POÏ POÏ POÏ (2012-2013)

[Nico37]

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Le Parti ouvrier indépendant se mobilise 30/05

Après le meeting de son secrétaire national Gérard Schivardi, il y a un mois, le P.O.I. (Parti ouvrier indépendant) est revenu à Orthez samedi pour tenir son congrès départemental.

Une réunion de travail pour faire le point sur les actions qui ont marqué l'année 2012 : l'opposition au mécanisme européen de stabilité, au traité sur la stabilité ("qui instaure la rigueur permanente"), les législatives avec Pascal Mercher en lice sur la 3e circonscription…

Le secrétaire départemental Éric Delteil a aussi évoqué les perspectives : "Il faut un arrêt net de la politique du gouvernement Hollande-Ayrault. La voie de mobilisation est la seule pour balayer les plans d'austérité. Celle de la démocratie balaiera les institutions antidémocratiques de la Ve République".

Et de proposer au congrès départemental de réfléchir à la constitution de listes pour les municipales 2014. Eric Delteil a aussi annoncé l'opposition du POI "face au consensus qui se crée autour de la collectivité spécifique basque". Le parti prépare encore un regroupement contre le projet de réforme des retraites (notamment l'alignement des régimes et l'allongement des années de cotisation).

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Permanences CPAM Loire Atlantique Nantes le 27 mai 2013

Le POI condamne la fermeture programmée de 22 permanences de la Caisse primaire d’assurance maladie dans le département, mesure qui ne peut qu’être préjudiciable aux assurés sociaux.

Cette mesure s’inscrit dans la logique des exigences de la cour des comptes exprimée dans son rapport annuel, rapport qui exhorte le gouvernement à entreprendre les
« réformes nécessaires » dans l’ensemble de ce qu’il appelle les administrations publiques (Etat, collectivités territoriales, mais aussi Sécurité Sociale !)

Pour le président PS de cette cour des comptes, Didier Migaud, c’est une priorité absolue que les administrations de Sécurité sociale participent à l’effort de maîtrise de la dépense publique. On sait ce que cela veut dire : nouvelles fermeture d’hôpitaux, de services, de lits, diminution des remboursements…

C’est au nom de ces réformes exigées par l’Union européenne à laquelle se soumet ce gouvernement, que les plus graves menaces pèsent également sur les retraites (recul de l’âge de la retraite, diminution des pensions, augmentation des cotisations… ou peut-être les trois à la fois !), sur les allocations familiales.

Le POI estime que pour les travailleurs et les jeunes frappés chaque jour un peu plus par tous ces reculs, l’issue ne peut venir que de l’arrêt net et immédiat de la politique menée par le gouvernement Hollande-Ayrault. C’est pour réaliser l’unité sur cet objectif que le POI sera présent dans la campagne des municipales de 2014.

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Le POI condamne la lâche agression dont a été mortellement victime, hier soir à Paris, Clément Méric. 06/06

Le Parti ouvrier indépendant assure la famille et les camarades de Clément Méric de sa totale solidarité.

Le Parti ouvrier indépendant sera présent au rassemblement d’hommage et de protestation organisé ce jeudi 6 juin à 18 h 30, place Saint-Michel à Paris.

Justice doit être rendue à Clément Méric. Les coupables doivent être châtiés.

Les secrétaires nationaux du POI Gérard Schivardi, Jean Markun, Claude Jenet, Daniel Gluckstein

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Fédération de Vaucluse du POI
local GERS, 11 avenue de l'arrousaire. 84000 Avignon.
Tel/fax : 04 90 85 33 88. Courriel : poivaucluse@yahoo.fr Site internet : poi84.fr

Hollande a annoncé une contre-réforme des retraites !

François Hollande l’a confirmé lors de sa conférence de presse : « L’an II, celui qui s’ouvre aujourd’hui, ce doit être l’offensive. »
« Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage. » Et voilà qu’on nous ressort un prétendu déficit des retraites pour avancer une nouvelle contre-réforme.
Ils vous parlent d’un déficit hypothétique à l’horizon 2020 de 20 milliards d’euros par an.
Mais concrètement, aujourd’hui, les exonérations de cotisations patronales, c’est 30 milliards d’euros par an offerts à la classe capitaliste sur la base du pillage du salaire différé.
La vraie raison de la réforme des retraites annoncée, c’est la détermination du gouvernement Hollande-Ayrault à tenir les engagements qu’il a pris auprès de l’Union européenne de faire des « réformes structurelles ».
A peine le commissaire européen Olli Rehn avait-il exigé du gouvernement français qu’il aille plus loin dans les réformes « sur le marché du travail, le système de retraites et l’ouverture à la concurrence », que le 5 mai, Jean-Marc Ayrault annonçait une nouvelle « réforme » des retraites.
Depuis, les propositions déferlent : allongement de la durée de cotisations à 44 annuités, recul de l’âge légal, augmentation de la CSG pour les retraités et désindexation des pensions, suppression des régimes particuliers, augmentation des cotisations salariales, réforme systémique des régimes du public et du privé qui remettrait en cause le système de la Sécu de 1945 basé sur la répartition !
Selon l’AFP : « Tous les scénarios seraient sur la table de la conférence sociale des 20 et 21 juin. »
Le gouvernement Hollande-Ayrault ne s’en cache pas : il voudrait un accord avec les organisations syndicales pour les lier à la contre-réforme des retraites !
Mais la première conférence sociale s’est heurtée au refus des confédérations CGT et FO d’approuver l’accord national interprofessionnel (ANI) cassant le Code du travail.
C’est un encouragement à résister, dans l’unité avec les organisations, à toutes les tentatives d’intégration !

Il y a une seule base pour l’unité ouvrière, celle de l’indépendance du mouvement ouvrier :
- aucune contre-réforme des retraites,
- aucune modification de quelque aspect que ce soit des régimes de retraite ne sont acceptables.

Ne touchez pas à nos retraites !

Pour préparer la mobilisation, pour aider à la réalisation de l’unité :

REUNION-DEBAT PUBLIQUE Jeudi 6 juin, à Montfavet salle des fêtes, à 18h15 (près de la mairie annexe - centre du village)

« NON à la casse de la Sécurité Sociale, des pensions et des retraites ! »

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La " réforme " des rythmes scolaires est un piège pour désorganiser l'école de la République (.pdf)

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Comité de Bagnolet poibagnolet93@gmail.com / 06.08.55.08.26

Budget 2013 à Bagnolet : un « budget solidaire » ? 22/05

Le 15 avril dernier, le conseil municipal a adopté le budget municipal 2013. Contrairement aux précédents budgets qui nous avaient été présentés par la majorité PCF-PG-LO comme des budgets « de rigueur », le budget 2013 a été présenté à la population comme « solidaire ».

Au-delà des mots, que faut-il en penser ? Quelques faits :

1- En octobre dernier les ATSEM des écoles de la ville se sont mises en grève pour obtenir des embauches et la création d’une équipe mobile de remplacements. Malgré les promesses, les ATSEM sont aujourd’hui toujours en sous-effectif, les absences ne sont toujours pas remplacées. Elles l’ont d’ailleurs dénoncé récemment sur une affiche destinée aux parents d’élèves en rappelant à juste titre que ce sont nos enfants qui font les frais de cette politique !

2- Le 22 avril dernier, les agents de la cuisine centrale de Bagnolet se sont mis en grève. Ils demandent depuis des mois la réparation et/ou le remplacement du matériel défectueux, et l'embauche d'un gestionnaire, nécessaire au bon fonctionnement de ce service. A ce jour, les agents ont suspendu leur grève. Ils ont obtenu une satisfaction partielle de leurs revendications. Un comité de suivi s'est mis en place, les agents veulent la satisfaction complète de leurs revendications.

3- Le CMS fonctionne lui aussi avec un personnel et des moyens financiers tout à fait insuffisants. Il faut 2 mois (minimum !) de délais pour un rendez-vous chez un spécialiste !

4- Suite à la pression des agents et de leurs syndicats certains agents municipaux (qui cumulaient des CDD depuis des années) sont certes en cours de titularisation. Mais de nombreux agents municipaux sont transférés vers l’intercommunalité Est Ensemble. Or on sait que ce transfert vise à « mutualiser » les effectifs (c’est-à-dire diminuer le nombre d’agents), remettre en cause le statut des agents (ils ont déjà perdu des jours de récupération, la mobilité est accrue), et à privatiser une partie des missions de service public (comme cela a été le cas d’une partie du ramassage des ordures livré à Veolia et Derichebourg).
On le voit, dans les faits, le budget 2013 entérine toutes les mesures d'austérité décidées les années précédentes.
Comment comprendre que cette politique soit menée par une municipalité PCF-PG-LO ?

Comment peut-on se prononcer contre l'austérité au niveau national et s’en faire le relais au niveau local ?

Les agents communaux ont raison de ne pas accepter et de combattre cette politique de démantèlement du service public ! Par leur lutte légitime pour obtenir des conditions de travail décentes, ils s’opposent à la politique d’austérité que la municipalité applique au nom du « désendettement » de la ville. Dans les faits, ils s’opposent au chantage de « la dette » imposé aux collectivités territoriales par l’Union européenne et le gouvernement.
Leur lutte rejoint l'aspiration de tous les Bagnoletais à en finir avec cette politique d'austérité, à revenir sur l'ensemble des coupes effectuées ces dernières années, qui conduisent à la diminution du nombre de fonctionnaires territoriaux, et à la dégradation des services publics.

NON à l’austérité d’où qu’elle vienne !

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Soutien à la mobilisation des jeunes et des peuples de Turquie 11/06

Les manifestations qui ont commencé à Istanbul depuis lundi 27 mai contre le démantèlement d’un parc public se sont étendues dans toutes les villes de la Turquie : la capitale Ankara, Izmir, Adana… A la suite des violences de la police, qui ont provoqué à la date du 7 juin trois morts et 4 500 blessés, l’indignation s’est amplifiée, et les manifestants exigent aujourd’hui la démission du chef du gouvernement, le Premier ministre Erdogan.

Les manifestants exigent aussi le rejet de la politique du gouvernement Erdogan, qui pousse à l’intervention militaire en Syrie.

Le 5 juin, la Confédération des travailleurs de la fonction publique de Turquie appelait à la grève contre la répression et pour les revendications. Plusieurs cortèges de syndicats ont participé aux manifestations.

Le Parti ouvrier indépendant apporte son soutien aux justes revendications des jeunes et des travailleurs de Turquie, pour la libération de tous les emprisonnés.

Les secrétaires nationaux du POI Gérard Schivardi, Jean Markun, Claude Jenet, Daniel Gluckstein Paris,

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Grosse colère du Parti ouvrier indépendant 18/06

Le POI, Parti ouvrier indépendant, dont le secrétaire national est le trotskyste Daniel Gluckstein, a une place à part sur l'échiquier politique départemental, avec ses 125 adhérents, son organisation et sa façon d'être présent sur les gros dossiers du moment.

Le POI vient de tenir son congrès départemental à Saint-Pierre-des-Corps, et national à Paris début juin. Le mot d'ordre est « ouverture » car « il y a nécessité de nouer le dialogue » avec d'autres formations politiques et syndicales tels le Parti de gauche, le PCF, la CGT, FO, expliquent Patrick Etesse, de Chanceaux-sur-Choisille, Paul Olivier, de La Croix, et Jean-Marc Bouchet, de Chinon. Le POI ne sera pas absent des élections municipales.
Ils ne mâchent pas leurs mots sur l'actualité économico-sociale du moment : « On est dans l'agression massive contre les droits sociaux, contre les ouvriers. Il faut changer d'Europe et aller vers une union libre des peuples. » Michelin ? « Scandale le plus total, situation révoltante, écœurante. Depuis des mois, nous étions aux portes de cette entreprise et on sentait venir cette affaire. La responsabilité du gouvernement est engagée. On surveille aussi SKF. »
Le POI épingle deux autres gros dossiers, les réformes Peillon et Lebranchu « qui aggravent les situations précédentes de l'école et des territoires. » Pour ce parti, « la réforme Peillon a semé la panique dans les écoles, à cause des cours le mercredi matin, d'un joyeux mélange des genres entre le scolaire et le périscolaire, et la territorialisation de l'école qui est une entorse à l'école républicaine. On est dans un consensus de façade, dans le mensonge, alors que pour les enfants, la semaine se rallonge et sera très fatigante. On est dans l'incohérence la plus totale sur le plan pédagogique et dans une entreprise de démolition de l'école. » Le POI s'interroge : « Faudra-t-il supprimer, par exemple, le centre de loisirs de La Charpraie, concurrencé par le périscolaire ? » Enfin, il tire à boulets rouges sur la réforme territoriale, en particulier le projet de métropole de Tours « qui se fait à l'arrache et très secrètement, avec, au final, 40 % d'emplois municipaux qui seront supprimés sur Tours pour cause de mutualisation des services. » Le POI promet : « Nous tiendrons une réunion prochainement pour dévoiler ce projet de métropole. »

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Non à la liquidation du site Michelin de Joué les Tours. Maintien des 926 emplois. Non à la délocalisation. Réunion le 25 juin, Joué les Tours... 16.06

Le groupe Michelin qui a eu recours massivement au chômage partiel, a mis en place un accord de flexibilité compétitivité. Celui-ci a précédé l’annonce brutale du plan de liquidation de l’usine Michelin à Joué effectuée immédiatement après l’inscription dans la loi de l’ANI (qui favorise la mobilité forcée et les licenciements).

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