Le Front de gauche en ordre de bataille Faustine Léo | 26.12.2011 Compans, dimanche. Voici sept des neuf candidats communistes aux législatives. de gauche à droite : Franck Mouly, Martine Marchand, Thomas Guyard, David Allaert, Marie-Luce Némo, Marianne Margaté et Jean-François Dirringer. | (lp/f.lé.) 1 réactionRéagir
Le Front de gauche ne manque pas d’ambitions pour les prochaines législatives. Ne serait-ce qu’en s’imaginant au deuxième tour dans la 7e circonscription (Mitry - Dammartin - Claye-Souilly). « Le choix de la candidate socialiste (NDRL : Sophie Cerqueira, conseillère municipale à Noisiel) nous laisse de l’espoir », tacle Daniel Guichard, le secrétaire départemental du Parti communiste, qui, avec le Parti de gauche, constitue le Front de gauche.
Delphine Heuclin et Guillaume Quercy candidats à Pontault et à MeauxLes militants PS ont désigné leurs candidatsLe Parti radical de gauche entre dans le jeu Le 18 décembre, à Compans, la formation guidée par Jean-Luc Mélenchon a présenté ses onze candidats, un dans chaque circonscription. Neuf sont issus du Parti communiste, deux du Parti de gauche.
Dans la 7e circonscription, c’est la première adjointe de Mitry-Mory qui sera chargée de relever le défi d’accéder au second tour. « La politique de Sarkozy a fait beaucoup de mal, estime Marianne Margaté. Nous mènerons campagne sur les questions de pouvoir d’achat, d’emploi, de services publics, de transports aussi, notamment pour un meilleur accès à la plate-forme de l’aéroport de Roissy. »
Il espère collecter entre 5 et 10% des voixD’autres élus ont eu envie de se frotter aux électeurs de leur secteur : Marie-Luce Némo, conseillère municipale à Torcy (8e), et Franck Mouly, élu à Chelles (10e). Ceux qui ont été candidats aux dernières cantonales remontent au front, comme le professeur Thomas Guyard (1re, Melun), Martine Marchand, retraitée d’EDF (4e, Rebais-Provins), et Catherine Petit, cadre chez EDF (11e, Sénart).
Dans la 2e (Fontainebleau), David Allaert, mandaté syndical à la CGT, fera campagne. Autour de Montereau (3e circonscription), c’est Jean-Luc Maillot, responsable syndical CGT, qui est investi. Dans la 5e circonscription (Coulommiers), Jean-François Dirringer, très engagé dans la lutte contre le pétrole de schiste, mènera les opérations.
Dans toutes ces circonscriptions, le Front de gauche espère collecter entre 5 et 10% des voix, comme lors des dernières cantonales. Soit bien plus qu’aux dernières législatives, où cela n’avait été le cas que dans la 6e circonscription. « Avant le vote utile, pensez aux propositions utiles pour que cela change », a martelé Patrice Bessac, le porte-parole du Front de gauche.