Renaissance a écrit:Comme je l'ai dit aux camarades dans la shoutbox, ce que je ne comprend pas c'est pourquoi les organisations anarchistes CNT-AIT, FA et CGA (en France) ne sont-elles pas soudées en un seul bloc, une seule fédération ?
Car cette image de "division des courants" ne motive pas forcément les individuEs à rejoindre les fédérations justement par cette image de petites fractures que les orgas laissent passer.
Est-ce une lutte pour voir qui rassemble le plus de monde ou qui a le plus d'influence ?
C'est le cas de barbatruk ainsi que le mien, qui ne comprenons pas pourquoi on a pas une fédération française anarchiste qui regroupe et représente TOUS les anarchistes.
qierrot a écrit:...Il y a déjà eu un appel national à l'unité en 2000-2001, mais celà a foiré...
Oui ! Je ne pense pas que les anarachistes sociaux (communistes, anarchosyndicalistes, syndicalistes libertaires, collectivistes) mettent le même sens au terme "liberté" que les individualistes. C'est d'ailleurs justement de cette conception différente (qui correspond à une anthropologie différente,...) qui fonde de nombreuses divergences.Y a-t-il donc plusieurs sens au mot "liberté" pour voir apparaitre tant de discordes?
arvn d a écrit:Si quelqu'un a envie d'agor, le mieux est à mon sens de s'organiser localement, de s'inscrire dans des luttes et des réflexions proches et collectives plutôt qu d'attendre l'arrivée d'une hypothétique "organisation" à l'échelle nationale (d'ailleurs ça déjà, perso, ça me pose problème-pourquoi une orga "française"?)
Sed a écrit:Roro a écrit:Bref, faut arrêter de péter plus haut que son cul. (Surtout quand on peut roter.)
Berckman a écrit:arvn d a écrit:Si quelqu'un a envie d'agor, le mieux est à mon sens de s'organiser localement, de s'inscrire dans des luttes et des réflexions proches et collectives plutôt qu d'attendre l'arrivée d'une hypothétique "organisation" à l'échelle nationale (d'ailleurs ça déjà, perso, ça me pose problème-pourquoi une orga "française"?)
A la fois, je ne suis pas non plus convaincu du "localisme". Si on veut avoir une influence sur le cours des choses, dans les luttes, il faut bien se coodronner à l'échelle fédérale. Egalement pour mettre en commun des moyens qui permettent d'aider des camarades isolés ou des petits groupes qui n'ont pas les moyens de produire seul du matériel, de financer seuls certains activités militantes. L'implication locale est indispensable, mais elle ne suffit pas. D'abord parce que partager avec des camarades d'autres localités permet d'éviter certains raccourcis liées aux contextes locaux (en généralisant certaines tendances locales de manière hasardeuse), mais aussi parce qu'en mutualisant les pratiques, on peut développer localement des pratiques, des tactiques initiées ailleurs, qui ont donné des résultats, et du coup faire "circuler" les "bonnes idées".
Après, je pense qu'il ne faut pas "attendre une organisation" ce n'est pas quelque choses extérieure, mais CONSTRUIRE les organisations qui nous sont nécessaires.
Sur le champs territorial des orgas : de nombreuses luttes sont déterminées par le cadre national (réformes spécifiques à un pays), et les frontières des états rendent souvent difficile une coordination effective au "quotidien", et donc l'implication des camarades "hors du cadre territorial où se trouve la majorité de l'organisation" dans la vie de l'organisation. Il est donc souvent préférable d'avoir plusieurs orgas autonomes (dans le fonctionnement desquelles puissent s'investir effectivement tous les camarades fédéré-e-s), mais qui peuvent se coordonner à l'échelle internationales (par le biais d'une organisation internationale, d'un réseau ou simplement de liens et de rencontres), être solidaire. La question est donc essentiellement fonctionnelle...
Berckman a écrit:arvn d a écrit:Si quelqu'un a envie d'agor, le mieux est à mon sens de s'organiser localement, de s'inscrire dans des luttes et des réflexions proches et collectives plutôt qu d'attendre l'arrivée d'une hypothétique "organisation" à l'échelle nationale (d'ailleurs ça déjà, perso, ça me pose problème-pourquoi une orga "française"?)
A la fois, je ne suis pas non plus convaincu du "localisme". Si on veut avoir une influence sur le cours des choses, dans les luttes, il faut bien se coodronner à l'échelle fédérale. Egalement pour mettre en commun des moyens qui permettent d'aider des camarades isolés ou des petits groupes qui n'ont pas les moyens de produire seul du matériel, de financer seuls certains activités militantes. L'implication locale est indispensable, mais elle ne suffit pas. D'abord parce que partager avec des camarades d'autres localités permet d'éviter certains raccourcis liées aux contextes locaux (en généralisant certaines tendances locales de manière hasardeuse), mais aussi parce qu'en mutualisant les pratiques, on peut développer localement des pratiques, des tactiques initiées ailleurs, qui ont donné des résultats, et du coup faire "circuler" les "bonnes idées".
Après, je pense qu'il ne faut pas "attendre une organisation" ce n'est pas quelque choses extérieure, mais CONSTRUIRE les organisations qui nous sont nécessaires.
Sur le champs territorial des orgas : de nombreuses luttes sont déterminées par le cadre national (réformes spécifiques à un pays), et les frontières des états rendent souvent difficile une coordination effective au "quotidien", et donc l'implication des camarades "hors du cadre territorial où se trouve la majorité de l'organisation" dans la vie de l'organisation. Il est donc souvent préférable d'avoir plusieurs orgas autonomes (dans le fonctionnement desquelles puissent s'investir effectivement tous les camarades fédéré-e-s), mais qui peuvent se coordonner à l'échelle internationales (par le biais d'une organisation internationale, d'un réseau ou simplement de liens et de rencontres), être solidaire. La question est donc essentiellement fonctionnelle...
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