Plateformisme

[Pïérô]

Et voilà, les plateformistes sont des "marxisant", et les synthésites les vrais anars pur jus...Sauf qu'il n'y a rien de plus faux. Avec Alayn de toute manière quoi attendre d'autre, comment espèrer lire un jour un post avec plus de trois lignes de contenu sans imbécilités.

Le débat sur la question organisationnelle et sur les modalités d'organisation existe depuis avant même cette proposition de plateforme de 1927 (ce qui est déjà loin des délires de Joyeux, qui de même sont loins du mouvement libertaire actuel et de sa réalité). La question de la synthèse a été amenéé par Sebastien Faure alors qu'il existait déjà des regroupement spécifiques, anarchistes-communistes et individualistes. Il cherchait à concevoir une organisation pouvant rassembler tout le monde. Dans cet esprit il y a eu aussi une proposition de synthèse de Voline, qui d'ailleurs est plus opérationelle à mon sens. Car la "synthèse" n'a en fait jamais duré. Individualistes et anarchistes-communistes, n'ont jamais pû cohabiter longtemps dans la même organisation. Et l'histoire de la FA n'en a été qu'un exemple de plus dans l'Histoire du mouvement anarchiste organisé. Une importante tendance de l'individualisme s'est barrée de la FA en 78, ce n'est donc pas un problème spécifiquement communiste-libertaire.

Actuellement la FA n'est d'ailleurs pas dans l'axe historique de la synthèse car il n'y a pratiquement plus d'individualistes et que la majeure partie des communistes libertaires sont à AL, l'OCL et la CGA. La FA reste surtout une orga dans laquelle les groupes sont autonomes, mais tellement qu'il y a beaucoup de mal à sortir une stratègie collective. C'est le problème historique réel celui là. Quant à la plateforme historique, aucune orga, même pas AL, ne sont dans cette dimension.

Donc aujourd'hui, la question synthèse/plateforme ne se pose plus en ces termes, ou du moins dans les termes historiques.
La question centrale repose sur les capacités des organisations existantes à créer un minimum de corpus commun pour appuyer l'association libre des individus sur quelque chose de tangible et qui tienne dans le temps et pouvoir agir de concert, adopter une/des stratègies collectives pour peser d'avantage et être plus efficaces.

La question de l'unité posée dans une même organisation est d'ailleurs complètement surannée. Par contre la question d'une structuration plus collective passerait par un espace fédéraliste, dans lequel les regroupement spécifiques et organisations continueraient à exister de manière indépendante.

[sebiseb]

Donc aujourd'hui, la question synthèse/plateforme ne se pose plus en ces termes, ou du moins dans les termes historiques.
La question centrale repose sur les capacités des organisations existantes à créer un minimum de corpus commun pour pouvoir agir de concert, adopter une/des stratègies collectives pour peser d'avantage et être plus efficaces.
La question de l'unité posée dans une même organisation est d'ailleurs complètement surannée. Par contre la question d'une structuration plus collective passerait par un espace fédéraliste, dans lequel les regroupement spécifiques et organisations continueraient à exister de manière indépendante.

Un peu comme ce que devrait faire ce forum, si jamais un jour on arrive à mettre nos divergences dans notre poche et bâtir un espace sur nos convergences - Ce serait en effet, historique dans l'histoire du mouvement libertaire / anarchiste !

[Pïérô]

oui, c'est en effet un enjeu ici, sauf que nous sommes là a titre individuels. Ici il y non pas une organisation mais un espace pour échanger partager et éventuellement construire ensemble, construire des convergences comme tu le dit sebiseb, un outil aussi commun. L'anarchisme est multiple et l'espace doit être pluriel. Les différentes sensibilités y ont leur place, et au delà aussi des non-anarchistes qui oeuvrent à la transformation sociale. Et comme on le voit, la question à résoudre et le challenge à relever, c'est comment adopter des principes communs et des principes de fonctionnement en mettant en oeuvre ce que l'on fait sur le terrain de notre investissement : la démocratie directe, l'autogestion (gestion directe collective), le mandatement, le contrôle des mandatés , la révocabilité, etc...et comment aussi présenter l'anarchisme de manière collective ici quelque part, en "présentation du forum" par exemple (voir l'ébauche entamée dans cette rubrique) en tenant compte de son histoire et de sa diversité.
Quant aux divergences, qu'il n'est pas question d'effacer, elles doivent continuer à pouvoir s'exprimer dans un cadre de débat, cadre que nous devons définir ensemble, que nous devons améliorer toujours...

[sebiseb]

oui, c'est en effet un enjeu ici, sauf que nous sommes là a titre individuels. Ici il y non pas une organisation mais un espace pour échanger partager et éventuellement construire ensemble, construire des convergences comme tu le dit sebiseb, un outil aussi commun. L'anarchisme est multiple et l'espace doit être pluriel. Les différentes sensibilités y ont leur place, et au delà aussi des non-anarchistes qui oeuvrent à la transformation sociale. Et comme on le voit, la question à résoudre et le challenge à relever, c'est comment adopter des principes communs et des principes de fonctionnement en mettant en oeuvre ce que l'on fait sur le terrain de notre investissement : la démocratie directe, l'autogestion (gestion directe collective), le mandatement, le contrôle des mandatés , la révocabilité, etc...et comment aussi présenter l'anarchisme de manière collective ici quelque part, en "présentation du forum" par exemple (voir l'ébauche entamée dans cette rubrique) en tenant compte de son histoire et de sa diversité.
Quant aux divergences, qu'il n'est pas question d'effacer, elles doivent continuer à pouvoir s'exprimer dans un cadre de débat, cadre que nous devons définir ensemble, que nous devons améliorer toujours...

On peut prendre cela comme un préalable à la ré-écriture de la charte, qui au final avait également pas trop mal définit les objectifs poursuivis par le forum - En tout cas, beaucoup mieux que tuxanar.