NPA (2012)

Re: NPA

Messagede Nico37 » 08 Mai 2012, 00:43

Déclaration de Philippe Poutou, candidat du NPA à l'élection présidentielle. dimanche 6 mai 2012 à 20h

Nicolas Sarkozy, le «président des riches» est bel et bien battu et nous nous en réjouissons. Son bilan, c’estunelutte des classes menée au service de ses amis du Fouquet’s.

Cesderniers jours, sa drague honteuse de l'électorat du Front National (retour de l’identité nationale, défense des frontières pour protéger la civilisation européenne, stigmatisation des immigrés, condamnation du prétendu assistanat des chômeurs, et même uncontrerassemblement anti-syndical le 1er mai)montre bien la perméabilité de la droite à son programme. Au terme d'une campagne qui a donc pris un tour de plus en plus réactionnaire, celui qui se voulait le «candidat du peuple» a été dégagé et c'est tant mieux.

Hollande est donc élu président, alors qu’il n’a pas un seul instant montré sa volonté de se situer sur le terraindu monde du travail, celui de la justice sociale pour une autre répartition des richesses, pour de nouveaux droits sociaux. Son programme n'est pas la rupture, pourtant nécessaire, avec l'orientation de son prédécesseur. Il ne s'est même pas engagé à défaire les contre-réformes de Sarkozy, à commencer par les retraites. Au contraire, s'inscrivant pleinement dans la politique des socialistes européens et de l’Union Européenne, gestionnaires loyaux de la crise, l'élection de Hollande annonceune politique d’austéritépour les catégories populaires, au nom de la rigueur et de l'équilibre budgétaire. Il est d'ailleurs tellement apparu comme garant du système qu'un homme de droite tel que Bayrou ne s'y est pas trompé en votant pour lui.

Il faut donc nous préparer à mener de nouvelles batailles, à fédérer les résistances contre des mesures et des politiques qui ne seront rien d'autre qu'une austérité de gauche.

C’est l’ambition du NPA: nous voulons construire de larges cadres unitaires pour faire converger les luttes contre l’austérité.

Comme nous l’avons fait ces dernières semaines, le NPA lance un appel. Nous nous adressons à celles et ceux qui se sont reconnuEs dans notre campagne, aux organisations et à celles et ceux qui se sont retrouvéEs dans les campagnes du Front de Gauche ou de Lutte ouvrière, aux militantEs syndicalistes et à l'ensemble du mouvement social. Dans la suite de la grande mobilisation du 1er mai, réunissons-nous et préparons ensemble dès à présent la riposte dont nous avons besoin. C’est cela qu’attendent les millions de personnes qui se sont mobilisées ces dernières années et qui ont porté au premier tour leurs suffrages sur les candidatures à la gauche du PS, et même plus largement celles et ceux qui se revendiquent de la gauche..

Dans cette situation l’objectif du NPA est deconstruireune véritable oppositionà toutes les politiques d’austérité de droite comme de gauche. Dans cette opposition, nous voulons aussi pour notre part, trouver les voies pour avancer dans le regroupement des anticapitalistes. C’est aussi pour défendre cette perspective que le NPA présentera des candidats, des candidates aux élections législatives. .

Plus que jamais, il est nécessaire de faire vivre un projet anticapitaliste.
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Re: NPA

Messagede Nico37 » 09 Mai 2012, 01:08

Notre troisième tour : les élections législatives Yvan Lemaitre Hebdo Tout est à nous ! 147 (03/05/12)

Le deuxième tour de l’élection présidentielle n’a pas encore eu lieu que les grandes manœuvres en vue des élections législatives des 10 et 17 juin s’intensifient à droite comme à gauche. Pour les anticapitalistes, ces élections seront une nouvelle occasion de développer nos idées en cohérence avec la campagne de Philippe Poutou, l’occasion de rassembler toutes celles et ceux qui veulent construire une force qui soit une véritable opposition ouvrière et populaire à toute politique d’austérité.

Ces élections seront dominées par le résultat de la présidentielle et leur principal enjeu sera de donner une majorité parlementaire au nouveau président, bien probablement François Hollande. La logique du régime présidentiel va jouer à fond en faveur du PS et de ses alliés. EÉ-LV bénéficie d’un accord avec le PS sans lien avec leur poids réel alors que les contradictions du Front de Gauche s’expriment ouvertement.

Le premier tour de la présidentielle passée, le Parti communiste et Pierre Laurent sont en première ligne pour tenter de récolter les fruits de la dynamique Mélenchon. Dans l’accord national conclu entre les différentes composantes du Front de Gauche, le PCF a obtenu 77 % des 539 circonscriptions métropolitaines.Mélenchon pourrait être lui-même candidat. Mais avoir des députés aura un coût politique. Déjà Mélenchon soutient Hollande sans la moindre condition, demain il y aura très probablement un accord pour les législatives auquel le FdG a déjà ouvert le porte en proposant un accord partout où il y a une « risque » FN. Hollande est d’accord et Mélenchon vient de proposer au PS « de s’appliquer la proportionnelle » et de donner dans la future majorité de gauche un quart des éluEs au Front de Gauche. À suivre...


Panique à droite

À droite, c’est la panique face à la défaite annoncée de Sarkozy et sa fuite en avant réactionnaire pour gagner les voix du FN. Cette politique ne fait que renforcer le FN qui rêve de faire imploser l’UMP. « Nicolas Sarkozy devait tuer le FN, il est dans les choux. La chef de l’opposition, c’est moi », se réjouit Marine Le Pen. « Avec une vague rose et un FN fort, on ratiboise l’UMP »...

L’échec annoncé de Sarkozy va attiser la guerre des chefs à l’UMP et donner des ailes à la Droite populaire qui rêve de jouer les traits d’union entre UMP et FN « dédiabolisé »... Le 22 avril, Marine Le Pen a dépassé 12, 5 % des inscrits (le seuil pour se maintenir au second tour des législatives) dans 353 circonscriptions sur 577. De quoi mettre de solides bâtons dans les roues de l’UMP et avoir un rapport de forces qui soit plus favorable au FN en vue d’une recomposition à droite pour construire un parti populiste de la droite extrême.
Les calculs de Marine Le Pen reposent sur un fait majeur : la gauche libérale et ses alliés au pouvoir inévitablement décevront, aggraveront le désarroi et l’inquiétude des classes populaires, créant un climat de démoralisation favorable à la propagation des préjugés réactionnaires.

Notre réponse

La réponse face à cette menace ne peut venir que d’une politique pleinement indépendante de la gauche libérale tant du gouvernement que de sa majorité parlementaire, une force pleinement liée au monde du travail, engagée dans la défense de ses intérêts, qui combatte sans compromis toute politique d’austérité d’où quelle vienne. Une force capable de développer une politique de regroupement des anticapitalistes tout en visant à l’unité la plus large contre l’austérité et ses conséquences immédiates. Une force qui lutte pour un gouvernement s’appuyant sur l’organisation et la mobilisation des travailleurs pour mettre en œuvre la seule politique susceptible d’enrayer la crise, le refus de payer la dette, la socialisation des banques pour créer un service public bancaire.

Pour défendre cette perspective, nous voulons être présents dans un maximum de circonscriptions en rassemblant le NPA dans le respect des droits de la Gauche anticapitaliste. Nous souhaitons partout où cela est possible aider au regroupement des anticapitalistes au-delà de nos rangs. En prenant appui sur les acquis de notre campagne présidentielle, les législatives seront l’occasion de les consolider.
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Re: NPA

Messagede Nico37 » 10 Mai 2012, 01:13

Nous ne pouvons laisser le drapeau de l’opposition à Marine Le Pen POUPIN Christine, SABADO François 8 mai 2012

« Face aux diktats de l’Union européenne, une première tâche s’impose : rejeter le nouveau pacte européen(...) Nous sommes prêts à marcher ensemble avec le Front de gauche et tous ceux qui s’opposeront aux politiques d’austérité, à discuter des modalités d’un bloc anti-austérité, anti Front National, d’un bloc qui soit l’opposition de gauche au gouvernement Hollande. » Par François Sabado, ancien dirigeant historique de la LCR, et Christine Poupin, porte-parole du NPA.

Sarkozy a été battu. Ce résultat nous soulage et nous réjouit. Nous devons analyser le rapport de force qu’il traduit et la situation qu’il ouvre.

Comme dans le reste de l’Europe, « les sortants ont été sortis ». La social-démocratie, grecque, espagnole et portugaise, a été balayée. Ici, la droite autoritaire est chassée. La crise déstabilise toute la représentation politique. La mise en œuvre de politiques d’austérité brutales ruine l’adhésion et la confiance de la population vis-à-vis des partis au pouvoir, qu’ils soient de droite, comme l’UMP en France, ou de gauche, comme les partis sociaux démocrates, en Espagne, Portugal ou en Grèce.

A l’occasion de cette élection, la gauche a connu une légère progression, mais le rapport de force droite-gauche du 1er tour de la présidentielle reste largement favorable à la droite (56 % contre 44 %). La victoire de Hollande est due à l’échec de Sarkozy plus qu’à sa dynamique propre. Plus, le Front national de Marine Le Pen a connu une poussée sans précédent. La vie politique est désormais surdéterminée par le poids de l’extrême droite. L’UMP risque l’implosion, tiraillée entre un secteur, polarisé par le parti lepeniste, et d’autres secteurs de la droite traditionnelle, qui refusent la dérive populiste ou fasciste.

A la différence des élections de 1981 ou 1988, ce président de gauche a été élu sans poussée massive des votes de gauche. Il arrive au pouvoir à la faveur de la division des droites. Division confortée par l’appel de François Bayrou à voter Hollande.

Au lendemain de ces élections, c’est la crise mondiale et spécifiquement européenne qui va dominer la situation économique, sociale et politique. Les agences de notation ont annoncé la couleur : il faudra encore réduire les budgets sociaux, démanteler les services publics. L’Union européenne exige la « règle d’or », en intégrant l’interdiction de tout déficit public dans la Constitution. Nous connaissons déjà les résultats de cette politique : l’Europe s’enfonce dans la récession, avec plus de chômage, moins de pouvoir d’achat, toujours moins de services publics.

A l’inverse de toutes ces politiques, nous proposons de mettre au cœur du débat public un plan de mesures d’urgence anticrise. Ce bouclier social pour les classes populaires comportera une augmentation de salaire pour tous de 300 euros net, un salaire minimum de 1 700 euros, la création de centaines de milliers d’emplois publics, l’interdiction des licenciements, la réduction du temps de travail hebdomadaire à 32 heures pour combattre le chômage.

François Hollande a dénoncé pendant sa campagne un ennemi sans visage : la finance. Comment résistera-t-il à la pression des marchés financiers sans s’attaquer aux banques et aux banquiers ? Comment réduire la pression de la dette et de la spéculation en laissant fonctionner le secteur bancaire selon les règles néo-libérales ? Sans expropriation des banques et sans leur nationalisation sous contrôle social, aucun gouvernement ne disposera des moyens pour financer une politique répondant aux besoins sociaux. Pour donner la priorité aux services publics il faut s’attaquer à la dette : organiser un audit public pour l’annulation de la dette illégitime et de ses intérêts. Une nouvelle politique fiscale, supprimant les cadeaux aux grandes fortunes et taxant les plus riches et les profits capitalistes, sera au centre de nos propositions. Mais la profondeur de la crise, son caractère global, exige non seulement de résister à l’austérité, mais de réorienter l’économie selon des besoins sociaux et écologiques, de sortir du nucléaire, de réorganiser les secteurs de l’énergie et des transports, de l’habitat, dans de vastes secteurs publics qui échappent à la logique du profit capitaliste.

Loin de prendre des décisions radicales contre la crise, Hollande s’inscrit dans les grandes orientations de l’Union Européenne, en voulant « donner du sens à la rigueur », c’est-à-dire en reprenant une politique d’austérité. « Hollandréou », cette formule illustre bien les risques d’une évolution de la situation à la grecque. Et le soutien à François Hollande de Bayrou, farouche partisan de la « règle d’or », pour déployer une politique d’union nationale n’est pas de bon augure. Face aux diktats de l’Union européenne, une première tâche s’impose : rejeter le nouveau pacte européen et, pour cela, convoquer un référendum où, une nouvelle fois, le peuple souverain dira « non » à cette Europe néo-libérale.

Austérité de droite ou austérité de gauche ? Nos dirigeants n’envisagent pas d’autre alternative. Et c’est d’autant plus inquiétant que le Front national guette. Marine Le Pen l’a déjà annoncé : elle veut être l’opposition de droite. L’enjeu pour son parti ? Créer les conditions en 2017, ou même avant, pour une confrontation droite-extrême droite face à la gauche, où le parti lepéniste emporterait la mise. En effet, rien ne dit qu’un gouvernement Hollande tiendra face à une accélération de la crise. C’est dans ce cadre que s’engage une course de vitesse qui accentuera la polarisation entre le Front National et la gauche radicale et anticapitaliste. Course de vitesse résumée par la situation ouverte par le résultat des élections en Grèce avec d’un côté les bons résultats de la gauche radicale, dont Syryza particulièrement, et de l’autre, la mauvaise nouvelle, l’entrée des nazis au parlement... Nous ne pouvons laisser le drapeau de l’opposition à Marine Le Pen. Nous proposons d’engager la construction d’un large mouvement unitaire de la gauche sociale et politique contre le Front national.

Nous avons avancé durant la campagne la perspective d’une opposition de gauche unitaire à un gouvernement qui appliquerait une politique d’austérité de gauche. Non par impatience mais par analyse de la politique sociale libérale en France et en Europe, et nécessité de défendre les intérêts de la majorité de la population.

Nous proposons, que se rassemblent dans les entreprises, les quartiers, les travailleurs, les jeunes et leurs organisations pour exiger « le changement, maintenant ! », créer les conditions d’une mobilisation pour arracher des augmentations de salaires, bloquer les licenciements, obtenir la titularisation des précaires dans le secteur public, imposer la retraite à 60 ans. Nul doute que s’engager dans la satisfaction de ces revendications conduira à la confrontation avec les marchés financiers et les grands groupes bancaires.

Ces premières propositions s’opposent à toute politique d’austérité et à la rigueur « sauce hollandaise ». Voilà pourquoi on ne saurait à la fois défendre ces mesures d’urgence et soutenir de près ou de loin un gouvernement Hollande. Les dirigeants du Front de gauche décideront de leur participation au gouvernement après les élections législatives. A cette étape, il semble qu’ils écartent une participation directe et envisagent un « soutien sans participation », vieille formule du passé déjà utilisée par le PCF. Lors des prochaines élections législatives, il faudra battre une nouvelle fois la droite et l’extrême droite, mais la seule politique claire, c’est de refuser, toute austérité qu’elle soit de droite ou de gauche. Il faudra une opposition de gauche au gouvernement. Le NPA y est prêt. Et les dirigeants du Front de gauche ?

Nous sommes à la croisée des chemins.

La crise du système est globale, économique bien sur mais aussi écologique et politique. Elle marque aussi un basculement du monde. Dans ces conditions, l’outil politique à construire ne peut faire l’impasse ni sur la question du productivisme, ni sur la question de l’internationalisme, ni sur celle de la démocratie réelle et de l’auto-organisation.

Pour affronter la crise, les appels à la « république », les dénonciations de la « finance », les combinaisons institutionnelles avec le social-libéralisme ne feront pas le poids. Dans une conjoncture électorale marquée par des défaites sociales, le discours du Front de gauche a pu convaincre des millions d’électeurs. Pourtant, nous pensons que ni la direction du PCF ni la rhétorique de Mélenchon ne seront à la hauteur des défis de la crise. Les projets réformistes, même de gauche, peuvent dans un premier temps rassembler les premières résistances à la crise. Il s’agit maintenant de préparer la confrontation avec les capitalistes et de rejeter l’austérité de gauche du gouvernement. L’objectif, nous ne le cachons pas : préparer un nouveau mai 68 ou un nouveau juin 36 qui impose une transformation radicale de la société. Nous sommes prêts à marcher ensemble avec le Front de gauche et tous ceux qui s’opposeront aux politiques d’austérité, à discuter des modalités d’un bloc anti-austérité, anti Front National, d’un bloc qui soit l’opposition de gauche au gouvernement Hollande. Mais les chocs sociaux et politiques à venir exigent, plus que jamais, l’indépendance des anticapitalistes. Face aux incertitudes de la politique du Front de gauche et à son orientation « un pied de dedans, un pied dehors » vis-à-vis de la nouvelle majorité, nous proposons que se fédèrent sur des bases 100% indépendantes du PS toutes les forces et courants anticapitalistes, les forces qui ont assuré la continuité et le fil historique du courant révolutionnaire, les libertaires, les écologistes radicaux, les militant(e)s du mouvement social et syndical...

Cela suppose de construire un outil vraiment indépendant. C’est l’enjeu d’un double défi pour le NPA : la relance du regroupement des anticapitalistes et une politique unitaire anticrise, en particulier avec le Front de gauche mais, bien au-delà, avec tous ceux qui s’opposent aux politiques d’austérité.
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Re: NPA

Messagede Nico37 » 11 Mai 2012, 00:22

« Les 11 % qui ont voté pour Mélenchon vont commencer à réfléchir » 11/05/2012 Antton ROUGET & Pedro Carrasquedo / Membre du conseil politique national du NPA

Philippe Poutou, pour le Nouveau parti anticapitaliste, n’a pas réitéré, cinq après, les bons résultats d’Olivier Besancenot (LCR) à l’élection présidentielle. Rencontre avec Pedro Carrasquedo, militant souletin du NPA et membre du comité politique national du parti.

Que vous inspire l’élection de François Hollande ?

Nous avons participé à cette victoire contre Nicolas Sarkozy, un démolisseur à tout point de vue. Il n'y a cependant aucune illusion à avoir avec Hollande. Nous ne sommes pas en mai-juin 1981, il n'y a pas l'enthousiasme de la victoire de Mitterrand contre Giscard. Il n’y a pas de solution par les urnes.

La population travailleuse ne veut pas l'austérité. La déculottée électorale du Pasok et de Nouvelle démocratie en Grèce est en ce sens un avertissement pour le gouvernement socialiste.

C'est une nouvelle étape, une situation historique : le besoin d'un changement radical est évident, on ne peut pas s'en tenir aux urnes. La mobilisation est la garantie d'une issue sérieuse.

Pour le Pays Basque, il n'y a pas d'illusion à avoir non plus. Il ne faut jamais oublier que les premières extraditions de réfugiés basques ont eu lieu en 1985 sous Laurent Fabius.

Etes-vous satisfait de la campagne du Nouveau parti anticapitaliste et du score réalisé par votre candidat Philippe Poutou (1,15 %) ?

Il faut rendre hommage à notre camarade, au travail de cet ouvrier de l'automobile pour faire connaître nos idées. Expliquer qu'il faut une politique de rupture avec la bourgeoisie : notre objectif est pleinement atteint. Philippe Poutou a été notre drapeau : c'est un carton plein, des centaines de milliers de personnes ont entendu notre discours. C'est le seul candidat qui a vraiment représenté les ouvriers.

Notre résultat est plus qu'honorable, à la mesure de ce qu'est cette élection.

Olivier Besancenot avait pourtant en 2007 réalisé un meilleur score (4,08 %)…

Olivier Besancenot réalisait aussi, au début, des faibles scores. Ce n'est pas une question de personnalité. La situation politique a évolué : il y a une polarisation autour des deux principaux candidats, les petits ont été laminés par le vote utile dès le premier tour.

Les voix à la gauche du parti socialiste se sont concentrées autour de la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Le Front de gauche : un concurrent ou une force complémentaire ?

Le Front de gauche est en réalité un obstacle, c'est mon sentiment personnel. C'est un rabatteur de voix du PS pour le second tour : le talent oratoire de Mélenchon est mis au service d'une mauvaise cause. Le Front de gauche n'est pas nouveau, derrière lui on a les vieux oripeaux du PCF, le parti stalinien français. Les 11 % qui ont voté pour eux vont maintenant commencer à réfléchir.

“Prenez le pouvoir !” par les urnes, “Faites la révolution” citoyenne : Mélenchon appelle les gens à aller dans un mur. Les ouvriers et paysans n'ont rien obtenu par les urnes.

L’unité n’est donc pas à l’ordre du jour ?

L'unité n'est pas un simple mot, un accord d'appareils, c'est un contenu. La division entre les travailleurs est à bannir. Il faut travailler sur des bases sérieuses. Prenons l'exemple des retraites : l'abrogation de la loi qui va dans l'intérêt du patronat doit être notre mot d'ordre unitaire pour aller à la bataille. A l'heure actuelle, les positions sont plus que floues et vont dans le sens d'une acceptation de la réforme au nom du fait qu'il y a un trou de la sécu.

Avec Lutte Ouvrière, vos formations étant très proches politiquement, le rassemblement est-il possible ?

Le rapprochement avec LO est non seulement envisageable mais souhaitable. C'est plus facile qu'avec le Front de gauche parce que nous avons plus de points d'affinité. Philippe Poutou a d'ailleurs lancé un appel au rassemblement pour mener la bataille contre le capitalisme.

Comment expliquez-vous le score supérieur à la moyenne hexagonale enregistré par Philippe Poutou au Pays Basque (2,23 %) ?

Implantation, même très modeste, du NPA dans les luttes et adéquation entre nos revendications et la volonté des habitants du Pays Basque : ces résultats sont l'écho d'une double combinaison. Dans certains coins du Pays Basque, les élus et la population sont des rebelles, des révolutionnaires : dans le sens le plus noble du terme. Il faut rendre hommage à ces gens-là.

Je pense aussi que le milieu abertzale, le vrai, s’est reconnu dans les propos de Philippe Poutou. Pour qui auraient voté les abertzale sinon ? Pour le Parti socialiste auteur des premières extraditions de militants basques ? Pour le Parti communiste français qui refuse encore de manifester le 1er mai en Soule avec les camarades de Lab, Batasuna et Segi ?

Quelle est la stratégie de votre parti pour les élections législatives au Pays Basque ?

Nous allons, ce week-end, en Conseil politique national, finaliser les candidatures sur l’ensemble des circonscriptions. Il y aura des représentants du NPA sur les trois circonscriptions du Pays Basque.

Je serai moi-même candidat sur la 4e avec Eric Laclau pour suppléant.

Autour de quelles revendications ? Quelles propositions pour les électeurs du Pays Basque ?

Interdiction des licenciements et rétablissement des services publics : nous défendons un plan d’urgence national. Nos multiples propositions locales découlent de ceci. Nous sommes, par exemple, pour la réhabilitation du train Mauléon-Puyoo et, comme les abertzale, radicalement opposés à la Ligne à grande vitesse, un projet pharaonique et anti-écologique.

Pour faire face à la désertification du Pays Basque et défendre son entité, il faut garder les services publics et réindustrialiser les territoires.

Nous défendons aussi la création d’une institution spécifique au Pays Basque dont les compétences permettent de prendre des mesures sur les questions agraire, foncière et immobilière. Il faut qu’elle puisse taxer les résidences secondaires et, avec l’argent récolté, préempter les terrains agricoles et rénover les habitations.
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Re: NPA

Messagede Nico37 » 12 Mai 2012, 21:10

Philippe Poutou fait sa rentrée à l'usine de Ford Laurie Bosdecher

Le candidat NPA à l'élection présidentielle a réembauché chez Ford mercredi sous les crépitements de flashs

Philippe Poutou, hier 5 h 45. Il salue l'un de ses collègues l'attendant à l'entrée de l'usine avant d'embaucher.

Cinq semaines qu'il n'avait pas mis les pieds à l'usine. Mais quel retour pour Philippe Poutou, hier à l'aube chez Ford à Blanquefort ! Il a été accueilli par des crépitements de flashs et des journalistes se bousculant pour lui tendre le micro. Même au plus fort du conflit social il y a quatre ans alors que les salariés bloquaient l'entreprise pour empêcher sa fermeture annoncée, les caméras n'avaient pas été aussi nombreuses.

Elles étaient, hier, braquées sur un seul homme, qui n'a cessé de dire pendant la campagne qu'il détestait ça : l'ex-candidat du NPA (Nouveau Parti anticapitaliste) à l'élection présidentielle qui a réalisé 1,15 % des voix le 22 avril.

5 h 45. Scène d'un matin presque ordinaire sur le parking de l'entreprise de fabrication de boîtes de vitesse. Les salariés du matin avancent d'un pas furtif vers les portillons d'entrée dans l'obscurité. Quelques-uns semblent attendre devant la porte principale. « Le voilà ! », lance l'un d'entre eux.

« Je n'ai pas changé »

« D'ordinaire, je ne suis pas content de venir bosser. Mais aujourd'hui, oui, sourit Philippe Poutou. C'est ma vie normale, ma vie de tous les jours. » Depuis fin mars, il était en congé sabbatique pour se consacrer à la campagne électorale. Période pendant laquelle il a été indemnisé par son parti pour faire entendre la voix du NPA.

Ce mercredi matin ne sera pas une journée tout à fait normale pour lui à l'usine. « On va avoir plein de discussions avec les collègues », dit-il. Des retrouvailles politiques, forcément et du choix à faire dimanche « pour dégager Sarkozy et sa bande ». Retrouvailles syndicales également. Philippe Poutou « espère que la campagne qu'il vient de mener « aidera à notre combat ». L'usine est actuellement en période de transition. Des machines sont actuellement démontées, d'autres doivent arriver dans les prochaines semaines pour démarrer de nouvelles productions industrielles.

L'homme qui a été sous les feux médiatiques revient-il changé ? « Oui », hésite-t-il, puis confie qu'il n'a pas eu le temps de prendre le recul nécessaire. « Ça ne doit pas transformer un homme », finit-il par lâcher.

« Tu vas être en retard ! », lui lancent ses collègues alors qu'il s'attarde devant les caméras. Philippe Poutou tapote sa poche. « J'ai un badge pour entrer mais je ne sais pas où je l'ai mis. Ah si… il est là ! », s'exclame le réparateur de machines-outils.

Il s'avance vers les portillons. Serre la pince à son comité d'accueil. « On est très fiers de lui, témoigne un de ses amis de la CGT. Il nous a manqué. »

6 h 01. L'ex-candidat a pointé. Avance vers les portes de l'usine en discutant avec ses collègues, laissant les caméras derrière les grilles. Une parenthèse se ferme. Ou presque. Dans quelques semaines, il se présente aux élections législatives dans la circonscription du Médoc. Une promenade de santé après l'expérience de ces dernières semaines.
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Re: NPA

Messagede Nico37 » 13 Mai 2012, 10:20

Poutou (NPA) : la victoire de Hollande annonce une " austérité de gauche "

L'ex-candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Philippe Poutou s'est réjoui dimanche de la défaite de Nicolas Sarkozy, le "président des riches", tout en estimant que la victoire de François Hollande ne faisait qu'annoncer une "austérité de gauche".

"Hollande est donc élu président, alors qu'il n'a pas un seul instant montré sa volonté de se situer sur le terrain du monde du travail", "il ne s'est même pas engagé à défaire les contre-réformes de Sarkozy, à commencer par les retraites", déplore le responsable d'extrême gauche. Pour M. Poutou, "l'élection de Hollande annonce une politique d'austérité pour les catégories populaires, au nom de la rigueur et de l'équilibre budgétaire". "Il faut donc nous préparer à mener de nouvelles batailles, à fédérer les résistances contre des mesures et des politiques qui ne seront rien d'autre qu'une austérité de gauche", affirme le trotskiste.

Le NPA, qui présentera des candidats aux législatives, appelle une nouvelle fois toute la gauche radicale à "se réunir et préparer ensemble dès à présent la riposte dont nous avons besoin" pour construire "une véritable opposition à toutes les politiques d'austérité de droite comme de gauche".
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Re: NPA

Messagede Nico37 » 14 Mai 2012, 22:26


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Re: NPA

Messagede Nico37 » 17 Mai 2012, 16:29

[url=http://www.npa2009.org/content/notre-campagne-législatives]Notre campagne législatives Christine Poupin Hebdo Tout est à nous ! 149 (17/05/12)[/url]

Pour ces élections législatives, le NPA présentera près de 350 candidatEs qui défendront des mesures d’urgence sociales et écologiques en totale indépendance vis-à-vis du PS.

Les élections législatives sont désormais les 3e et 4e tours de l’élection présidentielle. Mais celles de juin 2012 se dérouleront dans un contexte marqué par l’accélération de la crise à l’échelle européenne et par une double urgence, celle de la lutte contre l’austérité et celle du combat contre la montée de l’extrême droite.

Les 350 candidatEs présentéEs ou soutenuEs par le NPA défendront des mesures pour refuser l’austérité, même si elle se nomme désormais rigueur. Les salaires, les retraites, les minima sociaux doivent être augmentés immédiatement de 300 euros et ne pas être inférieurs à 1 700 euros. Pour lutter contre le chômage il faut bien sûr interdire les licenciements mais aussi réduire le temps de travail à 32 heures et embaucher massivement dans les services publics de la santé, l’éducation, le logement, les transports... Débarrassés de Sarkozy, il nous reste maintenant à nous débarrasser de toutes ses contre-réformes et à imposer par exemple la retraite pleine et entière à 60 ans, avec 37, 5 annuités.

Ces réponses à l’urgence sociale sont incompatibles avec le pacte budgétaire européen comme avec le remboursement de la dette publique. Pour empêcher le système financier de continuer de nuire, il n’y a pas d’autre solution que de réquisitionner les banques, de les unifier dans un service public bancaire unique sous le contrôle de leurs salariéEs et de la population. L’urgence sociale n’annule pas, bien au contraire l’urgence écologique, l’urgence de sortir du nucléaire et de lutter contre le réchauffement climatique, l’urgence d’exproprier les grands groupes de l’énergie pour constituer un service public sous contrôle public et social afin de préserver et développer l’emploi, gérer l’énergie comme un bien public accessible à toutes et tous.

Ici comme dans toute l’Europe et singulièrement en Grèce, le rejet des partis qui ont mis en œuvre les politiques d’austérité fait le lit de l’extrême droite. Pour lutter contre la montée du Front national, il faut bien évidemment lutter sans concession contre l’austérité, c’est le sens du bouclier social que nous défendons, il faut aussi ne rien lâcher contre le nationalisme, le racisme et la xénophobie, contre les politiques sécuritaires et liberticides, pour la solidarité internationale et les droits des peuples, contre le sexisme et l’homophobie, pour l’égalité des droits. Nous mettons en avant l’exigence de la régularisation de tous les sans-papiers, du droit de vote pour tous les résidentEs à toutes les élections.

Hollande a été élu président grâce à la puissance du rejet de Sarkozy. Mais ni son discours, ni le programme des candidatEs députéEs socialistes, ni l’exemple des gouvernements socialistes de Grèce ou d’Espagne ne peuvent laisser espérer autre chose qu’une austérité de gauche. Si nous laissons faire, nous savons que cette politique laissera le champ libre à l’extrême droite et à la droite. Marine Le Pen se présente d’ores et déjà comme l’opposition et le recours à droite. La course de vitesse est engagée. Il est indispensable que se construise une opposition de gauche à Hollande, à sa politique, à ceux qui gouverneront avec lui. La campagne pour les législatives est aussi l’occasion de débattre des suites. Les candidatEs présentés ou soutenuEs par le NPA veulent porter à la fois la nécessité de la plus totale indépendance vis-à-vis du gouvernement Hollande parce qu’il est impossible d’allier la défense de mesures d’urgence avec un quelconque soutien à un tel gouvernement ou une telle majorité et la volonté de construire cette opposition de gauche unitaire.
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Re: NPA

Messagede Kzimir » 18 Mai 2012, 15:34

Deux questions :
- Comment se fait parmi la répartition des candidats entre les différentes tendances du NPA (notamment de la GA, qui semble en partance) ?
- Au cas ou le NPA parviendrait à faire plus de 1% et donc à ramasser des subventions, comment le butin serait partagé également entre les tendances ?
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Re: NPA

Messagede Nico37 » 18 Mai 2012, 20:40

Kzimir a écrit:Deux questions :
- Comment se fait parmi la répartition des candidats entre les différentes tendances du NPA (notamment de la GA, qui semble en partance) ?
- Au cas ou le NPA parviendrait à faire plus de 1% et donc à ramasser des subventions, comment le butin serait partagé également entre les tendances ?

concernant ta 2ème question, il y a eu un récent conflit...

[url=http://www.npa2009.org/content/françois-hollande-et-l’europe-de-l’austérité]François Hollande et l’Europe de l’austérité Jacques Cherbourg Hebdo Tout est à nous ! 149 (17/05/12)[/url]

À peine la passation de pouvoir effectuée, Hollande doit rencontrer Merkel dans le cadre de l’Europe et Obama pour l’Otan. Il devra alors décider quelle politique il compte mettre en œuvre.

Cette fois, il n’y aura pas d’état de grâce, les événements se précipitent. Dès avant sa prise de fonction le 15 mai, Hollande a déjà reçu Van Rompuy, le président de l’UE et Juncker, le président de l’Eurogroupe et le soir même du 15 mai, il sera à Berlin avec Merkel.

Puis le 18, il sera à Washington avec Obama, et le 20 à Chicago au sommet de l’Otan. Cela devrait amener des clarifications nécessaires sur la politique, économique et internationale, étroitement liées, que son gouvernement va conduire et permettra de sortir des discours abstraits sur austérité et croissance ainsi que de la comparaison hasardeuse entre l’élection de François Hollande et l’arrivée de Roosevelt et du New Deal.

Règle d’or

Tout le monde sait qu’en Europe l’année 2012 va être très difficile en ce qui concerne la croissance et donc l’emploi et les revenus de la majorité des populations. Par exemple, pour la France, l’Insee a publié le 15 mai la croissance trimestrielle du PIB : +0, 9 % au 1er trimestre 2011, puis +0, 0 +0, 3, +0, 1 et +0, 0 au 1er trimestre 2012. Mais malgré cela, les libéraux qui dirigent l’UE ont sermonné Hollande : une seule politique possible, l’austérité, symbolisée par le pacte budgétaire et la prétendue « règle d’or ». D’abord Merkel, puis la commission, puis le président de la BCE et même celui de la banque centrale allemande, la BundesBank. Ce dernier a argumenté contre les quelques augmentations de dépenses publiques annoncées dans le programme électoral de François Hollande :« combattre les dettes par les dettes, cela ne marche pas », mais on peut lui répondre facilement que « combattre l’austérité par l’austérité, cela ne marche pas non plus », comme on le voit depuis deux ans.

La pression de marchés

Car la crise est loin de s’apaiser. Après l’annulation d’une partie de la dette grecque, les « marchés financiers » maintiennent la pression. Et «on » envisage une sortie de l’euro, ce qui ne serait une solution ni pour la Grèce ni pour l’Europe. Après la Grèce, l’Espagne est maintenant en première ligne. Malgré un gouvernement conservateur qui accentue les programmes d’austérité et malgré les 1 000 milliards accordés par la BCE aux banques européennes (notamment espagnoles), plusieurs de ces dernières sont au bord de la faillite et une vient d’être « nationalisée » (puisqu’elle a subi les plus grosses pertes !).

Luttes contre l’austérité

Face à ces politiques menées par des fanatiques, pour la plupart non élus, de l’austérité et des « réformes », quelles sont les forces disponibles ? Elles s’expriment déjà par les défaites électorales récentes des gouvernements pro-austérité en France et en Grèce, et le recul sévère dimanche 13 mai de la CDU de Merkel en Rhénanie-Westphalie. De même les peuples islandais et irlandais continuent de refuser de payer la crise dans les référendums qui leur sont proposés. Mais les bulletins de vote seront certainement insuffisants s’ils se tournent vers les sociaux-libéraux. Rappelons-nous que dans les années 1980, dans l’Europe des quinze, il y avait douze gouvernements « socialistes » qui ont mis en place les politiques européennes actuelles.

Pour mettre fin à ces politiques d’austérité et imposer l’annulation de la dette publique, la seule façon de gagner, ce sera par les mouvements sociaux et leur convergence. Depuis plus d’un an, les Indignés manifestent en Grèce, en Espagne, en Italie. Il faut que les électeurs de « la gauche de la gauche », notamment en France et en Grèce, se transforment en manifestants. Il faut que le mouvement syndical européen, qui il y a plus d’un an avait produit une belle déclaration antiaustérité, s’engage effectivement dans une vraie bataille. Une première échéance européenne de rassemblement pour cette lutte aura lieu les 18 et 19 mai avec les diverses interventions (conférences et ateliers) contre les politiques d’austérité de la Troïka (UE, FMI, BCE), et surtout une manifestation le samedi 19 mai à Francfort, siège de la BCE (voir Tout est à nous ! du 26 avril et du 10 mai).

Nous sommes les 99 % !
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Re: NPA

Messagede Nico37 » 19 Mai 2012, 09:10

[url=http://www.npa2009.org/content/université-dété-2012]Université d'été 2012 du dimanche 26 au mercredi 29 août[/url] dans le village vacances « Les Carrats » à Port Leucate, près de Perpignan (accueil le samedi 25 après-midi, départ le jeudi 30 dans la matinée).

Interrogeons l'anticapitalisme...

Mobilisations sociales dans les entreprises et les quartiers, sur le terrain de l'écologie ou des droits, et aussi bien entendu élections... Avec l'arrivée d'Hollande au pouvoir, cette année aboutie à une nouvelle situation politique qui nous impose de réinterroger les perspectives anticapitalistes. En effet, la conjonction de la crise et d'une gauche libérale gestionnaire donnent des responsabilités importante à celles et ceux qui au quotidien défendent les conditions de vie du plus grand nombre. Pour mettre à jour nos analyses et discuter de nos perspectives, cette nouvelle édition de notre université d'été arrive donc à point nommé.

Notre université d'été est avant tout un lieu de rencontres entre sympathisantEs et militantEs venuEs des quatre coins du pays et même de plus loin encore... Avec ses 48 propositions à choisir durant quatre jours, elle permet aussi bien la formation que les débats et a également pour but d'approfondir les questions qui se posent aux participantEs tout au long de l'année, tant en terme d'interventions militantes que d'élaboration théorique. Tout cela dans une ambiance conviviale et ensoleillée, où l'opinion de chacunE est respecté.

Elle facilite la réflexion autour de questions fondamentales. C'est en particulier le rôle du thème central qui cette année s'intitule « crises du système capitaliste, difficultés d'un projet d'émancipation ? ». Nous y traiterons à la fois du basculement du monde, des attaques sociales et écologiques, des résistances et des révolutions, de la remise à jour d'une alternative anticapitaliste et des problèmes rencontrés pour y donner corps. En effet, nous pensons que la contradiction entre les multiples aspects de la crise qui éclate aux yeux du plus grand nombre, et la faiblesse apparente des anticapitalistes doit être interrogée de façon approfondie. A la lumière de la situation politique et sociale française bien évidemment, mais aussi à l'aide des témoignages de militantEs politiques venuEs d'autre pays.

Notre université d'été est aussi un espace de rencontres avec des militantEs du mouvement social ou d’autres courants politiques, ainsi qu'un lieu d'échange avec des intellectuelLEs et spécialistes. Une occasion de s'ouvrir et de s’intéresser à des sujets nouveaux dans un cadre qui se veut aussi un espace d'éducation populaire.

Et puis, entre débats et rencontres, il y a toujours le soleil, le sable et la mer à Port Leucate. Et même des soirées en compagnie d'invitéEs ou sous les étoiles entre la discothèque, le bar et la plage.

Pour se préparer à la rentrée sociale et politique, une seule solution : l’université d’été du NPA. Notez le sur vos agendas et inscrivez-vous sans plus attendre !

Pour plus de précisions, regardez la [url=http://www.npa2009.org/sites/default/files/Université%20d'été%202012_0.pdf]plaquette d'inscription (.pdf)[/url] ou écrivez nous à universite.ete@npa2009.org
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Re: NPA

Messagede Nico37 » 20 Mai 2012, 17:43

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Re: NPA

Messagede SchwàrzLucks » 20 Mai 2012, 19:56

Nan mais sérieux ils sont pas malins, ils auraient pu répéter un minimum... Si c'est pour faire un clip comme ça, autant se contenter d'un tract non ? :roll:

Quant au contenu, ça pue de plus en plus la dérive droitière... :(
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Re: NPA

Messagede Kzimir » 21 Mai 2012, 11:30

Nico37 a écrit:
Kzimir a écrit:Deux questions :
- Comment se fait parmi la répartition des candidats entre les différentes tendances du NPA (notamment de la GA, qui semble en partance) ?
- Au cas ou le NPA parviendrait à faire plus de 1% et donc à ramasser des subventions, comment le butin serait partagé également entre les tendances ?

concernant ta 2ème question, il y a eu un récent conflit...

Je sais, c'est pour ça que je demandais : vu le récent conflit, ils ont du réfléchir à une manière d'éviter ça la prochaine fois. ^^
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Re: NPA

Messagede Nico37 » 21 Mai 2012, 22:05

Philippe Poutou inquiet du changement à la tête de Ford Europe Barbara Leblanc

L’ex-candidat à la présidentielle est redevenu délégué syndical CGT à l’usine Ford de Blanquefort en Gironde le 2 mai dernier. Il a repris un autre combat.

" Pour la CGT Ford, les salariés de l'usine Ford de Blanquefort n'ont plus le temps d'être baladés d'un dirigeant à l'autre et de promesses en promesses, explique Philippe Poutou dans un communiqué. Nous rappelons qu'il faut 18 à 24 mois pour qu'un projet industriel passe de l'intention à la réalité ! Dans le monde industriel, 2014, c'est demain et Ford ne montre pas visiblement son implication pour notre usine et ne fait pas la preuve d'une réelle volonté à tenir ses engagements " .

Il fait alors référence à la nomination de Jeff Wood comme vice-président chargé de la production en Europe, en remplacement de Mike Flewitt, qui quitte Ford, à compter du 1er juin.

Selon le responsable syndical, "Ford s'est engagé à amener un projet complémentaire avant la fin du premier semestre 2012 garantissant les 1.000 emplois à l'horizon 2014".

Il assure que la CGT se réserve le droit de reprendre le chemin des luttes par la mobilisation de tous les salariés, syndicats, de la population et des élus de la région.

En fin d’année, le groupe Ford s’est engagé à maintenir l’emploi de 1 000 salariés sur le site de Blanquefort. Elle est repassée sous le contrôle du constructeur américain en janvier 2011.
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