Parti de Gauche - Front de gauche (2012)

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 26 Mar 2012, 22:33

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Pierre Laurent à Lille et en Picardie les 27 et 28 mars (PCF / FDG)

Pierre Laurent, le Secrétaire national du PCF et Président du conseil national de campagne du Front de gauche se rendra à Lille mardi 27 et en Picardie mercredi 28 mars 2012.

Mardi 27 mars 2012 : Meeting du Front de gauche avec Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard.

18h15 : Conférence de presse Sur le lieu du Meeting – Grand Palais - 1 boulevard des Cités Unies, Lille
19h15 : Meeting du Front de gauche. Prise de parole de Martine Billard, Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon. Grand Palais - 1 boulevard des Cités Unies, Lille

Mercredi 28 mars 2012 : Pierre Laurent se rendra en Picardie

12h45: Rencontre avec Pierre Laurent et les candidats Front de gauche aux élections législatives.21 rue Vaucanson-Tergnier - Soissons
13h15: Repas à la cantine S.N.C.F
14h30: Rencontre avec les syndicats cheminots de Tergnier sur le thème: « l'avenir du ferroviaire ». Avec Jean-Luc Lanouilh, candidat du Front de gauche dans la 4ème circonscription.
17h00: Rencontre avec les syndicalistes hospitaliers et des services publics de château Thierry, menacés de fermeture. Avec Mireille Aussecache, candidate du Front de gauche dans la 5ème circonscription.
18h30: Rencontre avec l'Action Catholique Ouvrières à Soissons.
19h30: Conférence de presse sur le lieu du meeting Salle de la Mutualité - Soissons
20h00: Meeting du Front de gauche à Soissons avec Pierre Laurent, Martine Billard et Marie-Pierre Toubhans. Salle de la mutualité- Soissons

Contact : Solène Bjornson-Langen 06 74 45 15 92. Bureau de presse du PCF, Paris, le 26 mars 2012.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 27 Mar 2012, 23:49

[url=http://fr.news.yahoo.com/jean-luc-mélenchon-à-lille-se-sent-pousser-201117302.html]Jean-Luc Mélenchon, à Lille, se sent pousser des ailes Pierre Savary, édité par Guy Kerivel Reuters[/url]

Jean-Luc Mélenchon a affirmé mardi soir à Lille sa volonté d'être le premier candidat de gauche au soir du premier tour. "Nous ne sommes pas la voiture balai du PS mais la locomotive de toute la gauche", a lancé le candidat du Front de gauche à la présidentielle, porté par des sondages favorables qui le placent en course pour la troisième place.

LILLE, Nord (Reuters) - Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, a affirmé mardi soir à Lille sa volonté d'être le premier candidat de gauche au soir du premier tour.

"Nous ne sommes pas la voiture balai du PS mais la locomotive de toute la gauche", a lancé Jean-Luc Mélenchon, porté par des sondages favorables qui le placent en course pour la troisième place.

Le leader du Front de gauche a martelé que son objectif était de créer une dynamique pour être en tête de la gauche au premier tour: "La rivière est sortie de son lit, elle n'y retournera pas de sitôt".

Monté à la tribune aux cris de "président!", il a affirmé devant 23.000 personnes, d'après les organisateurs, que le Front de gauche était "en train de devenir le front du peuple" et a scandé son intention: "être en tête de la gauche au premier tour".

"We are very dangerous", s'est-il amusé. "Le Front de gauche est une force autonome, indépendante qui ne compte que sur lui même", a-t-il lancé à l'adresse du PS.

En réponse à Jérôme Cahuzac, l'un des responsables de l'équipe de François Hollande qui avait évoqué un accord entre le PS et le Front de gauche pour les législatives, Jean-Luc Mélenchon a raillé "ce gros menteur de Cahuzac".

"Leur imaginaire politique ne va pas au-dessus des magouilles", a-t-il ajouté.

Toujours en direction du PS, l'ancien socialiste a dénoncé un éventuel "vote utile" en faveur de François Hollande: "pour l'honneur du pays et de la gauche, le vote utile c'est d'être devant Marine Le Pen, la bête doit rester dans sa boîte".
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 28 Mar 2012, 21:14

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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 29 Mar 2012, 20:27

Le duel Le Pen-Mélenchon se resserre (AFP)

Les ennemis jurés de la campagne, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, poursuivent leur duel à distance, une partie qui semble aujourd'hui davantage profiter au leader du Front de gauche, même si le phénomène de "vases communicants" ne joue qu'"à la marge" entre leurs électorats.

Il y a environ un mois, invitée du grand rendez-vous politique de France 2, "Des paroles et des actes", Marine Le Pen refusait en direct de débattre avec M. Mélenchon à cause des "insultes" qu'il avait multipliées à son égard. Mais aussi parce qu'il n'était "pas du tout au même niveau électoral" qu'elle, avait argué la candidate du Front national.

Depuis, les choses ont changé. Dans les intentions de vote en tout cas. Car au-delà du spectaculaire sondage BVA qui, pour la première fois, a crédité le tribun de gauche d'un point de plus que son adversaire (14% contre 13%), Jean-Luc Mélenchon se rapproche de Marine Le Pen dans tous les autres instituts.

Mardi, l'Ifop plaçait le premier à 13%, contre 15,5% pour la leader frontiste, un rapport de forces qui n'a plus rien à voir avec le début d'année (6% pour Mélenchon, 19% pour Le Pen).

Mais la candidate FN continue d'avancer ses certitudes. Le représentant des "bobos" n'atteindra pas la moitié de ses voix, pense celle qui se déclare "candidate des ouvriers". En substance, dit-on au FN, Mélenchon n'est qu'une "bulle" prête à exploser.

Dimanche, lors de son meeting de Nantes, Marine Le Pen a pourtant réservé un traitement particulier à son ennemi, copieusement et plusieurs fois hué par le public. Elle l'a notamment accusé, lui "l'infâme", d'avoir "préféré" faire campagne en banlieue quand elle rendait hommage à Montauban aux militaires tués par Mohamed Merah.

Dès avant ces attaques, devant des salariés du Val-de-Marne, M. Mélenchon s'était, lui, posé en "rempart contre la haine", appelant à "protéger les musulmans de la vindicte" du FN car il n'y a "aucun lien" entre l'islam et le "dégénéré" de Toulouse.

Si le duel entre les deux rivaux reste très commenté, paradoxalement, "la baisse" de l'une et la "hausse" de l'autre ne "s'expliquent que secondairement par leur mano a mano", analyse Jérôme Fourquet (Ifop), pour qui le phénomène de "vases communicants" entre leurs électorats "ne joue qu'à la marge".

Il est vrai que dans les meetings de Marine Le Pen, il est très rare de rencontrer des sympathisants disant hésiter ou avoir hésité avec M. Mélenchon, vu comme un défenseur de l'immigration. L'inverse se vérifiant aussi.

Selon Jérôme Fourquet, "Mélenchon profite plutôt de Hollande quand Marine Le Pen pâtit de Sarkozy" et de ses offensives droitières.

Mais la stratégie du premier d'ériger Marine Le Pen en ennemie numéro un et de la combattre frontalement lui a permis d'incarner "la gauche, la vraie", explique encore M. Fourquet. Le politologue relève que "ce boulot aurait pu revenir à un Harlem Désir", ancien patron de SOS Racisme, ou "à un Benoît Hamon", qui incarne l'aile gauche du PS.

"La gauche est de retour !", répète d'ailleurs en boucle M. Mélenchon qui, depuis des mois, s'attache à démonter la mécanique frontiste sur les sujets sociaux. Le fameux "effet Dracula", comme il dit, qui consiste à "allumer la lumière" sur "les sornettes" de son adversaire.

Reste à savoir si Marine Le Pen, qui a remis la sécurité ainsi que la dénonciation virulente de l'islam radical et de l'immigration au centre de son discours depuis les tueries perpétrées par Mohamed Merah, en profitera.

Jean-Luc Mélenchon, lui, ne veut pas y croire une seconde. "Je suis très confiant pour la suite" car "le pays résiste bien" en "refusant la politisation d'un criminel", pense-t-il.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 30 Mar 2012, 22:34

Cheïtanov a écrit:Tu l'as posté 3 fois :wink:

Il est possible d'aborder la question sous 3 angles différents...

« Mélenchon séduit les abstentionnistes » Boris Marchal 29/03

INTERVIEW - Pour Emmanuel Rivière, de TNS Sofres, le candidat du Front de gauche séduit un nouveau public : ceux qui s'intéressent peu à la politique.

À vingt-cinq jours du premier tour de l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon continue de monter dans les sondages. Mercredi, l'institut TNS Sofres a mesuré le candidat du Front de gauche à 13,5%*, soit 3,5 points de plus par rapport à sa précédente étude (réalisée le 12 mars). Une progression forte, notamment chez les jeunes et les catégories précaires, ainsi que dans l'électorat socialiste. Le sondeur Emmanuel Rivière (TNS Sofres) décrypte cette évolution.

LEFIGARO.FR - Depuis le début du mois de mars, Jean-Luc Mélenchon a connu une progression fulgurante dans les sondages. Dans quels camps politiques a-t-il puisé ses nouveaux électeurs ?

Emmanuel Rivière. - La progression de Jean-Luc Mélenchon est constante depuis novembre. Elle repose d'abord sur une accumulation de l'ensemble de l'électorat de la gauche de la gauche qui, avec le PCF et l'extrême gauche (Lutte ouvrière et le NPA), représente 10% des intentions de vote. Sur son seul nom, il a capté la totalité de cet électorat, au détriment des autres concurrents…

Il y a, aussi un phénomène de vase communicant entre Eva Joly et lui. Le candidat du Front de gauche a conquis une grande partie des électeurs qui ont donné leur voix à Europe Écologie lors des élections régionales et des élections européennes.

Enfin, Jean-Luc Mélenchon, ces dernières semaines, a progressé dans l'électorat socialiste. Il récupère des voix d'électeurs qui ne veulent pas voter pour le PS dès le premier tour. Il attire 10 à 15% des électeurs traditionnellement socialistes. Et, même chez les électeurs du MoDem, il a gagné quelques voix, mais plus modestement.

Quelles catégories socioprofessionnelles a-t-il séduites ?

Jean-Luc Mélenchon a réalisé une forte progression chez les jeunes: +6 points par rapport à la dernière enquête (le 12 mars). Il progresse en outre chez les catégories précaires: employés, ouvriers et chômeurs. Son discours le place en défenseur de ces catégories. Mais, jusqu'à récemment, il n'y faisait pas d'aussi bons scores que chez les enseignants ou les cadres.

En fait, Jean-Luc Mélenchon a fait une percée chez ceux qui s'intéressent un peu moins à la politique. Il séduit un nouveau public. C'est la vigueur de sa campagne qui lui a permis de récupérer ces électeurs souvent abstentionnistes. Cela dit, ce succès est peut-être provisoire, parce que sa progression se fait dans ces électorats qui sont friables, fragiles.

C'est une forme de vote protestataire…

À côté du débat gauche-droite, à côté du match des personnalités entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, il y a un enjeu, pour les Français, que Jean-Luc Mélenchon a su capter: est-ce qu'on va profiter de cette élection pour dire du mal des politiques qui ont été menées depuis dix ou vingt ans? Jean-Luc Mélenchon récupère ce vote très marqué «antisystème» grâce à ses talents de tribun.

Mais il a aussi réussi à convaincre de l'utilité du vote Mélenchon: ses électeurs se disent qu'avec un gros score pour lui il y aura plus de gauche dans le programme du futur gouvernement.

La contrepartie, c'est que l'électorat de Jean-Luc Mélenchon veut que François Hollande soit élu. Les reports de voix au second tour pour François Hollande, à 85%, restent très élevés, même s'ils sont en légère baisse dans cette nouvelle enquête.

Est-ce qu'il y a des qualités ou des propositions qui ont contribué à convaincre ces nouveaux électeurs de Jean-Luc Mélenchon ?

Il n'y a pas eu d'étude réalisée par TNS Sofres sur ce point. Mais je crois que ce qui attire, ce n'est pas tant une proposition qu'un corpus de propositions, c'est la lisibilité et la cohérence de son parcours à gauche. Par ailleurs, il a voté non au référendum de 2005 et il est le réceptacle, le débouché politique, de ces électeurs inquiets vis-à-vis de l'Europe et en quête de protection.

* Sondage réalisé par téléphone les 26 et 27 mars auprès d'un échantillon de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, inscrites sur les listes électorales. Marge d'erreur de 1,5 à 3 points pour un échantillon de 1000 répondants. Notice consultable à la Commission des sondages.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 31 Mar 2012, 19:20

Sondages : ce que pèse Jean-Luc Mélenchon

C'est un argument volontiers avancé au PS pour relativiser le poids de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages : si le candidat du Front de gauche est fort, ce serait avant tout à cause de la faiblesse des autres représentants de la "gauche de la gauche". L'effet de concentration, indéniable, créerait en somme un effet d'optique, illusoire. Est-ce si simple ?

Tout d'abord, de quel "poids" parle-t-on ? Sur ce point, les instituts divergent. S'ils s'accordent pour pointer une nette progression de Jean-Luc Mélenchon depuis fin novembre 2011, tous ne le situent pas aujourd'hui au même niveau.

[img]http://sondages.blog.lemonde.fr/files/2012/03/Mélenchon-sondages.jpg[/img]

Si l'on fait la moyenne des intentions de vote mesurées au cours de la semaine écoulée, Jean-Luc Mélenchon recueillerait 13 % des voix au premier tour. En ajoutant les scores de Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) et de Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste), dont la plupart des instituts de sondage estiment qu'ils ne dépasseront pas 1 % des voix à eux deux, cela signifierait que la "gauche de la gauche" concentrerait environ 14 % des suffrages exprimés au soir du 22 avril.

Un tel niveau n'a rien d'exceptionnel. En 1995, Robert Hue (PCF) et Arlette Laguiller (LO) avaient totalisé 13,9% des voix. En 2002, Olivier Besancenot (LCR), Daniel Gluckstein (Parti des travailleurs) et Robert Hue avaient rassemblé 13,8 % des suffrages.

[img]http://sondages.blog.lemonde.fr/files/2012/03/Extrême-gauche-et-PCF1.jpg[/img]

Seuls les résultats de la présidentielle de 2007 peuvent accréditer la thèse selon laquelle la gauche radicale atteint aujourd'hui un niveau anormalement élevé. Mais la réalité est plutôt qu'elle se situait, à l'époque, à un niveau exceptionnellement bas (8,9 %). L'effet "vote utile", réplique à cinq années de distance du choc du 21 avril 2002, a incité beaucoup d'électeurs à voter au premier tour pour Ségolène Royal plutôt que pour Olivier Besancenot, José Bové, Marie-George Buffet et Arlette Laguiller. D'où le score particulièrement faible de ces trois candidats au soir du 22 avril 2007.

S'il est une nouveauté, elle est en fait ailleurs. En 2002 et 2007, le poids des candidats non communistes a été prépondérant au sein de la gauche radicale. Dans les deux cas, ils ont pesé quatre fois plus que le candidat du PCF. Cette année, le rapport est complètement inversé : Jean-Luc Mélenchon, que le PCF a décidé de soutenir plutôt que de présenter un candidat issu de ses rangs, pèse dix fois plus à lui tout seul que Nathalie Arthaud et Philippe Poutou, qui se présentent l'un et l'autre pour la première fois.

Là est en fait la vraie rupture. En 1995, le candidat communiste réalisait à lui tout seul plus de la moitié des voix obtenues par la gauche de la gauche. En 2002 et en 2007, les candidats non communistes, notamment les représentants des deux principales formations trotskistes, avaient totalement éclipsé les candidats du PCF.

Ce qui se passe cette année témoigne en réalité d'une "profonde recomposition du rapport de force à la gauche du PS", selon l'expression d'Edouard Lecerf, directeur général de TNS-Sofres. L'on peut y voir un prolongement autant qu'un retour en arrière. Un prolongement dans la mesure où les scores calamiteux réalisés par Robert Hue puis Marie-George Buffet aux deux présidentielles précédentes expliquent en partie la décision prise cette fois par le PCF de ne pas présenter l'un des siens. Un retour en arrière dans la mesure où, compte tenu de son soutien à Jean-Luc Mélenchon, le PCF pourra se prévaloir d'avoir refermé la parenthèse ouverte en 2002 en renouant avec l'époque où les candidats trotskistes ne pesaient qu'à la marge dans le total des voix réalisés par la gauche de la gauche.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 01 Avr 2012, 09:55

Meeting low-cost pour Mélenchon à Toulouse
la ville en parle : 80 000 € le meeting de Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon est attendu à Toulouse le 5 avril. La mairie a autorisé le meeting sur la place du Capitole (alors que Gaudin refuse de donner la plage du Prado à Marseille). « La place peut tenir jusqu'à 25 000 personnes », explique Jean-Christophe Sellin, élu municipal Front de Gauche : « On attendait 20 000 participants mais, après Lille, où il y a eu 23 000 personnes, on peut penser que Toulouse, ville rebelle, va exploser le compteur ».

Le responsable de l'organisation du meeting toulousain parle de 30 000 à 40 000 personnes : « On a obtenu la rue d'Alsace, où il y aura deux écrans et une sono, comme sur la place du Capitole. Cent cars (garés sur les allées Jean-Jaurès) et le covoiturage amèneront 8 000 personnes de tout le Grand Sud. Tout ça pour seulement 80 000 €, dix fois moins que Le Bourget pour Hollande et 25 fois moins que Villepinte pour Sarkozy. Le dernier meeting politique sur la place du Capitole, c'était De Gaulle en 1959, venu demander le désarmement des Résistants. Nous, on appelle à la Résistance, justement ». Le parking sera fermé. Concert des Grandes Bouches à 18 h 45, discours de Mélenchon à 20 heures.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 02 Avr 2012, 19:57

Mélenchon en troisième position au 1er tour selon LH2 Reuters
Selon un sondage LH2-Yahoo, Jean-Luc Mélenchon se hisse à la troisième place avec 15 % des intentions de vote au premier tour. Nicolas Sarkozy stagne avec 27,5%, François Hollande recule de deux points à 28,5%.

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, se hisse à la troisième place dans un sondage LH2-Yahoo sur les intentions de vote à la présidentielle, avec 15%, soit une progression de quatre points par rapport au précédent sondage du même institut, qui avait été rendu public le 18 mars.

Le président sortant, Nicolas Sarkozy, stagne avec 27,5% et demeure derrière le candidat socialiste François Hollande, qui, à 28,5%, reste en tête mais recule de deux points, d'après la nouvelle enquête, diffusée dimanche.

Quant à Marine Le Pen, la candidate du Front nationale, elle perd un point à 13,5% et régresse à la quatrième place. François Bayrou, candidat du Modem, cède 0,5 point à 12%. Eva Joly, la candidate des Verts, cède 0,5 point à 2% d'intentions de vote.

Philippe Poutou (NPA) et Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) obtiendraient l'un et l'autre 0,5%.

Au second tour, François Hollande l'emporte largement, avec 54%, mais recule d'un point par rapport au précédent sondage LH2/Yahoo.

Les reports de voix au second tour des électeurs de Marine Le Pen vers Nicolas Sarkozy se maintiennent à 43% (-1 point) et progressent fortement, chez les électeurs de François Bayrou, vers le candidat de l'UMP (+18 points, à 32%).

Le sondage diffusé dimanche a été réalisé les 30 et 31 mars à partir d'un échantillon de 973 personnes.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 03 Avr 2012, 18:17

Tribune des élus Communiste, FASE, RGC, PG : Les élus qui se revendiquent du Front de Gauche ne s'opposent pas à la création de logements

Dominique ATTIA, Stéphane BELTRAN, Murielle BENSAID, Jean-Jacques SEREY, Danièle CREACHCADEC, Gaylord LE CHEQUER, Juliette PRADOS.


Les élus qui se revendiquent du Front de Gauche ne s’opposent pas à la création de logements ils réclament une véritable mixité sociale

La politique d’aménagement et d’urbanisation de la ville a, une nouvelle fois, fait l’objet de sorties théâtrales et grotesques lors de la dernière séance du Conseil municipal. Les arguments échangés, et les propos caricaturaux qui ont été tenus de part et d’autres, n’engagent en rien les élus que nous sommes et qui restent attachés, en matière de politique du logement, à une approche responsable et crédible conforme aux idées et propositions issues du programme partagé du Front de Gauche.

De ce point de vue, nous nous sentons bien plus proches des idées rappelées par notre ami et collègue Gabriel Amard, membre de l’équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon lors d’un récent colloque sur le thème « Ralentir la ville pour une ville solidaire ». Qu’a-t-il dit ?

« Nous attachons une grande importance à construire une ville qui œuvre au ralentissement des temps aliénants : travail et consommation en particulier. L’urbanisme est le premier outil, la planification notre méthode. Oui, nous entendons planifier les diverses politiques publiques qui contribuent à façonner la ville dans les domaines clés que sont l’économie, l’aménagement urbain, l’environnement. Planifier, c’est anticiper les besoins, définir les moyens, prévoir les étapes, fixer les moyens. […]. Un outil et une méthode donc et un défi en forme de paradoxe apparent : pour ralentir la ville, il faut la densifier. »

Ce point de vue, que nous partageons, est d’ailleurs celui des communistes eux-mêmes qui, à l’instar du Président du groupe Communiste et Parti de Gauche au conseil de Paris, défendent l’idée selon laquelle « il n'y aura pas de ville durable sans densification ni les moyens d'une véritable mixité sociale en matière de logement. »

Oui. Aucun élu se revendiquant et s’assumant pleinement comme issu du Front de gauche ne peut s’opposer au principe de densification. A Montreuil, les élus des groupes communiste, rassemblement de la gauche citoyenne et parti de gauche n’ont eu de cesse de rappeler qu’ils sont favorables au principe de densification de la ville qui permet de lutter contre l’étalement urbain et ses conséquences sociales et environnementales. Leur position n’a pas varié et n’évolue pas au grès de stratégies politiciennes de courte vue.

Là où nous divergeons avec la majorité municipale, c’est sur les garanties et les moyens dont se dote notre ville pour assurer une véritable mixité sociale en matière de logement. Là où nous divergeons c’est sur le comment planifier, comment anticiper, comment contrôler notre politique urbaine permettant ainsi à une ville comme la nôtre d’assumer l’ensemble de ses fonctions et en particulier celle de la mixité sociale qui fait de Montreuil cette ville si particulière de la Seine-Saint-Denis où il fait bon vivre, ensemble. Là où nous sommes critiques, c’est sur les moyens dont se dote la municipalité pour renforcer les services publics, pour répondre aux besoins premiers des citoyens ou encore pour préserver des espaces de nature pour un cadre de vie amélioré. Là où nous divergeons c’est sur la décision de la ville de confier à un aménageur privé l’aménagement d’une ZAC aussi importante que la ZAC Accacia alors que des opérateurs tels que MODEV ou Séquano Aménagement offraient toutes les garanties. Comme nous l’avons dit à l’occasion du débat sur le Plan Local d’Urbanisme, ce qui manque à ce projet c’est une ambition et des moyens qui permettent une irrigation de la ville en activités économiques diversifiées, pourvoyeuses d’emplois pour les habitants et de vie pour les quartiers. Une politique économique menée en bonne intelligence, tirant les conséquences du passé, avec une approche équilibrée sur le territoire montreuillois. Penser la ville de demain et aux générations futures, c’est aussi réserver plus de terrains pour de l’activité et ainsi mieux maîtriser le foncier qui permet de lutter contre la spéculation. C’est aussi geler des terrains pour réserver des espaces pour des projets d’avenir. C’est cela, une politique de développement durable.

La municipalité n’a de cesse d’asséner qu’elle entend construire et densifier pour répondre aux demandes et besoins en logements. Très bien. Nous sommes d’accord. Mais encore faudrait-il qu’elle concerte et qu’elle prenne le temps du partage avec les habitants eux-mêmes au lieu de se satisfaire de réunions auxquelles participent plus de représentants de la ville que d’habitants. Et puis, par-dessus tout, pourquoi ne répond-elle pas à nos questions sur la répartition de ces logements par typologie (combien de logements très sociaux effectivement réservés aux plus démunis ?) ; sur le montant moyen du loyer pour chaque type de logement ou encore sur le nombre réel de demandeurs relogés, parmi les 6 000 demandeurs en attente ?


Nous ne faisons pas de procès d’intention à la municipalité, nous ne faisons que constater la pente dans laquelle elle a engagé et précipité notre ville depuis 2008 avec les conséquences spéculatives que nous connaissons. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : « en 2010, le loyer de «marché» s'établit en moyenne à 12,3 euros par mètre carré. Les prix peuvent cependant descendre à 3,5 euros/m2 ou grimper jusqu'à 54 euros/m2. Les studios restent toujours plus chers, 16,4 euros/m2 en moyenne, alors que les 5 pièces et plus ont des loyers moyens de 9 euros/m2. Mais ce qu’il faut noter, c’est que c’est la ville de Montreuil (+7,4%), plus encore que celle de Rueil-Malmaison (+6,8%), ou encore de Lyon (+5,9%) qui a connu les plus fortes hausses de loyers alors qu’en comparaison, la capitale n'a pris que 3,2%.

Mais plus grave encore, en 2012, le prix du loyer au m² place la ville de Montreuil juste derrière des villes comme Rueil-Malmaison, Antony ou encore Neuilly-sur-Seine.



Ce qu’un élu du Front de Gauche aurait à reprocher à la majorité municipale, ce n’est pas de densifier, c’est de rompre les équilibres de mixité sociale et de développer une politique qui encourage la spéculation au lieu de la maîtriser. Contrairement aux bêtises entendues lors d’un précédent conseil municipal en réponse à l’interpellation de notre collègue Jean-Jacques SEREY où des élus de la majorité ont moqué l’héritage du logement social issu de villes comme la nôtre, « l’urbanisme des années 1960 et 1970 a moins pêché par son intensité que par son inaccomplissement. Des ensembles de logements extrêmement denses ont été construits sans que les donneurs d’ordre ou les financeurs (l’État en premier lieu et singulièrement en région parisienne) ne se préoccupent de l’accompagnement au travers des services de proximité que ce soient les services publics, les commerces, les lieux de loisirs et de culture... Là est le problème premier. De ce point de vue, la densification massive qui s’opère actuellement dans un quartier tel que celui du Bas-Montreuil Bobillot ne s’accompagne pas, selon nous, de réponses satisfaisantes en terme d’équipements publics ; l’école de l’Ilot 104 ne concernant pas les enfants de ce secteur de la ville.

Notre rôle d’élus, avant même la construction de la ville, c’est d’amener nos concitoyens à prendre conscience des enjeux, à s’approprier les ambitions collectives. Cela nécessite un travail intense de débat, de confrontation et de concertation, sans arrières pensées et sans démagogie. C’est dans cet esprit que nous entendons poursuivre notre engagement au service des Montreuillois et que nous entendons travailler dans la perspective de 2014 date à laquelle nous remettrons à plat le Plan Local d’Urbanisme.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 04 Avr 2012, 23:50

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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 05 Avr 2012, 22:31

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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Kzimir » 07 Avr 2012, 08:01

J'ai pas pu y être, malheureusement, mais une telle mobilisation pour un meeting c'est franchement impressionnant. Je suis sur le cul. Pas mal d'amis non politisés à moi y sont allés, et étaient franchement enthousiastes.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede kuhing » 07 Avr 2012, 10:06

Ouais, il y avait eu beaucoup de monde aussi sur la place de la Bastille le 10 mai 1981, soir de l'élection de Mitterand.
C'est marrant, je me souviens que pris, moi-aussi dans le flot de l'illusion généralisée, j'attendais les jours suivants qu'un truc extraordinaire arrive.
Et trois mois après tout le monde faisait à nouveau la gueule.

"insurrection citoyenne"
Ah il y va fort le manipulateur Mélenchon !
Y'a le fric certes mais y'a le métier.
Quel enfoiré.
Mais comment arrivent-ils à nous enfumer de la sorte ? :gratte:

Ceci dit, à force de jouer avec les pétards, ça risque fort aussi de lui péter à la gueule.
Et là on va bien rire.
kuhing
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede SchwàrzLucks » 07 Avr 2012, 12:03

"Louise Michel !" "Jules Vallès !"

Dites, on lui explique que ces deux-là étaient anti-autoritaires ? :lol:
SchwàrzLucks
 
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