Alternative libertaire

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Messagede bipbip » 06 Mar 2016, 02:15

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Messagede bipbip » 27 Avr 2016, 07:37

Rencontre avec des militants et militantes d’Alternative libertaire Gard « Pourquoi nous avons adhéré à AL »

Le collectif Alternative libertaire (CAL) Gard existe depuis trois ans. Jeune CAL, il a réussi en quelques années seulement à s’affirmer, malgré sa taille encore modeste, dans le paysage militant gardois comme une force politique qui agit et propose des initiatives. La mise sur pied d’un cadre unitaire comme le Réseau anticapitaliste et autogestionnaire (Raage), qui regroupe AL, NPA, CNT et FA dans le département en est la preuve. Rencontre avec certains de ces nouveaux visages de notre organisation et regards croisés sur leurs parcours militants et les raisons qui les ont poussé-e-s à rejoindre l’AL.

... http://www.alternativelibertaire.org/?R ... litants-et
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Messagede bipbip » 14 Mai 2016, 15:04

49.3 : La goutte d’eau qui doit faire déborder la rue !!

Le gouvernement a décidé de passer en force. Face au risque de blocage de la loi travail à l’assemblée nationale, Manuel Valls a annoncé l’utilisation du 49.3, permettant de faire passer la loi sans débat ni vote parlementaire. Face à cette provocation méprisante, renforçons la mobilisation !

Depuis l’élection de François Hollande à la présidence de la république, les gouvernements qui se disent « de gauche » ne cessent de faire des cadeaux au patronat (Accord National Interprofessionnel, pacte de responsabilité, etc.).

Avec la loi travail, c’est une marche supplémentaire vers la précarité généralisée que le gouvernement veut franchir.

Cette attaque scandaleuse du droit du travail est inacceptable ! C’est ce que les mobilisations massives (grèves, blocages, manifestations) expriment depuis des semaines. Mais face à la contestation populaire et à l’opposition d’une partie de son propre camp, Manuel Valls a finalement annoncé le recours à l’article 49.3 de la Constitution, alors même que la gauche dénonçait ce passage en force quand c’était la droite qui l’utilisait !

Face à ce mépris de la population, face à cette prétention qu’une poignée de politiciens peut imposer sa volonté de façon autoritaire, face à cette énième attaque de nos droits et de notre dignité, face aux violences policières qui tentent d’affaiblir le mouvement, nous devons renforcer la lutte !

L’utilisation du 49.3 n’est pas une fatalité. Rappelons-nous qu’en 2006, le gouvernement De Villepin avait fait passer le Contrat Première Embauche (CPE) de la même façon, avant de devoir abroger la loi face aux mobilisations de la jeunesse. De la même façon, ce n’est qu’en intensifiant la lutte que nous pourrons obtenir le retrait de la loi travail. Sur nos lieux de travail, dans nos quartiers, autour des Pôle Emploi et des CAF, au bistrot, partout nous devons discuter, convaincre et motiver un maximum de monde pour multiplier les grèves, les actions de blocage, les débats. Et si possible construire une grève générale reconductible !

Aux attaques contre les acquis sociaux s’ajoute en plus la banalisation de la répression policière. L’état d’urgence va être prolongé jusqu’en juillet, et le gouvernement en profite pour interdire les rassemblements, de même qu’il encourage visiblement les violences policières et les arrestations de masse qui se sont multipliées ces dernières semaines.

Dans ce climat de plus en plus irrespirable, prenons un grand bol d’air et de liberté ! Montrons leur qu’ils ne sont pas tout puissant et qu’ils ne peuvent pas continuer à nous écraser impunément ! Tout le monde mobilisé et tout le monde dans la rue jusqu’au retrait de la loi travail !

Alternative libertaire, le 11 mai 2016

http://alternativelibertaire.org/?49-3- ... u-qui-doit

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Messagede bipbip » 07 Juin 2016, 06:58

AL dans "Le Progrès Social" : «  Aucun changement radical ne viendra du pouvoir  »

Dans le quotidien Le Progrès social, Elsa Squirone, du secrétariat fédéral d’AL, explique pourquoi « seul un processus révolutionnaire permettra d’aboutir à une société réellement démocratique ».

... http://www.alternativelibertaire.org/?A ... cial-Aucun
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Messagede bipbip » 11 Juin 2016, 17:55

Souscription AL face à la répression : le point sur la situation

Joli mois de mai, qui voit fleurir les piquets de grève et les barricades de palettes enflammées, avec des manifestations que la violence policière ne décourage pas. Et pourtant, les coups pleuvent. AL en reçoit sa part, avec déjà 5 militants frappés par la répression. La caisse de solidarité commence à fonctionner.

D’un bout à l’autre de l’Hexagone, pour faire face à aux besoins (frais d’avocat, secours financier pour améliorer l’ordinaire en prison…), plusieurs caisses locales de solidarité ont été ouvertes. Et c’est bien cela le plus important, la solidarité de proximité, palpable, durable.

Alternative libertaire a néanmoins décidé d’y ajouter sa propre collecte qui a récolté, en quinze jours, plus de 1.630 euros (voir liste ci-dessous).

Plusieurs demandes d’aide sont parvenues au secrétariat fédéral de l’organisation qui, pour commencer, a attribué 4 x 100 euros à 4 affaires de victimes de la répression dans le Nord, l’Hérault, l’Ille-et-Vilaine et les Hauts-de-Seine.

Ce n’est évidemment qu’un début, car les besoins vont aller croissant. Les prochaines aides seront répartis au fur et à mesure, selon les besoins exprimés.

La souscription continue donc. N’hésitez pas à verser votre obole, elle sera utilisée à bon escient.

Pour cela, deux solutions :
• Soit un chèque à l’ordre de SIA, à expédier à Alternative libertaire, BP 295, 75921 PARIS Cédex 19.
• Soit un virement en ligne, en cliquant sur le bouton ci-dessous.

http://alternativelibertaire.org/?Sousc ... -face-a-la
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Messagede bipbip » 13 Juin 2016, 01:06

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Re: Alternative libertaire

Messagede bipbip » 28 Juin 2016, 07:51

Brexit : L’Europe capitaliste en échec

C’est un vote de classe sans appel qui vient d’infliger un sévère KO aux élites de la bourgeoisie européenne, capitaliste et ultra-libérale. Les perdants de la mise en concurrence exacerbée de tous contre tous ont pris leur revanche. C’est la panique à Londres et à Bruxelles !

Les médias et politiques français attribuent unanimement la défaite de Cameron à la percée des idées xénophobes et nationalistes, « populistes » comme ils disent. Certes l’UKIP (« Parti de l’indépendance du Royaume-Uni ») fut la force politique principale dans cette campagne. Comme en France avec le vote FN dans les régions ouvrières dévastées par la désindustrialisation, une partie des travailleurs et travailleuses du Royaume-Uni ont exprimé un vote de rejet sans perspectives alternatives claires.

Là-bas comme ici, les politiques d’austérité menées par les gouvernements de gauche comme de droite ont brisé les repères, mais, curieusement, aucun média n’évoque la campagne pour un Brexit de gauche et internationaliste (« Left exit », ou Lexit), portée par l’extrême-gauche et le très combatif syndicat des transports, le RMT (80.000 adhérent.es).

La démission de Cameron (imagine-t-on Mitterrand ou Chirac, Sarkozy ou Hollande démissionner parce que minoritaires !?) et la pagaille à Bruxelles accélèrent la crise politique qui fait trembler l’Europe entière. A nous de convaincre qu’il n’y pas d’issue de secours nationaliste et xénophobe mais que l’alternative autogestionnaire se construira dans les luttes vers une société libérée du capitalisme.

Alternative libertaire, le 26 juin 2016

http://www.alternativelibertaire.org/?B ... taliste-en
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Re: Alternative libertaire

Messagede bipbip » 28 Juil 2016, 14:56

Sortir de l’engrenage des carnages djihadistes

Europe, Amérique, Moyen-Orient, Asie... Les attentats kamikazes s’emballent. Imprévisibles car peu sophistiqués, mais meurtriers. Ils montrent qu’il est urgent de réfléchir, de tirer des bilans et de changer de politique.

Après Nice, après l’Allemagne, après Orlando, après Istanbul, après Bagdad, après Dacca, il ne fait aucun doute que les tueries aveugles, sous couvert de dijhad, vont se poursuivre.

En France, l’état d’urgence démontre son impuissance face à la menace insaisissable d’attentats d’un nouveau genre : peu de « vraies » cellules djihadistes ; davantage d’individus quasi inorganisés, souffrant de fragilités psychiques et sociales, décidés à se suicider après avoir répandu la mort.

Ce phénomène est connu de longue date aux États-Unis http://www.liberation.fr/planete/2016/0 ... es_1459088, régulièrement frappés par des individus s’érigeant en « tueurs de masse ». Aujourd’hui, certains ajoutent un éclat supplémentaire à leur crime en se drapant du drapeau du djihad, à la satisfaction de Daech, qui peut ainsi revendiquer des « soldats » et faire monter la peur.

Ne pas faire la politique espérée par Daech

Comment éradiquer le djihadisme ? Répétons-le : la fuite en avant dans la formule "guerre au terrorisme" + État policier est une fausse réponse. Et encore plus fausse si, comme le fait l’extrême droite, on y ajoute le ressentiment et les menaces à l’encontre de la minorité musulmane en France, alors qu’elle subit autant les horreurs djihadistes http://www.la-croix.com/Religion/Islam/ ... 1200776578 que l’ensemble de la population.

Cela, c’est typiquement faire la politique souhaitée par Daech : aggraver la stigmatisation de la minorité musulmane en Europe, diviser la société selon des clivages identitaires, faire monter la suspicion et la peur. C’est la politique du « choc des civilisations » que souhaitent, chacun à leur façon, les djihadistes et les nationalistes tenants de l’« Occident blanc ». Or le clivage n’est pas entre Orient et Occident mais, au sein même de l’Orient et de l’Occident, entre progressistes et réactionnaires.

En finir avec le djihadisme

Il est vital de sortir de l’engrenage sans fin des carnages djihadistes :
• en soutenant les forces progressistes au Moyen-Orient (dont le fer de lance est aujourd’hui la gauche kurde), seule alternative politique réelle au chaos actuel ;
• en dénonçant la duplicité de l’État français qui proscrit la gauche kurde, mais pactise avec des régimes (AKP turc, monarchie saoudienne et qatari) qui ont fait le lit du djihadisme ;
• en mettant fin à l’interventionnisme militaire auquel l’État français nous accoutume depuis des siècles, malgré les retours de bâton contre la population civile (« leurs guerres, nos morts ») ;
• en enrayant le délitement social, qui pousse divers désespérées et fanatiques à basculer dans le meurtre de masse, quitte à l’habiller du drapeau du djihad ;
• en stoppant la militarisation de la société (État policier, état d’urgence…), inefficace contre le terrorisme, mais très utile à l’État pour réprimer les mouvements sociaux.

Pour l’essentiel, Alternative libertaire ne renie rien de ce qu’elle écrivait à ce sujet http://alternativelibertaire.org/?Guerr ... ortir-de-l après les attentats de novembre 2015.

Alternative libertaire, 27 juillet 2016

http://alternativelibertaire.org/?Sorti ... s-carnages
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Re: Alternative libertaire

Messagede bipbip » 23 Aoû 2016, 08:09

Printemps 2016 : Alternative libertaire dans la lutte

Les communistes libertaires s’efforcent à la fois d’être moteur dans les grèves, avec les collègues, via l’outil syndical, et de produire une expression révolutionnaire lisible, en direction du grand public.

Au jour le jour, AL met en œuvre une stratégie sur deux niveaux  : d’une part l’animation de contre-pouvoirs dans les entreprises, les quartiers et les lieux d’étude ; d’autre part, la diffusion des idées communistes libertaires et des pratiques autogestionnaires.

Et, cette année, l’organisation n’a pas chômé  ! Depuis février, des dizaines de paquets d’affiches et d’autocollants contre la loi Travail ont été expédiés dans tout le pays aux groupes AL (et à toute personne en faisant la demande)  ; des campagnes virales ont été menées sur le web, notamment pour « faire monter » la date cruciale du 9 mars ; des communiqués et analyses ont régulièrement été diffusés ; une dizaine de tracts ont été réalisés et distribués en masse dans les manifestations ; le mensuel Alternative libertaire a consacré quatre unes au mouvement. On y a défendu que « tout passe par la lutte » et prôné la paralysie de l’économie – stratégie énoncée dans l’appel « On bloque tout » impliquant largement les syndicalistes libertaires. Tout cela en organisant la solidarité avec les camarades victimes de la répression (voir ci-contre).

Au cours des premières semaines, ce sont les « jeunes » d’AL qui ont eu fort à faire pour porter l’agitation dans les facs et les lycées. Dans les universités où le syndicalisme de ­lutte est bien ancré, la tâche a été moins difficile, mais partout il a fallu mener âprement le débat pour convaincre les étudiantes et les étudiants de se mobiliser – véritable défi dans un secteur où la mémoire des luttes est volatile.

Visibilité des couleurs rouge et noir

Quand est venu le temps des grèves et des blocages, ce sont les salarié-es qui ont pris le relais en tentant d’entraîner leurs collègues dans la lutte. Quand ils et elles n’étaient pas occupés par la construction de la grève dans leurs entreprises et leurs services, on les retrouvait sur les blocages économiques, devant des dépôts pétroliers ou des zones industrielles.

En manifestation, quand les uns étaient au cœur de leurs cortèges syndicaux, les autres assuraient la visibilité des couleurs rouge et noir. Le 14 juin notamment, des dizaines de camarades venu-es des quatre coins de la France ont pu converger au métro Duroc, où se trouvait le rendez-vous AL, malgré les gaz lacrymogènes et les charges policières, pour diffuser massivement un tract-BD réalisé par le dessinateur Colloghan.

L’enjeu, maintenant, est de continuer à œuvrer pour le développement d’un syndicalisme de lutte, tout en ne négligeant pas l’intervention spécifique d’AL. Agir dans la lutte des classes, tout en défendant un autre projet de société, communiste et libertaire.

Benjamin (AL Paris nord-est)

http://www.alternativelibertaire.org/?P ... lternative


Pour une alternative révolutionnaire

Les questions que se pose toute et tout révolutionnaire à l’issue d’un mouvement social de cette ampleur : quelles nouvelles perspectives de transformation de la société sont à présent envisageables ?

La révolution n’est pas une lubie romantique. Il ne s’agit pas de se rêver en Che Guevara ou en Louise Michel menant une guérilla urbaine sur des barricades dans un Paris en flammes. La révolution n’est pas non plus un dîner de gala comme disait Mao, et là-dessus – une fois n’est pas coutume  ! – on est d’accord.

C’est parce que le capitalisme est à l’agonie, enchaînant crises économiques et écologiques, que nous devons agir. Et c’est parce qu’il va chercher à prolonger son agonie par des lois scélérates, visant à extirper du prolétariat ses derniers profits, que l’action révolutionnaire devient urgente.

S’il y a un enseignement de ce mouvement social, c’est la violence, inédite ces dernières décennies, avec la­quelle l’État a servi les intérêts du Capital. C’est un même ennemi que nous avons à abattre  : on ne combat pas l’État par romantisme d’éternel adolescent – encore qu’on préfère ça au conservatisme des éternels patriarches – mais parce que la fonction principale de la violence d’État est de maintenir la hiérarchie des classes sociales. Qui peut croire que licencier plus, augmenter le temps de travail, diminuer les salaires, est dans l’intérêt des travailleurs et des travailleuses  ? Personne. Mais une fois dit que nous ne voulons pas de cette société-là, une question s’impose  : comment agir en révolutionnaire ?

Le système capitaliste n’est pas réformable

Il n’y a pas de projet clé en main ni de plan d’action prédéfini pour bouleverser les rapports sociaux et aboutir à une société communiste libertaire. Mais si on ne connaît pas le ou les chemins – et il en existe probable­ment plusieurs – on peut être sûr, en revanche, que certaines issues sont des impasses. Il en est ainsi des pseudo solutions électorales et républicaines. Il faut envisager la transformation sociale à partir des luttes, de la rue et des préoccupations des classes populaires. Le système capitaliste n’est pas réformable  : c’est ce dont nous devons con­vaincre celles et ceux qui sont le plus victimes de son exploitation, et auxquels on laisse miroiter de fausses solutions.

Prendre conscience de notre force collective

C’est en multipliant les expériences de luttes collectives que nous construirons un monde nouveau. Il s’agit de populariser les idées révolutionnaires avec le projet de société communiste libertaire comme horizon. On doit continuer de miner le jeu politique institutionnel, de mettre en déroute le parti prétendument socialiste, de montrer que les élections sont une mascarade visant à nous faire croire que ­notre avis est important alors que seule compte la loi du profit. En parallèle, il nous faut développer dans les luttes, les assemblées, etc., des pratiques de démocratie directe pour élaborer collectivement un projet politique et faire bouger les lignes.

Les espaces de réflexion et d’action créés par la lutte – assemblées de boîtes, de secteurs d’activité, de ville ou de quartier  ; piquets de grève  ; occupations  ; manifestations – sont autant d’endroits où réfléchir à une autre société, aux moyens et aux forces nécessaires pour la mettre en place  : socialisation des moyens de production, résolution des problèmes écologiques, sociaux…

Une action sur trois niveaux

En tant qu’organisation révolutionnaire, AL propose une politique sur trois niveaux :

1. La construction d’une organisation communiste libertaire visible, audible et identifiable, dont les réflexions et les propositions puissent faire référence, être mises en débat. Un courant inséré dans les mouvements sociaux, en phase avec ses fractions les plus audacieuses. Aujourd’hui, cet outil, encore modeste, c’est AL.

2. Le développement d’un mouvement social indépendant et combatif. Cela signifie contribuer à la montée d’un syndicalisme révolutionnaire, notamment au sein de Solidaires et de la CGT, participer au mouvement féministe, antiraciste, écologiste, et participer aux divers collectifs qui se montent pendant les mouvements.

3. La convergence, chaque fois que faire se peut, avec les autres courants révolutionnaires, dans une logique de front anticapi­taliste. Il s’agit de conjuguer nos forces pour faire entendre notre voix sur les sujets où il n’y a pas de divergence.

Fédérérer, radicaliser, autogérer

Dans les mouvements sociaux et dans le syndicalisme, il s’agit certes de rassembler les travailleuses et les travailleurs parce que l’union fait la force, mais pas seulement. Défendre les acquis sociaux contre leur destruction néolibérale, c’est bien. Pousser à dépasser la simple défense de l’existant pour poser les questions économiques, sociales, sociétales qui dérangent l’ordre établi, c’est encore mieux.

Idem dans le mouvement féministe, antiraciste et écologiste. Ces luttes ont une valeur en elles-mêmes, mais il est vital de les lier à un projet de bouleversement plus général des rapports sociaux. On ne peut pas se contenter d’un féminisme et d’un antiracisme qui souhaiterait simplement voir plus de femmes et de minorités racisées au Medef, ou d’une ­écologie qui militerait pour la taxation du diesel  !

Fédérer les contre-­pouvoirs, quand ce n’est pas à chaud dans la lutte, cela peut se faire au sein de lieux autogérés permettant l’entraide sociale. On peut citer le Barricade à Montpellier, la Maison du peuple à Rennes, l’Etincelle à Angers, le Lieu autogéré de Liévin, le CCAN de Nancy… Autant de lieux solidaires des luttes sociales, des migrant-es, des sans-papiers, de la Palestine, du Kurdistan, du Chiapas, etc. Ils peuvent favoriser une culture alternative (bibliothèque, con­certs, etc.) voire une véritable éducation populaire à travers des réunions et des formations publiques.

Faire converger les anticapitalistes

Heureusement, AL n’est pas la seule organisation révolutionnaire, et la construction de cadres unitaires de résistance et de ­soutien aux luttes sur des bases anticapitalistes correspond à une nécessité. Selon les villes, la convergence avec d’autres organisations est envisageable. Lorsque nous parlons de convergence des anticapitalistes, nous nous adressons à diverses organisations – la CGA, la CNT, la CNT-SO, la FA, le NPA, VP, groupes locaux... Nous nous adressons aussi, bien entendu, à de nombreuses personnes qui sont de sensibilité anticapitaliste, libertaire ou autonome et qui peuvent se retrouver dans cette démarche.

L’enjeu pour nous est de mettre les divergences idéologiques de côté (par exemple la participation aux élections) quand il est possible et de s’unir sur des objectifs majeurs.

Ainsi, si AL boycotte les institutions républicaines et ne participe pas aux campagnes électorales, elle peut se retrouver aux côtés d’organisations qui, elles, y participent, quand il s’agit de s’impliquer directement dans des luttes, des grèves, des blocages en période de lutte chaude  ; de l’entraide sociale, des contre-pouvoirs locaux en période de moindre conflictualité.

Cette proposition vise à rompre avec les sectarismes de l’extrême gauche en poussant au débat et à l’unité d’action.

C’est en multipliant, analysant et fédérant ces expériences que nous esquisserons une société nouvelle. Le grand soir n’est peut-être pas pour demain, mais on n’a pas sommeil, et on ne veut pas se coucher  ! La lutte des ­classes a pris un sacré coup de jeune à travers ce mouvement inventif, en dépit des manipulations médiatiques, des intimidations des flics, et des patrons. Alors hop hop hop, que crève le vieux monde, la lucha sigue !

Elsa (AL Toulouse), Cédric (AL Albi), Matthijs (AL Montpellier)

http://www.alternativelibertaire.org/?P ... lternative
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Re: Alternative libertaire

Messagede bipbip » 06 Sep 2016, 00:27

Mouvement social : Une rentrée en résistance

Après un printemps brûlant, l’été fut l’occasion d’un premier bilan d’étape, qui invite l’ensemble des composantes du mouvement social à retourner dans la rue dès la rentrée, contre la loi travail mais aussi contre la répression, contre les grands projets inutiles et imposés, et pour mener la bataille des idées à l’aube d’une année électorale qui s’annonce nauséabonde.

Après le fort mouvement du printemps pour la défense du code du travail, l’été n’avait pas vraiment un goût de vacances. Dès le début du mois de juillet, une date de rentrée était en effet posée dans l’agenda pour reprendre la lutte contre le gouvernement et son projet antisocial : ce sera le 15 septembre.

La mobilisation passée et à venir était donc dans toutes les têtes, non pas pour se livrer à un bilan définitif mais pour débriefer à chaud, en attendant la reprise : les stratégies syndicales ont été décryptées, le rôle des médias a été analysé, le phénomène inédit des Nuits debout a été largement discuté et les réponses – autoritaires et policières – du gouvernement ont été commentées par toutes celles et tous ceux qui, depuis le 9 mars, ont battu le pavé… et certains n’ont d’ailleurs même pas vraiment suspendu la mobilisation, comme à Valenciennes où des rassemblements ont été organisés contre la dure répression qui a frappé les militants et militantes syndicaux de la région.

Radicalisation de la société

Ce mouvement a été l’occasion pour un grand nombre de personnes de s’engager pour la première fois, en témoignent les Nuits debout qui ont fleuri un peu partout en France. Ces espaces de contestation qui rassemblaient largement en dehors des milieux militants habituels, ont souvent été hésitants ou confus et, paradoxalement, alors qu’ils sont nés de la mobilisation contre la loi travail, ils ont eu des difficultés à se concentrer sur cet enjeu et à mobiliser autour de cette ­urgence-là. Plus que des outils pour la lutte, les Nuits debout ont finalement été des outils de politisation, et AL y avait toute sa place en tant que porteuse d’un discours construit et de pratiques d’auto-organisation – pour la répartition de la parole, la prise de décision, le passage à l’action.

L’ampleur de la mobilisation et les nouvelles formes de contestation qui ont vu le jour nourrissent dès à présent des attentes pour la rentrée sociale, d’autant que les organisations syndicales et politiques n’étaient pas forcément prêtes pour ce marathon revendicatif et n’ont pas toujours su jouer leur rôle : le vent qui tourne n’attend pas qu’on hisse la voile. Une radicalisation de la société se fait sentir et s’est traduite de différentes manières : dans les syndicats, et aussi dans des fractions de la population moins organisées, qui utilisent des Nuits debout ou des AG de ville pour se faire entendre. La conséquence de cela, c’est que les syndicats ont pu être déboussolés parce que ce n’est pas leur tactique habituelle.

Il s’agit à présent de se retrousser les manches pour retisser du lien et développer les cadres de résistance au rouleau compresseur capitaliste, que ce soit en renforçant les structures syndicales ou en essayant de convaincre les organisations politiques anticapitalistes de travailler ensemble pour creuser des brèches dans le système actuel. Il va falloir développer nos collectifs militants et repenser le lien entre les syndicats et les structures qui organisent des luttes sociales au niveau local pour arriver à davantage de convergences.

Au niveau des modes d’action également il va falloir faire preuve d’audace : les manifestations ont fait leurs preuves mais ont aussi montré leurs limites face à un pouvoir qui ne craint pas d’imposer une loi contre l’avis d’une majorité de la population. Les barrages filtrants sont quant à eux plutôt bien accueillis par le public et permettent de poursuivre la bataille de l’opinion.

Taper directement au portefeuille

Enfin, les blocages et a fortiori les grèves démontrent que nous détenons les moyens de production et que nous avons la capacité de faire reculer le gouvernement en le tapant directement au portefeuille. Faire reculer le gouvernement, ce serait tout d’abord obtenir l’abrogation de la loi travail mais ce n’est pas une fin en soi : nous devons sortir de la logique défensive de ces dernières années et entrer dans une dynamique revendicative, une dynamique de conquête pour ne plus laisser l’extrême droite bénéficier de l’exaspération générale.

Il reste beaucoup à faire, beaucoup à repenser. Et le temps politique laisse peu de place à la réflexion. Le calendrier qui nous attend est déjà chargé et l’état d’urgence est une nouvelle menace avec laquelle il nous faudra composer. En plus de la date du 15 septembre, plusieurs initiatives sectorielles ont été annoncées : le 8 septembre dans l’éducation et ce même jour pour les travailleurs et travailleuses du social et du médico-social.

Les autres fronts de lutte ne seront pas en reste lors de cette rentrée sociale et c’est sur le terrain de l’écologie que nous aurons sans doute le plus à faire. La contestation se renforce en effet à Bure contre un projet d’enfouissement de déchets nucléaires [1] ou encore à Flamanville contre la construction de l’EPR [2] . Dans les deux cas, des projets extrêmement coûteux au service d’une industrie dangereuse et complètement opaque sont obstinément menés par le pouvoir. Même chose à Notre-Dame-des-Landes où, après un référendum habilement mis en scène par le gouvernement, l’environnement et l’autonomie agricole sont plus que jamais menacés. Et on continuera à nous dire qu’il est urgent de diminuer nos dépenses...

À Notre-Dame-des-Landes comme dans la rue contre la loi travail, la manière dont le gouvernement gère les dossiers politiques est révélatrice de la dérive autoritaire d’un Etat dont l’objectif est avant tout de maintenir le système en place – et les bénéfices de ceux qui profitent de ce système –, quel qu’en soit le prix. À l’inverse, les militantes et militants d’Alternative libertaire portent inlassablement un projet de société fondé sur la démocratie directe, tentent de diffuser des pratiques autogestionnaires dans les luttes et de montrer plus largement qu’un autre monde est possible.

Mais en entrant en résistance contre cette nouvelle logique autoritaire, nous nous exposons fortement à la répression. Face à cela, il va être nécessaire de démontrer une solidarité sans faille avec toutes celles et tous ceux qui sont poursuivis par la justice. Au cours des prochaines semaines, de nombreux procès vont avoir lieu et nous devrons être au rendez-vous pour manifester notre soutien. Plusieurs dates sont par ailleurs connues et on peut d’ores et déjà se donner rendez-vous les 19 et 20 octobre à Amiens pour exiger la relaxe des salariés de Goodyear condamnés en première instance à de la prison ferme pour avoir retenu des cadres de l’entreprise.

Cette solidarité sera d’autant plus importante que le thème de la sécurité (de même que celui de « l’identité nationale », comme est venue le rappeler la nauséabonde polémique sur le burkini en cette fin d’été) va être au cœur du débat public dans la période électorale qui s’ouvre. Que ce soit au PS, chez Les Républicains ou au FN, le terrain est prêt, les discours sont rodés et les sujets vont s’imposer d’eux-mêmes. Alors que l’ensemble de l’échiquier politique continue de basculer à droite, on peut facilement prédire le ton des prochains débats. Sécurité, immigration, austérité ; autant dire répression aveugle, racisme décomplexé et poursuite du démantèlement des services publics au détriment des classes ­populaires.

Ni résignation ni profil bas

Encore une fois, on va nous demander de valider un système qui ne protège que ceux qui détiennent les richesses. Encore une fois, on va nous demander d’abandonner notre pouvoir de décision à d’autres. Encore une fois, notre parole va être étouffée par la machine médiatique. Mais il s’agit de ne pas se résigner ni de faire profil bas pendant l’année à venir : au contraire, nous devons plus que jamais proposer un autre projet de société, qui doit être pensé pour s’accorder avec la réalité actuelle et répondre aux nouveaux enjeux sociaux.

Dans cette période, les syndicats et plus généralement le mouvement social doivent agir pour rappeler que les solutions politiques ne sauraient se limiter à la compétition électorale institutionnelle. Il nous faut assumer notre rôle, repartir de la réalité vécue des travailleurs et des travailleuses pour proposer d’autres manières de transformer la société, avec nos craintes, nos rêves et nos certitudes. C’est là que nous avons toujours puisé nos forces. C’est comme cela que nous avons existé et que nous avons conquis de nouveaux droits à travers l’histoire, à travers les conflits.

Nans (AL Fougères) et Benjamin (AL Paris-Nord-Est)


[1] Lire AL n° 263 de l’été 2016, « Antinucléaire : Bure sous tension »

[2] Lire notamment AL n° 224 de janvier 2013, « EPR de Flamanville : le nucléaire fait exploser les prix »

http://www.alternativelibertaire.org/?M ... rentree-en
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Re: Alternative libertaire

Messagede bipbip » 14 Sep 2016, 00:40

Tract AL

Contre la loi Travail : le bras de fer continue

Pour le succès de la journée de lutte du 15 septembre, relançons dès maintenant dans l’unité, l’activité des sections syndicales et les réseaux locaux de mobilisation.

Une journée nationale unitaire de grèves et de manifestations dès le 15 septembre, c’est du jamais vu. Et cela montre que la colère est toujours là, malgré la répression policière, malgré les condamnations à des peines de prisons, malgré l’état d’urgence, malgré le recours au 49-3 début juillet pour imposer une loi objectivement minoritaire.

La colère est toujours là

Nous sommes en colère et nous voulons l’abrogation de la loi Travail. Nous sommes en colère et nous refusons la mise en place d’un service civique obligatoire de neuf mois pour les jeunes. Nous sommes en colère car la destruction de la totalité du code du travail est sur la table et que c’est dès maintenant un enjeu majeur pour les droits des travailleuses et des travailleurs.

Nous sommes en colère contre ceux qui, tout l’été, ont instrumentalisé les attentats pour distiller le venin de la peur et le poison du racisme ; la haine et la division. Nous sommes en colère car cela fait des années que les gouvernements de droite comme de gauche accumulent les lois antisociales malgré des manifestations monstres, des blocages spectaculaires, des grèves fortes, des sondages négatifs.

Frapper plus fort

Laissons les gredins et les canailles qui nous gouvernent à leurs primaires puisque nous savons déjà que, quelle que soit l’issue des prochaines élections présidentielles, nous devrons encore nous mobiliser contre les mauvais coups. Et mettons toutes nos forces dans la construction de cette grève générale qui pointe le nez mais peine à s’épanouir depuis le mouvement des retraites de 2010.

Car le bilan des dernières grandes luttes est clair : nous devons frapper plus fort pour gagner, pour bloquer les mauvais coups et engranger des victoires. Seule une grève générale prolongée nous permettra de remettre les pendules à l’heure, de restaurer les droits perdus et d’enregistrer de nouveaux acquis, puis de poser les jalons d’une nouvelle société.

Changer la société

C’est ici et maintenant qu’il faut commencer à discuter de la société que nous voulons vraiment. C’est dans les luttes, dans les entreprises et dans les quartiers qu’il faut commencer à la construire, en résistant et en s’organisant. Nous devons reconstruire une gauche anticapitaliste, libertaire et révolutionnaire pour préparer demain l’expropriation des capitalistes, l’autogestion des entreprises et la démocratie directe partout.

Rejoignez-nous maintenant, pour ne plus subir et pour imaginer une autre société, communiste et libertaire.

http://www.alternativelibertaire.org/?C ... le-bras-de

Tact à télécharger : http://www.alternativelibertaire.org/IM ... ntinue.pdf
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Re: Alternative libertaire

Messagede bipbip » 02 Déc 2016, 12:34

Tract AL

Cirque électoral ou guerre sociale ? Ne laissons pas enterrer les batailles de 2016 !

L’année 2016 restera comme une grande année de luttes sociales. Grèves, manifestations, blocages, un noyau déterminé de salarié.es s’est maintenu hautement mobilisé malgré la répression policière, malgré le 49-3, malgré le soutien de la CFDT aux attaques du gouvernement PS. Ne laissons pas enliser nos colères dans les marécages électoraux !

Et 2016 s’arrêta le 15 septembre

On pourra bien sûr reprocher à l’intersyndicale nationale de n’avoir pas suffisamment impulser le rythme, ou de ne pas avoir tenté un appel à trois jours consécutifs de grève. On pourra faire le même reproche à nombre de structures syndicales (fédérales, locales, de boites) qui’ont pas toujours joué gagnant. Mais le fait est là, dérangeant et redoutable : s’il n’ y pas eu d’élargissement progressif des franges mobilisées, c’est bel et bien du fait de la démoralisation de la majorité des salarié.es et de leurs organisations.

En 2010, les journées saute-mouton très éloignées les unes des autres ont épuisé en vain une mobilisation réellement massive conduisant à une grosse démoralisation des salarié.es. C’est cela que nous avons payé en 2016 : nous sommes resté.es une minorité, forte, déterminée et active mais minorité quand même à croire encore dans la capacité collective à faire reculer un gouvernement.

Cette année rien n’empêchait les salarié.es de se saisir des signes donnés en faveur de la généralisation de la grève et d’entrer dans une dynamique de grève reconductible. En revanche remarquons que ni la brutalité de la répression policière et judiciaire, ni les campagnes de solidarité nécessaires n’ont brisé le moral des combattant.es, bien au contraire : la fierté d’avoir tenu tête dans la tempête rend la défaite moins pesante et laisse le moral intact. Précieux atout pour les rendez- vous de 2017 !

Après le 15 septembre ?

Alors que la qualité de la mobilisation le 15 septembre montrait intacte la volonté d’en découdre encore, l’intersyndicale nationale n’a pas voulu organiser la suite. C’était une erreur, un choix politique contestable. Car même sans élargissement de la lutte, stopper la mobilisation c’était ouvrir la voie aux illusions, aux divisions et aux impasses électorales. Osera-t-on encore nous chanter que le PS c’est « moins pire » ? L’urgence est-elle aux combats politiciens ou à la reconstruction des outils syndicaux sur une orientation de lutte de classe, préparant les consciences aux grandes nécessités : expropriation des capitalistes, socialisation des moyens de productions, autogestion des entreprises et de la société ?

Le chemin de la lutte

La promulgation de la loi El Khomri se fait en procédure accélérée : il est temps de montrer que nous sommes encore capables de dire stop, dans la grève et dans la rue. Nous devons faire de la première ouverture de négociation dans une grande entreprise ou dans une branche d’accords dérogatoires une grande journée d’action pour relancer la machine. Ce sont les luttes d’aujourd’hui contre le gouvernement PS qui nous permettront de construire celles de demain contre les nouvelles attaques que nous promettent pour 2017 les politiciens bourgeois, de Macron au FN.


http://alternativelibertaire.org/?Cirqu ... re-sociale

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Re: Alternative libertaire

Messagede bipbip » 29 Déc 2016, 17:35

Appel à soutien

Faire un don déductible des impôts

Le mensuel Alternative libertaire a intégré le dispositif Presse et Pluralisme, qui permet aux lectrices et aux lecteurs d’effectuer des dons au profit exclusif de leur journal, et de bénéficier d’une réduction d’impôt égale à 66 % du montant versé, dans la limite de 20 % du revenu imposable.

Alternative libertaire est, avec Lutte ouvrière et Le Monde libertaire, l’un des seuls journaux révolutionnaires distribués en kiosque en France, même si cela représente un gros effort financier.

Malgré tout, il cherche à se développer, aussi bien en version papier qu’en numérique.

S’il y parvient, c’est grâce aux abonné.es, mais surtout grâce au soutien des nombreuses et nombreux Ami.es d’AL qui souscrivent régulièrement.

Il est désormais possible de déduire des impôts 66 % de vos dons, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable [1].

Comme Le Monde diplomatique, L’Humanité, Politis, Alternatives économiques et bien d’autres titres de presse, Alternative libertaire a en effet rejoint le dispositif Presse et Pluralisme. Il vous permet d’effectuer des dons à notre intention et de bénéficier d’une réduction d’impôt égale à 66% du montant versé. Il peut s’agir d’un don ponctuel (exemple : 100 euros) ou mensuel (exemple : 10 euros par mois).

Votre reçu fiscal vous sera envoyé au moment de la déclaration d’impôt sur les revenus.


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Re: Alternative libertaire

Messagede bipbip » 06 Mar 2017, 16:43

Tract AL

6, 7 et 8 mars : c’est dans les luttes que ça se passe !

Une agitation sociale inhabituelle se maintient pendant la campagne présidentielle. C’est que plus personne n’a d’illusion : quel que soit le vainqueur, il faudra frapper fort pour refuser les mauvais coups annoncés par la droite ou les mauvais coups cachés de la gauche... et regagner du terrain pour nos droits de travailleuses et travailleurs !

En grève !


Dans de nombreuses entreprises privées des débrayages plus ou moins prolongés viennent appuyer les négociations salariales. Des grèves et occupations se poursuivent contre les licenciements et les fermetures d’entreprises. Et dans le secteur public de nombreuses grèves éclatent pour obtenir les moyens (budgets, effectifs...) de faire fonctionner correctement les établissements. Chez les employé-es des municipalités, en particulier dans les anciennes mairies PCF de banlieue parisienne, des conflits éclatent régulièrement contre la remise en cause des acquis des personnels.

6 mars : Pôle Emploi

A l’appel d’une large intersyndicale, grève pour défendre un travail utile aux demandeurs et demandeuses d’emplois : refus de l’externalisation, de la dématérialisation à outrance et exigence des embauches indispensables pour un accueil convenable des chômeuses et chômeurs.

7 mars : la Santé en locomotive

Le secteur Santé et Social, après une grosse journée de grève en novembre, relance la machine avec une montée nationale sur Paris et des rendez-vous en région. Des secteurs de la fonction publique se sont ralliés à cette journée pour protester contre la casse du service public. À EDF et à Air-France, les syndicats ont décidé de s’emparer aussi de cette journée.

8 mars : femmes en lutte ! Journée internationale de lutte

pour les droits des femmes et l’égalité, le 8 mars reprend des couleurs cette année avec des appels à la grève.

Ne rien attendre des élections

Après avoir testé deux gouvernements Mitterrand, un gouvernement Jospin et un gouvernement Hollande, avec ou sans ministres écolos et PCF, il est bien clair pour tout le monde que les électionsn’apportent pas d’améliorations substantielles aux préoccupations des salariés. D’ailleurs, si les acquis de 1936 ont été obtenus par une grève générale sous un gouvernement de gauche, les acquis de 1968 ont été arrachés par une grève générale sous un gouvernement de droite ! Ce qui est décisif, ce n’est donc pas le gouvernement mais la grève !

C’est pourquoi nous disons à nos camarades : ne perdez pas trop d’énergie à vous disputez au nom de tel ou tel candidat car c’est le rassemblement dans nos syndicats de l’ensemble des salarié. es vers la mobilisation générale qu’il nous faut préparer.

À l’inverse des partis électoraux qui nous divisent sans que leurs divergences soient toujours bien claires, faisons de nos syndicats l’outil pluraliste de toutes celles et ceux qui veulent révolutionner le monde et en finir avec le capitalisme par l’action directe et concrète à partir des luttes sociales quotidiennes dans les entreprises.



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Tract pdf : http://alternativelibertaire.org/IMG/pd ... sse_V2.pdf

http://alternativelibertaire.org/?6-7-e ... t-dans-les
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