OLS : Offensive Libertaire et Sociale

OLS : Offensive Libertaire et Sociale

Messagede atheus » 31 Aoû 2012, 21:54

Offensive Libertaire et Sociale : présentation


Offensive Libertaire et Sociale est née au cours de l’année 2003 d’une volonté de participer à la construction d’une réelle offensive qui mette un terme au capitalisme, au patriarcat et qui contribue à l’élaboration d’autres futurs sans rapports de domination ni d’exploitation. Nous militons pour une société fondée sur la solidarité, l’égalité sociale et la liberté. Plusieurs principes fondent l’OLS :

Indépendance Agir de manière libérée de toute logique institutionnelle liée à l’État ou au capital.

Fédéralisme Les groupes et les individu-e-s qui composent l’OLS sont autonomes ; ils s’associent librement tout en respectant les fondements et les valeurs de l’OLS.

Assembléisme Pratiquer ou encourager des modes d’organisation horizontaux et des processus décisionnels appuyés sur la démocratie directe.

Anti-autoritarisme Combattre toutes les formes de domination qu’elles soient sociales, de genre, de « race »… Nous refusons tout autant les logiques de conquêtes de pouvoir que la mise en place de contre-pouvoirs institutionnels pour lutter contre les pratiques hiérarchiques.

Rupture À travers nos interventions politiques et nos pratiques, nous cherchons à poser la question de la fin de la société actuelle. Nous voulons favoriser l’existence de rapports sociaux alternatifs et aider au développement d’espaces et de temps émancipés et subversifs. Nous participons donc à l’émergence d’utopies créatrices.

Appui mutuel Favoriser la recherche et l’apport de solidarité entre les projets de subversion, selon les principes de la liberté d’association et d’expérimentation, pour agir dans le respect des partenaires... Nous souhaitons œuvrer pour un monde où le bien-être et le bonheur seraient parmi les premières préoccupations.

L’OLS se situe comme un élément dans la constellation libertaire, apportant sa contribution au mouvement révolutionnaire. L’organisation n’est pas une fin en soi et ne doit pas primer sur les luttes et sur la réflexion.

Nous refusons de nous impliquer en fonction de nos seuls intérêts organisationnels, de « passer » d’une lutte à l’autre au gré des modes. Même si nous apparaissons de temps à autre en tant que « OLS » - au travers d’Offensive le journal que nous publions et lors de certains événements politiques - pour confronter, défendre ou faire partager nos valeurs, nos idées, nos pratiques, nous refusons les logiques de représentation. Dans une société fondée sur les apparences, le mouvement révolutionnaire ne doit pas succomber aux sirènes du spectacle.

Nous luttons plus particulièrement contre tout ce qui fait de nous des êtres aliénés et/ou oppresseurs : exploitation sociale, précarité économique, patriarcat, hétérosexisme, tyrannie technologique, racisme, massification. Face aux logiques d’enfermement et d’abêtissement, nous proposons d’autres formes émancipatrices d’associations où les aller-retour entre engagement, théorie et pratique sont permanents et où nous pourrons construire des liens stables, non aliénants, d’estime et de coopération.

Nous voulons construire une société réellement démocratique, si l’on définit la démocratie comme une forme d’organisation du pouvoir permettant de connaître et de maîtriser nos conditions d’existence. Il importe de réfléchir à de nouvelles organisations sociales qui permettent le partage des débats et des prises de décisions. Cela revient à briser l’autonomie du pouvoir. Il ne doit plus être en-dehors de la société, mais en son sein : il doit être socialisé.

Si la filiation de l’OLS s’inscrit dans la longue histoire de l’anarchisme, nous nous référons aussi à d’autres associations et mouvements. Nous essayons à notre échelle de contribuer au renouvellement de la critique libertaire, de participer à la création et à la diffusion d’alternatives anti-autoritaires et libératrices.


(source = http://offensive.samizdat.net/spip.php?rubrique1)
atheus
 

Re: OLS : Offensive Libertaire et Sociale

Messagede atheus » 01 Sep 2012, 11:33

Divertir pour dominer

On entend par culture de masse l’ensemble des oeuvres et des attitudes fabriquées selon les lois de l’industrie et imposées comme des marchandises. Son développement a entraîné l’érosion des formes autonomes de culture populaire et la dissolution des liens sociaux au profit d’un monde artificiel constitué d’individus isolés, fondements de la société de consommation. Elle participe d’une forme de civilisation à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés qui modifie en profondeur toutes les relations humaines. Cette civilisation tend à nous transformer en homo economicus réduits à évaluer en permanence nos rapports au monde et aux autres en termes de coût-avantage. Il s’agit d’une mutation profonde et pas uniquement d’un rapport de production ou d’une question de répartition des fruits de la croissance.

ASSERVIR NOS IMAGINAIRES
La culture de masse révèle que le capitalisme s’incarne dans une véritable manière de vivre qu’il s’agit de démonter pour mener une critique radicale. Le capitalisme ne peut donc être réduit à un système d’exploitation économique, il représente un « fait social total ». Il tient sur l’intériorisation d’un imaginaire et grâce au développement d’une culture du divertissement permanent. Cette uniformisation des comportements et des aspirations se présente comme l’affranchissement de toutes les contraintes (sociales, spatiales, temporelles, etc.). Elle prétend aussi être la garante de l’indépendance d’esprit et de la liberté de l’individu contemporain. Survalorisée et triomphante, la culture de masse actuelle (publicité, séries télé américaines, nouvelles technologies, football, jeux vidéos, etc.) est parée de valeurs issues d’une tradition émancipatrice. Les principaux continuateurs de cette tradition émancipatrice ont perdu tout sens critique au point de défendre la culture de masse. Et ce sont désormais les intellectuels dits contestataires qui constituent les plus ardents propagateurs du spectacle marchand et des industries culturelles.

RÉSISTER À LA DOMINATION
Il est donc plus que jamais urgent et nécessaire de mener une critique intransigeante du mode de vie capitaliste et de démontrer comment notre civilisation du loisir participe de la domestication des peuples. En cela nous nous inscrivons dans une tradition de critique de l’aliénation et des modes de vie modernes ainsi que de la « société du spectacle ». Nous tentons de relier la critique dite « sociale » qui stigmatise l’exploitation des classes populaires et l’appropriation des fruits de leur travail par une classe dominante, avec une critique dite « artiste », portant sur la standardisation de la production, la marchandisation de toutes les sphères de la vie et la perte de sens. Car le capitalisme dans un même mouvement, désenchante le monde, détruit toute forme d’authenticité, d’autonomie et de créativité et génère des inégalités croissantes en favorisant les seuls intérêts particuliers.
atheus
 


Retourner vers Organisations, partis, mouvements politiques

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 6 invités