent un compte-rendu exhaustif de cette rencontre et l’adressent aux militants LCR et JCR locaux et a la DN de la LCR. Sous la pression de ses camarades, L. finira par s’excuser pour la menace, mais en maintenant sa demande que le CRI quitte les comites « avant que ça se passe mal ».

Suite a une reunion commune des comites 5e-13e au local de l’UL-CGT, A., un responsable local de la CGT, membre du comite NPA, accuse sans la moindre preuve les militants CRI d’etre responsables de degradations commises dans le local a l’occasion de cette reunion. Cette provocation typiquement stalinienne s’effondre bien vite, mais les militants de la LCR refusent de la condamner, alors que la recherche, voire l’invention pure et simple de pretextes visant a faire exclure les militants CRI est evidente.

De fait, des la semaine suivante, une membre du comite 5e-13e sud, propose une motion hargneuse visant a exclure les militants CRI de l’arrondissement. Les motifs invoquees par cette ancienne du PCF qui a abandonne toute activite, meme syndicale, depuis vingt ans, sont qu’elle « croi[t] (sic) que [les militants CRI] ne sont pas sinceres dans leur engagement au sein du NPA », qu’« ils cherchent a vampiriser le foetus que nous sommes (re-sic) », que le « temps que nous passons dans nos reunions de comite a tenter de contrer certaines prises de position que le CRI cherche a faire adopter (…) est du temps perdu », que les militants CRI sont « des dragons de l'epoque de nos grand-peres », qu’ils denoncent systematiquement les « directions des grandes centrales syndicales, du PS et du PC » et qu’il s’agit de constuire « un vrai parti de gauche » sur le contenu duquel elle ne dit cependant rien. Bref, il s’agit d’un proces en sorcellerie a
u mieux delirant (avec ses histoires de vampire et de dragons), au pire stalinien (theorie du complot, proces d’intention, delit d’opinion).

Cependant, cette motion est en fait proposee en concertation avec toute une partie des militants de la LCR, qui tentent ainsi de faire croire que la volonte d’exclure le CRI viendrait des non-LCR. C’est ce que prouve son adoption par 14 voix (dont 11 LCR) contre 5 (2 CRI et 3 « independants »), 4 abstentions et 1 refus de vote.

Mais c’est prouve aussi par un courriel haineux d’une militante LCR pourtant exterieure a l’arrondissement, parvenu sur la liste des comites NPA 5e-13e via son compagnon, lui-meme responsable de la LCR 13e… Ce courriel confirme qu’il s’agit bien d’un plan concerte de toute une fraction de la LCR, au-dela meme de l’arrondissement : alors que cette militante n’a jamais eu affaire au CRI en reunion, elle appelle a leur exclusion en disant que le NPA ne doit pas « se laisser phagocyter par des energumenes au militantisme douteux autant que l'est leur projet politique radicalement anti-democratique sans le moindre espace de deba
t reel... (…) Je pense que les camarades du NPA 5/13 se trouvent contraints de se debarrasser sans encombre de ces empecheurs nocifs... Je trouve meme que par souci democratique interne, ils ont ete bien assez patients... quand on sait comment en novembre nos preux chevaliers du CRI avaient editorialement critique la LCR et l'initiative du NPA (…). » Ce tissu de calomnies et de mensonges, avances sans la moindre preuve, est lui aussi typiquement stalinien. La seule verite de cette logorrhee haineuse est que le Groupe CRI a en effet critique dans ses publications la LCR et plusieurs de ses axes pour le NPA : serait-ce la son seul « crime » ?

LES MILITANTS CRI N’ONT COMMIS AUCUNE FAUTE : ILS ONT SIMPLEMENT DEFENDU DES POSITIONS REVOLUTIONNAIRES DANS LE CADRE DES DEBATS ! LA MOTION D’EXCLUSION EST HARGNEUSE, MAIS NE CONTIENT AUCUN MOTIF SERIEUX : ELLE N’A AUCUNE LEGITIMITE !

ON PEUT NE PAS ETRE D’ACCORD AVEC LES ANALYSES ET PROPOSITIONS DEFENDUES PAR LES MILITANTS CRI DANS LES COMITES NPA ; MAIS LE DELIT D’OPINION OU DE « STYLE » NE SAURAIT ETRE UN MOTIF D’EXCLUSION DANS UNE ORGANISATION DEMOCRATIQUE !

CETTE EXCLUSION, A LA VEILLE DE LA PREMIERE REUNION NATIONALE, MET EN CAUSE LE CADRE MEME DU NPA COMME FUTUR PARTI DEMOCRATIQUE, INCLUANT LE DROIT DE TENDANCE PUBLIQUE ! AUCUN COMITE, AUCUN PARTICIPANT AU NPA NE DOIT ACCEPTER ! C’EST UN PRECEDENT : AUJOURD’HUI, CE SONT DES MILITANTS CRI… ET DEMAIN ?

LA REUNION NATIONALE ET L’ENSEMBLE DES COMITES NE DOIVENT PAS LAISSER PASSER CELA, MAIS REAGIR IMMEDIATEMENT EN DEFENSE DU PROJET MEME DE NPA,
EN VOTANT UNE MOTION QUI EXIGE LA REINTEGRATION IMMEDIATE DES MILITANTS CRI.

LE COMITE DE L’UNIVERSITE DE TOLBIAC A D’ORES ET DEJA ADOPTE LA MOTION SUIVANTE : DELEGUES DES COMITES, EXIGEZ QU’UNE MOTION SIMILAIRE SOIT SOUMISE AU VOTE !

MOTION ADOPTEE PAR LE COMITE NPA DE TOLBIAC LE 26/06/08

Nous, militants du comite NPA a l’Universite Tolbiac, avons appris qu’une motion visant a exclure les militants CRI du NPA 5e-13e etait proposee. Considerant que le congres national de la LCR a lance un appel pour un « nouveau parti anticapitaliste » en « s’adress[ant] a toutes celles et tous ceux, individus, equipes militantes, courants politiques, qui veulent se regrouper dans un cadre politique organise, militant, national et democratique » et, entre autres, « aux militant-es anticapitalistes, revolutionnaires, a toutes les organisations et courants politiques nationaux ou locaux, qui pensent qu’il est temps de se rassembler par dela les divisions anciennes » ;

Considerant que les militants CRI ont annonce des juillet 2007, et a plusieurs reprises par la suite, leur volonte de participer a la construction du NPA, qu’ils ont fait circuler publiquement un certain nombre de documents qui le prouvent et qu’ils interviennent depuis plusieurs mois dans un certain nombre de comites dans differentes villes et universites ;

Considerant que la motion proposant leur exclusion des comites du NPA 5e-13e contient essentiellement des interpretations et des considerations subjectives, mais n’invoque aucun fait avere susceptible de justifier une mesure aussi grave, c’est-a-dire aucun acte et aucune parole des militants CRI qui, en l’absence de statuts, soit incompatible avec le cadre du projet de NPA trace dans l’appel du congres de la LCR ;

Nous demandons a l’ensemble des participants des comites NPA des 5e-13e arrondissements de voter contre cette motion, de condamner cette initiative de division et d’appeler toutes et tous les militants a construire ensemble le NPA, dans le respect des differences d’idees, de traditions et de style.
kuhing
 

Re: NPA : le bluff libertaire de la LCR

Messagede kuhing » 01 Juil 2008, 17:36

Un extrait de la déclaration de la rencontre nationale du NPA qui a eu lieu le dimanche dernier :

"Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir répondre à ce défi. Individus, équipes militantes, courants politiques révolutionnaires, libertaires, communistes, socialistes, écologistes, antilibéraux, continuons à nous rassembler !… Dans son village, son quartier, son entreprise, son lieu d’étude, chacune, chacun peut et doit apporter, à son rythme, sa pierre à la construction de cet outil pluraliste et démocratique. La réussite est à notre portée."

la déclaration complète et la discussion qui s'en suit notamment avec des "justiens" espèce d'extra-terrestres ultra-orthodoxes issus d'une exclusion du lambertisme,qui s'est elle-même morcellée en 4 ou 5 groupes de 2 à 5 personnes, est ici

Une question que je pose par forum interposé (puisque je suis banni du forum LCR jusqu'en aout 2014) :

De quels "courants libertaires" est-il question dans cette fin de déclaration enflammée ?

autre extrait de cette déclaration :

"Avec la mémoire des expériences passées, nous allons élaborer ensemble, en prenant le temps du débat, une nouvelle perspective socialiste démocratique pour le 21ème siècle. Nous n’avons pas de modèle, et surtout pas les régimes prétendument « communistes » du siècle dernier, mais nous avons des objectifs. En finir avec la dictature que le capital impose à l’économie et à la société toute entière, pour construire la démocratie la plus large que l’humanité ait jamais connu, où la « main invisible du marché » sera remplacée par des décisions collectives."

Ma foi voilà une ébauche d'objectif reste a savoir comment sont envisagées les décisions collectives.
Je me demande s'il ne faut pas assister à leurs réunions, sans adhérer à leur parti, pour poser les vraies questions.
Mais nous laissera-t-on la parole ?
kuhing
 

Re: NPA : le bluff libertaire de la LCR

Messagede GuérinNiqueTout » 17 Juil 2008, 17:56

kuhing a écrit:Un autre membre d'AL aussi notamment sur le forum LCR revendiquait l'appellation "libertaire" pour AL en opposition à celle "d'anarchiste" et il fallait vraiment se battre pour remettre les choses en place et qu'il finisse par admettre du bout des lèvres que ce n'était que sa position et non celle de toute son organisation.

Salut, je suis le militant en question et je ne suis pas d'accord avec ton interprétation Kuhnig mais bref j'ai pas envie de refaire ce débat et en plus c'est pas le fil pour.
C'est pas pour ça mais plus pour les réponses de Koala Avenger que je souhaite intervenir. Je ne sais pas qui tu es dans le monde réel (même si j'ai plus ou moins idée) mais ton interprétation des débats internes d'AL et surtout des positions publiques est plus qu'étrange.
Tout d'abord AUCUN militant-e AL n'a défendu qu'il fallait se rapprocher avant tout des trotskistes. Si tu pouvais me dire en MP qui sont les militant-e-s en question pour toi...
Ce qui est sûr c'est qu'il y a eu un débat sur la critique qu'on faisait du NPA, car il y avait consensus pour ne pas le rejoindre, mais pas sur la façon de critiquer. Effectivement des militant-e-s voulaient lui en mettre "plein la gueule", comme tu dis, sans autre forme de procès. Seulement cette position est minoritaire et c'est une position plus construite qui a été adopté, comme vous pourrez bientôt le voir sur notre site puisque les textes adoptés sont publiques.
On peut redouter un risque de starisation d'une organisation politique, mais c'est justement en retenant avant tout les interventions qu'on put faire des militant-e-s au congrès au lieu des positions adoptées après un vote qu'on nourrit la starisation. En l'occurrence dans le texte adopté le NPA ne s'en prend pas "plein la gueule".
Ben pour l'instant, AL est sur une position d'alliance sur les LUTTES au quotidien, mais pas pour une alliance idéologique sur le fond avec d'autres orgas.

Oui enfin si tu parles du front social on le fait depuis des années. Après nous avons opté pour la construction de fronts anticapitalistes en plus du front social, qui rassemblent des militant-e-s, organisé-e-s ou non, qui veulent mener directement et de façon unitaire la critique de la domination capitaliste. Ça c'est pas que de l'alliance dans les luttes.
GuérinNiqueTout
 

Re: NPA : le bluff libertaire de la LCR

Messagede kuhing » 17 Juil 2008, 18:07

GuérinNiqueTout a écrit:Salut, je suis le militant en question et je ne suis pas d'accord avec ton interprétation Kuhnig mais bref j'ai pas envie de refaire ce débat et en plus c'est pas le fil pour.
.

Alors salut Grégoire,
Et bienvenue chez les anars :D
Sinon je pense que l'essentiel est de pouvoir mener une discussion sereine et saine entre les différents courants du mouvement anarchiste ..et libertaire.
Je ne crois pas non plus, en tout cas je l'espère, qu'AL soit prête à vendre son "âme" au trotskisme (où ce qu'il en reste) en rentrant dans le NPA. Dialoguer n'est pas adhérer.
Sinon sur un autre registre j'ai été intéressé par les articles du dernier numéro d'AL, que je lis régulièrement, concernant les communautés autogérées.
Peut-être aurons nous l'occasion d'en reparler.
kuhing
 

Re: NPA : le bluff libertaire de la LCR

Messagede GuérinNiqueTout » 17 Juil 2008, 18:21

Moi aussi ça m'a intéressé mais il y a un truc qui cloche dans cet article. Des camarades ont annoncé qu'ils allaient faire une réponse dans le journal de septembre. En effet comme tu le dis c'est annoncé comme étant "sans classe et sans états" (plutôt qu'autogéré"), et pourtant il y a encore une forme d'autorité importante puisque le patriarcat (les vieux sur les jeunes et les hommes sur les femmes) est le ciment de la société sara.
GuérinNiqueTout
 

Re: NPA : le bluff libertaire de la LCR

Messagede RickRoll » 17 Juil 2008, 19:18

Pour Guérin :
Je t'ai envoyé un MP comme tu me l'as dit.

Ça m'éclairerait (et je pense aussi d'autres) que tu expliques ce qu'est un front anti-quelquechose, parce que ce que j'avais compris c'est que c'est une alliance d'orgas pour combattre quelque chose en particulier, avoir une action unitaire et commune. Mais apparemment il y a des choses en plus.
RickRoll
 

Re: NPA : le bluff libertaire de la LCR

Messagede leraz A99 » 17 Juil 2008, 19:41

et si on faisait notre rassemblement :D
leraz A99
 

Re: NPA : le bluff libertaire de la LCR

Messagede kuhing » 18 Juil 2008, 09:34

leraz A99 a écrit:et si on faisait notre rassemblement :D

c'est ce qu'on fait. :)
kuhing
 

Re: NPA : le bluff libertaire de la LCR

Messagede Pïérô » 19 Juil 2008, 18:10

Je suis allé sur le site d'AL, mais je n'ai pas trouvé l'appel à un front anti-capitaliste. Cà doit pas être encore mis en ligne. C'est vrai Koala que cela peut faire débat, car entre l'affirmation et la réalité ou plutôt la faisabilité, il y a un monde, ou plus exactement peut être pas assez de monde, en terme de forces politiques, dans la mesure où l'on parle là d'un front et pas d'un mouvement. La LCR fait son NPA, avec la tète dans le guidon, et n'ira pas s'éparpiller dans un front anti-capitaliste. Le mouvement libertaire est encore pas mal replié sur lui même et l'on rencontre encore beaucoup de sectarisme entre les organisations soeurs, et l'appel à l'unité des libertaires de 2000-2001 est malheureusement tombé à l'eau. Le positionnement d'AL par rapport au reste du mouvement libertaire, présenté dans le n° du journal de juin, montre qu'il existe encore certaines réticences, et je ne le trouve pas très rassurant à court terme. En même temps, AL à une culture de l'ouverture...mais on sait qu'il va y avoir encore du chemin à parcourir...
Kuhing a raison de dire que ce forum, en tout cas, est un outil indispensable pour faire du chemin ensemble. Un outil indispensable, mais ce n'est pas non plus le seul espace du possible, d'autant qu'il est quand même pas mal virtuel (j'ai beaucoup aimé, au passage, la partie sur la rencontre pique-nique des Alpes Maritimes qui, justement, participe d'humaniser ce type d'espace). Il faut penser aussi aux mouvement sociaux et aux luttes dans lesquels les anarchistes, anarcho-syndicalistes, communistes-libertaires...peuvent se cotoyer, échanger, se serrer les coudes...D'ailleurs, s'il faut utiliser ce type de vocable, je suis plutôt "front social" que "front anti-capitaliste", dans l'état (même si cela ne s'oppose pas).
J'ai trouvé, en attendant que Guérin Nique Tout (ouille!) nous amène les éléments, l'appel de No-Pasaran, que je trouve pas mal :


Résistances ! Pour un front social anticapitaliste et alternatif

Dans tous les pays occidentaux la gangrène populiste a gagné les
gouvernements à tour de rôle : Berlusconi en Italie, Bush aux
Etats-Unis, Aznar en Espagne. Partout la bourgeoisie s’est dotée de
nouveaux instruments de domination et de contrôle des populations pour
assurer son pouvoir. S’en prendre à ces derniers en les traitant de
"fascistes" ne nous sera d’aucun secours. S’il faut analyser nos
réalités au travers des faits historiques il ne faut pas les restreindre
à ces derniers. Le populisme peut conduire au fascisme mais n’est pas le
fascisme. Car la défaite du mouvement ouvrier et des forces
progressistes a été acquise sans avoir besoin de recourir à des "forces
barbares".

Lorsque c’est constitué dans les années 80, le mouvement antifasciste
radical, ce dernier affirmait qu’il ne fallait pas en rester à une
dénonciation morale du développement des valeurs d’extrême droite, mais
lutter pied à pied politiquement pour dénoncer cette dernière comme le
fer de lance d’une attaque globale contre le mouvement ouvrier et ses
valeurs. Puis dans les années 90, c’est autour de la nécessité d’une
Alternative capable d’opposer des valeurs positives que a évolué le
mouvement antifa car comme l’avait très bien écrit Daniel Guérin dans
son livre Fascisme et Grand capital : "L’antifascisme ne triomphera que
s’il cesse de traîner à la remorque de la démocratie bourgeoise.
Défions-nous des formules "Anti". Elles sont toujours insuffisantes,
parce que purement négatives. On ne peut vaincre un principe qu’en lui
opposant un autre principe, un principe supérieur". Alors le mouvement
antifasciste doit aujourd’hui plus que jamais s’affirmer comme un
mouvement politique global, alliant résistances et alternatives,
créateur de nouvelles expériences et actions militantes, .

Parce que la rue et les mouvements sociaux sont les plus sûrs garants
pour forger les rapports de force avec le Capital et le libéralisme au
vue de l’échec électoral de la gauche de la gauche, il va nous falloir
prendre le temps de reconstituer et reconstruire des projets politiques,
capable de fédérer et de proposer de nouvelles utopies. En effet, comme
on l’a vu c’est bien sur une adhésion à un projet que c’est fait la
campagne autour de Sarkozy à la grande différence de Royal. La gauche
est totalement en panne d’alternatives, allant jusqu’à reprendre des
thèmes comme celui de l’Entreprise, de la valeur Travail oubliant que
cette dernière signifie exploitation, aliénation et précarisation, de la
Nation (le drapeau et la marseillaise), du Sécuritaire, etc. qui sont
ceux de la droite. Si la question sociale est essentielle, nous pensons
que la question Ecologique est une question centrale aujourd’hui ; le
mouvement social doit absolument l’intégrer dans toutes ses dimensions.
C’est autour du Partage des Richesses, de leur réappropriation par la
société (travailleurs comme non travailleurs) que doivent se construire
les revendications. Cette rupture est indispensable et il est temps de
faire fructifier ses idées au niveau des syndicats et des associations
qui luttent contre le libéralisme. En faire l’économie c’est se refuser
à préparer d’autres Futurs.

Parce que les attaques contre les dernières conquêtes sociales et la
répression - déjà en cours lors des manifs anti-Sarko du 2e tour - ainsi
que la division entre les opprimés risquent d’être à l’œuvre très
rapidement, la constitution d’un Front social anticapitaliste entre
groupes libertaires, syndicats de combat (SUD, CNT), groupes politiques
de la “gauche de la gauche” pourrait permettre d’organiser une
résistance combattive. Cette convergence devant se faire dans le respect
de chaque composante.
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: NPA : le bluff libertaire de la LCR

Messagede GuérinNiqueTout » 20 Juil 2008, 16:10

En attendant les textes de congrès, l'édito de septembre 2007, qui n'est pas parfait car il ne parle que d'un truc national. Il y a aussi eu un article sur le réseau mis en place dans le 19e par des camarades d'AL avec des militant-e-s LCR, PCF, Alternatifs, CUAL.
Face au pouvoir : Pour un front anticapitaliste
Alors que les attaques du patronat et de son gouvernement de combat se multiplient, la résistance et la construction d’une alternative au capitalisme sont plus que jamais d’actualité.

À peine l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette sépare depuis longtemps le PS de l’UMP, et cette proximité est de plus en plus criante : entente cordiale entre Royal et Sarkozy sur nombre de sujets pendant la campagne électorale, ouverture vers le centre, ralliement de personnalités socialistes à l’union sacrée gouvernementale… L’enjeu, pour les anticapitalistes, réside dans leur capacité à incarner une opposition authentique et décomplexée.

Dans ce contexte, la riposte doit se jouer sur deux niveaux :
- la construction d’un front social des organisations syndicales et des associations de lutte, où se retrouveront toutes celles et ceux qui veulent se battre pour défendre leurs droits ;
- l’émergence d’un front anticapitaliste qui attaque le gouvernement sur le fond de sa politique et puisse contester à la gauche de gouvernement sa prétention à incarner une opposition à la droite et un espoir de changement social. Cette orientation s’adresse à toutes celles et ceux qui se revendiquent de l’anticapitalisme : militantes et militants organisés politiquement, syndicalistes de lutte, militantes et militants des mouvements sociaux. La constitution d’un tel front anticapitaliste, ayant la capacité à parler d’une même voix sur des sujets cruciaux (liberté de circulation, réquisition et redistribution des richesses, socialisation des entreprises, etc.) en s’appuyant sur les luttes, permettrait de peser d’un plus grand poids dans la société.

Il n’y a rien à attendre d’un « comité de riposte » à Sarkozy constitué par le PS, le PCF, les Verts et la LCR. Le Parti socialiste n’a rien à proposer qu’une opposition sur la forme. La LCR est pour sa part engagée dans un processus de mutation en un nouveau parti, censé entre autres incarner un débouché électoral aux luttes sociales et assurer une représentation institutionnelle aux exploité-e-s, avec les élections municipales de 2008 en ligne de mire, et la volonté de voir des « députés révolutionnaires » entrer au Palais-Bourbon.

De notre côté nous pensons que le seul « débouché » pour les luttes est dans la victoire des luttes et que c’est en leur sein que les exploité-e-s doivent élaborer un projet de transformation sociale qui n’a rien à gagner dans la médiation institutionnelle.

Notre priorité va donc à l’organisation collective des travailleurs des travailleuses et plus largement des dominé-e-s. C’est sur ce terrain que se joue l’affrontement avec le patronat et c’est sur ce même terrain que se dessinera la perspective d’une rupture avec le pouvoir d’État, le capitalisme et leurs institutions.

Édith Soboul (secrétariat fédéral d’AL), le 21 septembre 2007

La position d'AL sur le mouvement libertaire est en gros de dire "si c'est pour rester entre nous ça ne nous intéresse pas, or en ce moment les organisations libertaires veulent rester entre elles, donc l'unité des libertaires est secondaire dans notre action militante devant l'unité des anticapitalistes".
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