Parti de Gauche - Front de gauche (2012)

Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 23 Sep 2012, 11:38

Niort : Un frotn de la colère contre le gouvernement

Parti communiste et Front de gauche, même combat, ce week-end à la Fête de la liberté organisée au Pré-Leroy. Près de cent cinquante personnes au repas citoyen, ce dimanche midi, pour entendre les différentes prises de parole avec une double cible. Le gouvernement qui déçoit d'abord : « Les orientations politiques ne permettent pas de répondre à l'attente de millions de gens qui ont fait le choix du fameux changement », dénonce Jean-Pierre Gelot. Le secrétaire fédéral du PC considère sans détour que « nous sommes confrontés à une situation où les décisions nécessaires ne sont pas prises ». Et les « premiers signaux » sont loin de rassurer, entre la réévaluation du Smic « à minima » et le défilé ministériel à l'université du Medef.

Autre cible d'un front du refus à gauche, le Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance, connu sous l'intitulé Pacte budgétaire, que François Hollande veut faire ratifier par le Parlement : « C'est le corset définitif que l'on tente de nous imposer », martèle Jean-Pierre Gelot, redoutant les coupes drastiques dans les dépenses publiques pour parvenir à un « déficit structurel » qui soit inférieur à 0,5 %. Adjointe communiste niortaise et ancienne candidate Front de gauche aux législatives, Nathalie Seguin pointe à son tour la stratégie européenne du Président de la République : « Il a fait la démonstration qu'il n'y arrivait pas tout seul avec la chancelière allemande Merkel. Tout au plus, dit-elle, il n'a obtenu que des mesurettes. »

Le NPA rejoint le Front de gauche

Dans ces conditions, le PC, le Front de gauche comme de nombreuses organisations signataires réclament « un large débat démocratique […] afin que les citoyens puissent s'emparer de ce sujet décisif et se prononcer sur son propos ». Pour appuyer cette revendication pour un referendum, plusieurs manifestations sont d'ores et déjà programmées. Le signal sera donné le dimanche 30 septembre à Paris, à l'occasion d'une manifestation unitaire. Localement, le Front de gauche, qui mène la contestation, s'est renforcé en accueillant le NPA de Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste).
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Messagede Nico37 » 25 Sep 2012, 00:29

Conférence Environnementale : Si nous ne sommes pas dedans, nous serons devant ! (communiqué du PG)

Soutien et présence du PG au rassemblement devant le CESE.

Si certaines associations, collectivités et élus ont été autorisés à participer à la conférence environnementale des 14-15 septembre prochain, en revanche de nombreuses organisations, partis politiques et collectifs n'ont eux clairement reçu aucune invitation voire se sont vu refuser leur participation. Sur quels critères ? Le gouvernement craindrait-il que des propositions écologiques incompatibles avec l'austérité soient énoncées ?

Ainsi, ni le Réseau "Sortir du nucléaire" ni le syndicat Sud-Solidaires, ni encore l'ACIPA, association qui lutte contre le projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes, ne seront présents à la conférence. De même, le Parti de Gauche qui porte avec le Front de Gauche un programme de transition écologique et social n'a pas été invité, ni aucun de ses élus.

Qu'à cela ne tienne. Si nous ne sommes pas dedans, nous serons devant !

Le Parti de Gauche sera présent avec notamment Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche, Danielle Simonnet Conseillère de Paris et Corinne Morel Darleux, Secrétaire nationale à l'écologie et Conseillère régionale, vendredi 14 septembre à 11h30 aux côtés des collectifs au rassemblement qui aura lieu devant le Conseil Économique Social et Environnemental (M° Iéna).
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Messagede Nico37 » 26 Sep 2012, 22:54

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Messagede Nico37 » 27 Sep 2012, 20:50

Le groupe régional PACA du Front de Gauche réclame 193 millions à l'État

Tractage et signatures de pétition étaient au menu des élus du Conseil régional du Front de gauche tôt ce matin en Gare Saint-Charles à Marseille.Une mobilisation de la population à l’occasion de la préparation du budget 2013.

Le groupe à la Région du Front de Gauche réclame à l'Etat une dotation exceptionnelle d’un montant de 193 millions d’euros.

Cette enveloppe correspond aux sommes que l’Etat s’était engagé à verser au titre du transfert d’une partie de ses compétences et de ses charges sur les régions.

Jean-Marc Coppola, est vice-président de la Région, "en 2006, l'Etat a transféré sur les régions les formations sanitaires et sociales et les personnels non enseignants dans les lycées, nous avons alors reçu des subventions, mais pas les années suivantes.

Nous avons embauché plus de personnels dans les établissements et réalisé plus de formation, l'Etat doit aujourd'hui nous régler ce qu'il nous doit.
Michel Vauzelle l'avait fait quand François Fillon était Premier ministre, nous demandons aujourd'hui la même chose..."

L'action de ce matin intervient dans un contexte économique plus que délicat pour les collectivités territoriales, Jean-Marc Coppola conclut, "c'est l'austérité décentralisée, car le gouvernement refuse de s'attaquer à la finance. Moins d'investissements de la région se traduira par moins d'emploi."
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Messagede Nico37 » 29 Sep 2012, 13:51

Lettre ouverte à Jean-Luc Melenchon 22/09 Par peneloppe

Monsieur le député européen

Nous avons été nombreux, nous, électeurs de François Hollande, lors de la campagne présidentielle, à juger pertinentes certaines de vos propositions. Cependant, nous sommes nombreux à regretter le caractère que je n'hésite pas à qualifier d'intégriste, parmi vos partisans, et je pense qu'à cet égard, vous en portez pour partie la responsabilité. Je prends à témoin les abonnes de Mediapart, qui subissent chaque jour ou presque les débordements de ceux-ci, en dehors de l'esprit républicain. Il n'est pas critiquable de militer pour ses idées, en faveur du leader que l'on pense le mieux a même de représenter celles-ci, il est en revanche inacceptable de le faire en maniant l'insulte, en squattant systématiquement tout debat, en ne supportant aucun article, aucun propos, hormis la mise en orbite du FDG. A l'heure ou, ces jours-ci, selon le mot de l'un de vos militants, vous "célébriez le 220 eme anniversaire de la République avec Pierre Laurent ", futur sénateur, sur la chaîne parlementaire LCP, il m'a semblé opportun de rappeler ici que la République s' est fondée sur le respect des opinions, non sur le triomphe de l'intolérance.
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Messagede Nico37 » 01 Oct 2012, 00:52

Jean-Luc Mélenchon mène la fronde contre le traité européen Reuters

A l'appel d'une soixantaine d'organisations, dont le Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche à Paris contre le traité budgétaire européen et la politique d'austérité.

PARIS (Reuters) - Jean-Luc Mélenchon a dénoncé dimanche le traité budgétaire européen et la politique d'austérité au sein d'une manifestation parisienne à l'appel d'une soixantaine d'organisations, dont le Front de gauche.
Le cortège de plusieurs milliers de personnes s'est élancé de la place de la Nation vers 14h00 pour rallier la place d'Italie.

Les organisateurs ont fait état de 40.000 manifestants. La préfecture de police de Paris a indiqué pour sa part ne pas avoir mis en place de dispositif de comptage parce que l'appel à manifester avait été lancé par un parti politique.
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle du printemps, a estimé que ce défilé était un appel lancé à François Hollande pour lui signifier l'opposition d'une partie de la gauche au traité européen.
"Ce qui se passe là va le faire réfléchir parce que je crois qu'il ne croyait pas que cette capacité existait dans le pays d'une manifestation à caractère social et politique. Vous avez des associations, des syndicats et des partis politiques qui sont représentés ici", a-t-il dit.
"Pour lui, le traité, c'était une formalité, c'était réglé. Et maintenant, il va prendre conscience du fait que non, qu'en France comme dans le reste de l'Europe, il y a une opposition structurée à ce traité et aux politiques d'austérité", a ajouté Jean-Luc Mélenchon.
"En Europe et en France, combattons la finance", ou encore "Non à l'austérité en Europe", pouvait-on lire sur les banderoles.
LE TEXTE MARDI À L'ASSEMBLÉE
"Le traité va considérablement aggraver la situation au sein de l'Union européenne et en France", a dit à Reuters l'un des manifestants, Pierre Khalfa.
"Les politiques d'austérité en Europe entraînent la récession. Nous devons engager aujourd'hui un long processus contre ces politiques qui conduisent notre pays dans le mur", a-t-il ajouté.
Les députés français commenceront mardi l'examen du projet de loi autorisant la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire (TSCG).
Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR), qui rassemble notamment les députés du Front de gauche, mais aussi les élus écologistes et quelques députés socialistes sont hostiles à la ratification du texte.
Mais l'immense majorité du groupe PS ainsi que les élus radicaux de gauche y sont favorables, de même que le groupe centriste et une large majorité du groupe UMP.
Les députés se prononceront par un vote solennel le 9 octobre sur ce texte que le Sénat examinera à son tour vers le 20 octobre.
Adopté en mars par 25 des 27 membres de l'UE, le TSCG renforce les dispositions destinées à faire appliquer la discipline budgétaire. Il oblige notamment ses signataires à plafonner leur déficit structurel à 0,5% du PIB sous peine de sanctions.
Toujours en vertu de ce traité, un Etat en déficit excessif devra fournir un plan de réformes structurelles soumis à l'approbation du Conseil européen.
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Messagede Nico37 » 01 Oct 2012, 21:36

Mélenchon : " Les Français se sont engagés dans un mouvement européen anti-austérité " 01/10

Dimanche à Paris, une soixantaine d'organisations ont manifesté contre la politique d’austérité des gouvernements européens. La manifestation comprend notamment toutes les composantes du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon en tête, notamment le PG et le PCF.

Le coprésident du Front de gauche prévient qu'il y aura d'autres manifestations comme celle qui a réuni dimanche des dizaines de milliers de personnes contre le traité européen.
Au lendemain de la manifestation anti-traité européen à Paris, le coprésident du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, jubile. Selon l'ex-candidat à la présidentielle (11,1% des voix), les Français ont rejoint un front anti-austérité à l'échelle du continent. "Plus important" que les dizaines de milliers de personnes présentes dans le défilé, "c'est le mouvement général qui se dessine en Europe, qui nous permet d'unifier une Europe sociale qui s'oppose à l'Europe de l'austérité", a-t-il souligné, lundi, sur les ondes de France inter.

" L'erreur terrible " de François Hollande

"Les manifs, elles sont en Espagne, au Portugal, en Grèce (...). Les Français viennent de s'engager dans ce chemin et ce ne sera pas la dernière fois", a-t-il poursuivi. L'eurodéputé s'en est pris au président François Hollande, qui a "fait une erreur à nos yeux terrible en signant ce traité qu'il avait voulu renégocier". Il a par ailleurs taclé le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui est selon lui "un problème dans la mesure où il ne parle à personne".

Dimanche, les organisateurs ont dénombré entre 50 000 et 80 000 manifestants entre la place de la Nation et la place d'Italie, à Paris. La police, comme d'habitude pour une manifestation à caractère politique, n'a pas opéré de comptage des manifestants. Ils s'étaient réunis à l'appel d'une soixantaine d'organisations, dont le Front de Gauche, à deux jours de l'examen au Parlement du traité budgétaire européen. Selon un sondage BVA publié lundi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France, près de deux Français sur trois (64%) restent favorable à un tel traité.
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Re: Parti de Gauche

Messagede ivo » 02 Oct 2012, 09:55

Le Parti de gauche à la rescousse de Chávez
http://www.liberation.fr/politiques/201 ... picks=true
1er octobre. On connaît le tropisme sud-américain de Jean-Luc Mélenchon. Il n’est donc pas surprenant de trouver sur son site un «kit militant» destiné à fournir des arguments pour répondre aux détracteurs... de Hugo Chávez, le président du Venezuela depuis 1999, favori pour décrocher un quatrième mandat lors de l'élection du 7 octobre. «Il s’agit d’argumenter les raisons pour lesquelles nous espérons la victoire du président Hugo Chavez, qui signifierait une grande victoire pour le peuple latino-américain, peut-on lire en préambule de ce document de 16 pages. Nous, militant-e-s du Parti de Gauche, subissons comme n’importe quel citoyen-ne le bombardement médiatique contre le président du Venezuela, et cela nous mène à nous poser des questions légitimes. Nous souhaitons par le présent travail fournir des informations capables de contrebalancer la propagande de l’oligarchie latino-américaine et états-unienne concernant le Venezuela.» Suivent une série de chiffres et d’exemples permettant de défendre le bilan du président venezuelien.

Ce kit est censé être «le premier d’une série qui sera faite en direction des militant-e-s du parti pour alimenter notre pensée internationaliste».

Pendant ce temps, plusieurs cadres du Parti de gauche, partis en délégation au Venezuela, tiennent chronique de la campagne depuis Caracas : François Delapierre, Alexis Corbière ou encore Corinne Morel-Darleux.
.^o GRAVOS MC ° SC1 ° SC2
ivo
 
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 04 Oct 2012, 00:53

Front de gauche et UMP contre la tarification progressive de l'énergie

Lundi, à l'Assemblée nationale, les députés du Front de gauche - emmenés par André Chassaigne - et ceux de l'UMP ont fait entendre leurs divergences avec la proposition de loi socialiste sur la tarification progressive de l'énergie.

Tout juste entamé mercredi dernier, l'examen de la proposition de loi socialiste sur la tarification progressive de l'énergie a repris lundi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Et, sans surprise, l'UMP, mais aussi le Front de gauche, ont fait entendre leur opposition au texte, qui entend instaurer un mécanisme complexe de bonus-malus sur la facture d'énergie des consommateurs d'ici un an. Pour le chef de file du groupe GDR (Front de gauche + députés ultramarins), André Chassaigne, "détruit tout simplement le cadre actuel des tarifs réglementés, de l'égalité tarifaire, et de la péréquation avec l'introduction d'une différenciation des prix sur le territoire national, dont les critères et les bases sont plus que contestables".

(...)
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 04 Oct 2012, 23:49

Jean-Luc Mélenchon: «Nous vivons la fin de l’ancien régime libéral»

Manifestation pour un référendum sur le traité européen, J-3. Confiant dans la réussite de la manifestation de dimanche contre 
le traité européen, le représentant du Front de gauche estime que les dirigeants actuels «sont incapables de penser un autre futur».

Le processus vers 
la ratification du traité budgétaire européen 
est déjà bien entamé. La manifestation de dimanche n’est-elle pas un baroud d’honneur ?

Jean-Luc Mélenchon. La question se pose pour les personnes qui ne croient pas à la démocratie et pensent que nous avons élu un monarque qui a reçu carte blanche pour cinq ans. Il y a quinze jours, qui aurait dit que le conseil fédéral d’Europe Écologie-les Verts allait voter non au traité européen à une aussi large majorité ? Personne ne peut nier que ce vote a été facilité par l’ampleur de la préparation de la manifestation. On nous disait qu’aucun socialiste ne sortirait du rang, or plus de vingt d’entre eux devraient voter contre le traité. On ne doit jamais renoncer à l’espérance démocratique.

En quoi la réussite de la manifestation est-elle «un signal politique d’importance majeur», comme vous l’avez affirmé 
à la Fête de l’Humanité ?

Jean-Luc Mélenchon. Sa réussite montrera aux décideurs en Europe que la France n’est pas soumise, que les logiques libérales rencontrent dans notre pays une résistance à la fois sociale et politique de façon permanente. Ce message concerne aussi bien le nouveau gouvernement que la droite et le Medef. Par ailleurs, le débat européen dessine une alternative de gauche face à la politique que met en place le gouvernement aujourd’hui. Et c’est la raison pour laquelle je ne veux pas que nous soyons classés dans l’opposition mais, au contraire, dans les ayants droit. On voit s’ébaucher un bloc entre le Front de gauche, EELV et une partie des socialistes. Ce bloc pourrait constituer le cœur d’une majorité de gauche alternative en France.

Est-ce à dire que la manifestation, pour vous, est une confrontation avec le président de la République ?

Jean-Luc Mélenchon. Non, dans la mesure où son poste n’est pas en jeu, ni celui du premier ministre, à cette étape. Le cœur de la manifestation est un bras de fer avec ceux qui sont les tenants et les bénéficiaires du pacte budgétaire, à savoir le Medef et la droite. Il ne faut jamais perdre de vue que ce sont eux qui ont écrit ce traité et c’est un homme de droite qui l’a signé. Le reproche que je fais au président de la République et au chef du gouvernement est de se comporter comme les exécuteurs testamentaires de Nicolas Sarkozy.

Les lois votées ne passent pas dans l’opinion publique, comment expliquez-vous ce paradoxe ?

Jean-Luc Mélenchon. Les sociaux-libéraux sont en panne d’imagination politique, incapables d’imaginer une autre règle du jeu que celle qui a cours. Cette politique échoue depuis vingt ans, mais cela rend la droite et les sociaux-libéraux dogmatiques. C’est pourquoi j’ai parlé de politique austéritaire. Ceux qui l’appliquent estiment qu’ils font le bien des gens malgré eux et leur imposent de force cette politique. Les possédants ont organisé un système qui repose sur la stabilité de la monnaie et le paiement de la rente. Tout est sacrifié à cet impératif. Le paradoxe est celui de toute fin d’ancien régime. Nous sommes en train de vivre la fin de l’ancien régime néolibéral. Les dirigeants sont aveuglés, incapables de penser un autre futur. Le pire de la crise, ce ne sont pas les malheurs qu’elle va répandre, ce serait de ne pas être capables d’inventer un autre monde pour sortir de cette crise. Or, j’estime que le Front de gauche est porteur d’un projet alternatif global, et c’est la chance de la France ! Nous ne sommes pas là pour mettre des rustines sur des pneus crevés.

Que répondez-vous au gouvernement qui affirme qu’il n’y a pas lieu d’organiser un référendum puisque, 
à ses yeux, il n’y a pas d’atteinte 
aux conditions essentielles d’exercice de la souveraineté ?

Jean-Luc Mélenchon. Je le renvoie au discours que Jean-Marc Ayrault avait prononcé à l’Assemblée nationale en faveur d’un référendum sur le traité de Lisbonne au moment même où le Congrès de Versailles votait les modifications constitutionnelles rendant ce traité conforme à la Constitution française. Ce n’est donc pas l’anticonstitutionnalité qui justifiait le référendum. Je n’ai qu’à lui dire : « Va, Jean-Marc, lire ton propre discours pour comprendre pourquoi il faut une consultation du peuple. » On demande aux Français de s’engager à revenir à l’équilibre pour réaliser cette année au minimum 30 milliards d’euros de retrait d’argent public 
de l’économie. La société entière va en subir les conséquences. Ne faut-il pas que le peuple dise s’il consent ou pas à de tels sacrifices ? L’idée européenne est en train de mourir sous les coups de force successifs 
que les pouvoirs nationaux lui infligent. L’Europe mérite que l’on donne son avis sur sa construction.

Marine Le Pen appelle, elle aussi, 
au référendum. Ne craignez-vous pas l’amalgame ?

Jean-Luc Mélenchon. Ceux qui font l’amalgame ne sont pas de bonne foi ! N’importe qui est capable de se rendre compte de la différence entre le non nationaliste et xénophobe de Mme Le Pen et le non internationaliste et de l’Europe sociale que défend le Front de gauche. Mais quelle est la différence entre le oui des sociaux-libéraux et celui de l’UMP ? Il n’y en a pas : ils votent le même texte !

En quoi la manifestation de dimanche participe-t-elle, comme vous le dites, de la « vocation 
du Front de gauche de faire naître 
un front du peuple » ?

Jean-Luc Mélenchon. Nous ne nous contentons pas de faire de la politique en commentant les événements. Au contraire, nous appelons à une intervention populaire de masse, car nous préparons les conditions de notre propre exercice du pouvoir. Nous nous imaginons que si nous devions gouverner la France, demain, ce serait avec l’implication populaire. Ainsi, à toutes les étapes des grands moments politiques du pays, nous appelons le peuple à se mêler de ses propres affaires. Le Front de gauche est un déclencheur, il n’est pas un parti guide. Nous sommes un mouvement qui a pour vocation de s’effacer derrière l’action populaire. Nous éclairons le chemin, nous ne le monopolisons pas. L’ébullition populaire que nous constatons en faveur de la manifestation participe de ce que j’appelle la « marche vers la révolution citoyenne ». Ce processus est commencé depuis 2005, avec la première insurrection civique. Si le président de la République et le premier ministre n’assouplissent pas leur dispositif, s’ils pensent pouvoir contenir de force la respiration populaire, leur système devenu trop rigide aura des craquements qu’ils ne soupçonnent pas.
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 06 Oct 2012, 01:14

Chasse aux Roms : Interdisons les manifestations racistes ! 29/09 Danielle Simonnet, secrétaire nationale du Parti de Gauche aux Migrations et François Cocq

Le terrain avait été préparé, une digue est tombée et c’est la curée ! Jeudi 27 septembre, un bidonville de Roms est détruit à Marseille par des habitants. Aujourd’hui, 700 manifestants défilent à l’appel du maire de Cysoing (banlieue de Lille) pour refuser l’accueil de Roms sur un terrain de leur commune. « Pas de Roms chez nous » est un appel au racisme.

Le Parti de Gauche exprime sa consternation devant la propagation de la violence raciste. Il faut rompre avec la spirale enclenchée par Sarkozy et Guéant qui visait à opposer en permanence nos concitoyens entre eux, à les trier en communauté et à livrer en pâture une partie de la population. Ce n’est malheureusement pas ce que fait depuis mois 4 mois par le gouvernement de JM Ayrault.

La République ne saurait accepter de tels évènements. Un maire ne peut pas outrepasser la loi républicaine, les habitants n’ont pas le droit de manifester publiquement des opinions racistes.

Le Parti de Gauche demande au gouvernement de prendre ses responsabilités et d’interdire ces manifestations à caractère raciste.
Le Parti de Gauche réaffirme l’urgence de décréter un moratoire sur les évacuations-destructions des bidonvilles et squats de Roms, de garantir à toutes et tous l’accès à un logement digne et de mettre un terme aux mesures transitoires à l’encontre des ressortissants roumains et bulgares. Lutter contre l’escalade du racisme exige de garantir l’égalité des droits.
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 06 Oct 2012, 19:58

Rencontre publique « Pour une école de l’égalité : quel service public de l’éducation en Île-de-France ? »

Mardi 23 octobre 2012 – 18h à 21h Salle Delouvrier – 35, boulevard des Invalides – 75007 Paris

Merci de bien vouloir indiquer votre présence par mail

Madame, Monsieur,

Le service public de l’éducation sort mis à mal de dix années de droite au pouvoir : les suppressions massives de postes ont conduit à une amplification des inégalités dans l’accès à l’éducation et à la qualification, et à une forte dégradation des conditions de travail pour les enseignants comme pour les élèves.

Depuis deux ans, les élu-e-s Front de gauche au Conseil régional d’Île-de-France et Henriette Zoughebi, vice-présidente en charge des lycées, défendent une politique éducative qui vise l’égalité entre les territoires, entre les établissements et entre les élèves quelle que soit leur filière de formation : générale, technologique ou professionnelle. Cette ambition est au cœur de la révision du plan pluriannuel d’investissement et de rénovation que le Conseil régional d’Île-de-France adoptera en novembre.

La nouvelle séquence politique va-t-elle être l’occasion d’une nouvelle ambition éducative pour toutes et tous ? Alors que l’austérité est trop souvent présentée comme une contrainte indépassable, les choix budgétaires tranchés dans les semaines à venir, qu’ils soient nationaux ou régionaux, traduiront la réalité de l’investissement public en matière d’éducation. Seront-ils à la hauteur de nos ambitions : s’attaquer aux inégalités sociales et territoriales, combattre l’échec scolaire et augmenter le niveau de qualification de toutes et tous ?

Les débats en cours sur la refondation de l’école de la République, sur l’acte III de la décentralisation, sur les arbitrages budgétaires seront déterminants pour l’avenir des politiques éducatives. Quelles nouvelles compétences souhaitons-nous voir ou ne pas voir transférer aux Régions ? Comment mieux mobiliser la Région dans le cadre d’une politique de réduction des inégalités ? Comment faire de l’école un lieu plus efficace de lutte contre l’échec scolaire ? Ces questions concernent directement les politiques régionales en matière d’éducation. Nous voulons, en tant que groupe Front de gauche au Conseil régional, y prendre toute notre part.

Il nous tient à cœur de nourrir notre réflexion d’un croisement des points de vue de tous les membres de la communauté éducative, des chercheurs, des syndicalistes, des élu-e-s, des jeunes.

En espérant vous rencontrer lors de cette soirée d’échange, nous vous transmettons nos fraternelles salutations.

Gabriel MASSOU Henriette ZOUGHEBI
Président du groupe Front de gauche PCF-GU-AC
au Conseil régional d’Île-de-France Vice-présidente du Conseil régional d’Île-de-France
en charge des lycées
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 07 Oct 2012, 15:45

FRONT DE GAUCHE, OPPOSANT OU PAS, IL FAUT CHOISIR Yvan Lemaitre Hebdo Tout est à nous ! 164 (04/10/12)

Interrogé récemment, sur France 2, sur son attitude à l’égard du gouvernement, Jean-Luc Mélenchon répondait : « Opposant, non. Ce que je rejette dans ce mot, ce n’est pas la conflictualité avec les socio-libéraux, je l’assume. Mais le statut d’opposant signifie qu’on a perdu, or nous somme les ayants droit de la victoire. Le chef de l’État a donné rendez-vous dans deux ans. D’ici là, notre devoir est de dire qu’on peut faire autrement. » Se définir comme une opposition à la politique de la gauche libérale signifierait que l’on a perdu. Étrange raisonnement. « Moi, ce que je veux propager, c’est un état d’esprit optimiste, dire qu’on n’est pas condamnés. » Oui, les salariés, la population ne sont pas condamnés à subir... la politique du gouvernement. Oui, nous sommes optimistes, c’est-à-dire confiants dans leur capacité à s’opposer à cette politique... sans attendre deux ans ! Sans respecter cette date, véritable miroir aux alouettes, sauf qu’elle correspond aux élections municipales !

Sans attendre, combattre l’austérité

Virer Sarkozy était une étape pour commencer à mettre un coup d’arrêt à la politique d’austérité et l’offensive réactionnaire qui l’accompagne et la justifie. Maintenant, alors que Hollande marche dans les pas de son prédécesseur, il nous faut sans attendre aller de l’avant. Les faux-semblants ne font que semer la confusion dans les esprits. Il est quelque peu hypocrite de dire que la manifestation du 30 est « une manifestation d’opposition aux politiques d’austérité » pour se refuser à la qualifier de manifestation d’opposition au gouvernement ! Comme de se contenter de reprocher à Hollande « que d’une manière générale, il a une vision très comptable et fataliste de l’action économique », à propos de l’engagement de ce dernier à inverser la courbe du chômage en un an. « Mais personne n’y croit. Comment pouvez-vous retourner la courbe du chômage en contractant l’activité ? », ajoute Mélenchon pour souligner, la France est « en train d’entrer dans un cercle vicieux ». Et il faudrait attendre deux ans ! Et attendre quoi ? Les résultats des élections municipales, le développement de la crise politique que la discussion sur le pacte budgétaire a révélée ? C’est bien là l’objectif du Front de Gauche en espérant que se constituera à l’Assemblée nationale « une majorité alternative » avec les Verts et la gauche du PS. Les résistances et les luttes contre les plans sociaux ne peuvent être conditionnées à on ne sait quelle tactique parlementaire. Les travailleurs n’ont aucune raison d’attendre pour s’opposer à la politique d’Hollande-Ayrault qui se plient aux exigences des banques et des patrons.

L’heure est à la construction d’une opposition de gauche à ce gouvernement. Nous y invitons le Front de Gauche. Il ne peut y avoir d’issue à la crise sans que les travailleurs et la population imposent leur gouvernement qui garantisse un emploi et un revenu, rompent avec les politiques d’austérité, annule la dette, socialise les banques en créant un service public bancaire unique et s’adresse à l’ensemble des peuples pour construire une autre Europe. Une telle politique ne se construira pas dans les calculs parlementaires mais au cœur des mobilisations.
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 08 Oct 2012, 21:26

La République ne doit pas tolérer les exactions contre les Rroms !

Une enquête doit être menée, les responsables doivent être jugés

La politique sécuritaire, menée par Sarkozy, et qui se prolonge en ce qui concerne les Rroms avec Manuel Vals et ce gouvernement, libère les instincts les plus vils d’une partie de la population.
Ainsi, à Marseille, jeudi 27 septembre des habitants des quartiers nord de Marseille ont chassé des Rroms de leur campement, avant d’y mettre le feu.
Le racisme exacerbé contre ce peuple est inadmissible. Depuis son arrivée en France au 14e siècle, ce peuple a été pourchassé, mis dans des camps durant la 2e guerre mondiale, dont il n’a été libéré qu’en 1946. Aucune compensation ne lui a été accordée, aucun lieu de mémoire ne lui est consacré. Aucune référence à son histoire n’est enseignée. Les nouveaux arrivants venus de l’Est, chassés par les guerres, les pogroms, la misère, ne sont pas mieux accueillis.
Les expulsions des camps de fortune des Rroms en France par le ministre de l’intérieur, ont donné à certains le signal que tout était possible : de s’ériger en pseudo-justiciers pour aller attaquer des populations sans défense. Les populations locales peuvent avoir elles-mêmes des difficultés et souffrir de la crise sociale. Mais rien ne peut justifier de tels actes, inqualifiables et insupportables.
En République, c’est aux pouvoirs publics d’agir dans le respect de loi et de la dignité des personnes. Il est temps d’arrêter les discriminations, les Rroms doivent être considérés comme des citoyens européens comme les autres. Le ministre de l’intérieur doit immédiatement faire une enquête et la justice condamner les coupables de ces exactions. La police selon la loi républicaine a pour rôle d’éviter ce genre d’action. S’il y a eu défaillance, celle-ci doit être sanctionnée.
Par ailleurs, il est aussi inadmissible que les promesses concernant l’ouverture du droit au travail pour les citoyens roumains et bulgares ne soit pas encore effectives, tandis que continuent les expulsions sans solution durable de relogement.
Nico37
 
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Re: Parti de Gauche

Messagede Nico37 » 10 Oct 2012, 01:29

Tribune des élus RGC/PG/PCF/FASE/PS à lire dans le prochain numéro de "Tous Montreuil"

Dominique ATTIA, Stéphane BELTRAN, Muriel BENSAID, Jean-Jacques SEREY,
Danièle CREACHCADEC, Gaylord LE CHEQUER, Juliette PRADOS,
Alexie LORCA et Frédéric MOLOSSI

PLU : Encore un acte démocratique manqué !

Le 29 Juin 2012 le tribunal administratif suite à la requête de 3 associations et de 2 élus, a annulé le plan local d’urbanisme voté le 02 avril 2011, au motif de méconnaissance du code des collectivités et de méconnaissance du code de l’urbanisme.

C’est bien sur le fond et la forme que le tribunal a condamné la municipalité.

Les griefs principaux portent sur l’absence de publicité auprès des citoyens, le manque de fourniture des documents aux élus et des erreurs manifestes du règlement au pourtour des Murs à pêches.

La forme rejoint souvent le fond, le déficit démocratique de la démarche d’élaboration, le refus systématique de dialogue avec les associations qui a conduit au blocage est bien une question de fond.

Apres 18 mois de mise en œuvre du PLU le mécontentement dans la ville est énorme !

Nous aurions pu imaginer que la municipalité aurait tiré profit de la situation née de l’annulation du PLU pour, enfin, ouvrir le débat et la concertation qui ont fait cruellement défaut tout au long de la phase préalable. La municipalité aurait pu profiter de l’occasion pour revoir un certain nombre de ses projets qui cristallisent mécontentements et exaspération légitimes de la part des Montreuillois. Eh bien non ! Ils continuent comme si de rien n’était.

Comble du cynisme, l’élu à la démocratie locale lui-même revendique le fait que les modifications apportées soient « restées mineures pour ne pas avoir besoin de concertation préalable ». Encore plus hallucinant : sur le fond, le même élu reconnaît les imperfections de ce document, en particulier sur le secteur des Murs à Pêches et du Bas Montreuil ; et d’expliquer non sans rire que c’est la raison pour laquelle il va être nécessaire de réviser le PLU… avant même qu’il ne soit adopté.

La municipalité est seule responsable de la crise actuelle. Elle n’a pas voulu tenir compte de nos alertes répétées tout au long des différentes phases d’élaboration du Projet d’Aménagement et de Développement Durable puis du PLU. En ne parlant pas, en n’associant pas les habitants au processus de mutation, de transformation de la ville qu’elle entendait mener sous couvert de la légitimité issue du suffrage universel, elle a ouvert plusieurs fronts de crises et de confrontations.

A ceux qui s’étonnent que l’animation de réunions publiques « dites de concertation » soient menées par des aménageurs ou des promoteurs privés (et non pas par des élus), à ceux qui s’étonnent de voir la salle de la Maison des associations mobilisée pour les réunions de promoteurs, à ceux qui réfutent le choix de confier à des aménageurs privés l’aménagement d’une ZAC aussi importante que la ZACAcacia ou une opération comme celle de l’Ilot de l’Eglise, au commissaire enquêteur lui-même, qui - dans son rapport sur le PLU - alertait sur « cette hausse démographique naturelle à laquelle s’ajoutera sur les années à venir une hausse démographique liée à la production de logements » et aux conséquences que cela fera peser en terme de besoins d’équipements, à ceux qui disent qu’une piscine écologique ce n’est pas la même chose qu’une base de loisirs aquatiques de plein air posée en plein secteur des Mûrs à Pêches, à ceux qui disent que la ville ne combat pas assez la spéculation ce qui conduit Montreuil, en 2012, parmi les villes où les prix du loyer au m² sont les plus élevés derrière Rueil-Malmaison, Antony ou encore Neuilly-sur-Seine.


A tous ceux-là, la Première adjointe répond « qu’il y en a marre du faux débat sur la concertation », qu’ils sont des « anti-écoles » ou« anti-crèches » après avoir été des « anti-roms », « anti-écolos », « des anti-logements sociaux »… En agissant de la sorte l’élue omet de rappeler qu’habitants, élus, parents d’élèves et enseignants ont tous été porteurs de propositions destinées à améliorer des projets qui laissaient beaucoup de monde sceptique.

Autant de propositions systématiquement rejetées pour aujourd’hui renvoyer les Montreuillois aux rangs d’irresponsables. Autant d’alertes de la part des élus des minorités balayées d’un revers de main.

Dans la continuité de cet entêtement, devant une forte mobilisation des citoyens dans la salle, c’est le passage en force qui a été décidé au conseil municipal de septembre. Alors que 41 élus avaient voté le texte en première lecture en 2011, seuls 29 (sur 53) ont voté le PLU cette fois-ci. Depuis le début du mandat, trois adjoints à l’urbanisme se sont succédés, deux ont jeté l’éponge et n’ont pas voté, cette fois-ci, un projet qu’ils avaient pourtant porté.

Pourtant une autre politique de développement est possible et qui respecte l’histoire urbaine et sociale de notre ville.

- En préservant et en développant les espaces verts.
- En préservant le tissu de petits lieux d’activité, les maisons de ville et les pavillons.
- En réalisant par des acquisitions réhabilitations du véritable logement social comme ce
fut le cas avec la convention ville/ FREHA qui aura permis la création de plus de 350
logements.
- En réalisant en accompagnement de l’arrivée des transports en commun, des logements
accessibles aux Montreuillois.
- En luttant contre la spéculation immobilière par un encadrement réel des promoteurs.
- En garantissant le pourcentage d’habitat social à 37%
- En prévoyant la où ils sont nécessaires des équipements scolaires et sportifs.
- En revenant à des équipements utiles et raisonnables tels qu’une vraie piscine dans le
quartier Boissière plutôt qu’un Parc aquatique surdimensionné.
- En réservant des terrains pour le développement des générations futures.

En refusant le débat démocratique, la municipalité n’a rien à gagner, si ce n’est à se construire elle-même des adversaires et des opposants qui n’ont au départ pas d’autre objectif que de contribuer à l’amélioration pour tous du quotidien et du cadre de vie et qui partagent un même amour de leur ville.
Nico37
 
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