POÏ POÏ POÏ (2012-2013)

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Messagede Nico37 » 08 Jan 2012, 01:20

Lors d’une réunion publique organisée récemment à l’initiative du Parti ouvrier indépendant (POI), il a été décidé d’adresser une lettre, contresignée par une centaine de Strasbourgeois, à Philippe Bies, président du bailleur social CUS Habitat.
Il s’agit d’évoquer la situation du logement social dans la CUS...

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Messagede Nico37 » 17 Jan 2012, 22:19

Le Parti Ouvrier Indépendant présente des candidats sur tout le XIXe arrondissement de Paris

Le Parti Ouvrier Indépendant présentera des candidats aux prochaines élections législatives sur tout le XIXe arrondissement de Paris. L'arrondissement est en effet découpé en deux circonscriptions par le Ministère de l'intérieur: la 16e qui fait le gros du XIXe arrondissement et la 17è qui est à cheval entre le XVIIIe et le XIXe arrondissement.

Clarisse Dellalondre, ingénieur EDF, sera la candidate-députée du POI dans la 17è circonscription qui couvre la partie est du XVIII e arrondissement mais aussi le sud-ouest du XIXe (les quartiers des M° Colonel Fabien, Jaurès, Stalingrad, Riquet et Crimée)

Serge Sebban, professeur d'histoire, sera le candidat-député du POI dans la 16è circonscription (les 3/4 restant du XIXe arrondissement).
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Messagede Nico37 » 19 Jan 2012, 01:39

SAINT-QUENTIN Le candidat anti-système CYRIL RAINEAU

Michel Aurigny, candidat du POI : « Rétablissons l'impôt sur les sociétés à 50 % (...). Non à la TVA sociale, l'argent de la Sécu est celui des travailleurs. »
Michel Aurigny (POI) n'est pas seulement le M. chiffres du conseil municipal. Défenseur des ouvriers, le candidat à la députation pourfend le système.

À la gauche de la gauche, on se bouscule aux législatives. Étranger aux bisbilles communistes (une candidature Front de gauche et une PCF dissidente), Michel Aurigny lève haut son étendard POI, pour Parti ouvrier indépendant.

L'homme est bien connu sur la scène politique locale puisque surnommé «monsieur chiffres » au conseil municipal, toujours paré pour la joute verbale avec le maire. Souvent pour causer impôt.

Pour les législatives, c'est un candidat refusant «la soumission au diktat de la dette, aux institutions européennes, au FMI, à la Banque centrale européenne » qui se présente aux électeurs.

Favorable à «l'annulation de la dette », à la nationalisation de tous les services publics et des banques, «sans indemnisation » précise-t-il, Michel Aurigny tape sur «les spéculateurs » pour mieux dénoncer «une crise du système ».

En substance, le profit, toujours le profit, «sur le dos du peuple ».

Et pour que le peuple «récupère ses droits », le candidat du POI réclame une assemblée constituante, synonyme d'abrogation de la Ve République, en vue de la rédaction d'une constitution souveraine.

Et de décliner les droits du peuple à un vrai salaire, à la santé ( «il y a un vrai manque de personnel à l'hôpital de Saint-Quentin »), à un logement. «2 800 sont vacants à Saint-Quentin, soit parce qu'ils sont de standing et donc pas accessibles, soit insalubres. »

Quant à l'instruction, thème cher à l'ancien prof, il réclame «le rétablissement de tous les postes supprimés ». M. chiffre ne peut faire l'impasse sur l'impôt. « Certes, le maire dit qu'il n'augmente pas les taux, mais l'investissement de la Ville est en baisse de 30%. Et puis les gens cherchent à sortir de Saint-Quentin tellement ils sont élevés »

Certes, renverser le système est bien plus facile à dire qu'à concrétiser. «Mais on a vu ce qui s'est passé en Tunisie, en Égypte... »
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Messagede Nico37 » 19 Jan 2012, 22:21

Législatives 2012 / Aurigny, candidat de la rupture à Saint-Quentin - JMR - jeudi 19 janvier 2012

Le seul candidat axonais


Ce sera le seul candidat dans l'Aisne du Parti ouvrier indépendant (POI) qui présentera 178 candidats en France.

Michel Aurigny, 65 ans, représentera cette formation d'extrême-gauche, issue de la fusion, il y a trois ans, du parti ouvrier et de divers groupuscules proches, dans la deuxième circonscription lors des prochaines législatives. Le POI voit déjà plus loin puisqu'il annonce qu'un comité est en gestation dans le sud du département. Un développement qui devrait le conduire à pouvoir présenter plusieurs candidats à chaque échéance.
Ce professeur de mathématiques à la retraite, par ailleurs conseiller municipal d'opposition à Saint-Quentin, aura pour suppléante, comme lors des dernières cantonales, Bénédicte Guilmot, 34 ans, professeur de lettres au collège de Gauchy. Le duo se présente avec comme mot d'ordre « le refus de la soumission au diktat de la dette » et comme leitmotiv « la lutte pour les droits inaliénables que sont un travail avec un vrai salaire, la hausse des pensions de retraite, le droit à la santé et à à l'hôpital public ». Le POI tient « un discours de rupture, des nationalisations de services publics et de banques sans indemnité et une assemblée constituante souveraine ».
Localement, Michel Aurigny dénonce le parking payant de l'hôpital et les 2 800 logements vacants recensés. Il réclame le rétablissement des postes supprimés dans l'Éducation nationale pour « respecter le droit à l'instruction ».
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Messagede Nico37 » 20 Jan 2012, 23:53

Parti ouvrier indépendant : après Nicole Aurigny, Michel Aurigny Jérôme POINSU

Un coup de fil à Michel Aurigny, conseiller municipal d’opposition du parti ouvrier indépendant (POI), et l’on comprend illico que « oui », ce retraité de l’Education nationale est « candidat ». Il déclare d’ailleurs avoir programmé une conférence de presse vendredi, et se préparer à lancer les invitations. La « surprise », de sa candidature devrait logiquement perdre un peu de sa saveur.

« La troïka qui remplace les gouvernements »

Sur la scène politique locale, Michel Aurigny n’est pas un inconnu. Outre son mandat d’élu au conseil municipal, et ses nombreuses interventions criblées de chiffres, ce trotskiste affiche comme Yannick Lejeune (voir ci-contre) une candidature aux élections cantonales en 2011. A Saint-Quentin Nord, avec sa suppléante Bénédicte Guilmot, 33 ans, professeur de lettres, face à six candidats, il a « raflé » 3.33 % des voix.
Un petit score qu’il assume, puisque lorsque la question de sa suppléance est évoquée pour ces nouvelles échéances, il a cette formule, qui ne laisse guère de doutes « On ne change pas un ticket gagnant ».
Contre la politique de l’union européenne (UE), du fonds monétaire international (FMI), de la banque centrale européenne (BCE), « une troïka qui remplace les gouvernements », Michel Aurigny veut avec cette campagne lancer « un vrai débat politique. »
Sa candidature dans la 2e circonscription du département se veut offensive face à un « ministre de l’Emploi et de la Santé, dans une ville où il y a 15 % de chômeurs, où il n’y a pas de médecins », et où il est « impossible de reconduire un député comme celui-ci » Mais pas question pour l’heure d’y voir un ralliement pour la candidate socialiste, Anne Ferreira, si elle arrive au 2e tour. « La démocratie, c’est simple, au 1er tour, on choisit, au 2e tour, on élimine. » Le risque d’une élimination du candidat de gauche dès le 1er tour, face à la menace du FN est d’ailleurs écarté d’un revers de main. « Ce n’est pas la même chose que la présidentielle. »
Sa femme Nicole Aurigny, en croisant le fer en 2007, avait obtenu 0.77 % des voix. En 2011, l’ambition de M., en reprenant les rênes, reste donc mesurée. « On espère faire mieux, tout simplement. » l Les 5 %, préalables à un remboursement des frais de campagne semblent donc bien loin.
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Messagede Nico37 » 22 Jan 2012, 03:44

Le candidat Aurigny caresse sa droite Vendredi 20 janvier 2012

Comme annoncé, la suppléante de Michel Aurigny est bien Bénédicte Guillemot, enseignante au collège de Gauchy, avec qui il avait déjà fait tandem, lors des élections cantonales.

SAINT-QUENTIN - Michel Aurigny (POI), candidat aux élections législatives, pourrait se retirer de la course en cas d’un « protocole d’accord » avec ses partenaires de gauche.

Ce n'est pas une révélation, tout juste une confirmation. Oui, Michel Aurigny est toujours partant pour la bataille électorale de juin. Près de dix jours après l'annonce officielle de sa candidature aux élections législatives (cf : L'Aisne Nouvelle du 9 janvier), le conseiller municipal d'opposition tenait sa première conférence de presse d'officialisation, au Champs-Élysées mercredi.
C'est également la confirmation que l'alliance à gauche qui avait prévalu lors du scrutin municipal de 2008 - Michel Aurigny a été élu sur une liste commune à toute la gauche, de LO au PS - n'a pas survécu aux échéances électorales ultérieures.

Ouvert « à la discussion » et à « la plateforme politique »

Partie divisée la gauche lors des élections régionales qu'elle a remportées, Europe-écologie-les-Verts, le PCF, le PS ont également fait cavalier seul, lors des cantonales, avec en sus le POI. Malgré le particularisme municipal, les législatives ne feront donc pas exception. Quoique… « Les partis ont envie de se compter, reconnaît Michel Aurigny, et les élections législatives sont le résultat d'accords nationaux. Mais c'est vrai qu'à Saint-Quentin, avec deux candidats communistes Guy Fontaine et Corinne Bécourt, il y a un risque que les gens ne comprennent pas. »
Après la confirmation, la surprise. Fort de ce constat, l'élu se dit en effet « ouvert à la discussion » pour un éventuel accord de désistement, mais qui doit se faire, comme en 2008, sur une véritable plateforme politique ». Avec qui ? Mystère. Le Parti ouvrier indépendant lève toutefois le voile sur la forme que pourrait prendre cette fameuse « plateforme ».
Vindicatif, son adjoint, François Pozzo di Borgo, qui pourrait être bombardé directeur de campagne, lève le voile sur les « critères objectifs » d'une nouvelle coalition. « Il faut une rupture claire avec la politique gouvernementale. Par exemple, à Saint-Quentin, ça donnerait quoi ? Plus une suppression de poste à l'hôpital, car les conditions de travail se sont dégradées. Et plus une seule fermeture de classe, car cette année, après deux fermetures d'écoles à Saint-Quentin, on annonce encore 67 suppressions de poste dans l'Aisne. »
Anne Ferreira, Guy Fontaine et Corinne Bécourt seront-ils sensibles à cet appel du pied appuyé ? Avec un Front rose-rouge aussi divisé, rien n'est moins sur…

BECOURT SE LANCE LE 27 JANVIER

Le 22, rue de la Pomme Rouge affine la campagne des élections législatives de Corinne Bécourt dans la deuxième circonscription de l'Aisne. Au siège de la section saint-quentinoise du Parti communiste français (PCF), les réunions du collectif de section se multiplient autour de la communiste dissidente, opposée à la candidature du communiste Guy Fontaine… sous la bannière du Front de gauche. Elle officialisera sa candidature, ainsi que celle de son suppléant Olivier Tournay, lors des vœux de la section vendredi 27 janvier.
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Messagede Nico37 » 22 Jan 2012, 17:22

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Messagede Nico37 » 26 Jan 2012, 21:44

D. Breton candidat du Parti ouvrier Sébastien PANOU mardi 24 janvier 2012

Il se présente dans Brest rural. Il plaide pour une sortie de l'Europe et la nationalisation des arsenaux.

Le candidat

Denis Breton, 30 ans, est électricien à DCNS. Né dans la région parisienne, il vit à Brest depuis les années 1990. Il a fait partie de l'avant-dernière promotion des « Arpètes », l'école des apprentis de l'arsenal. Lors des élections municipales de 2007, il figurait sur la Liste ouvrière et socialiste. Membre du parti ouvrier indépendant (POI) il s'était déjà présenté sur Recouvrance aux cantonales l'an dernier. Sa suppléante est Lydie Contignon, 53 ans, infirmière cadre de santé au à l'hôpital de Brest (CHU).

Son programme

Le POI estime qu'« il faut rompre avec l'Union européenne et ses traités, qui plongent la population dans la misère ».

À Brest, Denis Breton avait milité pour un retour en régie directe de la gestion de l'eau. Il était contre la création d'une Société publique locale (SPL), qui a reconduit Véolia dans une partie de ses fonctions. Il se dit contre la hausse des impôts locaux et la fermeture du centre de planning familial de Kerigonan.

Il estime que « les arsenaux civils et militaires doivent être nationalisés ». Il perçoit la montée de Thalès dans le capital de DCNS comme dangereux car cela incite à « chercher des marchés pour vendre des armes. Ce n'est plus de la défense ».

Rallier les ouvriers

Pour lui, l'attirance des ouvriers qu'il entend défendre, vers le Front national, « vient de l'échec de l'Europe ». Face aux partis qu'il estime « institutionnels » car financés par l'État, le POI s'estime aussi « très largement boycotté » par les médias.
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Messagede Nico37 » 27 Jan 2012, 22:17

Sécurité sociale – salaire différé – CSG – Impôts

Salaire différé ou impôt immédiat ?

– Une camarade, signataire de l'appel des 160, adhérente du PS : « tu dis qu'Hollande est pour passer les charges patronales sur la CSG mais moi ce n'est pas ce que j'ai compris ; Hollande a parlé de régler la question dans le cadre d'une grande réforme fiscale, en restaurant la progressivité de l'impôt, en créant de nouveaux paliers pour faire payer les plus riches ».

– Un adhérent du POI du XIXe : « effectivement, j'ai entendu aussi cette annonce de Hollande qui voudrait à terme fusionner la CSG avec l'Impôt sur le revenu. Mais n'est-ce pas la même chose ou plus clair encore ? Les patrons n'auraient donc plus à verser cette fraction de salaire qu'ils appellent « charges patronales » dans nos caisses de sécurité sociale. C'est l'impôt sur le revenu (payé à plus de 80% par les salariés !) qui financerait une prétendue sécurité sociale. Il faut bien dire une « prétendue » sécurité, car le niveau de cette « sécurité » serait soumis aux aléas des budgets annuels, au bon vouloir des députés et des exigences de la Troïka. Un peu plus pour la guerre en Lybie ou en Afghanistan, un peu moins pour la santé et la sécurité sociale ! Et renvoi des salariés vers les assureurs privés ! Pourquoi faudrait-il accepter ? Parce que la Troïka l'a dit ? La sécurité sociale appartient aux salariés, c'est du salaire, personne n'a le droit d'y toucher, les patrons doivent payer les salaires. »

– La camarade: « Si c'est cela, je ne laisserais pas faire. Moi, tu sais, je ne suis pas d'accord avec bien des choses, je suis au PS parce que je pense qu'il faut y être pour faire du concret, changer les choses. En même temps je suis content de ce que dit le plus souvent le POI. Je trouve ça bien que vous présentiez un candidat. »
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Messagede Nico37 » 30 Jan 2012, 22:09

Le POI vous invite à participer à son assemblée-débat du 8 février 18h30 à La Calèche 68 rue de Meaux, Paris XIXe M° Jaurès ou Laumière

Crise, dette, réduction des déficits publics, élections, réformes, présidentielles,réduction du coût du travail, Union européenne, Hollande, licenciements, alternance ?au Lycée, Sarkozy, Banque centrale européenne, Le Pen, acharnement anti-syndical, TVA-Sociale, Laïcité, Bayrou, Logement, Mélenchon, CSG, Fonds monétaire international, Impôt sur le revenu, ISF, Sécurité sociale, charges patronales, salaire, fermetures de classes, BTS, RGPP...

Invitation (.pdf)
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Messagede Nico37 » 01 Fév 2012, 02:19

103 candidats du POI en campagne : pourquoi ? (Réponses à quelques questions)

1.Dans quelle situation sommes-nous à trois mois de l’élection présidentielle ?

Le sentiment grandit que ce gouvernement et ce président qui appliquent la politique de destruction dictée par la troïka (FMI, Union européenne,Banque centrale européenne) pourraient bien être contraints à quitter le pouvoir.Mais après ? Si le POI,avec des millions de travailleurs,se prononce inconditionnellement pour chasser ce gouvernement afin de chasser cette politique,on ne saurait se contenter de remplacer un président par un autre qui, pour rassurer les marchés financiers,continuerait à payer la dette aux banques, à imposer la réduction des déficits publics et à respecter toutes les exigences de la troïka qui veut démanteler les conquêtes sociales et démocratiques arrachées par la lutte de classe.Ce que veut le peuple,ce n’est pas suivre la voie empruntée en Grèce,au Portugal,en Espagne,en Italie où des gouvernements de toutes couleurs ou de « salut national » mettent en œuvre des politiques de destruction au service du capitalisme contre les besoins de la population.

2. Quelle réponse ouvrière à la hauteur de l’offensive déclenchée par le capital financier à travers ses agences de notation ?

L’immense majorité des travailleurs,des jeunes,des retraités, des chômeurs ont été littéralement saisis en apprenant que l’abaissement de la notation de la France par Standard and Poor’s était justifié par cette officine de la classe capitaliste des Etats-Unis au nom des « trop grandes rigidités du marché du travail et de la nécessité d’assurer l’équilibre des finances publiques » en France.
Autrement dit :les droits,les garanties,le Code du travail,la Sécurité sociale,les conventions collectives et les statuts arrachés par la classe ouvrière et la démocratie.L’angoisse grandit de jour en jour.Angoisse provoquée par la remise en cause de l’emploi, des garanties sociales,du logement,de tous les droits arrachés par les travailleurs depuis des décennies.Chacun comprend que les « marchés »,qui ont déjà mis à genoux la Grèce,saigné l’Italie, l’Espagne,le Portugal,veulent faire basculer à son tour notre pays dans l’abîme.Face à cela,peut-on considérer que les dispositions annoncées par les directions des « partis de gauche » sont à la hauteur de l’enjeu ? Leur refus de manifester la moindre volonté de rompre avec le cadre imposé par le capital financier,celui de « l’obligation du paiement de la dette »,conduit les travailleurs – en nombre de plus en plus grand,et quelle que soit l’attitude qu’ils adopteront à l’élection présidentielle – à s’interroger :comment faire front,sinon en s’attelant au rassemblement des travailleurs et de la population laborieuse des villes et des campagnes, dans l’unité, autour de leurs organisations,sur le terrain de la lutte de classe ? Existe-t-il un autre moyen d’ouvrir une issue politique conforme aux exigences fondamentales de la démocratie politique ?

3. Faut-il rembourser la dette ?

La réforme du financement de la Sécurité sociale,comme les privatisations,les suppressions d’emplois dans les services publics, les mesures de restructuration dans l’industrie,toutes les attaques contre les droits ouvriers et démocratiques,sont prises, prétendument,au nom de la dette et des déficits publics.
Mais est-ce la réalité ? A qui appartient la dette publique française ?
Elle est entre les mains de grandes sociétés d’assurance et de banques,de groupes financiers français et étrangers.
Et on ose exiger des travailleurs et des jeunes qu’ils sacrifient tout ce qui a été conquis par la lutte de classe au nom de la dette, des déficits publics,alors qu’il s’agit exclusivement d’engraisser les banquiers et les spéculateurs ! Depuis 2008,des milliers de milliards d’euros ont été mis à disposition des banquiers, des capitalistes et des spéculateurs qui les utilisent dans le seul but d’accroître leur profit.Pendant ce temps,le chômage dépasse les 10 %.Le gouvernement s’attaque aux retraites,aux salaires.
900 usines ont été fermées en trois ans et 150 000 emplois supprimés dans la fonction publique.En trente ans,1 800 000 emplois ont disparu dans l’industrie de notre pays.
Il y a aujourd’hui près de cinq millions de chômeurs. N’est-ce pas cette spirale qu’il faut briser ? N’est-ce pas avec cette politique qu’il est urgent de rompre? Comment avancer dans cette voie ?

(...)
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Messagede Nico37 » 02 Fév 2012, 20:35

Gérard Schivardi en campagne sur le marché pour les Législatives 02/02/2012

Sur le marché, de nombreux visiteurs ont fait une halte sur le stand du Parti ouvrier indépendant (POI) pour saluer Gérard Schivardi.
L'ex-candidat audois aux présidentielles et maire de Mailhac semble avoir conservé sa cote de popularité.

Présent hier matin sur le marché, Gérard Schivardi était en campagne pour les élections législatives. Rappelons que cette année, le Parti ouvrier indépendant ne présentera aucun candidat aux présidentielles "car ces élections ne servent à rien, le pouvoir présidentiel est inexistant", estime Gérard Schivardi.


"En revanche, le député qui sera élu aux législatives soutiendra le local et représentera aussi la France. Nous voulons aller à l'assemblée nationale pour dire ce dont le peuple a besoin : il faudra être présent à toutes les sessions, tous les jours... et nous défendrons les mêmes propositions qu'en 2007", explique le candidat qui mène ainsi une campagne bien ancrée dans le terrain. D'ailleurs, plusieurs réunions publiques sont programmées début février : le 8 à Fraïsse, les 9 et 10 à Azille. Rens. : schivardi.over-blog.com
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Messagede Nico37 » 04 Fév 2012, 15:08

Thézan-des-Corbières Eau et éclairage public au 1er conseil de l'année 4/02/2012

(...)

À l'issue de la réunion, le maire a invité Gérard Schivardi à venir exposer les grandes lignes de son programme. Une rencontre conviviale de près de deux heures, riche en échanges et en discussions. Secrétaire national du Parti ouvrier indépendant (POI) et maire de Mailhac, commune qui a refusé son rattachement au Grand Narbonne, Gérard Schivardi a fait part de ses inquiétudes quant à la réforme territoriale dont l'échéance a été repoussée d'un an. "On est opposé à la disparition des communes, au fait qu'on nous impose une communauté de communes dont le seul but est de nous faire payer une dette qui n'est pas la nôtre", a ajouté le candidat aux législatives. Tout comme il refuse le cumul des mandats et se dit prêt à défendre le peuple auprès de l'Assemblée nationale. Il évoquait son souhait de préserver l'ensemble des services publics et son combat pour sauver la viticulture.
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Messagede Nico37 » 05 Fév 2012, 19:26

2 candidats pour le Parti ouvrier indépendant - Rennes vendredi 27 janvier 2012

Ils vont représenter le POI aux prochaines législatives. Ils veulent une rupture franche avec les politiques menées.

Gérard Monnier, dans la 8e circonscription (Rennes Centre, Rennes Centre-Ouest, Rennes Nord, Rennes Sud-Ouest) et Pierre Priet, dans la 3 e (Rennes Nord-Ouest), vont représenter le POI aux prochaines législatives. « Nous demandons une rupture totale avec les politiques imposées par les marchés financiers, pour redonner la parole et le pouvoir au peuple dans une vraie démocratie. Nous mènerons donc une campagne de combat, sur le terrain. »

Cette rupture concerne également les institutions européennes : « L'Europe est rejetée par les peuples qui refusent la politique imposée par l'Union européenne, FMI ou Banque centrale européenne ». Le POI refuse que ce soit les travailleurs qui paient la dette des Etats et du même coup il pointe du doigt les agences de notation. « Les agences de notation ont saigné la Grèce » affirme Pierre Priet.

« Nous rejetons la TVA sociale, qui est un impôt et restons attachés au principe de la sécurité sociale, une conquête de la classe ouvrière » souligne Gérard Monnier. « Nous sommes contre la notion de flexibilité du travail et voulons interdire tout licenciement. Ainsi, nous nous opposons aux 226 suppressions d'emploi chez PSA et aux 179 postes supprimés dans les écoles de l'académie ».

Le POI organise une réunion publique, le 24 mai, à 20 h, salle de la Cité, à Rennes.
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Messagede Nico37 » 06 Fév 2012, 23:30

Communiqué de Presse du Parti Ouvrier Indépendant à propos de la réforme territoriale

Le Président de la République vient d’annoncer qu’il réunirait rapidement les associations d’élus locaux pour « mieux associer les collectivités locales à l’indispensable effort de réduction des déficits publics ». Le ministre Richert, en charge des collectivités territoriales s’est aussitôt félicité en précisant que « le moment est désormais venu de traiter le problème des effectifs dans la fonction publique territoriale. »
Cette annonce ne fait que répondre à l’injonction des « marchés », ceux-là mêmes qui ont dicté la dégradation de la note de la France, mais elle heurte les aspirations des élus et de la population qui considèrent à bon droit que cette dette n’est pas la leur, et qu’il n’y a aucune raison d’accepter.
Les maires et leurs conseils municipaux refusent d’être dépouillés de la prérogative d’administrer librement la commune.
Ils s’opposent à la suppression des syndicats intercommunaux qui organisent les services publics à la population.
Ils refusent la suppression de milliers de postes de fonctionnaires territoriaux, la liquidation ou la privatisation de services.
Pour sa part, afin de contribuer à la mobilisation d’ensemble, le POI a pris un certain nombre d’initiatives : appel pour le rejet du projet de loi de réforme territoriale, diffusion de délibérations des conseils municipaux exigeant le retrait des SDCI. Avec des maires de toutes tendances, il a demandé audience au président de la République pour que le choix des communes soit respecté.
A la délégation des élus conduite par Gérard Schivardi le 19 décembre, le représentant du ministre Richert a dû reconnaître que dans 33 départements, les SDCI avaient été rejetés.
Dans les 66 autres départements, de nombreuses communes ou communautés de communes ont déposé des recours auprès des tribunaux administratifs contre les décisions des préfets et des commissions départementales de coopération intercommunale que ceux-ci avaient mis en place.
Force est de constater que les SDCI n’ont pu être imposés à l’encontre de la volonté de nombreux élus, que grâce au consensus entre des responsables de conseils généraux de « gauche » et les préfets représentant le gouvernement ; consensus que l’on retrouve dans les déclarations de Didier Migaud, président PS de la cour des comptes qui a déclaré le 5 janvier « Une réelle maîtrise de la dépense locale passe sûrement par une gestion plus rigoureuse des effectifs dans la fonction publique territoriale ».
Suppression de la taxe professionnelle, refus des banques de satisfaire à la demande de crédits des communes pour les investissements nécessaires à la population, diminution drastique des crédits départementaux aux communes, intercommunalité forcée, suppression des syndicats de communes,… tous les moyens sont bons pour faire disparaître la libre administration des communes et faire payer la population.
La démocratie exige l’abrogation de toute la loi du 16 décembre 2010, l’annulation des SDCI et le retour à la libre administration des communes avec les moyens financiers de l’exercer, la libre coopération intercommunale que représentent les syndicats intercommunaux.
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