Parti de Gauche (2008-2012)

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 31 Oct 2011, 23:33

1er Forum du Parti de Gauche en Ariège: les partisans de Jean-Luc Mélenchon s'organisent

Tandis que le terrain médiatique est largement occupé par la Primaire socialiste, l’«autre alternative à gauche» est entrain de se structurer en Ariège, et tente de se faire une place dans le paysage politique local.

Ce week-end, le premier forum du Parti de Gauche (dont le candidat pour 2012 est Jean-Luc Mélanchon) a eu lieu en Ariège à Crampagna.

Il a regroupé une cinquantaine de personnes. Et il faut savoir que cinq collectifs Front de Gauche sont déjà actifs sur le territoire (à Foix, dans le Pays d’Olmes, le Couserans, le Quérigut et depuis peu en Basse-Ariège).

«L’objectif était de faire connaître le Parti de Gauche» explique Dominique Mourlane (membre du bureau), «de montrer qu’il existe dans le paysage politique local et qu’il fait un travail sur le terrain pour préparer les élections à venir»

Et ce avec un candidat unique pour le Front de Gauche en 2012: Jean-Luc Mélenchon.

Alors, entre le Parti de Gauche, le Front de Gauche, quelle différence?

Le Parti de Gauche a été fondé en 2009, lancé par les parlementaires Jean-Luc Mélenchon et Marc Dollez après leur départ du Parti Socialiste à la suite du congrès de Reims.

Allié au Parti Communiste et à la Gauche Unitaire dans le cadre du «Front de Gauche», ce Parti de Gauche entend fédérer différentes sensibilités qui se retrouvent dans le fait d’être «antilibérales» et «anticapitalistes»

Le Parti de Gauche fonctionne comme un Parti politique classique, avec des adhérents, un bureau national et des représentants locaux.

Le Front de Gauche, lui, est un mouvement «plus vaste qu’un simple Parti, où peuvent venir l’ensemble des citoyens qu’ils soient encartés ou pas, pour apporter leurs compétences» note Dominique Mourlane.

Voila pourquoi le forum du «Parti de Gauche» a accueilli ce week-end le Parti communiste ariégeois, pour travailler conjointement en vue des présidentielles et des législatives.

Sur le fond? Le Parti de Gauche a déjà présenté son programme «L’humain d’abord», résultat d’un «processus de démocratie participative, produit à partir des productions de citoyens et de groupes de citoyens»

Un programme qui appelle à une «révolution citoyenne» et qui prône le partage des richesses, le combat contre l’insécurité sociale, le fait de reprendre le pouvoir aux banques et aux marchés financiers, ou encore de convoquer une assemblée constituante pour la 6ème république.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 01 Nov 2011, 11:40

Quand Mélenchon se frotte aux sidérurgistes de Lorraine Par Maël Thierry

Pendant que ses anciens camarades du PS désignent leur champion, le candidat du Front de gauche, lui, s'affiche aux côtés de camarades en lutte.

L'image frappe. Perché sur un caisson à la sortie de l'usine, haut parleur siglé CGT à la main, Jean-Luc Mélenchon harangue les ouvriers. S'il n'y avait son costume en velours noir et sa cravate, on croirait presque voir et entendre Olivier Besancenot : "La lutte ce n'est pas ce que croient les bourgeois, dit l'ancien sénateur socialiste, ce n'est pas une partie de plaisir !". Le message délivré en ce vendredi 14 octobre est clair : pendant que ses anciens camarades du PS sont en lutte pour désigner leur champion présidentiel, le candidat du Front de gauche, lui, est aux côtés de camarades en lutte. Il avait choisi hier un lieu symbolique pour le démontrer : les hauts fourneaux de l'aciérie Arcelor-Mittal à Florange le matin, un hôpital tout proche dont le service de chirurgie est menacé de fermeture l'après-midi. Un bout de Moselle aux allures de cocotte-minute sociale.

Une terre symbolique

Une terre symbolique aussi des promesses non tenues du sarkozysme. A Gandrange, le président était venu il y a trois ans promettre qu'il ne laisserait pas tomber l'industrie de l'acier. Des paroles en l'air, pour les sidérurgistes. En début de ce mois, un nouveau fourneau a été provisoirement fermé et les ouvriers mis au chômage technique. Tous ici craignent que ce provisoire ne devienne définitif. La raison ? Le géant de l'acier privilégie ses sites de bord de mer histoire de faire des économies sur le coût d'acheminement des minerais, expliquent les syndicalistes. "Il fait surtout des opérations de bourse pour maintenir la valeur de son action, explique Mélenchon. Il donne du sang à manger aux vampires".

Des promesses, le candidat du Front de gauche lui n'en fait pas. Ou plutôt une seule, avec son style musclé habituel. S'il est élu président de la République en mai prochain, il, mettra fin à tout ce "bazar". Si Mittal n'est pas content, il partira ! Ici, le discours résonne. Les syndicalistes ont entendu le ministre Eric Besson se contenter de dire à la radio qu'il espérait que l'activité reprendrait en janvier. "Un enfoiré. Vous avez raison, M. Mélenchon, qu'ils s'en aillent tous". Et quand le représentant de la CDFT plaide pour "retirer de la griffe de ces gens-là notre outil de production", Mélenchon boit du petit lait. "Il y a bien longtemps que je n'ai pas entendu parler comme ça, dit-il. Que le représentant d'un syndicat réputé modéré pose la question de la propriété, c'est nouveau".

Un punch qui séduit

Aux syndicalistes qui espèrent une aide financière de Bruxelles pour un projet de captage de CO2 susceptible de relancer le site, Mélenchon assure qu'ils n'ont rien à attendre de cette Europe-là. Mais, répète-t-il, il ne faut rien lâcher. Car, à la différence de Besancenot, l'eurodéputé estime que les ouvriers ont une arme, dans 6 mois : leur bulletin de vote. Oui mais six mois, c'est loin quand l'urgence c'est demain, lui répond un camarade…

A la sortie du tour de table, les syndicalistes sont séduits par le punch du candidat, accompagné pour l'occasion de l'ancien patron de la CGT cheminots, Didier Le Reste.

Mais aux grilles de l'usine, le discours porte moins, malgré le haut parleur. D'abord parce que les sidérurgistes sortent du site en voiture et ne s'arrêtent pas. Ensuite, parce qu'à la surprise des militants du Parti de gauche, tous ne connaissent pas Mélenchon. Enfin, et surtout, parce que dans ces terres où le FN réalise de forts scores, les politiques on ne les croit plus beaucoup. Mitterrand a fait des promesses en 1981, Sarkozy en 2007. "Les politiques sont venus, les usines ont fermé", dit Joseph, ancien syndicaliste. Jean-Pierre lui a une formule pour résumer ce qu'il en pense : "Si les élections pouvaient changer quelque chose pour nous les ouvriers ou pour les pauvres, elles seraient interdites depuis longtemps".

Maël Thierry - Le Nouvel Observateur
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Ian » 01 Nov 2011, 13:54

Mélenchon furax d'être vu avec Hortefeux
31/10/2011 à 22h49 - mis à jour le 31/10/2011 à 23h05 | 893 vues | 6 réactions

Le candidat du Front de gauche a piqué une grosse colère dans les couloirs du Parlement européen contre deux journalistes des Inrocks. Leur faute ? L'avoir vu discuter avec Brice Hortefeux.

“Mais racontez-le donc, hein ! Jean-Luc Mélenchon et Brice Hortefeux qui discutent ensemble, ah ça vous plaît, hein, ça vous amuse !”, s’emporte Jean-Luc Mélenchon.

Mais que se passe-t-il donc ? Il y a des conversations qu’on a du mal à assumer, manifestement, surtout quand elles ont lieu en public. Ce mercredi 26 octobre, alors que se tient la session du Parlement européen à Strasbourg, deux députés sont en pleine conversation au bar des parlementaires, après le vote du budget, à 13 h 30 : Brice Hortefeux et Jean-Luc Mélenchon.
La scène pourrait s’arrêter là. S’il ne transparaît dans cette conversation ni animosité ni antipathie, plutôt une certaine camaraderie entre deux hommes politiques de bords opposés, quoi de plus normal pour des députés européens, de la même nationalité qui plus est, que de converser ensemble ?

Pourtant, en nous apercevant, le photographe de Myop Guillaume Binet et moi-même, en reportage pour suivre un autre député européen et reconnaissables à nos badges et Leica, Jean-Luc Mélenchon s’est brusquement interrompu. Puis il a foncé sur nous pour nous apostropher avec véhémence.

Visiblement gêné par la réaction de son collègue, Brice Hortefeux vient nous saluer aimablement. Jean-Luc Mélenchon refuse d’en faire autant. Nous essayons de l’interrompre: “On pourrait peut-être commencer par se dire bonjour, M. Mélenchon, non ?”

Rien à faire, le député européen est monté sur ses grands chevaux. Deux élus français à nos côtés tentent de dédramatiser : “Jean-Luc, calme-toi, enfin.” Nous lui expliquons que nous n’avons pas pris de photo ni tweeté la scène. En somme, que nous passions juste à côté. Oui, nous les avons regardés. So what ? Comme nous avons vu Eva Joly qui marchait devant eux, sans les apercevoir.

Pour nous, l’information n’est pas dans cette scène, que, sans cet incident, nous n’aurions sûrement pas racontée, mais dans la violence de la réaction. Pas d’inquiétude ! On n’en était pas à faire renaître l’alliance gaullo-coco du début de la Ve République !

Jean-Luc Mélenchon serait-il donc inquiet de ce que pourrait penser son électorat s’il apprenait qu’il s’entretient amicalement avec Brice Hortefeux, quand le président du Front de gauche tire à boulets rouges sur lui dans les médias ? Comme ce 31 août 2010 sur BFM : interrogé sur les propos de Brice Hortefeux, alors ministre de l’Intérieur, Jean-Luc Mélenchon estime que:

“C’est sa tête qui est un terrain vague, à cet homme-là. Il n’y a rien dedans : des mauvaises herbes, des pensées névrosées, la peur de l’étranger, la haine de tout le monde. Pour dire autant de bêtises et s’y prendre aussi mal.”

Dès lors, craindrait-il qu’une photo prise avec Brice Hortefeux lui colle à la peau dans la campagne présidentielle, comme celle de Hollande et Sarkozy à la une de Paris Match qui, en 2005, avait valu au premier secrétaire du PS tant de critiques dans son camp ?
http://www.lesinrocks.com/actualite/act ... hortefaux/

Pourtant Jean-Luc Mélenchon a déjà échangé avec d'autres personnalités sans que cela ne créé une telle agressivité : avec Marine Le Pen puis Rachida Dati pour prendre un café et débriffer...

Avatar de l’utilisateur-trice
Ian
 
Messages: 389
Enregistré le: 13 Déc 2009, 14:43

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 02 Nov 2011, 23:28

L'extrême gauche marginalisée par Mélenchon

Nathalie Arthaud (LO) et Philippe Poutou (NPA) peinent à exister face au médiatique candidat du Front de gauche.

Pour les candidats trotskistes, la transition est difficile. Successeur d’Olivier Besancenot, Philippe Poutou (NPA) court les usines - il était samedi dans l’Eure - pendant que Nathalie Arthaud (LO) multiplie les meetings. Avec un objectif : enfin se faire connaître et décoller dans les sondages. Car 2002, où le score cumulé des deux candidats trotskistes frôlait les 10 %, semble loin. Difficile d’exister face à un Jean-Luc Mélenchon autoproclamé candidat "du bruit et de la fureur" et qui compte bien être le représentant de l’autre gauche.

Assis dans le bureau d’Alain Krivine, Philippe Poutou débriefe son passage chez Laurent Ruquier. Une émission enregistrée jeudi, diffusée hier soir et que cet inconnu du grand public a trouvé "plutôt sympa". Un peu de baume au cœur bien nécessaire. Car le candidat du NPA doit composer avec un parti "en difficulté". "Entre l’espoir qu’on avait il y a trois ans et ce qu’on est aujourd’hui, il y a une grosse déception", admet-il. Être sur la ligne de départ en 2012 serait une première victoire. "Avoir les 500 signatures, c’est notre premier tour à nous", confie cet ouvrier.

"Je ne suis pas très connue, mais cela va évoluer"
Successeur d’Arlette Laguiller, Nathalie Arthaud n’a pas de problème de signatures et mène campagne avec un parti uni. Insuffisant tout de même pour dépasser la barre des 1% dans les sondages. Cette enseignante était hier à Saint-Quentin (Aisne) pour défendre son "programme de luttes", avec en tête "l’interdiction des licenciements".

Entre le lancement de sa campagne, en septembre, et décembre prochain, une soixantaine de meetings auront eu lieu. "Je ne suis pas très connue, mais cela va évoluer", se rassure la candidate de Lutte ouvrière, "l’explosion sociale ne se mesurera peut-être pas dans les urnes".
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 04 Nov 2011, 00:06

Pourquoi je rejoins le Parti de Gauche

Il y a un an, j’ai décidé de quitter le parti socialiste pour des raisons que j’avais expliqué dans un courrier envoyé à la Fédération PS de l’Essonne. Je me suis laissé un an pour réfléchir à mon engagement politique. Mes inquiétudes d’alors n’ont pas été démenties par les faits : nouveau déni de démocratie militante lors des cantonales en Essonne, choix d’un candidat de centre gauche et aucune clarté sur les alliances. Dans le même temps, des thèses qui étaient défendues par la gauche du PS et la gauche radicale et que dénigraient le centre gauche et la droite ont progressé dans l’opinion publique et dans les discours politiques comme la taxation des revenus du capital, le protectionnisme social ou encore l’idée d’un revenu maximum. Des mouvements populaires ont vu le jour partout dans le monde (le mouvement des Indignés ou les révolutions arabes) pour dénoncer pacifiquement et avec beaucoup de courage les politiques d’austérité ou les dictatures qui sont autant d’abus de pouvoir des classes dirigeantes. Depuis quelques années, en Amérique Latine, des expériences intéressantes de la gauche au pouvoir encouragent à mener des politiques audacieuses visant à réduire les inégalités et à favoriser le mieux vivre ensemble. Pendant ce temps là, en Europe, la gauche sociale-démocrate renonce à tous ses idéaux en acceptant de mettre en place des politiques libérales qui pèsent essentiellement sur le pouvoir d’achat des personnes les plus vulnérables et qui mettent à mal les modèles sociaux, éducatifs et de service public des Etats. En France, le Parti Socialiste a depuis longtemps abandonné les cortèges et est devenu un parti d’élus qui n’a le regard tourné que vers les prochaines élections. Les alliances se font plus en fonction du poids politique de l’allié que sur la base d’une vision politique partagée (rapprochement avec le Modem suite au bon résultat de François Bayrou à l’élection présidentielle de 2007, puis avec Europe Ecologie suite aux bons résultats lors des européennes). Certes il y a des visions politiques au PS que je partage mais les idées que je défends ont réduit comme peau de chagrin (Emmanuelli, Benoit Hamon ou encore Arnaud Montebourg). Dans le même temps, l’expérience du Front de Gauche me paraît moderne et passionnante. Des partis ont accepté de se dépasser pour dessiner un avenir commun. J’y retrouve un militantisme sincère et un ancrage social et associatif qui font ailleurs défaut.
Au sein de l’équipe municipale, rien ne change. Mon engagement s’inscrit dans un mandat et je reste attaché à ce qui a uni les partis de gauche et la société civile au début du mandat : notre programme municipal, et ceci n’est possible qu’en faisant bloc autour de notre tête de liste : Christine Scelle Maury.

Matias Rodriguez 1er maire adjoint d’Epinay sous Sénart
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede kuhing » 04 Nov 2011, 07:41

Passionnant Rodriguez, change rien.
:baille:
kuhing
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 05 Nov 2011, 20:20

SAONE-ET-LOIRE : Le Front de Gauche entre dans la danse Alain BOLLERY Vendredi 04 novembre 2011

Les noms de 5 candidates et candidats du Front de Gauche ont été dévoilés. Ils veulent défendre et imposer une «vraie politique de gauche».

Alain Philibert, le Maire de Saint-Vallier, avait le sourire jeudi soir. Non pas à cause du coup de vent qui a fait voler les poubelles autant que les feuilles. Mais tout simplement parce que sa ville, la 6e de Saône-et-Loire en nombre d'habitants et la plus importante de Saône-et-Loire administrée par le Parti Communiste, avait été choisie pour présenter les candidats du Front de Gauche pour les législatives de 2012 en Saône-et-Loire.
Trois hommes et deux femmes pour les candidats. Deux femmes et deux hommes pour les suppléants, puisque la «dame» pressentie pour rouler avec Jacky Dubois, entre Chalon-sur-Saône et Montceau, n'a encore pas donné son accord. Mais pour Nathalie De Almeida, maîtresse joyeuse de cérémonie, cela ne devrait être qu'une question de jours ou de quelques semaines.
En guise de lancement de la campagne, Alain Philibert a insisté pour que les citoyens soient placés au cœur de la campagne, «car dans notre société aujourd'hui, on parle trop peu de l'être humain».

Co-présidente du Parti de Gauche, Patricia Baci, qui estime qu'il est temps d'engager un bras de fer avec Nicolas Sarkozy dont elle a estimé qu'il était la courroie de transmission du MEDEF. Secrétaire national du PCF, Jacques Chabalier a lui sonné le temps de révolte en estimant qu'il est temps de «dire non aux liquidations des acquis et des services publics, par la droite et l'UMP».
Sans doute mal renseigné sur les réalités de la Saône-et-Loire, il a demandé que soit relancé une industrie forte dans le département. Cela avant d'estimer qu'il faut aborder le rendez-vous de 2012 autrement qu'en 1981, en souhaitant que la gauche soit transformatrice.
Il était ensuite temps de présenter tous les candidats. Ainsi que nous l'avions annoncé, c'est bien Jacky Lièvre qui portera le flambeau dans la 1ère circonscription, Serges Desbrosses dans la 3e et Jacky Dubois dans la 5e. Jacky Dubois qui, pour expliquer combien il connaît bien la nouvelle circonscription découpée, a précisé qu'il était originaire de Montchanin où il a été pompier, avant de travailler sur Chalon-sur-Saône.

Jean-Luc Mélenchon début 2012 en Bourgogne

Candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon est attendu en Bourgogne début 2012. Il devrait passer par Dijon, sans doute pour un meeting régional, mais aussi par Chalon-sur-Saône et Montceau.

Les candidats du Front de Gauche

1ère circonscription (Mâconnais)
Jacky Lièvre (Parti de Gauche) avec Eve Comtet Sorabella (PC) pour suppléante

«Il est incroyable que le canton de Saint-Gengoux soit maintenant rattaché à la circonscription du Mâconnais. Elle n'a pas vocation à rester indéfiniment à droite avec un député de droite et un sénateur-maire de droite. Il n'y a pas que des riches. Il y a aussi des gens qui ont besoin de justice sociale et Monsieur Voisin a voté tout ce qui allait contre la justice sociale».


2è circonscription (Charolais)
Isabelle Voillot (PC) avec Jean-Louis Mittaine (PC)

«Il faut combattre Monsieur Nesme qui a dit qu'il est pour la concession autoroutière et donc pour faire payer les petites gens. La RCEA n'a pas vocation à être privatisée, elle doit rester notre bien commun et ce n'est pas une autoroute qui amènera des emplois».


3è circonscription (Autun, Le Creusot, Chagny)
Serge Desbrosses (PC) avec Sylvie Lefevre (PC)

«Le découpage a été fait pour Monsieur Anciaux qui dénonce localement ce qu'il vote à Paris. Et pourtant il vote tout à Paris. Il ne faut pas se laisser séduire pas son discours. Au Creusot, on a montré par le passé que l'on sait se mobiliser quand il le faut. Et l'heure est aujourd'hui à la mobilisation contre la droite».


4è circonscription (Bresse)
Isabelle Pirat (Parti de Gauche) avec Bastion Lonjarret (PG)

«Je suis enseignante et donc bien placée pour voir les attaques qui sont portées au service public dans les campagnes. Nos habitants doivent être considérés comme les autres, avoir les mêmes conditions que dans les villes».


5e circonscription (Chalon, Montceau)
Jacky Dubois (PC)

«J'ai trois engagements. Originaire de Montchanin, j'ai été pompier volontaire pendant 31 ans. J'ai ensuite adhéré à la CGT en 1968 au Creusot, avant d'adhérer au PC. Je suis pour une association des citoyens aux décisions et je regrette que le PC a été exclu de la commission départementale sur la réforme des collectivités. La démocratie ce n'est pas cela. La gauche doit faire entendre sa voix».


LÉGISLATIVES. LE FRONT DE GAUCHE A LANCÉ SA CAMPAGNE, Leur credo : l’humain d’abord le 04/11/2011 Florence Poli

150 personnes étaient réunies hier soir salle Devos pour encourager les candidats du Front de gauche aux législatives.
C’est à Saint-Vallier, bastion du communisme en Saône-et-Loire, que le Front de gauche a lancé sa campagne des législatives.

Le Front de gauche ne pouvait choisir lieu plus symbolique pour lancer sa campagne des législatives 2012. Saint-Vallier, 6è ville de Saône-et-Loire, est gérée par un maire communiste depuis 1947. Mais hier soir dans la salle Devos, c’est bien de 2012 dont il était question.

150 personnes ont fait le déplacement pour encourager les candidats du Front de gauche aux élections des 10 et 17 juin. Au sein de l’alliance du Parti communiste et du Parti de gauche, l’ambiance est enthousiaste. « Nous sommes à un moment historique : c’est maintenant qu’il faut reprendre le contrôle de nos vies face aux requins de la finance », clame Jacques Chabalier, secrétaire national du PCF, qui avait fait le déplacement depuis Paris aux côtés de Raquel Garrido, porte-parole du PG. Les militants y croient. « Rien ne nous dit que la Saône-et-Loire n’élira pas, en juin, un député Front de gauche à l’Assemblée nationale. La messe n’est pas dite ! », assure le Chalonnais Jacky Dubois.

« Ne pas laisser la politique aux seuls élus »

Pour permettre à leur camp de créer l’exploit, les militants entendent mener une « campagne de proximité, sur le terrain, comme on l’a fait en 2005 pour le traité constitutionnel européen », annonce Nathalie Vermorel, secrétaire du PCF départemental. Des assemblées citoyennes serviront de support à la discussion avec les citoyens pour « alimenter et enrichir le programme ». Patricia Baci, coprésidente du parti de Jean-Luc Mélenchon, met en garde : « Il ne faut pas laisser la politique aux seuls élus. Tout le monde doit s’en emparer pour changer profondément le système et mettre l’humain d’abord ». Et « adresser un sérieux carton rouge à Nicolas Sarkozy et son gouvernement », coupables, selon eux, de « régression sociale et de casse du service public ». Le ton est résolu mais la bonne humeur jamais loin. Comme l’a prouvé Jacquy Lièvre lors d’une prestation parodique inopinée en début de meeting. En costard, nœud papillon et haut de forme, Monsieur Leriche, de l’Union pour Mon Pognon, a enjoint les militants à « se serrer la ceinture ». Il s’est fait copieusement huer par le public avant d’être acclamé comme candidat sur la 1 re circonscription.

« Ne nous laissons pas mystifier par les libéraux »
« La RCEA, enjeu majeur, doit rester gratuite »
« Associer la population aux décisions »
« Nos campagnes doivent être valorisées »
« Il n’y a pas que des riches sur cette zone ! »
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 06 Nov 2011, 15:19

Aurignac. Patrick Boube candidat aux législatives

Patrick Boube veut défendre les couleurs du Front de gauche aux législatives.

Sur la lancée de la coalition entre le Parti communiste Francais et le Front de Gauche aux dernières cantonales de mars, Patrick Boube a été désigné comme candidat du Front de Gauche dans la huitième circonscription pour les élections législatives de 2012. Maire de Boussan depuis 2001, Patrick Boube a été élu conseiller général du canton d'Aurignac après le décès de Jacques Durrieu, en 2006, en devançant à l'époque le candidat du PS qui détenait depuis toujours ce canton.

Militant de longue date au Parti communiste, il permet alors à son parti d'être représenté à l'assemblée départementale. En mars dernier, cette fois avec le soutien du Parti socialiste, Patrick Boube a été réélu dès le premier tour avec 73,92 % des voix.

Soutien de Mélanchon

« Je viens d'être désigné candidat du Front de Gauche à l'élection législative dans la 8e circonscription et ce conformément à l'accord national conclu entre toutes les formations du Front de Gauche. Je suis donc le candidat du rassemblement de toutes les forces antilibérales du Comminges et du Savès, le porte-parole naturel du candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon dont j'ai le soutien. Ensemble, nous porterons les propositions de notre programme : l'humain d'abord. Je suis le candidat de la participation citoyenne, invitant chacun à s'emparer de son avenir, à enrichir nos propositions à agir pour qu'elles pèsent dans le débat politique, pour mettre en échec les libéraux de tous poils. La grippe ne se traite pas comme un petit rhume, le mal est profond, il ne peut être vaincu par des demi-mesures » déclare Patrick Boube qui prend rendez-vous pour les législatives. En 2007, le Parti communiste avait obtenu 3,22 % des voix, au premier tour, avec Corinne Marquerie comme candidate.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 07 Nov 2011, 20:19

L´arme à gauche

Le candidat du Parti Socialiste (PS), meilleure chance de la gauche pour battre le Président sortant, Nicolas Sarkozy, en 2012, est en passe d´être désigné. Pendant ce temps-là, le Front de Gauche se fait une place à la gauche de la gauche. Portrait de son candidat hors-norme : Jean-Luc Mélenchon...

La présidentielle, le rendez-vous électoral le plus important en France, approche. Un peu moins qu´en Argentine, mais tout de même. Et, peut-être plus que jamais, elle est sur toutes les lèvres. L´importance de la crise financière tout autant que la nature du Président actuel, personnage adulé ou détesté, en font un scrutin tellement attendu que prononcer "2012" dans une discussion suffit à faire comprendre de quoi l´on parle. L´extrême-droite et sa nouvelle figure, la droite au pouvoir, le centre en ébullition, les écologistes et leurs espoirs, et la gauche. La gauche, et ses questions. La gauche française n´a pas connu de Président de la République depuis plus de quinze ans. En plus de cinquante ans, un seul homme -François Mitterrand- a réussi à l´amener au pouvoir, de 1981 à 1995. Fort de ce constat, Jean-Luc Mélenchon, jusque-là mitterrandiste et socialiste, quitte le parti fin 2008 alors qu´il animait, depuis 1977, son aile gauche. Pour lui c´en était trop : la "dérive libérale" d´un parti qui n´a plus de socialiste que le nom explique les échecs électoraux et l´impuissance des idées. Les positions du PS oscillent en effet entre acceptation du libéralisme économique et propositions dirigistes, donnant souvent l´impression d´un parti assis entre deux chaises. Mélenchon, sûr de ses assises, lui, crée ainsi en 2008 le Parti de Gauche en même temps qu´il quitte le PS.

L´homme révolté

Connu pour sa mauvaise humeur chronique, le "Schtroumpf grognon", comme certains l´appellent, fut un brillant orateur lors de ses vingt années passées au Sénat, où il était autant connu pour sa brillante verve que pour ses colères sonores. Récemment, on l´a surtout entendu qualifier David Pujadas, présentateur-vedette du Journal Télévisé de France 2, la chaîne publique, de "larbin" du pouvoir et de "salaud", tandis que ce dernier interviewait un syndicaliste. La polémique était née, et depuis, les rapports entre les journalistes et Jean-Luc Mélenchon sont pour le moins hauts en couleur : les apostrophant, les faisant réagir sur le terrain des idées politiques, les accusant de leur conservatisme ou de leur manque d´indignation devant des injustices qu´il juge criantes, le leader gauchiste est de toutes les joutes verbales.
C´est que l´homme est révolté, Camus ne pourrait pas dire le contraire. Et cette révolte n´est pas toujours vraiment comprise : hors des normes télévisuelles et médiatiques traditionnelles, la révolte s´avère souvent contreproductive, tant et si bien que Jean-Luc Mélenchon se voit accusé de tous les maux. " Populiste" dès qu´il s´emporte pour prendre la défense du peuple, "extrémiste" quand ses propositions sortent du cadre d´analyse majoritaire, "utopiste" lorsqu´il décrit la France qu´il rêve et à laquelle il croit. "Vieil aigri", aussi, quand sa rage combative embrasse les contours de la rancœur et de l´agressivité. "Réac´", amoureux du passé, enfin, quand il défend le castrisme et parle d´un communisme qui ne semble plus correspondre à quelque chose de palpable.

" L a" gauche parmi les gauches

Du côté des communistes, il y en a encore. Electoralement, ils ne représentent plus grand-chose, moins de 2% lors de la dernière présidentielle, en 2007, et pourtant leur parti -le Parti Communiste Français- reste l´un des plus grands partis de France en termes d´adhérents. Et, alors que le syndicalisme est en sérieuse perte de vigueur, notamment en raison de ses divisions, le PCF reste un pilier de l´engagement politique. Il canalise et accueille les colères, les déceptions et les attentes d´une frange de la population qui s´estime laissée pour compte par les Pouvoirs publics. Le militantisme politique, chez les jeunes ou les ouvriers à la révolte facile, notamment, passe dans ces cas-là nécessairement par le Parti Communiste, qui permet au moins de se sociabiliser, de se soutenir dans la lutte sociale, et de se sentir écouté, dans une structure sociale connue et reconnue.

Jean-Luc Mélenchon n´est pas communiste. Et quand on prétend créer un parti à la gauche du PS, c´est un sérieux défaut. C´est là que l´homme a surpris son monde. Comme attendu, le Parti de Gauche n´a pas fait disparaître l´historique PCF. C´était peine perdue. Au contraire, il s´est allié avec lui, en appelant de ses vœux puis en lançant, un an à peine après la création du parti, le Front de Gauche. Cette alliance, réunissant les déçus du PS (et des partis d´extrême-gauche) et les communistes historiques, existe toujours, deux ans après. Parallèlement, les autres partis de la gauche de la gauche faisaient du surplace. Olivier Besancenot, le facteur et porte-parole du Nouveau Parti Anticapitaliste, figure médiatique depuis une dizaine d´années, se mettait en retrait, devant son incapacité à unifier les différentes et nombreuses mouvances de l´extrême-gauche. Arlette Laguiller, candidate à la présidentielle pour Lutte Ouvrière depuis plus de trente ans, meuble du paysage politique français, passait aussi le témoin. Mélenchon, lui, réalisait en trois ans l´impensable : représenter, mieux, incarner, la gauche de la gauche, et, surtout, être le premier non-communiste à représenter le Parti Communiste à une présidentielle depuis 1974. Quand on connaît la peur viscérale des militants communistes de perdre leur identité, "impensable" est un mot à prendre dans tout son sens.

" ¡Que se vayan todos! "

Mais derrière ce coup de pinceau modernisateur, la boutique gauchiste a-t-elle changé ? La dernière publicité mélenchoniste, son ouvrage intitulé "Qu´ils s´en aillent tous ! : Vite, la révolution citoyenne", détaille les offres du Parti de Gauche. L´ancien professeur et journaliste y prend comme référence plusieurs pays sud-américains : le Venezuela, la Bolivie, l´Équateur, le Brésil, qui ont tous réussi à installer par la voie démocratique quelque chose qui s´assimile à une révolution socialiste. Très attaché à la démocratie, Mélenchon n´est pas à proprement parler un extrémiste. Son anticapitalisme, sa volonté de lutter contre la corruption et contre ce qu´il juge comme l´incompétence de la grande majorité de la classe politique (allant jusqu´à reprendre le slogan "¡Que se vayan todos!") face à la crise financière, l´obligent à emprunter un discours populiste, qu´il assume. "Non, ce n´est pas l´immigré qui prend votre pain, c´est le financier !", l´a-t-on entendu dire. Il est toutefois très attaché à l´idée d´intérêt général et à l´unité de la République, allant même jusqu´à tenir des propos polémiques au sujet de la pratique des langues régionales (notamment le breton), dont il refuse que l´État finance l´enseignement. Quant à la laïcité, on l´entend beaucoup sur le sujet, moins dans le débat autour de l´islam que sur les accointances du Président Sarkozy avec le Pape et son électorat catholique.

Jean-Luc Mélenchon, depuis l´élection de Nicolas Sarkozy, s´est d´ailleurs aussi construit par son opposition farouche au Président, tout autant que par son caractère entier, ses discours habités, et ses prises de position marquées et audibles. Pour autant, que peut-il espérer en 2012 ? Lors de la dernière Fête de l´Humanité, le festival culturel et politique de la gauche, dont la 76ème édition a rassemblé 500 000 personnes fin septembre à Paris, la grande gueule Mélenchon a dynamisé une foule de mécontents et marqué les esprits. Et alors que le mouvement citoyen des "Indignés", lancé en Espagne et qui a bourgeonné un peu partout en Europe, s´essouffle déjà, le signe est fort. Toutefois, alors que le sarkozysme a levé devant lui une vague d´hostilité rarement atteinte et que les perspectives économiques sont loin d´être au beau fixe, il peut craindre le "vote utile" et un score élevé pour le candidat du Parti Socialiste, à son détriment. Reste qu´il pourra réellement peser sur les socialistes, qui auront besoin de ses voix au second tour, et faire entendre ses propositions : l´interdiction des licenciements boursiers, la taxation des très hauts revenus, une planification écologique, les limites à apporter à l´Europe libérale, etc. Si elles ne convainquent qu´une minorité, elles seront en tout cas à coup sûr entendues.

Pierre Guyot
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 08 Nov 2011, 19:39

Privatisation de la ligne Paris-Granville : le Front de gauche monte au créneau mardi 08 novembre 2011

Dans un communiqué, le Front de gauche du Sud Manche répond au sénateur Bizet (UMP) qui défend l’idée d’une privatisation de la ligne ferroviaire Paris-Granville. Les responsables affirment que « proposer aujourd’hui la privatisation des trains relève de la pure provocation » et qu’une « privatisation des services publics ne répondra jamais aux besoins humains ».

Le Front de gauche, dans son « programme partagé », défend, « contre cette logique libérale, la mise en place d’un pôle national des transports publics ». Le parti appelle les usagers et les habitants « à résister et à soutenir le mouvement de grève des cheminots contre la destruction des services publics ».
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 13 Nov 2011, 20:21

Lettre PG au PS & EELV

Le Parti de Gauche a décidé aujourd’hui d 'écrire au Parti Socialiste et à Europe Ecologie – Les Verts pour les interpeller au sujet des législatives (voir copie du courrier ci-dessous)

Le Parti de Gauche propose une réunion à chacun de ces partis sur la question des circonscriptions où la gauche pourrait risquer d’être éliminée du second tour au profit d’un duel droite-FN.

Le Parti de Gauche observe en effet que lors des dernières cantonales et lors de précédents scrutins législatifs, la gauche s’est rassemblée derrière une candidature commune sur les quelques cantons et circonscriptions qui couraient ce danger.

« Les dernières élections cantonales ont vu des accords de l’ensemble des forces de gauche dans quelques circonscriptions pour éviter à la gauche d’être éliminée du second tour au profit d’un duel droite-FN.
Par le passé, nous notons que ce même type d’alliance localisée s’est négocié pour les législatives.
Nous savons malheureusement l’actualité ( maintenue) de ce danger. Cette situation nous préoccupe comme vous. Aussi, sans rompre avec la stratégie du Front de Gauche de candidatures indépendantes au premier tour, sommes-nous prêts à œuvrer pour limiter au maximum ces cas.

Nous pensons nécessaire de les anticiper et non de les gérer au coup par coup. Il serait déjà utile de comparer nos informations : dans quels départements, dans quelles circonscriptions ce risque existe-t-il ? Nous sommes disponibles pour travailler à la représentation proportionnelle des forces de gauche sur l’ensemble de ces circonscriptions repérées comme, nous semble-t-il, vous l’avez-vous-même déjà entrevu avec d’autres forces.

Dans l’attente de votre réponse sur cette proposition,

Fraternellement, Eric Coquerel Secrétaire national chargé des relations extérieures et des élections »


Législatives : le Parti de gauche fait un petit pas vers le PS LEMONDE.FR | 09.11.11 | 17h17

Au moment où les négociations entre le Parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts patinent sur les législatives, le Parti de gauche (PG) a envoyé, mardi 8 novembre, une lettre aux socialistes. La proposition : discuter "des circonscriptions où la gauche pourrait risquer d'être éliminée du second tour au profit d'un duel droite-FN" et d'une éventuelle "candidature commune sur les quelques cantons et circonscriptions qui courraient ce danger", notamment dans le sud-est de la France, précise Eric Coquerel, secrétaire national du PG chargé des élections.
Dans son courrier, le parti de Jean-Luc Mélenchon, qui souligne que de tels accords ont pu avoir lieu dans le passé, estime "nécessaire d'anticiper" ces situations et "non de les gérer au coup par coup". "Il serait déjà utile de comparer nos informations : dans quels départements, dans quelles circonscriptions ce risque existe-t-il ? Nous sommes disponibles pour travailler à la représentation proportionnelle des forces de gauche sur l'ensemble de ces circonscriptions repérées comme, nous semble-t-il, vous l'avez-vous-même déjà entrevu avec d'autres forces", écrit-il.

PAS D'ACCORD "PROGRAMMATIQUE"

Une proposition qui, explique M. Coquerel, "ne change en rien notre stratégie pour les législatives qui reste de présenter des candidatures indépendantes au premier tour". "Il ne s'agit pas d'un accord programmatique", tient-il à préciser.

De son côté, Christophe Borgel, chargé des élections au PS, explique que son parti avait déjà proposé à ses partenaires de gauche, dont le PG, de discuter de ces situations. Si le Parti communiste, allié du PG, avait répondu favorablement, selon M. Borgel, le PG refusait jusqu'à présent toute rencontre sur les législatives, précise le socialiste.

En réponse, Eric Coquerel, qui affirme n'avoir jamais reçu de proposition officielle du PS, souhaite qu'avec ce courrier, les choses soient claires : "Il y a eu des incompréhensions avec le PS au moment des sénatoriales. C'est pourquoi, on dit très clairement aujourd'hui qu'on est disponible sur cette question là."

Raphaëlle Besse Desmoulières
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 14 Nov 2011, 22:11

Quelles sont les raisons de la sous-utilisation très regrettable de ce réseau social ?

Je trouve très dommage que ce réseau social intitulé « Initiatives citoyennes pour une dynamique populaire du Front de gauche » compte seulement 700 membres, 6 mois après sa création. Il devrait en compter au minimum 10 fois ou 30 fois plus. S’agissant d’un outil aussi puissant et aussi simple d’utilisation, quelles sont les principales raisons de cette sous-utilisation très dommageable pour l’efficacité militante des sympathisants du FDG ? Y-a-t-il un ou des outils concurrents émanant de telle ou telle composante du FDG ? Y-a-t-il eu des consignes pour ne pas utiliser cet outil ? Les instances nationales des partis et structures appartenant au FDG ont-elles oubliées de faire une large information sur cet outil puissant à la disposition des militants ?

J’ai invité récemment les militants FDG de ma circonscription à devenir membre de « Front de Gauche de la 5ème circonscription du Rhône » que j’avais ouvert en juin. En leur signalant que cet outil présentait à mon sens les avantages suivants :

- tout y est préconfiguré ... donc immédiatement opérationnel
- coût d'utilisation et d'hébergement nul
- très facile d'envoyer un message à tous les membres qui se sont inscrits sur ce blog (voir cette fonction à droite de la page)
- très facile de publier un article
- homogénéité avec plein d'autres blogs FDG créés dans ce réseau social

- chacun pourra trouver dans d'autres blogs de ce réseau des idées (voir les blogs thématiques) et des exemples de "pratiques militantes innovantes" (voir les blogs FDG de secteurs
géographiques)
- etc …

Pour que le réseau social « Initiatives citoyennes pour une dynamique populaire du Front de gauche » soit structuré de manière plus rationnelle, il me parait souhaitable (même indispensable) d’inviter tous les membres (actuels et à venir) à ouvrir un « réseau principal » pour chaque circonscription législative. Ce qui n’empêche pas d’en créer des supplémentaires, par grande ville, canton etc …

Le « réseau principal » de chaque circonscription législative permettrait plus facilement la consultation et l’échange des "pratiques militantes innovantes", par les militants des autres circonscriptions. Cela permettrait aussi d’y indiquer clairement la structuration géographique de chaque circonscription (ce que beaucoup de citoyens ignorent et découvrent parfois le jour où ils reçoivent les professions de foi … un peu tard !). Les sympathisants FDG d’une circonscription donnée qui ne connaissent pas encore un militant ou une adresse de contact FDG ont plus de chance de "trouver un contact" via ce réseau social que de tomber sur un blog créé ailleurs dans l’immense nébuleuse du web. Ceci me parait être une des conditions parmi d’autres pour que ce réseau devienne plus attractif et moins désordonné.

andré martin - animateur du site http://www.retraites-enjeux-debats.org/ ...
un site pour se clarifier les idées sur le chômage de masse, la dette, la crise, le temps de travail, les retraites, la révolte des indignés européens et américains …
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 16 Nov 2011, 01:17

Jean-Luc Mélenchon est-il en train de tuer le NPA et Lutte ouvrière ? Arnaud Mouillard moniteur éducateur, blogueur Edité par Sébastien Billard

LE PLUS. Omniprésent sur la scène médiatique, Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche pour l'élection présidentielle de 2012, fait de l'ombre aux autres candidats de l'extrême gauche, Nathalie Artaud (FO) et Philippe Poutou (NPA).

L'élection présidentielle de 2002, où le score cumulé des deux parti trotskistes frôlait les 10 %, semble loin. Difficile pour eux d’exister médiatiquement aujourd'hui face à Jean-Luc Mélenchon.

Pour les candidats trotskistes, la transition est difficile. Successeur d’Olivier Besancenot pour représenter l'ancienne LCR à l'élection présidentielle de 2012, Philippe Poutou n'est pas très à l'aise sur les plateaux télé comme le montre son difficile passage chez Laurent Ruquier dans l'émission "On n'est pas couché". De plus, le syndicaliste CGT doit composer avec un parti en crise.

Il avouait même dans le "JDD " qu'"entre l'espoir qu'on avait il y a trois ans et ce qu'on est aujourd’hui, il y a une grosse déception". Être sur la ligne de départ en 2012 serait une première victoire. "Avoir les 500 signatures, c’est notre premier tour à nous", confiait t-il. Pas très rassurant tout ça...

Du côté de Lutte ouvrière (LO), pas facile de succéder à Arlette Laguiller et ses six campagnes présidentielles consécutives pour Nathalie Arthaud, candidate de LO en 2012, qui multiplie les meetings en province mais qui n'est pas visible sur la scène médiatique nationale.

De son côté, Jean-Luc Mélenchon est lui de plus en plus présent médiatiquement. Le livre programme du Front de gauche connaît un beau succès (plus de 220.000 exemplaires vendus), il monte dans les sondages et c'est un grand orateur qui arrive à mettre en avant ses propositions lors des émissions auquelles il participe. Ainsi, il apparaît clairement comme le mieux placé pour représenter ce que certains appellent "l'autre gauche".

J'estime que le NPA devrait se désister en faveur de Mélenchon. En effet, leurs différences ne sont pas flagrantes, si ce n'est que le NPA, tout comme LO, sont des partis uniquement contestataires qui n'aspirent pas à gouverner et qui attendent toujours le "grand soir", tandis que le Front de gauche pourrait être amené à participer à un gouvernement et ainsi faire passer certaines de ses idées.

La principale reproche que fait le NPA à Mélenchon est que, s'il n'est pas présent au second tour en 2012, il devrait appeler à voter pour le candidat socialiste. Toutefois, le NPA appellera certainement de son côté (comme en 2007) à faire barrage à Sarkozy. Bref tout est question de formule. Pour LO, c'est une autre histoire. Le parti étant dans le refus de toute alliance avec les autres partis de gauche.

Je pense donc que des candidatures du NPA et de LO pour 2012 sont inutiles car uniquement contestataires, contrairement à celle du Front de gauche, représenté par un Jean-luc Mélenchon, qui est une alternative intéressante pour celles et ceux qui ne se retrouvent pas dans la candidature de François Hollande.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Ian » 16 Nov 2011, 21:52

La principale reproche que fait le NPA à Mélenchon est que, s'il n'est pas présent au second tour en 2012, il devrait appeler à voter pour le candidat socialiste. Toutefois, le NPA appellera certainement de son côté (comme en 2007) à faire barrage à Sarkozy. Bref tout est question de formule. Pour LO, c'est une autre histoire. Le parti étant dans le refus de toute alliance avec les autres partis de gauche.
Je ne vois pas quel est l'intérêt de propager des articles de blogs de blogueurs aussi médiocres et amnésiques. Pour rappel LO a appelé à voter Royal au 2ème tour en 2007 et s'est allié avec le PS au 1er tour des municipales 2008 (après s'être allié un certain nombre de fois avec la LCR dans le passé).
Bref, t'aurais pu te passer de copier-coller de telles idioties franchement...
Avatar de l’utilisateur-trice
Ian
 
Messages: 389
Enregistré le: 13 Déc 2009, 14:43

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 17 Nov 2011, 00:20

Jacques Lestrat en mission avec le Parti de Gauche Le Proche-Orient à vif mardi 08 novembre Philippe ROBIN

Le Soissonnais Jacques Lestrat faisait partie d'une délégation du Parti de Gauche en mission en Israël et Palestine. Il témoigne.

DÈS le départ de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, avant même, donc, d'avoir franchi la frontière, le groupe a saisi combien la destination qu'il prenait était sensible, avec des fouilles à corps pour certains de ses membres.
Le Soissonnais Jacques Lestrat était là, parmi les membres d'une délégation du Parti de Gauche partie pour une mission en Israël et en Palestine de six jours, l'occasion, pour la formation que préside Jean-Luc Mélenchon, d'« évaluer la situation sur place et de rencontrer les acteurs du processus de paix » à Tel Aviv, Jérusalem, Bethléem et Ramallah. C'était juste avant la décision de l'UNESCO d'intégrer la Palestine.
Jacques Lestrat faisait partie de ce groupe de huit militants politiques, quatre femmes et quatre hommes, même si, lui, se plaçait, insiste t-il, avant tout dans une optique « humaniste ».

De grandes souffrances

Avec ce court séjour dans une des régions les plus instables de la planète, où la moindre étincelle peut compromettre tous les efforts de paix accomplis de part et d'autre, il s'agissait, pour Jacques Lestrat, de répondre à « l'envie de comprendre » la réalité quotidienne de la population, notamment dans les territoires occupés.
« A Tel Aviv, nous avons rencontré le Parti communiste israélien - pro-palestinien - et l'équivalent des Indignés. On sent que la société israélienne est très souffrante et pour assurer la cohésion des multiples communautés juives, les Palestiniens y font office de boucs émissaires, des ennemis non-juifs communs, responsables de tous les maux. La manif d'avant l'été avec 500.000 personnes dans les rues de Tel Aviv montre que les Israéliens n'en peuvent plus », analyse Jacques Lestrat, que le souvenir de la Shoah et ses 6 millions de victimes juives ne quitte jamais, pas plus que ne lui est indifférente la douleur du peuple palestinien.

Entre colère et espoir

Sur place, le groupe a aussi rencontré la coalition Women for Peace*, « des femmes impressionnantes de lucidité et d'engagement », note le Soissonnais, plusieurs hautes personnalités palestiniennes, de simples citoyens en territoires occupés mais aussi des représentants d'ONG (organisations non-gouvernementales).
« J'étais allé là-bas il y a deux ans. Je trouve que le processus de colonisation s'est aggravé, notamment avec la technique du grignotage, maison par maison, appartement par appartement. Il ne reste que 12 % de la Palestine initiale. Les résolutions de l'ONU ne sont jamais appliquées », relève Jacques Lestrat.
Pour autant, reconnaît le militant, « il y a des lueurs d'espoir. De plus en plus de pays soutiennent la reconnaissance d'un état palestinien. Sur place, il y a aussi une grande aide du Vatican au plan humanitaire. Je ne suis pas croyant, mais ça m'a touché. »
Au terme de ces six jours passés là-bas, Jacques Lestrat s'avoue partagé : « Il y a à la fois un sentiment de déception, une grande colère mais une petite flamme quand même. »

* Femmes pour la Paix.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

PrécédenteSuivante

Retourner vers Organisations, partis, mouvements politiques

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 25 invités