des anars inorga qui sont adhérent(e)s à l'AL (1 euro l'adhésion à l'année)
Il n'y a pas "d'adhérent-e-s" à AL. AL est une orga de militant-e-s et la cotisation est bien plus élevée que ça! Il doit s'agir d'Ami-e-s d'AL, notre réseau sympathisant, où la souscription est libre.
Ce qui me paraît regrettable au delà du désaccord stratégique, c'est que j'ai l'impression qu'il est construits sur des opportunité à courte vue dans le temps et dans les volontés politiques. Dans le texte qu'a cité GuérinNiqueTout, j'y vois l'espoir de ramener vers AL les libertaires perdus de ci de là, mais inscrit dans le mouvement social ; ainsi qu'un outil à mettre en face du NPA pour pas se faire bouffer complètement l'espace. Mais pour y construire quelle cohérence politique ou révolutionnaire, là je ne voit pas.
Je comprends pas trop ce que tu veux dire. Dans les post plus tôt je disais que, pour moi, les fronts anticapitalistes étaient un projet sur le moyen terme (qq années) et que ça semblait chaud à court terme. Donc c'est pas un projet de "courtes vues", au contraire.
De mon point de vue c'est plus l'unité des libertaires qui pourrait avoir une utilité à courtes vues pour déstabiliser le NPA, non?
Par ailleurs à long terme le projet fronts anticapitalistes c'est aussi de favoriser des décantations politiques et de faire émerger un courant révolutionnaire nouveau, qui aille au-delà des identités du 19e siècle (anarchiste, marxiste) et se nourrissent des apports positifs de l'ensemble des courants révolutionnaires : anarchiste, syndicalistes révolutionnaires, marxiste, conseillistes, autogestionnaires etc. (ce qui est différents du "juste milieu" décrit par Berckmann plus haut). Ça pour moi c'est carrément cohérent, plus que de rester braquer sur des clivages du passé alors que depuis un siècle des décantations ont eu lieu et ont montré que les lignes de fracture du 19e étaient pas forcément bien posées.