Sur le mouvement anar actuel.

Re: Sur le mouvement anar actuel.

Messagede Spartakus » 22 Fév 2009, 18:22

vroum a écrit:L'UA restera groupusculaire avant de se diviser, elle se transformera en Coordination anarchiste


Cette organisation existe toujours ? Ont-ils toujours un journal ou d'autres moyen de communication (émission de radios, site internet, etc...) où on pourrait en savoir un peu plus sur leurs positions ?

mais un anarchiste qui refuse par principe la participation aux luttes sociales, c'est totalement absurde et je n'en ai jamais croisé ni dans la FA ni ailleurs.


Je suis bien d'accord avec toi... J'ai du mal à comprendre comment en étant anarchiste (et donc en refusant les oppressions et les dominations) on pourrait ne pas se soulever face à l'exploitation et à l'aliénation économique.

Sinon merci pour les infos !
Spartakus
 

Re: Sur le mouvement anar actuel.

Messagede vroum » 22 Fév 2009, 18:29

un texte intéressant de Max Nettlau :

INDIVIDUALISME (ou Communisme ?)

Depuis longtemps j’ai été frappé par le contraste existant entre la largeur des buts de l’anarchisme et de bien-être pour tous - et l’étroitesse du programme économique de l’anarchisme individualiste et communiste.

Je suis très porté à croire que la faiblesse de base économique - exclusivement communiste ou individualiste (les termes communisme ou individualisme s’appliquent, tout le long de cet article, aux anarchistes partisans de l’un ou de l’autre. Il n’est nullement question du communisme, IIIe Internationale), selon l’école - faiblesse dont ils ont conscience - empêche les hommes d’avoir pratiquement confiance en l’anarchisme, dont les aspirations générales apparaissent à un si grand nombre comme un idéal magnifique. Pour ce qui me concerne, je sens bien que si l’un ou l’autre devenait l’unique forme économique d’une société, ni le Communisme, ni l’individualisme ne réaliseraient la liberté, car, pour se manifester, celle-ci exige un choix de moyens, une pluralité de possibilités.

Je n’ignore pas que les communistes, quand on insiste, affirment qu’ils ne poseront jamais d’obstacles aux individualistes désirant vivre à leur manière sans créer de nouvelles autorités ou de monopoles nouveaux. Et vice versa. Mais cette affirmation ne se fait jamais franchement, amicalement - les deux écoles étant trop bien persuadées que la liberté n’est possible qu’à la condition que se réalise leur plan.

J’admets volontiers qu’il y a des communistes et des individualistes auxquels leurs doctrines respectives, et celles-là seulement, procurent une satisfaction absolue et une solution à tous les problèmes (à ce qu’ils disent) ; ceux-là, bien entendu, ne laisseront pas ébranler leur fidélité à un idéal économique unique. Qu’ils ne considèrent pas les autres ou comme calqués sur leur patron et, prêts à se rallier à leurs vues, ou comme d’irréconciliables adversaires, indignes d’aucune sympathie ! Qu’ils jettent donc un coup d’œil sur la vie réelle, supportable uniquement parce qu’elle est variée et différenciée, : en dépit de toute uniformité officielle.

Tous, nous apercevons les survivances du communisme primitif dans les aspects multiples de la solidarité actuelle, solidarité dont il est possible que surgissent, évoluent les formes nouvelles d’un. communisme futur et cela, sous les griffes de l’individualisme capitaliste dominant. Mais ce misérable individualisme bourgeois crée aussi l’aspiration à un individualisme vrai, désintéressé, où la liberté d’action ne servira plus à l’écrasement des faibles ou à la création des monopoles.

Le communisme ne disparaîtra pas plus que l’individualisme. Si, par quelque action de masse, les fondations d’un communisme grossier s’établissaient, l’individualisme s’affirmerait toujours plus pour s’y opposer. Chaque fois que prévaudra un système uniforme, les anarchistes, s’ils ont leurs idées à cœur, se situeront en marge. Ils ne se résigneront jamais au rôle de partisans fossiles d’un régime, fût-ce celui du communisme le plus pur. Mais les anarchistes seront-ils ; toujours mécontents, toujours en état de lutte, jamais tranquilles ? Ils pourront se mouvoir à l’aise dans un milieu où toutes les possibilités économiques trouveraient pleine occasion de se développer. Leur énergie pourrait alors se consacrer à une émulation paisible et non plus à une bataille et à une démolition continuelles. Ce désirable état de choses pourrait se préparer maintenant s’il était loyalement admis entre anarchistes qu’individualisme et communisme sont également importants et permanents, et que l’exclusive prédominante de l’un d’entre eux serait le plus grand malheur qui puisse échoir à l’humanité.

De l’isolement, nous cherchons un refuge dans la solidarité. D’une société trop nombreuse nous cherchons un refuge dans l’isolement : la solidarité et l’isolement nous sont, au moment convenable, délivrance et réconfortant. Toute, vie humaine vibre entre ces deux pôles dans une variété infinie d’oscillations.

Permettez-moi de me supposer dans une société libre. J’aurai certainement des occupations diverses, manuelles ou intellectuelles, exigeant de la force ou de l’habileté. Ce serait fort monotone si les trois ou quatre groupes auxquels je m’associerai librement étaient organisés de la même façon. Je pense que c’est sous des aspects différents que le communisme s’y manifestera.Nepeut-ilarriverque je m’en fatigue et que j’éprouve le désir d’isolement relatif - d’individualisme ? Je me tournerai alors vers l’une des nombreuses formes d’individualisme à « échange égal ». Peut-être se rattachera-t-on à telle forme dans sa jeunesse et à telle autre dans son âge mur. Les producteurs moyens pourront continuer à travailler dans leurs groupes ; les producteurs plus habiles pourront perdre patience et vouloir ne plus travailler en compagnie de commençants - a moins qu’un tempérament très altruiste leur fasse trouver du plaisir à œuvrer comme instituteurs ou conseillers des plus jeunes. Pour ma part, je présume que, pour commencer, je ferai du communisme avec mes amis et de l’individualisme avec les autres et c’est d’après mes expériences que je réglerai ma vie ultérieure.

Faculté de passer facilement et librement d’une variété de communisme a une autre, puis à n’importe quelle variété de l’individualisme - tels seraient le trait essentiel, la caractéristique d’une société réellement libre. Et si un groupe d’hommes tentaient de s’y opposer, essayaient de faire prédominer un système particulier, ils seraient aussi âprement combattus que le régime actuel l’est par les révolutionnaires.

Pourquoi dans ce cas, partager l’anarchisme en deux camps hostiles : communistes et individualistes ? J’en rends responsable l’élément d’imperfection, inhérent à la nature humaine. Il est absolument naturel que le communisme plaise davantage à ceux-ci et que l’individualisme plaise davantage à ceux-là. Partant de là, chaque camp a développé ses hypothèses économiques avec beaucoup d’ardeur et une conviction acharnée ; puis, stimulé par l’opposition du camp d’en face, en est venu à considérer son hypothèse comme la solution unique et à y demeurer fermement attaché en face de toutes les objections. De là vient que les théories individualistes après un siècle, les théories communistes ou collectivistes après un demi-siècle environ, ont assumé une fixité, une certitude, une permanence apparentes qu’ils n’auraient jamais dû atteindre, car la stagnation - voilà le mot - est 1e tombeau du progrès. C’est à peine si un effort a été tenté pour concilier les différences d’école. Les deux tendances ont donc eu toute latitude pour croître et s’embellir, pour se généraliser !

Et tout, cela avec quel résultat ? Aucune des deux tendances n’a pu vaincre l’autre. Partout ou se rencontrent des communistes, de leur milieu surgissent des individualistes ; et, jusqu’ici nulle vague individualiste n’a réussi à submerger la forteresse communiste. Tandis que l’aversion ou l’inimitié règnent entre des êtres tellement rapprochés les uns des autres intellectuellement, nous voyons le communisme anarchiste s’effacer devant le syndicalisme, ne redoutant plus de se compromettre en plus ou moins, acceptant la solution syndicaliste comme un stade intermédiaire presque inévitable. D’autre part, nous voyons les individualistes retomber dans les errements bourgeois ou presque.

Et cela alors que les méfaits de l’autorité et l’accroissement des empiètements de l’État n’ont jamais fourni occasion plus propice et sphère d’action plus vaste à une propagande foncièrement anarchiste et pure de tout alliage.

Je ne prétends pas combattre - que ceci soit bien entendu - ni le communisme ni l’individualisme. Pour ma part, je vois beaucoup de bien dans le communisme, mais c’est l’idée de le voir généraliser qui me fait protester. Il ne me sied pas de lier d’avance mon avenir, à plus forte raison l’avenir d’un autre. La question, pour ce qui me concerne, personnellement, reste à résoudre ; l’expérience montrera celles des résolutions extrêmes et celles des résolutions intermédiaires, si nombreuses, qui s’adapteront le mieux à chaque circonstance et à chaque moment. L’anarchisme m’est trop cher pour que je veuille le voir dépendre d’une hypothèse économique, si plausible soit-elle actuellement. Jamais les formules uniques ne nous satisferont, et si chacun est libre de les posséder et de propager de prédilection, c’est à condition qu’il comprenne qu’il ne peut les répandre qu’à titre de simple hypothèse. Or, chacun sait que les littératures anarchiste-communiste et anarchiste-individualiste sont loin de se tenir dans ces limites. Tous, nous avons faute sous ce rapport. Mon désir est de voir ceux qui se révoltent contre les agissements de l’autorité œuvrer sur un plan d’entente générale au lieu de se fractionner en petites chapelles, par suite des prétentions de chacune à être sûre de posséder une solution économique exacte, du problème social.

Pour combattre l’autorité qui domine dans le système capitaliste actuel ou qui dominera demain en régime socialiste - quelle qu’en soit la tendance - ou syndicaliste, un immense mouvement, vraiment anarchiste de sentiment, est absolument indispensable et cela bien avant que se pose la question des remèdes économiques. Qu’on le reconnaisse donc et il s’ensuivra la création d’une vaste sphère de solidarité. Le communisme en bénéficiera et son éclat sera tout autre que celui dont il brille actuellement devant le monde, empruntant sa clarté aux rayons de l’activité de la masse syndicaliste, alors que sa propre lumière, comme celle d’une étoile qui s’éteint, vacille et pâlit graduellement.

Max Nettlau
vroum
 

Re: Sur le mouvement anar actuel.

Messagede yves » 22 Fév 2009, 20:28

le gaside paris applique les principes de lutte d'armand mais il y a des individualistes qui ne sont pas anarchistes et ne sont pas dans les luttes (cf groupes proches de palante)
yves
 
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Re: Sur le mouvement anar actuel.

Messagede Sed » 23 Fév 2009, 11:42

[effacé par l'auteur]
Modifié en dernier par Sed le 20 Mar 2009, 12:39, modifié 1 fois.
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Re: Sur le mouvement anar actuel.

Messagede yves » 23 Fév 2009, 23:31

oui cet éclatement pose problème
nous pe'rdons en crédibilité, en repérage
que faire ???? moi je regroupe des indiv pour contribuer à lanécessaire fédération
yves
 
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Re: Sur le mouvement anar actuel.

Messagede Alayn » 23 Fév 2009, 23:41

Bonsoir ! Evidemment, difficile de ne pas acquiescer à ce point de vue. Merci Sed !
Mais ils trouveront toujours des "nuances" stratégiques ou idéologiques, coupant les tifs en 4...et justifiant les scissions.

Les seuls groupes qui marchent vraiment sont, il est vrai, affinitaires avant tout et sur la même longueur d'onde politique, stratégique et idéologique. (je parle même pas de l'affectif ! Pouf-pouf... qui jouent au moins à 90%-faut pas se leurrer...))
C'est ce qui crée au quart de tour, même pour des groupements très proches, illico des schismes et des divisions.
Et puis sans même parler des groupes (plus ils sont petits et morcelés, plus c'est facile) où l'on trouve trop souvent un prétendu leader-guru...(9 fois sur 10)

Nous avons toujours essayé, dans notre région, de passer outre cela: c'est à dire de ne pas prendre en première considération l'appartenance de quelqu'un à telle ou telle orga mais de prendre en considération avant tout si elle était anar ou pas (premier critère !)

Salutations Anarchistes !
Alayn
 

Re: Sur le mouvement anar actuel.

Messagede Berckman » 26 Fév 2009, 12:32

Sans surprise, je ne partages pas cette vision des choses, qui pour moi dépolitise la question organisationnelle.
Je pense qu'il faut en finir avec la conception d'une "organisation unique", commune d'ailleurs aux plateformistes et aux synthésistes, mais qui n'a jamais correspondu à la réalité du mouvement, ni à celle de la vie sociale.
Je souscrit aux propos de Malatesta selon lequel ce qui importe c'est "l'esprit d'organisation" et non une organisation unique (critique du projet d'union générale des anarchistes). Ce qui nuit à la crédibilité du mouvement libertaire, ce n'est pas qu'il existe différentes organisations, c'est l'écart perçu entre certaines de nos propositions politiques et les préoccupations de nos voisins, de nos collègues. C'est aussi, et souvent, la personnalisation des conflits qui rend difficile toute discussion politique sérieuse, et, partant, toute résolution des conflits...

Ce qui est important surtout, c'est d'agir ensemble chaque fois qu'un terrain d'entente est possible, et cela se fait dans de nombreuses villes, mais aussi au niveau héxagonale (cf initiatives communes sur les sans papiers, etc...).

A mon avis comme le soulignes "l'autre facteur", une partie importante du désaccord réside dans la conception du fédéralisme. Notamment l'intérêt ressenti/ou non, de construire un débat/et une intervention politique au delà de l'échelle locale, et les thématiques sur lesquelles ce genre de dynamique est possible.
Berckman
 

Re: Sur le mouvement anar actuel.

Messagede PadblaZ » 26 Fév 2009, 14:49

J'aimerai participer a ce mouvement en informant les lycéens les quartiers de ma ville de cette situation par des tracts je serai meme capable de fair du porte a porte (je les bien fait pour france loisir a vendre des livres pourri :wink: ) alors !!
vraiment notre cause doit etre entendu toutes semaines ...minimum
PadblaZ
 

Re: Sur le mouvement anar actuel.

Messagede yves » 01 Mar 2009, 19:59

ok padbalz pour distribuer avec toi si tu es sur paris
yves
 
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Re: Sur le mouvement anar actuel.

Messagede alcibiade » 14 Mar 2009, 15:48

Salut :
ce n'est pas par des LUTTES que nous vaincrons c'est par la construction d'alternatives autogèrées concrétes sur des teritoires de plus en plus importants . Que cela arrive par la violence ou la non violence n'a aucune importance . Les milliers de lutte sociales de part le monde n'ont pas empêcher le capitalisme de triompher partout . Les révolutions violentes francaises russes et chinoises n'ont pas éradiquer l'esprit bourgeois arriviste et opportuniste des dirigeants et du peuple :(
Les révolutions échouent quand la majorité culturelle devient hostile aux projets révolutionnaires suite à l'incompétence des révolutionnaires .
Il y a un retour à la case départ - monarchie empire, capitalisme, esclavagisme, petite proprièté-entreprise- ...

Commencons par le commencement ce site est une photographie en temps réel du mouvement anarchiste actuel il y a presque toutes les composantes de l'anarchisme et de ces sattelites . Or si tout le monde insulte tout le monde sur ce site il y aura moins de monde et les non anarchistes diront comme nos énnemis que nous sommes bordéliques et que nous savons que nous disputer sans rien construire des visibles .
MOI, Trotsky 21, Alayn , et le fou qui insulte les régionnalistes relèvent plus de la psychiatrie que de la politique . A force de les tolèrer à l'infini notre site va pourrir : comme un squatt qui au nom de la tolérance accueille tout le monde puis se rend compte que les fondateurs se retrouvent minoritaires dans un squatt hyper zone puis se font virer par les personnes qu'ils ont acceuilli par humanisme et qui font tout un tas de trafics licites ou illicites .
Les personnes que j'ai cité plus haut ont un besoin énorme d'amour ou "d'anti amour" et ils disent consciemment ou non des propos qui vont en énerver d'autres . Il en résulte des tensions permanentes peu propice à la contruction de la Révolution dans l'unité et la confiance .
Les diviseurs sont des cons . Chacune et chacun doit pouvoir proposer des actions sans se faire insulter à tout propos par des paranoïaques hystériques . Si vous n'êtes pas d'accord vous pouvez le dire ou vous taire puis on passe à autre chose. La vie,- la réunion- continue dans la fluidité le respect et la participation libre (ou non participation) à une action collective, personnelle ou semi-collective .
On verra au résultat avec le temps si un projet, une lutte va réussir ou échouer .
Ce n'est pas parceque l'on est pas d'accord avec quelqu'un que cela fait de ce quelqu'un un ennemi personnel ou un idiot congénital . Le fait de croire cela relêve d'une immaturité psychologique importante mais malheureusement assez fréquente .
Il faut laisser les cons Conner, les jeunes Jeuner, les chefs cheffer, les révolutionnaires révolutionner , les paranoïaques paranoyer, les fous foller, les actifs s'activer, les glandeurs glander, Il faut faire ce que l'on a à faire et fréquenter et construire avec nos amis et alliés . Les personnes qui sont assez idiotes pour tolèrer des personnes destructrices pour elles ne peuvent s'en prendre qu'a elles même surtout si elles mettent plusieurs mois, années à se rendre compte de leurs erreurs .
Salutations anarchistes .
alcibiade
 

Re: Sur le mouvement anar actuel.

Messagede Ken le surveillant » 17 Mar 2009, 11:31

Tout à fait d'accord avec ce propos.

N'étant pas un côté violent développé, je préfère les projets aux luttes; tout en sachant que certains projets sont des luttes :lol: (pour ceux qui arrivent à me suivre).

Ce forum est un solide outil de développement, d'organisation. Ouvert aux amis comme aux détracteurs: les anars ne sont pas les seuls à le lire... Il est aussi un endroit de rencontre international: français, québecquois (orth?), belges et autres francophones s'y retrouvent.

Ne perdons donc pas de temps à réaliser les projets, à montrer à la population qu'une alternative au capitalisme existe et qu'elle est réalisable. Ne perdons pas de temps en querelles cycliques et historiques. Organisons le mouvement sur ce qui nous unit et laissons nos divergences sur le côté, du moins au début.

Voilà comment je vois les choses de ma petite campagne belge :v: :lol:
Ken le surveillant
 

Re: Sur le mouvement anar actuel.

Messagede arvn d » 17 Mar 2009, 13:08

Je comprends pas cet amalgame entre lutte et violence. Ca fausse ciomplètement le débat.
Je pense qu'on ne peut ettre de côté les luttes d'un revers de main, c'est tous azimuts qu'il faut agir, dans la construction d'alternatives allant de paire avec la destruction du capitalisme et de son monde. Pour ce qui est des alternatives on peut rétorquer le même arguement que celui fait aux luttes. Qu'est ce que ça a donner concrètement? Ca a été récupéré (alternatives des années 50 à 70). C'est le me^me problème que la question de l'autogestion.
La révolution sans prise en main collective des prises de décision ça ne vas pas.
Mais autogestion sans remise en cause du capitalisme mortifère, ça ne suffit pas non plus. Comme un ilôt dans l'océan.
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Re: Sur le mouvement anar actuel.

Messagede Pïérô » 17 Mar 2009, 13:45

Je pense que luttes et alternatives en actes sont complémentaires, et que le fait d'opposer des alternatives de vie (lifestyle...) à la lutte de tous les jours pose problème. C'est ce qui fait aussi différence entre anarchisme révolutionnaire et ce qui s'apparente souvent à du communautarisme "hippisant" en caricaturant :siffle:.

Et je partage par contre l'analyse d'alcibiade
alcibiade a écrit:MOI, Trotsky 21, Alayn , et le fou qui insulte les régionnalistes relèvent plus de la psychiatrie que de la politique . A force de les tolèrer à l'infini notre site va pourrir...
même si je n'irais pas jusqu'à dire çà. Mais c'est effectivement franchement pénible.
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Re: Sur le mouvement anar actuel.

Messagede PadblaZ » 17 Mar 2009, 21:57

C'est vrai que c'est désagréable a lire cette escalade de la CRITIQUE .Mais au sommet il y a qui ????
a bon entendeur .
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Re: Sur le mouvement anar actuel.

Messagede Ken le surveillant » 18 Mar 2009, 00:15

arvn d a écrit:Mais autogestion sans remise en cause du capitalisme mortifère, ça ne suffit pas non plus. Comme un ilôt dans l'océan.


Je ne fais pas l'amalgame entre lutte et violence mais il faut dire qu'à l'heure actuelle, lorsqu'on parle d'anarchisme, monsieur Toutlemonde pense d'office à violence, casse... Image qui, pour moi, est erronée mais... il n'y a pas de fumée sans feu.

Concernant l'îlot :lol: , c'est à peu près ce que nous sommes à l'heure actuelle de ce côté de la planète. Pour montrer un refus de la société, le citoyen va voter extrême sans penser qu'il existe une alternative: le vote nul (et non l'abstention). Dans le cadre d'une société telle que la notre, je pense que se déplacer afin de voter nul est plus fort que de ne pas se déplacer du tout. Enfin, je dis ça mais en Belgique, nous sommes obligés d'aller voter.

qierrot: non, je n'ai pas les cheveux longs... mais j'aurais pu :love:
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