leraz A99 a écrit:La question de la violence est centrale.
on peut même considéré, que c'est la conception etle rapport à la violence dans le processus révolutionnaire qui divise les idéologie révolutionnair, marxiste et libertaire
rubion a écrit:Le but de sa lutte n’est pas d'assoir son pouvoir économique (puisqu‘il n’en a pas) et de prendre le pouvoir politique après comme l’a fait la bourgeoisie, mais de mener une lutte politique pour détruire l’appareil politique du capital et instaurer la dictature du prolétariat a l’échelle mondiale.
rubion a écrit:toi tu dit dans la population, moi je dis dans la classe ouvrière. Si je mets en avant la classe ouvrière c’est parce que je pense que c’est la classe révolutionnaire. Pour moi la population en soit n’est pas révolutionnaire.
kuhing a écrit:La violence vient d'ailleurs de ceux qui s'accrochent à ce qu'ils pensent être leurs vieux privilèges mais qui, s'ils réfléchissent bien, n'en sont pas.
pas pour moi.
je suis pour que les choses se passent bien sur le plus calmement possible.
Mais la violence doit être employée si c'est nécessaire.
leraz A99 a écrit:euh, pas pour toi quoi? .
rubion a écrit:Sin we can ‘t‘absolve. Pour ma part même si on est pas d’accord, il n’y a pas de raison de s’acharnais pour faire plier un tel ou un tel. Ce n’est pas ma conception de la discussion.
rubion a écrit:Effectivement je pense que la révolution prolétarienne est différente de la révolution bourgeoise.
En lien avec cette différence entre la révolution bourgeoise et la révolution prolétarienne c’est qu’ a mon avis, la classe ouvrière à la différence de la bourgeoisie est a la fois la classe exploité et classe révolutionnaire.
rubion a écrit:Est-ce que ça répond à ton questionnement ?
rubion a écrit:Mais il ne s’agit pas que les ouvriers prennent l’appareil politique ou dit autrement qu’ils prennent l’Etat. La dictature du prolétariat s’exprime par les conseils ouvriers. Après rien n’est écrit.
rubion a écrit:Effectivement si la révolution reste isolé dans un pays, qu’elle n’arrive pas à s’étendre comme ça été le cas en URSS c’est la bourgeoisie qui gagnera.
rubion a écrit:De mémoire il répondait ‘ peut importe ce que fait ou pense chaque ouvrier, ou même pris dans son ensemble. Ce qui importe c’est ce que sera obliger et contraint de faire la classe ouvrière en tant que classe’.
rubion a écrit:Bien sur le capitalisme a évolué depuis le 19éme siècle. Le prolétariat n’est plus composé que d’ouvrier en bleu de chauffe. Il est composé d’employé travaillant dans le secteur public (postier, infirmiers, instituteurs, profs etc.…), d’ouvrier en col blanc travaillant dans le secteur de l’informatique et depuis toujours, les chômeurs font parti de la classe ouvrière.
rubion a écrit:comme le met en avant Marx et Engels dans la sainte famille
rubion a écrit:je te (vous) propose de rester sur la question de la classe ouvrière: classe révolutionnaire ou pas
rubion a écrit:Comme tu a du t’en apercevoir je suis proche des positions marxiste et je partage des positions de Rosa Luxembourg mais aussi de Lénine. D’ailleurs sur la question de tout le pouvoir au conseils ouvriers, il me semble que Lénine et Rosa Luxembourg était d’accord. Pour eux les conseils ouvriers sont la forme enfin trouvée de la dictature du prolétariat.
rubion a écrit:Sur l'idéologie Allemande il me semble que celui édité par les éditions Sociales est complet.
rubion a écrit:Un bourgeois pourrait te dire la même chose. Que son interets propres c’est d’accumuler du capital et qu’il lutte contre tout ce qui entrave son individualité propre.
rubion a écrit: Donc il n’y a pas a se révolter, à lutter puisqu’en faisant cela on entrave la liberté individuelle de chacun. A mon avis avec ce prisme de l’individu ça nie toute lutte et tout changement.
rubion a écrit: Effectivement en voyant la société comme une somme d’individu tu ne peut que rejetter la notion de lutte de classe mais alors comment explique tu que l’humanité est passé du communisme primitif à la société capitaliste en passant par la société esclavagiste et féodal si il n’y a pas eu de lutte de classe ?
Je ne pense pas avoir besoin de bcp développer. Sur l'exploitation salariale de type capitaliste je pense qu'on a une vision assez proche.rubion a écrit:
Là tu reconnaît qu’il existe un mode de production mais comment fonctionne t’il ? Sur l’exploitation de la force de travail ou pas ? Si il fonctionne sur l’exploitation de la force de travail qui vend cette force de travail pour vivre ? Certes des individus, mais c’est individus ne vivant que par le salariat non t’il pas des interests communs ?
rubion a écrit:Je pense que tu confonds stalinisme et marxisme. Car jamais dans le marxisme on parle de bon ou mauvais révolutionnaire. Dans le marxisme en lien avec la société sans classe et donc sans Etat, sans salaire,ni propriété, nation, frontières chacun donne le meilleur de lui-même et la notion de bon ou de mauvais n’existe pas cette notion n’est qu’une notion bourgeoise comme l’était le stalinisme
rubion a écrit:
Je pense que là aussi tu confond la dictature stalinienne et la dictature du prolétariat.
Pour ma part la société est divisée entre deux classes antagoniques aux intérêts différents (bourgeoisie et prolétariat). Entre c’est deux classes il existe aussi une classe non exploiteuse que le marxisme appelle la petite bourgeoisie, composé d’artisan, commerçants, petits agriculteurs, professions libérales etc… Cette classe n’a pas de projet historique elle est balloté comme l’a montré l’histoire entre le prolétariat et la bourgeoisie. Elle peut en fonction du rapport de force se trouver a coté de la bourgeoisie ou a coté de la classe ouvrière. Après la révolution, la prise du pouvoir par la classe ouvrière penser que cette classe a disparu est une illusion. Cette classe a tendance (puisque n’ayant pas de projet) au maintien du statu quo , mais cela n’existant pas elle aura tendance à vouloir revenir en arrière. Pour que la classe ouvrière puisse aller vers la perpective du communisme il faut qu’elle affirme son pouvoir et cela passe par la dictature du prolétariat . Ceci ne veut pas dire qu’elle imposera par la force, par la terreur sa directive. Ce n’est qu’en expliquant , discutant des mesures politiques qui seront prise que la classe ouvriére fera prendre conscience à cette partie de la société du bien fondée de la socialisation des moyens de production.
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