
La Sécurité sociale est menacée !
Le pacte de responsabilité Hollande-Gattaz entend imposer une coupe de 21 milliards d’euros dans le budget de la Sécurité sociale.
Le Premier ministre, Manuel Valls, annonce la suppression totale des cotisations patronales sur le Smic, la réduction massive des cotisations d’allocations familiales payées par les patrons.
C’est le casse du siècle : la Sécurité sociale appartient aux travailleurs. Elle permet d’assurer la solidarité ouvrière entre les générations, entre les malades et les bien portants. L’argent de la Sécurité sociale, c’est le salaire différé qui appartient aux travailleurs.
Pour l’Union européenne, tout entière au service des spéculateurs et des capitalistes, c’est une anomalie.
Pour l’Union européenne, le budget de la Sécurité sociale relève des dépenses publiques dont elle exige la réduction. Et ils veulent passer à la vitesse supérieure dans leurs attaques.
« Plus question pour la Commission (européenne) de jouer les petits arrangements et d’exonérer la France de ses engagements », rapporte Le Figaro après une rencontre, le 10 avril, entre des représentants du gouvernement français et de la Commission européenne.
Et immédiatement, de Washington, le ministre des Finances, Michel Sapin, répond : « Nous tiendrons nos engagements. Le déficit public sera ramené à 3 % dès l’année prochaine. »
La voilà, la vraie raison de toutes ces attaques brutales contre la Sécurité sociale, contre les services publics, contre l’école, contre les communes : c’est la soumission à l’Union européenne et à ses traités.
Le détail des mesures contenues dans le pacte de stabilité gouvernement-Medef sera rendu public le 23 avril.
En application du traité européen TSCG, ce plan anti-ouvrier devra être communiqué, avant le 7 mai, à la Commission européenne pour contrôle.
Un de ses porte-parole a déjà déclaré : « Nous saluons l’engagement renouvelé du gouvernement français, nous accueillons favorablement la baisse des charges sur les salaires (...). Nous saluons également l’intention de réduire la pression fiscale sur les entreprises. » Et, à l’approche des élections au prétendu « Parlement » européen, on nous chante, à nouveau, la fable de « l’Europe sociale ».
Le Parti ouvrier indépendant a lancé un appel à se regrouper dans tout le pays pour dire :
« C’est tromper les travailleurs, les jeunes, les retraités que de laisser croire qu’il serait possible au Parlement européen d’infléchir la politique de l’Union européenne et de la BCE !
C’est les tromper que de les appeler à voter au nom d’une “Europe sociale”, du “dialogue social européen” ou d’un “pacte social européen”, verbiage creux qui nous est servi depuis vingt ans pour accompagner la liquidation pure et simple des droits acquis dans chacun de nos pays !
Le peuple français a dit non à la “Constitution européenne” en mai 2005. Depuis, les gouvernements successifs ont piétiné son choix, ratifié le traité TSCG en 2012, violant la démocratie la plus élémentaire.
C’était non en 2005 ! Ce sera non en 2014 !
Travailleurs, jeunes, militants, affirmons ensemble cette exigence : les traités de l’Union européenne doivent être dénoncés, l’Union européenne, ses institutions, sa Banque centrale, son prétendu Parlement, doivent être démantelés. »
Les déclarations de Valls du 16 avril : " aucun gouvernement n’avait jamais osé le faire " Les secrétaires nationaux du POI Claude Jenet, Daniel Gluckstein, Gérard Schivardi, Jean Markun 17/04
Aucun gouvernement n’avait jamais osé le faire. A la sortie du Conseil des ministres du 16 avril, Manuel Valls a annoncé le gel de toutes les prestations sociales pendant dix-huit mois. Les retraités, les prestataires des allocations familiales, les bénéficiaires des aides à la garde d’enfants et au logement sont frappés.
En un mot : que l’on fasse payer les pauvres, ils sont tellement plus nombreux !
Les Echos, journal du capital financier, salue « cette mesure historique ».
Manuel Valls avait annoncé un gouvernement de combat. Il a raison.
Au compte de l’Union européenne et des capitalistes, il dirige un gouvernement de combat contre les retraités, contre les familles, contre les plus démunis. Un gouvernement de combat contre toute la classe ouvrière et la démocratie.
N’a-t-il pas dans cette même annonce, détaillant les mesures du pacte de responsabilité, annoncé le gel des salaires des fonctionnaires ? N’a-t-il pas affirmé qu’il entendait doubler le rythme des ponctions prévues sur les dotations des collectivités territoriales pour atteindre les 11 milliards d’euros de coupes dans ce domaine ? N’a-t-il pas décidé que 10 milliards d’euros de coupes seraient effectués dans les dépenses de l’assurance maladie.
L’attaque contre la Sécurité sociale, conquête majeure de la classe ouvrière, est engagée sur tous les fronts par ce gouvernement qui prévoit la suppression totale des cotisations patronales sur le SMIC, la réduction massive des cotisations d’allocations familiales. C’est l’assèchement organisé des ressources de la Sécurité sociale, c’est l’offensive engagée pour son démantèlement.
Ces mesures provoquent l’indignation, le rejet et la colère de tous les retraités, des travailleurs, de toute la population. Les organisations syndicales CGT et CGT-Force ouvrière les dénoncent avec force. Dans les rangs mêmes du parti majoritaire, les protestations se multiplient. Des députés affirment : « C’est suicidaire. »
Il faut le dire clairement, ces mesures sont une réponse directe de Manuel Valls aux exigences de Bruxelles.
Vendredi dernier, les représentants du gouvernement français étaient reçus à la Commission européenne. Les injonctions étaient claires : le gouvernement français ne doit plus tergiverser, il doit, pour respecter la sacro-sainte règle des 3 % des déficits publics des traités européens, mettre en œuvre sans délai le plan Hollande-Gattaz, le durcir encore et mettre en œuvre les réformes structurelles contre la Sécurité sociale. Le gouvernement Hollande-Valls s’exécute. Il frappe toutes les couches de la population laborieuse. Il prépare ainsi lui-même les conditions d’un choc dans ce pays.
Le Parti ouvrier indépendant, qui mène campagne pour la rupture avec l’Union européenne, contre son prétendu Parlement, se prononce pour le retrait de toutes ces mesures, pour le retrait du pacte de responsabilité.
« Les mesures annoncées par Valls sont d’une violence anti-ouvrière sans précédent. Mais il n’est pas en son pouvoir de faire disparaître cette réalité : une lame de fond a condamné la politique de Hollande. Empruntant la voie de la lutte de classe, de la mobilisation unie des travailleurs, actifs et retraités, des jeunes, des organisations, elle cherchera demain à bloquer le pacte de responsabilité pour en finir avec la politique de misère et de chômage » (extraits de la déclaration du bureau national du POI du 12 avril).
Honte à ce gouvernement qui organise méthodiquement le démantèlement de la Sécurité sociale !
Le gouvernement Hollande aux ordres de l’Union européenne veut casser la Sécurité sociale
Le gouvernement Hollande-Valls vient d’adopter son « programme de stabilité » pour l’envoyer à Bruxelles.
D’un côté, 50 milliards d’euros de coupes dans les budgets publics, ceux des collectivités territoriales et celui de la Sécurité sociale.
De l’autre, 30 milliards d’euros d’exonération de cotisations sociales offerts au patronat.
Un programme « de stabilité » tout entier tourné contre les travailleurs, contre toute la population.
Il faut faire connaître chacune des mesures contenues dans ce plan scélérat.
Ainsi, les patrons seront, entre autres, totalement exonérés des cotisations accident du travail-maladie professionnelle pour les salaires jusqu’à 1,3 Smic.
Pour la seule année 2012, il y a eu 640 891 accidents du travail avec arrêt, 40 136 incapacités permanentes et 558 décès.
Honte à ce gouvernement qui organise méthodiquement le démantèlement de la Sécurité sociale !
Il annonce qu’il entend faire « 11 milliards d’euros d’économies sur les dépenses de protection sociale » : sont ainsi frappés, l’assurance chômage, les prestations familiales, le logement, l’invalidité.
Et encore « 10 milliards d’euros d’économies sur l’assurance maladie » : là, il s’attaque au droit à l’hospitalisation et au remboursement des médicaments.
Ce programme de réaction devrait être soumis au vote de l’Assemblée nationale le 29 avril.
Car Hollande et Valls doivent le présenter à la Commission européenne pour contrôle avant le 7 mai, cela en application du traité européen TSCG.
Face à la crise qui secoue les rangs mêmes de la majorité gouvernementale, des députés de droite s’apprêtent à prêter main-forte au gouvernement afin qu’il puisse, coûte que coûte, faire passer son plan.
L’UMP Frédéric Lefebvre (ancien ministre de Sarkozy) déclare : « En homme de droite moderne, je veux le succès du pacte de responsabilité. »
De son côté, l’Union européenne salue avec ce plan « l’engagement renouvelé du gouvernement français » et « accueille favorablement la baisse des charges sur les salaires ».
Pour l’Union européenne la Sécurité sociale fondée sur le salaire différé est une anomalie !
Le salaire différé, qui appartient aux travailleurs et qui constitue les ressources de la Sécurité sociale, doit être confisqué !
Et, à l’approche des élections au prétendu « Parlement » européen, on nous chante, à nouveau, la fable de « l’Europe sociale ».
Le Parti ouvrier indépendant a lancé un appel à se regrouper dans tout le pays pour dire :
« C’est tromper les travailleurs, les jeunes, les retraités que de laisser croire qu’il serait possible au Parlement européen d’infléchir la politique de l’Union européenne et de la BCE !
C’est les tromper que de les appeler à voter au nom d’une “Europe sociale”, du “dialogue social européen” ou d’un “pacte social européen”, verbiage creux qui nous est servi depuis vingt ans pour accompagner la liquidation pure et simple des droits acquis dans chacun de nos pays !
Le peuple français a dit non à la “Constitution européenne” en mai 2005. Depuis, les gouvernements successifs ont piétiné son choix, ratifié le traité TSCG en 2012, violant la démocratie la plus élémentaire.
C’était non en 2005 ! Ce sera non en 2014 !
Travailleurs, jeunes, militants, affirmons ensemble cette exigence : les traités de l’Union européenne doivent être dénoncés, l’Union européenne, ses institutions, sa Banque centrale, son prétendu Parlement, doivent être démantelés. »
CONTRE LE PACTE DE RESPONSABILITE, le 24 mai, hommage à la Commune de Paris
SAMEDI 24 MAI, À 11 HEURES de la place Gambetta au mur des Fédérés MANIFESTONS CONTRE LE PACTE DE RESPONSABILITE
Hommage à la Commune de Paris
Nous manifesterons contre le gouvernement « socialiste » Hollande-Valls qui met en place le pacte de « responsabilité » de cadeaux aux patrons et d’attaques contre la Sécurité sociale, les services publics, les communes. Contre le gouvernement « socialiste » Hollande-Valls qui veut tailler 50 milliards dans tous les budgets pour financer de nouvelles exonérations patronales et satisfaire l’Union européenne.
Hollande peut bien oser aller à Carmaux pour tenter d’utiliser la mémoire de Jean Jaurès pour se prétendre « socialiste », le gouvernement Hollande-Valls aux ordres de l’Union européenne, des capitalistes, n’a rien de « socialiste ».
En commémorant, le 24 mai, la Commune de Paris, le premier gouvernement ouvrier de l’histoire, le Parti ouvrier indépendant rendra hommage aux « simples ouvriers qui, pour la première fois, osèrent toucher au privilège gouvernemental des possédants » et établirent avec la Commune « la forme politique enfin trouvée qui permettait de réaliser l’émancipation économique du travail ».
Avant d’être victime de la sanglante répression, la Commune de Paris, avec ses délégués élus et révocables, a en moins de trois mois décrété les mesures d’urgence pour le peuple travailleur, dont : la remise des loyers des trois derniers termes, la réglementation des prix des loyers, le blocage des prix, l’interdiction de travail de nuit des boulangers, la séparation de l’Église et de l’État, l’instruction laïque, supprimé les amendes et retenues sur les salaires ouvriers.
La Commune de Paris, c’est la souveraineté de la nation, la solidarité entre tous les travailleurs et les peuples d’Europe. Nous manifesterons à la veille même de l’élection au prétendu Parlement européen. Assez de mensonges sur le fait que l’Union européenne pourrait être sociale ! C’est elle qui dicte, au nom de la Banque centrale européenne (BCE), toutes les mesures de régression sociale que les gouvernements, soumis aux traités européens, appliquent servilement.
Le Parti ouvrier indépendant invite tous ceux qui refusent les « pactes » avec les exploiteurs, qui se battent contre la remise en cause des acquis et droits ouvriers, pour la défense de la Sécurité sociale, de la démocratie, à venir avec lui manifester le 24 mai en hommage à la Commune, pour préparer ensemble le combat uni contre le gouvernement réactionnaire Hollande- Valls à la solde de l’Union européenne.
VIVE LA COMMUNE DE PARIS, PREMIER GOUVERNEMENT OUVRIER !
RUPTURE AVEC L’UNION EUROPÉENNE, SES TRAITÉS, SES DIRECTIVES !
POI a écrit:La Commune de Paris, c’est la souveraineté de la nation

altersocial a écrit:POI a écrit:La Commune de Paris, c’est la souveraineté de la nation
Ca s'arrange pas. Et encore une fois ça interroge quand à la pertinence de poster brut des communiqués rouges-bruns sur le forum.
Nico37 a écrit:altersocial a écrit:POI a écrit:La Commune de Paris, c’est la souveraineté de la nation
Ca s'arrange pas. Et encore une fois ça interroge quand à la pertinence de poster brut des communiqués rouges-bruns sur le forum.
Pas rouge brun comme le PRCF mais simplement nationalistes de gauche comme le MRC...
Poster brut c'est laisser chacun-e intervenir comme tu le fais toujours très à propos...
Samedi 10 mai 2014 à 14h30 salle des fêtes de Montfavet (Avignon), près de la mairie annexe,
Assemblée-débat : Pourquoi refuser de voter aux élections européennes du 25 mai ?
http://poi84.fr
Nico37 a écrit:Plutôt un intermédiaire vers les " souverainistes " type DLR, UPR & SIEL.
lambertiste Hébert:Nico37 a écrit:Hébert et sa pseudo tendance AS est un vieux cas d'école comme l'Homme Nouveau au Mans ou le fils Cany.
Ce que tu soulèves avec le POI a certes des résonnances avec les dérives des années 30 mais est globalement nouveau.
Nico37 a écrit:Et les rouges bruns actuels ne passent pas par FO mais la CGT et même si le POI semble s'être recentré sur la CGT, ça ne semble pas les mêmes cercles même si à l'occasion le MPEP fait listes communne avec le PRCF et parfois avec... le POILe FSC m'interroge tout autant...
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