Ben faut me clarifier de qui tu parles alors. Parce que la GA, avec qui je peux difficilement être suspecté de proximité politique, ne défend certainement pas de "rejoindre le FDG", mais uniquement de mener des discussions jusqu'au bout, faire des démonstrations pédagogiques, etc.Pïérô a écrit:prends moi pour un andouille ou un nouveau né.Ian a écrit:Non.Pïérô a écrit:et un programme politique qui se situe bien dans un cadre gestionnaire "alternatif".Non plus.Pïérô a écrit:une partie non négligeable du NPA appelle à rejoindre le Front De Gauche.![]()
Je ne navigue pas en stratosphère, je croise et cotoie des membres du NPA très souvent. Alors il s'agit peut être de la formulation : rejoindre et se conjoindre avec la campagne du FDG et ne pas faire campagne seuls et marginalisés. çà va mieux comme çà ?
Pour certains avec l'illusion qu'un accord serait atteignable, peut-être. Mais dans le cas d'un (illusoire) accord d'égal à égal, pas dans le cas d'un ralliement.
Je pense que si les anars avaient le (certes faible) niveau de médiatisation du NPA, les désaccords et conflits du mouvement anar seraient tout aussi "amplifiés" et déballés publiquement.digger a écrit:On voit bien dans cette discussion que la politique au sein d’un parti pose plus de problème qu’elle n’en résout. D’abord par ses dissenssions internes (çà existe dans tous les mouvements, pas que dans les partis, mais le phénomène est amplifié par les structures et le côté déballage public de ces désaccords)
Pour qu'ils les récupèrent au 2ème tour, encore faut-il qu'elles aient existé au 1er tour. C'est tout l'intérêt pour eux d'avoir des "petits candidats" de gauche au 1er tour.digger a écrit:Le PS n’a que faire de "l’extrême gauche". L’éparpillement de environ 3% des voix entre LO et le NPA au premier tour ne posera aucun problème, pas plus que les voix écolos qui de toute manière reviendront comme tu le dis toi-même Ian, au second tour.
C'est un sujet de débat, même chez nous. Perso je pense qu'il faut aller mettre son grain de sable dans les rouages de la démocratie bourgeoise et les empêcher de jouer leur cirque sans voix discordante justement.digger a écrit:Que d’énergie dépensée pour pas grand chose. Les élections ne sont pas une tribune, mais un cirque. Et y participer, même avec une voix discordante, reste du cirque.
Ce n'est pas une découverte pour nous. Ça peut l'être par contre pour de nombreux travailleurs. C'est donc un sujet d'agitation révolutionnaire parmi d'autres.digger a écrit:Le système démocratique ne joue pas le jeu ? Quelle découverte....
Peut-être. Ou pas. Je ne pense pas que le bilan soit ni tout blanc ni tout noir. C'est à mon avis beaucoup plus compliqué.digger a écrit:Il faut arrêter de participer au spectacle. Jouer sur d’autres terrains. Nous savons où sont ces terrains, dans la rue, les usines, etc... L’un n’empêche pas l’autre dit-on, mais il brouille le message, plutôt qu’il n’est une tribune. La rue est une toute aussi bonne tribune et les médias viennent sans que l’on a à quémander 5 minutes d’antenne face à des clowns téléguidés.
Chez les électeurs, feu la LCR et LO servaient de défouloir. On va aller voter Arlette, parce que Arlette, c’était Guignol qui tapait sur le gendarme, et on aime bien çà de temps en temps. Et puis au deuxième tour, on allait voter (à droite de préférence) parce que le gendarme, c’est aussi rassurant.
Voilà le type de "tribune".
L'abstention de masse? Et tu demandes ça avec quelle tribune? Et tu en fais quoi derrière? Des présidents "mal élus" (avec beaucoup d'abstention), il y en a eu, à commencer par Chirac. Ça a changé quoi?digger a écrit:Le seul message à faire passer reste pour moi l’appel à l’abtsention en masse. Que ce soit l’UMP ou le PS, est aussi important que le choix entre Miss Savoie et Miss Normandie à l’élection de Miss France. (çà reste du fromage)


