rencontres libertaire (OCL/OLS) 26 juillet-6 août

rencontres libertaire (OCL/OLS) 26 juillet-6 août

Messagede JPD » 06 Juil 2012, 03:34

Rencontres libertaires Eychenat (Ariège)
26 juillet - 6 août 2012


Chaque année, l'OCL et l'OLS (Offensive libertaire et sociale) organisent des Rencontres ouvertes à celles et ceux que les thèmes choisis pour les débats intéressent. Il ne s'agit pas d'une université d'été où l'on écouterait la bonne parole. Nous souhaitons offrir un espace de dialogue, d'échange formel comme informel. Les débats se tiennent « à la fraîche », à 21 h, après le repas du soir. Les journées offrent de vastes plages de temps libre qui peuvent permettre de proposer et d'organiser d'autres débats, de partager une expérience, de présenter une lutte particulière... ou de consulter la vidéothèque, la librairie et les tables de presse.


Jeudi 26 juillet : ouverture

Vendredi 27 – samedi 28 juillet
(éventuellement aussi dimanche 29)

Antirépression

Depuis quelques années, la répression policière et judiciaire qui s’abat régulièrement sur toutes les formes de contestation de l’ordre établi s’est notoirement accrue. Dans les boîtes contre les grévistes ou les syndicats, dans la rue contre toutes les formes de manifestations ou d’interventions, contre les squatteurs, dans les prisons, à l’école, pour imposer par la force les « grands travaux » ou les prises d’ADN, le pouvoir sarkozyste s’en est donné à cœur joie en multipliant les nouveaux délits, en utilisant l’antiterrorisme comme arme de criminalisation.
Et il est certain que rien ou presque ne va changer avec le nouveau gouvernement.
Pour réagir contre cette volonté politique, on sait que la meilleure défense c’est l’attaque. OK, développer les mouvements sociaux, c’est une évidence. Mais les stratégies de défense, politiques et judiciaires, peuvent participer de ce développement, et, là, rien n’est encore très clair.
On ne répond à rien en garde à vue, on refuse l’ADN : ce sont des acquis de plus en plus répandus et qu’il convient d’étendre et de consolider. Mais ensuite ? Procès, détention préventive, etc., quelle attitude adopter, quelles stratégies mettre en place ? Peut-on se servir de l’éventuelle tribune que représente un procès ? La défense politique peut-elle ou non être assumée à la barre ou ne peut-elle que rester le fait de camarades de l’extérieur ? Et dans quelles circonstances – qui dépendent à la fois de la période, du contexte, et de la volonté et des capacités des prévenu-e-s eux-mêmes ? Comment, quelle que soit la solution choisie, ne pas se faire déposséder de sa parole… à la fois par les soc.-dém. citoyennistes, en cas d’élargissement du soutien, et surtout par les avocats eux-mêmes quelles que soient leur orientation et leur bonne volonté ? Ne faudrait-il pas réhabiliter la « défense libre » ?
Nous avons tous et toutes été amenées à aborder ces questions, et c’est pour cela que nous voulons y consacrer deux ou trois jours aux rencontres libertaires d’Eychenat en prenant le temps de confronter nos points de vue et nos expériences entre camarades appartenant à différents comités antirép (Paris, Toulouse, Poitiers, Limoges, Nantes, etc.) ou simplement ayant eu à participer à des actions ou des campagnes autour d’un procès.
Courant alternatif a publié deux textes qui abordent ces questions et qui serviront à lancer le débat :
« Pour ouvrir la voie à l’anti-“terrorisme”, rien de tel qu’une dépanneuse… de police » (CA 219, avril 2012) et
« Stratégie judiciaire. Face à la répression, il n’est pas défendu de se défendre »
(CA n° 220 mai 2012)

Dimanche 29 juillet
ou Lundi 30 juillet :

Les soulèvements
dans les pays arabes


Les derniers évènements en Tunisie, Libye, Egypte et Syrie, ... Révolutions avortées ? Soulèvements populaires récupérés et/ou manipulés ? Que dire des élections en Egypte, en Libye ? Quels changements pour la classe ouvrière ? Les informations transmises par la presse occidentale et surtout française sont insuffisantes pour appréhender le contenu de ces révoltes.
Quel est l’enjeu pour les pays capitalistes et quel est exactement le rôle de la France ?
En évoquant les derniers développements politiques et sociaux dans les pays d’Afrique du Nord secoués par les révoltes de leur population qui subissait depuis de trop nombreuses années la répression sanglante de leurs dirigeants, qui vivait dans des conditions de misère et de chômage inacceptables, il s’agira aussi d’aborder les conséquences locales et internationales de ces mouvements et d’observer que les luttes continuent dans la plupart de ces pays. Le rejet de l’armée au pouvoir, celui des anciens responsables des gouvernements précédents qui sont encore et toujours dans les instances dirigeantes, permettent de poser la question : une révolution à venir est-elle possible ?

mardi 31 juillet :
La tentation
insurrectionniste

Présenté par un des auteurs du livre, J. Wajnsztejn et C. Gzavier, paru aux Editions Acratie (mai 2012).

Les tendances insurrectionnistes prennent aujourd’hui plusieurs formes, de la plus modérée avec l’« insurrection des consciences » de l’Appel des appels, à des formes plus basiques comme dans certaines actions des indignados espagnols ou des Occupy Wall Street américains, ou encore des formes plus radicales quand elles restent inscrites dans une perspective anti-étatique, de l’Insurrection qui vient à l’Appel. C’est sur ces dernières que porte cet ouvrage, parce qu’elles reposent des questions essentielles telles que celle du rapport à la violence et à la légalité, entre perspectives révolutionnaires et pratiques alternatives voire sécessionnistes. Mais, en même temps, elles n’échappent pas toujours à une pose idéologique « insurrectionnaliste », mélange d’activisme, de triomphalisme et d’absence de questionnement sur ses présupposés. Il s’ensuit des ambiguïtés sur la nature de l’État et une méconnaissance de ce qu’est le capital.

mercredi 1er- jeudi 2 août
(éventuellement aussi vendredi 3 août)

Les résistances sociales
aux grands travaux
du développement
capitaliste


En recherche permanente de nouveaux marchés et de gains de rentabilité, le capitalisme cherche à investir les endroits les plus reculés de la planète, comme les aspects les plus anodins de nos vies.
Aujourd’hui, cette fuite en avant productiviste pousse le capitalisme à délocaliser les productions pour des salaires plus bas, à rentabiliser des secteurs comme l’eau, la santé, l’éducation, le logement, etc. en les privatisant et en les raréfiant, mais aussi en créant de nouvelles infrastructures, dans le transport (des personnes et des marchandises), l’énergie, l’exploitation minière, l’alimentation...
Dans le monde entier, en Europe comme en France, de grands projets industriels et commerciaux sont lancés : grands barrages, ports en eau profonde, mines à ciel ouvert, exploitation pétrolière et gazière, autoroutes et voies rapides, aéroports… Ils viennent s’additionner aux précédentes installations et en exacerbent encore les nuisances.
Malgré la « crise » et les tentatives de nous discipliner sous le régime de la « dette », profitabilité et marchandisation semblent ne pas connaître de limites… hormis celles que leur imposent les populations mobilisées et les rapports de forces que ces mouvements de résistance et de rébellion sociale parviennent à établir avec les États et les grands groupes capitalistes directement intéressés à la réalisation de ces projets.
Lutter contre le développementisme, contre les grands travaux destructeurs et inutiles aux quatre coins de la planète, mais surtout là où l’on est, est un élément fondamental du combat anticapitaliste aujourd’hui : ces luttes mettent indissociablement en cause, et en rapport, les modes de vie et d’organisation sociale, les manières de produire et de définir les besoins socialement utiles à la reproduction sociale et les formes de décision politique. Elles mettent à nu les fondements et les mécanismes des principales formes d’oppression et de domination et, corrélativement, permettent de poser concrètement l’évidence qu’un autre monde que le capitalisme est possible. A partir – et au-delà – de leur actualité, elles définissent les éléments incontournables d’un projet d’émancipation pour le XXIe siècle.
C’est sur tout cela, ainsi que sur les enjeux plus immédiats de ces combats, que nous souhaitons échanger et débattre avec les camarades intéressé-es.
Nous pourrons compter sur la participation très enrichissante de militant-es impliqué-es contre les projets de ligne ferroviaire à grande vitesse-TGV au Pays Basque sud, contre le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, près de Nantes, contre l’installation de la ligne THT Cotentin-Maine, prévue pour acheminer l’électricité produite par le futur EPR de Flamanville...

Et avec eux-elles, nous pourrons tenter de répondre aux nombreuses questions que ces luttes suscitent : Comment se crée la dynamique de lutte à un moment donné ? Comment dépasser le « not in my backyard » (NIMBY) ? Existe-t-il des éléments communs aux différentes luttes qui s’opposent aux grands chantiers ? Comment relier ces luttes les unes aux autres ? Comment maintenir et accroître la capacité de mobilisation et de combativité sur une longue période ? Faut-il tendre à maintenir la cohésion du mouvement d’opposition en dépit de son hétérogénéité ? Et dans ce cas, comment y parvenir ? Quels rapports entretenir avec les élus, les groupes politiques, les institutions existantes ? Comment ces luttes menées contre les grands chantiers dépassent-elles le cadre dans lequel elles s’inscrivent pour résonner plus largement (sur les questions de vitesse, de gaspillage, de développement, de mode de vie et d’organisation sociale, de prise de décision....) ?

Samedi 4 août :
LE Capitalisme vert

Présenté par Tomjo, auteur de L’Enfer Vert. Un projet pavé de bonnes intentions. Ce que nous réservent les écolo-technocrates à partir du cas de Lille Métropole. Badaboum Editions, décembre 2011.
Au prétexte de sauver la planète et les générations futures des nuisances provoquées par le développement industriel (perte de «biodiversité », destruction du « lien social », pollutions,dérèglement climatique, épidémies, etc.) une nouvelle caste de gestionnaires a fait son apparition depuis une quarantaine d’années. Les écologistes. Leur méthode ? Établir une comptabilité précise des stocks et des flux d’« humains », de « non-humains » et de leurs marchandises pour en assurer la rationalisation verte etplanifier leurs comportements.

Dimanche 5 août :
LE Publisexisme

La publicité véhicule les pires clichés sexistes (femmes objets, ménagère
passive, «blonde» écervelée, ...) et renforce la domination patriarcale
comme la norme hétérosexuelle. Omniprésentes et conçues pour marquer les
esprits, ces représentations modèlent notre imaginaire et participent à la
construction des normes de genre : d’un côté, la féminité associée à
la jeunesse, à la beauté et à la maternité et, de l’autre, la virilité à
la force, à la puissance et à l’action. Comment leur résister ?



Pour plus de renseignements, et s"inscrire à l'avance : Organisation Communiste Libertaire, c/o Egregore: B.P. 1213 51058 Reims Cedex. (lechatnoir@club-internet.fr) ou
Offensive Libertaire et Sociale c/o Mille Bâbords 61 rue Consolat, 13001 (Marseilleols@no-log.org)
S'inscrire et confirmer au plus tard la veille
de l'arrivée en téléphonant sur place
à partir du 26 juillet
au 05 61 65 80 16.



Nous sommes dans une ferme en activité (élevage) qui met à disposition un local collectif. Ce local a une histoire ; il a été créé à la fin des années 70. Au sortir d'expériences de vie communautaire et après une installation en Ariège pour travailler la terre, il a paru nécessaire de construire un lieu collectif ; cette construction s'est faite avec la participation de beaucoup de monde (des voisins, des gens de la ville et des alentours). Ce sont des jeunes de la cité du Mirail à Toulouse qui ont inauguré le local ; ils-elles y passaient leurs vacances en échange d'une aide aux travaux de la ferme. Depuis, ce lieu sert toujours à des initiatives menées par des associations ou à des activités partagées (réunions-débats, ateliers...). Les rencontres de l'OCL s'y déroulent depuis de nombreuses années, puis en co-organisation avec l'OLS.
Nous avons à disposition un local comprenant un coin cuisine, une salle de repas, une pièce pour les débats, des sanitaires, et des prés pour camper. Il faut donc prévoir une tente, seul mode de logement possible. Pour ne pas gêner les travaux quotidiens de la ferme, un parking pour les voitures est disponible à dix minutes à pied. Pour la même raison, les chiens sont malvenus.
La vie quotidienne est collective : les repas sont pris en commun et confectionnés par des équipes tournantes ; chaque jour, l'équipe chargée des deux repas (13h et 19h) s'occupe des courses en fonction d'un budget précis. Une seconde équipe est chargée de la vaisselle ainsi que de la propreté et de l'entretien du lieu.
Les tarifs pour les trois repas quotidiens et les frais de fonctionnement du lieu sont établis en fonction des revenus. Ils s'échelonnent de 5 à 20 euros/jour pour les adultes, et sont de 5 euros/jour pour les enfants. Pour les bébés, le séjour est gratuit.
Revenus mensuels Tarifs
inférieurs à 400 euros 5 euros
entre 400 et 700 euros 7 euros
entre 700 et 800 euros 8 euros
entre 800 et 900 euros 9 euros
entre 900 et 1 100 euros 10 euros
JPD
 
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Re: rencontres libertaire (OCL/OLS) 26 juillet-6 août

Messagede JPD » 17 Juil 2012, 08:19

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