Parti de Gauche (2008-2012)

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 07 Oct 2011, 01:28

Le Front de gauche lance 2012 : Le Parti de gauche organise des réunions citoyennes.Richard Picotin

« La consigne, c'est n'attendez pas les consignes ! »

C'est justement cette consigne, donnée par leur candidat Jean-Luc Melenchon, de ne pas attendre les consignes, que les responsables du Front de gauche en Pays basque, et notamment Jean-Claude Soudre, Patricia Leuenberger et Sébastien Arcaya, les deux co-secrétaires du Parti de gauche, (l'une des trois composantes du Front de gauche, avec le Parti communiste français et la Gauche unitaire), ont décidé de suivre en prenant l'initiative de lancer des réunions citoyennes en vue de l'élection présidentielle de 2012.

La première de ces réunions se déroulera le 4 octobre à 19 h 30 à la Maison pour tous à Anglet, avec l'objectif de recueillir l'opinion des « vrais gens », et de diffuser aussi les propositions du Front de gauche. « La parole au peuple, faire exister une parole populaire », tel est le slogan du Front de gauche à la veille de cette élection présidentielle. « Nous devons discuter afin de trouver des alternatives locales. Des solutions à intégrer dans notre programme. Il faut recréer dans la tête des gens l'idée que l'on peut faire autrement » souligne Mathieu Accoh.

Les participants à cette première réunion citoyenne, prélude à ce que pourraient être de véritables « assemblées constituantes dans lesquelles le peuple s'exprimera », sont invités à réfléchir sur les thèmes de la culture notamment. « Il y a un vrai discours de gauche à tenir sur l'art et la culture » indique Jean-Claude Soudre.

D'autres réunions citoyennes, au rythme souhaité d'une par mois environ, se dérouleront avant les élections du printemps 2012.


Patrick Bediat sera candidat en 20120

Patrick Bédiat, conseiller municipal de Roussillon, se lance dans la bataille des législatives dans la 7e circonscription, aux côtés de Claude Ravel.

Après la désignation des candidats pour la 8 e circonscription en juillet, le Front de gauche (qui rassemble le Parti communiste, le Parti de gauche et la Gauche unitaire) continue de dévoiler les visages de sa campagne pour les législatives de 2012.

Sur la 7 e circonscription, (qui s’étend désormais de Roussillon au Grand-Lemps, NDLR), ce sont donc Patrick Bédiat, conseiller municipal de Roussillon, et Claude Ravel, conseillère municipale du Grand-Lemps qui ont été choisis. Deux nouvelles têtes, comme voulu par la fédération et souligné par Daniel Rigaud, le conseiller général du canton.

Lors de leur présentation officielle, les deux candidats ont rappelé leur attachement à l’humain, reprenant le slogan de Jean-Luc Mélenchon : “L’humain d’abord”. Tous deux ont rappelé leur volonté d’« améliorer le quotidien » en « pensant, rêvant et agissant le monde autrement ».

Des collectifs de soutien devraient être mis en place rapidement dans les communes de cette circonscription très « étalée » ont souligné les responsables du Front de gauche.
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Messagede Nico37 » 08 Oct 2011, 01:25

Le front de gauche prépare déjà les législatives Publié le mardi 04 octobre 2011 à 10H23

Il présentait vendredi ses candidats sur les trois circonscriptions du département et annonce l'organisation d'assemblées citoyennes C.H.

« Nous sommes prêts, nous sommes unis, avec un candidat Jean-Luc Mélenchon », annonce Jean-Pierre Cornevin secrétaire départemental du PCF. Dans l'Aube, le front de gauche rangé derrière son candidat Jean-Luc Mélenchon comprend le PCF avec le parti de gauche et « Convergences et alternatives », mouvement né après la scission du NPA. Mais le front de gauche pense dès aujourd'hui à l'après présidentielle avec la présentation de ses candidats aux élections législatives qui suivront la présidentielle « Nous souhaitons mettre en avant le parlement car l'avenir se décidera tout autant dans le résultat de l'élection présidentielle qu'à celui des législatives », explique Jean-Pierre Cronevin.
Sous l'étiquette du Front de gauche, deux candidats communistes seront présentés Pierre Mathieu pour la troisième circonscription (Romilly/La Chapelle-Saint-Luc) et Jean-Pierre Cornevin pour la deuxième (Bar-sur-Seine/Pays d'Othe), Mireille Brouillet du Parti de gauche se présentera dans la première circonscription (Bar-sur-Aube/Brienne-le-Château/Pont-Sainte-Marie).
Augmentation du Smic et des salaires, retour à une retraite à soixante ans, volonté de mettre en place une sixième République sont quelques points du programme du Front de gauche « Nous sommes prêts à affronter les arguments de ceux qui disent que nous allons ruiner le pays », déclare Jean-Pierre Cornevin.
Pour présenter leur programme et préparer les prochaines échéances électorales, le Front de Gauche organise partout en France des assemblées citoyennes ouvertes à tous. Dans l'Aube, la première aura lieu le 13 octobre prochain à Sainte-Savine. « Les citoyens ont besoin de s'exprimer et ont manifesté leur résistance à un certain nombre de réformes ; Mais on n'a pas entendu ce que les gens disaient. On leur demande de s'exprimer une fois tous les cinq ans et après on fait ce qu'on veut », observe Mireille Brouillet. « Nous voulons redonner la parole aux citoyens, ceux que l'on entend dans les rues mais que l'on n'écoute pas ».
L'idée est aussi d'organiser des ateliers législatifs « afin de réfléchir sur des questions de société extrêmemnts lourdes en associant des experts de terrain comme les responsables syndicaux ou associatifs. On ne peut pas rester à des généralités de campagne électorale », explique Pierre Mathieu.
La première assemblée citoyenne sera suivie d'autres dans le département. L'idée étant de pouvoir démultiplier le débat à l'ensemble du territoire aubois.

Pratique Assemblée citoyenne ouverte à tous jeudi 13 au grand salon, près de la mairie à Ste-Savine.
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Messagede Nico37 » 08 Oct 2011, 13:20

Choisy le Roi : Laurent Ziegelmeyer rejoint le Parti de Gauche 5 octobre 2011 par C.Dubois

Conseiller municipal délégué en charge de la démocratie participative à Choisy le Roi, Laurent Ziegelmeyer siègera à partir du prochain conseil municipal du 5 octobre, sous l’étiquette du Parti de Gauche. Membre du Parti Socialiste, Laurent Ziegelmeyer avait, depuis les élections européennes de 2009,

manifesté son désaccord avec la ligne politique portée par le PS, notamment concernant la réforme des retraites, et avait déjà publiquement soutenu le Front de gauche lors des dernières cantonales.
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Messagede Nico37 » 09 Oct 2011, 09:33

Céret : Présentation du programme du Front de gauche demain

Demain les militants du Front de gauche du Vallespir présenteront le programme de leur candidat aux élections présidentielles Jean-Luc Mélenchon. Ce programme intitulé "L'Humain d'abord", est aussi celui que défendront les candidats aux législatives de 2012. La réunion publique qui se tiendra à partir de 18 h 30 salle de l'Union sera conjointement animée par Nicolas Garcia, le candidat du Front de gauche sur la 4e circonscription et Dany Benquet secrétaire départementale du Parti de gauche. Les participants invitent la population à venir les rencontrer afin de débattre sur les propositions de ce programme qui se veut une réponse contre la crise et le problème de la dette. "Il faut agir dès maintenant, pour battre Sarkozy, soutiennent conjointement les responsables du PCF et du Parti de gauche, et ce sans attendre 2012, il nous faut mener le combat tous ensemble".
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Messagede Nico37 » 10 Oct 2011, 20:01

Communiqué de Jean-Luc Mélenchon DIMANCHE, 09 OCTOBRE 2011 21:59 JEAN-LUC MÉLENCHON

Je félicite le Parti Socialiste pour ce beau résultat de la mobilisation de ses militants et ses élus depuis plusieurs mois. Sur les dix-sept millions d’électeurs de gauche du deuxième tour de 2007 il est parvenu à en rassembler plus d’un million et demi pour choisir son candidat.

Je note que les votes ont placé en tête les deux candidats du programme officiel du Parti socialiste. Leurs nuances ont été trop faibles pour qu’ils soient clairement départagés. Mais je note surtout la percée spectaculaire d’Arnaud Montebourg et des idées de rupture qu’il porte dans des termes souvent identiques à ceux du Front de Gauche.

Je forme le vœu qu’il n’en diminue pas la signification et la portée. J’espère donc qu’il n’accepte aucun marchandage ni arrangement de circonstances pour le deuxième tour. Quoiqu’il en soit, le Front de gauche aura son candidat au premier tour de l’élection présidentielle et je porterai avec le programme « l’humain d’abord » le projet de la sixième république, de la planification écologique, de la bataille pour juguler la finance et en finir avec le système de l’Europe du laisser faire.
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Messagede Nico37 » 12 Oct 2011, 20:21

Cher Arnaud Montebourg,

J’ai lu la lettre que tu as envoyée à tes compétiteurs de la primaire socialiste. Tu as voulu qu’elle soit « ouverte ». Je me sens concerné. En effet, tu t’adresses aux deux socialistes qui pourraient être candidats à l’élection présidentielle. Je le serai pour ma part en toute certitude, au nom du Front de Gauche. Les questions que tu poses concernent toute la gauche et tous nos concitoyens.

J’ai donc souhaité y répondre.

Le nombre de votants aux primaires organisées par le Parti socialiste pour désigner son candidat à l’élection présidentielle montre une volonté d’intervention populaire. Celle-ci marque je crois les temps politiques nouveaux dans lesquels nous sommes entrés. Car désormais le grand nombre sent bien que les dogmes suivis jusqu’à présent par les pouvoirs en place mènent le monde à une impasse. Chacun se sent dès lors invité à se mêler des affaires publiques. Bonne nouvelle !

En t’écrivant, je veux donc contribuer à ce débat démocratique indispensable pour que l’élection présidentielle ne se réduise pas à une compétition de personnes mais permette aux citoyens d’exercer en toute lumière une souveraineté éclairée par le débat argumenté.

Je veux aussi entamer à cette occasion une discussion ouverte à gauche sur les conditions concrètes et précises qui permettront à un gouvernement de mener une politique alternative à celle de la droite, à l’heure où pourtant les gouvernements sociaux-démocrates dans toute l’Europe adoptent des plans d’austérité en tout point contraires à leurs engagements de campagne.

Les trois questions que tu poses me paraissent essentielles. J’y réponds précisément et y ajoute une quatrième qui à mes yeux les conditionne toutes.

1°) Le contrôle politique du système financier

Je défends la mise sous contrôle social des banques afin de soumettre la finance à la loi de l’intérêt général. Le programme du Front de Gauche propose de combattre la spéculation et la financiarisation de notre économie en interdisant les ventes de gré à gré, les ventes à découvert et les produits spéculatifs et en bloquant les échanges de capitaux avec les paradis fiscaux. Nous imposerons également la séparation des banques de dépôt et des banques d’investissement. Nous interdirons les stock-options, les LBO et les engagements hors bilan et obligerons les entreprises à la transparence financière. Les mouvements internationaux de capitaux à des fins de spéculation et de placement financier seront contrôlés et taxés à nos frontières. Nous interdirons la libre action des agences de notation et des hedge funds en Europe. Un pôle public financier sera créé pour contribuer à produire et partager autrement les richesses. Enfin, la Banque Centrale Européenne doit prêter aux Etats pour casser la spéculation et mettre le financement des biens publics à l’abri des appétits des investisseurs privés.

2°) Le protectionnisme européen, social et écologique

Je combats le dogme du libre-échange pour des raisons à la fois écologiques et sociales. Je veux réduire les transports de marchandises inutiles pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Et je récuse la réduction des normes sociales et environnementales par la mise en concurrence des systèmes sociaux et fiscaux nationaux. Je prône une relocalisation écologique maximale de notre production agricole et industrielle. Pour cela, le Front de Gauche défend l’instauration d’un visa social et écologique qui permettra de bloquer les productions délocalisées pour des raisons de dumping social et fiscal. Il propose l’institution de protections et de normes sociales et environnementales communes aux Européens, avec, par exemple des prélèvements nationaux concertés sur les réimportations en Europe de productions délocalisées et une taxe « kilométrique » de manière à réduire les transports de marchandises évitables. Nous instaurerons un droit de reprise des entreprises par leurs salariés en cas de délocalisation ou de fermeture. J’ajoute que le contrôle des mouvements de capitaux que nous instaurerons permettra aussi de taxer lourdement les investissements supports des délocalisations.

3°) la VIe République et la lutte contre la corruption

Le Front de Gauche se prononce sans ambiguïté pour une Sixième République parlementaire. Nous voulons en finir avec ce régime qui dépolitise le débat public et organise le dessaisissement des citoyens. La méthode que le Front de Gauche avance pour rédiger cette nouvelle Constitution est celle qu’ont suivie avec succès les peuples qui ont fait avant nous le choix de la révolution citoyenne, la convocation d’une Assemblée Constituante dès le début du mandat. Mon ambition est donc d’être le dernier président de la Cinquième République.

Quant à la corruption, je la tiens pour un symptôme de la décomposition de notre République. Elle prospère en raison du fonctionnement oligarchique des institutions, qui mêlent étroitement possédants et cercles dirigeants de l’Etat. Elle est la conséquence de l’accumulation de richesse par quelques-uns. Ceux-là jouissent de ce fait d’un pouvoir d’influence indécent contraire à l’égalité des citoyens. Elle se nourrit de la colonisation de l’Etat par les intérêts particuliers, permise par la libéralisation des services publics et la confusion qu’elle entraîne entre public et privé. Elle est encouragée par le fonctionnement des institutions européennes, où les lobbies font la loi. Nous combattrons la corruption sur tous ces fronts : mise au pas de l’oligarchie par la création d’un revenu maximum, instauration d’un régime parlementaire permettant le contrôle effectif de l’exécutif, abrogation des libéralisations de services publics, pôle public du médicament, nouveau traité européen conditionnant tout transfert de souveraineté à un contrôle démocratique de son usage.

Voici donc mes réponses aux trois points que tu évoques. Je serais incomplet si je n’en ajoutais un quatrième. Je crois que tu en seras d’accord puisque, comme nous, tu as voté non au Traité constitutionnel européen et à sa copie conforme le Traité de Lisbonne. Rien ne pourra être fait de ce que j’ai dit précédemment sans remise en cause du Traité européen de Lisbonne. Celui-ci interdit en effet toute entrave à la libre circulation des capitaux, promeut le libre-échange généralisé, fait échapper une part croissante de notre législation à la souveraineté populaire et officialise le pouvoir corrupteur des lobbies. C’est pourquoi nous organiserons un référendum pour proposer au peuple français une liste de dispositions sur lesquels la France désobéira sans attendre aux traités européens, prélude à une refondation de l’Union toute entière.

Reçois, cher Arnaud, mes félicitations pour le combat que tu as mené au sein de ces primaires et qui a permis de faire progresser tant d’idées que nous avons en commun.

Jean-Luc Mélenchon Candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle
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Messagede Nico37 » 15 Oct 2011, 22:59

La parole aux jeunes du Parti de gauche 21 le 14/10/2011 à 05:00 par Cyrill Bignault

Le parti de gauche, cher à Jean-Luc Mélenchon, a dorénavant son réseau de Jeunes en Côte-d’Or. Il est animé par trois Dijonnais.

Ils sont jeunes et ils s’engagent en politique. Alexandre Emorine, 22 ans, Cédric Tomicki, 23 ans et Maxime Tissier, 24 ans, tous trois Dijonnais, sont les co-secrétaires et le trésorier du Réseau jeunes du Parti de gauche de Côte-d’Or. « On se bat pour un projet politique. Notre programme, c’est l’humain d’abord », explique Cédric Tomicki. « On veut convaincre les jeunes également que la politique est intéressante. »

« Hollande : la gauche molle »

Et pour cela, les jeunes du parti de gauche accentuent leur présence sur le terrain, « au plus près des gens », souligne Maxime Tissier. « Outre du collage d’affiches, de la distribution de tracts, nous organisons des réunions tous les quinze jours », précise Alexandre Emorine, un ancien du PS, qui a adhéré au Parti de gauche « pour retrouver le sens de la République ». « Ce qui m’a séduit, c’est que c’est un parti creuset », déclare, de son côté, Cédric Tomicki. « Il y a des gens de tous horizons qui se battent pour un projet et une ambition unitaire. » Voici déjà la présidentielle en ligne de mire : « Nous ne nous contenterons pas d’être présents sur Internet ou de coller deux affiches », précise Alexandre Emorine. « Nous allons accentuer nos actions avec tous nos partenaires du Front de gauche (PCF, Gauche unitaire…), des actions ludiques et interactives avec le public pour montrer le programme de Jean-Luc Mélenchon (le leader du Parti de gauche porte l’étendard Front de gauche pour 2012). » Un sentiment sur les primaires du PS ? « Cela va favoriser à chaque fois le courant le plus neutre, qui dérange le moins », estime Alexandre Emorine. « Quel que soit le candidat PS, sa politique accompagnera le système », ajoute Maxime Tissier qui voit en « M. Hollande, l’incarnation de cette gauche molle ». « J’espère que les gens ne vont pas se tromper dans leur vote pour la présidentielle », relève-t-il. Le débat à gauche continue…

(*) Email : pgdijon.jeunes@gmail.com. Une page Facebook « PG Dijon jeunes » existe aussi.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 18 Oct 2011, 22:46

Benoît Schneckenburger, le garde du corps philosophe de Mélenchon Zineb Dryef
Amoureux d'Epicure et ceinture noire de karaté, Benoît Schneckenburger est à la tête du service d'ordre du Parti de Gauche. Rencontre.

En 1990, à des jeunes militants qui collaient des affiches, Jean-Luc Mélenchon a dit : « La semaine prochaine, vous allez écrire un tract. » Vingt ans après, l'un d'eux en parle encore. « Ce que j'ai appris auprès de lui et apprécié tout de suite, c'est cette autonomie et cette attention accordée aux militants », explique-t-il.

A 40 ans, Benoît Schneckenburger milite encore auprès de Jean-Luc Mélenchon ; ceinture noire de karaté, il est à la tête de son service d'ordre. Il dit que ce n'est pas une tâche ingrate et regrette que les « partis petits-bourgeois » distinguent les militants qui pensent et ceux qui collent des affiches :

« Depuis que je suis engagé en politique, je me suis toujours inséré dans les services d'ordre... Il ne faut pas être idéaliste : la politique, ce sont des rapports de force qui doivent être organisés. C'est une tâche politique parmi d'autres. »

Garder à l'œil « Le Petit Journal »

Une tâche dont Benoît découvre l'extrême violence à l'époque des bastons avec le FN – il était alors à SOS Racisme. En 2011, l'ennemi semble plutôt se nicher derrière la nuée de caméras qui suit en permanence le candidat. Benoît ne cache pas avoir une dent contre « Le Petit Journal » de Canal+ qui, « sur trois jours de tournage, ne garde que quelques secondes », forcément les plus « conflictuelles ».

« Il suffit que Mélenchon discute un peu fortement avec quelqu'un et eux foncent pour prendre cette unique scène. On le prévient. “Le Petit Journal”, ce n'est pas du journalisme d'information, c'est de la peopolisation. »

Ce banlieusard, né dans une famille peu politisée – un grand-père maire adjoint RPR, « ça n'a pas joué » –, a épousé la politique d'abord à Nanterre, auprès des libertaires. Puis à Sciences-Po. Ensuite, il ne s'arrête plus.

Piqué de philosophie politique, il poursuit son apprentissage dans les livres, décroche l'agrég de philo puis soutient une thèse sur les matérialistes du XVIIIe. Ses élèves le reconnaissent à la télé – « Je leur ai dit au début de l'année qu'on ne parlerait pas de politique en cours. »

C'est cette persévérance et une discipline hors du commun qui lui valent aussi d'être ceinture noire et titulaire d'un diplôme de prof de karaté. « C'est drôle quand même », commente un Jean-Luc Mélenchon songeur, « je ne sais pas comment il a fait pour mener tout ça de front. »

Conversations philosophiques dans le métro

Il y a chez ce singulier garde du corps une intransigeance propre aux convertis. Revenu du PS après l'épisode de Saint-Bernard (« je ne partageais plus leurs valeurs »), il refuse depuis de se « résigner », d'accepter une augmentation symbolique du smic « quand plus personne ne peut vivre avec 1 000 euros » ou de se laisser berner par la politique du « sentiment ». Il n'entrevoit l'espoir d'une « alternative à gauche » qu'en 2008, lorsque Mélenchon quitte le PS pour fonder le Parti de Gauche. Il le retrouve alors.

Depuis, les deux hommes marchent côte à côte. Littéralement. Après les manifs, les meetings, les rendez-vous publics, Benoît raccompagne le candidat du Front de Gauche « en transports en commun ». La petite légende en marche dit que c'est durant ces trajets qu'ils échangent sur le bonheur ou la vitesse de la lumière. Une sorte de règle que s'impose Benoît pour éviter de parler de la vie interne du parti ; il ne veut pas utiliser sa proximité de garde du corps pour aborder ces questions.

Benoît aurait fait pencher Mélenchon, le stoïcien, du côté d'Epicure, durant ces voyages en métro. L'ancien sénateur en stoïcien, ça donne quoi ?

« Si un pot de fleurs me tombe dessus du troisième, je n'y peux rien donc je n'ai pas à m'en préoccuper. Par contre, certaines choses dépendent de moi, j'ai donc des marges de manœuvres.

Les stoïciens disent que la plupart des choses sur lesquelles on peut agir dépendent de la représentation que l'on s'en fait soit à titre individuel, soit par la langue commune, les opinions communes. Il faut donc travailler sur la culture, sur les mots pour faire évoluer les mentalités. Cette part de liberté est intéressante.

Mais j'ai réussi à lui faire admettre que le stoïcisme, c'est souvent une morale de maître – renoncer aux biens, cela suppose qu'on les a déjà. Et il y a les idées d'âme et de destin. Chez Epicure, il n'y a pas de destin, il n'y a pas d'âme. Mélenchon, comme moi, est matérialiste, il y est sensible. »

Benoît Schneckenburger à Paris, le 5 octobre 2011 « Le bonheur est un thème dont la politique doit se préoccuper »

Quelques secondes, on se représente Mélenchon en épicurien, façon interprétation abusive de la doctrine du philosophe grec. C'est drôle mais il ne s'agit évidemment pas de cela :

« Libérer la contrainte, c'est une des premières leçons d'Epicure. Quand on est pauvre et qu'on a faim, qu'on est inquiet pour le lendemain, on ne peut pas être heureux. La politique doit d'abord assurer ces conditions minimales de vie ; le bonheur est un thème dont la politique doit se préoccuper. La politique doit offrir la possibilité d'activités culturelles, d'ouverture, de temps consacré aux autres.

Libérer du temps, c'est un des thèmes qui a toujours intéressé Mélenchon. Ce n'est pas seulement réduire le temps de travail : c'est l'idée que l'homme doit à nouveau être maître du temps. Or, le temps dans lequel on vit aujourd'hui, c'est le temps des échanges marchands, c'est le temps de l'instantané, tout va très très vite. Ça ouvre des potentialités mais ça nous empêche de vivre le présent dans la durée. On est dans l'instant. L'instant, ça change tout le temps, c'est inquiétant. »

Le populisme, une chance ?

Ce temps si précieux pour ce garçon que ses amis qualifient d'un « petit peu hyperactif ». Après un ouvrage consacré à Epicure puis un collectif sur le programme de Marine Le Pen, Benoît s'est attaqué au populisme. Le livre sort dans quelques semaines. Un long travail de déconstruction de l'argument facile « Mélenchon est populiste », retrouvé jusqu'en une du Monde sous la plume d'un Plantu qui l'a représenté jumeau de Marine Le Pen :

« J'essaye de montrer que derrière cette phrase, “untel est populiste”, se cache une vieille tendance dans l'histoire des idées et de la démocratie libérale à refuser que le peuple participe “trop” à la vie politique.

On veut bien convoquer le peuple, comme dit Schumpeter, pour choisir parmi les élites compétitives mais on ne veut pas qu'il se mêle du politique. Eh bien, nous ne sommes pas d'accord. On pense que le peuple doit se mêler de politique, il doit commencer à réfléchir, à participer, il ne peut pas y avoir de discours politique sans éducation populaire. L'accusation de populisme cache un déni de démocratie. »

Il en revient à cette fameuse autonomie qui lui a fait préférer Mélenchon aux autres, celle qui suppose, dit-il, une culture permanente des militants.

Ce souci de l'éducation populaire au Parti de Gauche est à la charge de Benoît ; il s'occupe également de la formation. Karatéka, philosophe, garde du corps, formateur... Une somme d'activités qu'il juge cohérentes et habituelles dans son parti :

« Vous savez, au service d'ordre, on a aussi un camarade qui va soutenir sa thèse en physique quantique et un docteur en sociologie. »
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 19 Oct 2011, 23:37

Mélenchon s'installe dans une boîte à chaussures

Mathieu Deslandes | Journaliste
Audrey Cerdan | Photographe

Rue89 inaugure sa collection de visites de QG de campagne avec celui de Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle.

L'adresse : 8 rue Chassagnolle, aux Lilas, banlieue parisienne.

Pendaison de crémaillère : mardi 18 octobre 2011, sous une pluie battante.

Le local : une ancienne usine de chaussures transformée en loft de 700 m2. Briques rouges et porte bleue vue de l'extérieur. Parpaings blancs et porte grise à l'intérieur. La lumière descend d'une verrière.

Intérieur du QG de campagne de Jean-Luc Mélenchon (Audrey Cerdan/Rue89)
Ce qui saute aux yeux : des photos de Mélenchon, de figures du Front de Gauche (Pierre Laurent, Clémentine Autain...) et de militants anonymes sont placardées sur des rectangles de polystyrène suspendus au plafond. Au verso, des slogans et des mots d'ordres : « Smic à 1 700 euros », « Précariat Ya Basta », « Référendum sur l'énergie nucléaire », « Vivent les coopératives »...

L'aménagement : il a été réalisé pendant quatre semaines par des militants et des bénévoles. « Ça s'est pas fait grâce à Martin Bouygues », claironne Leïla Chaibi, cofondatrice du collectif L'Appel et la Pioche, militante au Parti de Gauche. Le mobilier est de la « récup » : « On nous a donné des bureaux, des tables, des lampes, une friteuse... »

Quelques étagères Ikea et des yuccas. Huit drapeaux rouges « Front de gauche » et spots rouges. A l'entrée : des piles des deux derniers numéros de Regards.

Le bureau du candidat : un plateau de verre sur une table en fer forgé « dessinée par Jean-Luc ». Dessus, pas d'ordinateur. Derrière, un drapeau tricolore, une bibliothèque où trônent une maquette de fusée et une photo qui réunit Mélenchon et Lula. Posées par terre, sur une moquette grise, une affiche de Tanger et la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. La porte est vitrée.

Le bureau de Jean-Luc Mélenchon (Audrey Cerdan/Rue89)
Le bail : 10 000 euros par mois « jusqu'à fin juin ». « Le déménagement à l'Elysée ne se fera pas du jour au lendemain », rigole une militante.

Les messages du lieu :

une (ancienne) usine pour rappeler que le Front de Gauche n'oublie pas les ouvriers ;
le souvenir des chaussures qui ont été fabriquées ici permet à Mélenchon de lancer : « Vous savez à quoi servent les chaussures : on les jette sur les puissants ! » Formule plus cheap d'un militant communiste : « Une usine de chaussures, c'est le pied. » ;
une adresse « en banlieue » faisait partie des critères de recherche ; on est certes à 400 mètres du périphérique, mais « on est en banlieue, on est dans le 93 », souligne une militante ;
l'aménagement du lieu, à base de récup et de bonnes volontés (« Les voisins, les cousins, les amis... ») est présenté tantôt comme une allégorie du Front de Gauche, ce « grand chantier collectif ouvert à tous », tantôt comme une allégorie du peuple en marche qui prend son destin en main.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 22 Oct 2011, 00:43

Le Front de Gauche lance sa campagne devant la Banque de France

Bourg-en-Bresse. Le FDG déjà en ordre pour 2012.

Le Front de Gauche a lancé les campagnes de la présidentielle et des législatives, mardi à Bourg, devant… la Banque de France.

« Le symbole de l’argent qui écrase, l’argent des affaires, l’argent qui manque aux salariés et qui profite aux actionnaires… » a énuméré le porte-parole Daniel Blatrix.

Face à « cette crise financière, morale, politique et démocratique », le FDG est déjà en ordre de campagne. « Nous ne voulons pas l’alternance mais une alternative. Rien n’est dit, tout va se construire et le peuple va compter ».

À l’échelon local, le Front de Gauche entend mettre en place « des assemblées citoyennes partout où sont les gens : les gares, les cages d’escaliers, les ateliers… Il faut les impliquer dans l’élaboration d’un projet, à l’heure où ils se désintéressent de la vie politique ».

Premier rendez-vous le 1 er novembre dans l’une des deux circonscriptions de Bourg.

Les candidat (e) s et suppléant (e) s FDG aux législatives.

1 re circonscription : Sébastien Boileau (Parti de Gauche), Noëlle Favier (PCF)
2 e circonscription : Katia Philippe (PCF), Guy Brulland (sans étiquette)
3 e circonscription : Yves Thoumine (SE), Ghislaine Revol (PG)
4 e circonscription : Daniel Blatrix (PCF), Catherine Groslon (SE)
5 e circonscription : Mylène Ferri (PCF), Bertrand Jacquier (PG).
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede spleenlancien » 22 Oct 2011, 10:27



Dans l'immeuble où Moody's France a son siège, des militants du Front de Gauche scandent « AAA, nous ne sommes pas des andouillettes » (référence aux notes délivrées par les agences en même temps qu'au label de l « Association amicale des amateurs d'andouillette authentique). Jean-Luc Mélenchon les rejoint et prévient : “L'agence Moody's prétend qu'elle va surveiller le peuple français, le peuple français l'informe qu'il surveille Moody's.

http://www.rue89.com/2011/10/21/melench ... dys-225821
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 22 Oct 2011, 14:00

Présidentielle 2012 : Le Front de gauche affûte ses armes en Côte-d'Or par Jérémie Lorand 22/11/11

Le Parti socialiste sort d'un marathon médiatique avec un candidat à la clé : François Hollande. Un choix qui ravit Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche pour la présidentielle de 2012. À côté d'une extrême gauche qu'il juge moribonde, le leader de l'alliance électoraliste entend bien profiter du succès de ses idées auprès de l'électorat socialiste pour s'envoler lors des prochaines échéances. Ses soutiens locaux organisaient d'ailleurs une conférence de presse à Dijon, jeudi 20 octobre 2011, pour lancer la campagne en Côte-d'Or...

Un programme sous forme de petit livre

Avant même Martine Aubry, maire de Lille, et François Hollande, député de Corrèze, qui étaient encore à l'époque tout deux candidats à la primaire du Parti socialiste, Jean-Luc Mélenchon a répondu sur son blog à la lettre ouverte écrite par Arnaud Montebourg. Cette dernière devait permettre au président du conseil général de Saône-et-Loire et troisième homme du premier tour de la primaire socialiste (Lire notre article ici) de faire son choix quant à une éventuelle consigne de vote. Le leader du Parti de gauche l'a bien compris et ne se prive pas de le faire savoir : "Ceux qui ont aimé Montebourg dans la primaire vont adorer Mélenchon dans la présidentielle", déclare-t-il à la presse mardi 11 octobre 2011 (Lire ici l'article du JDD.fr). Pour y arriver, il a publié L'Humain d'abord (Librio, 95p., 2 euros), vendu à 180.000 exemplaires depuis sa sortie le 14 septembre 2011. Un petit livre rouge - un programme dans la réalité - de moins de cent pages, trônant à la quatrième place du classement des ventes en ligne de livres de la Fnac.

"Nous nous situions dans un contexte assez complexe et grave", souligne Isabelle de Almeida pour le Parti communiste Côte-d'Or (PCF). "Nicolas Sarkozy évoque la possibilité de mettre en place un second plan d'austérité. Un second tour de vis qui sera synonyme de restrictions budgétaires dans les dépenses publiques alors qu'il faut aller chercher du côté des recherches." Dans ce contexte, Jean-Luc Mélenchon a réitéré, jeudi 20 octobre sur le plateau de TF1, son offre publique de débat à gauche, justifiant sa requête par le succès des débats de la primaire. Celui-ci pourrait même s'étendre à Éva Joly, candidate d'Europe écologie-Les Verts, "l'écologie n'étant pas le domaine réservé d'un seul parti" selon lui.

" Faire en sorte que N. Sarkozy ne soit plus au pouvoir en 2012 "

Profitant de la dynamique des élections cantonales de mars 2011 (Lire tous nos articles ici), le Parti de gauche a souhaité intégrer les citoyens dans la construction des échéances aussi bien présidentielle que législatives. "Nous avons sollicité aussi bien des spécialistes que des précaires pour débattre de différentes thématiques", explique Delphine Helle pour la Gauche unitaire. "Ces discussions ont permis de bâtir une réflexion commune pour mettre en place un programme de législature avec un programme complet". Parmi celles-ci se retrouvent le retour aux 35 heures effectives, le droit à la retraite à 60 ans à taux plein, le Salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) à 1.700 euros nets et un salaire maximum dans les entreprises publiques et privées.

"Les citoyens sont venus vers nous pour apporter leur pierre", poursuit Delphine Helle. "Nous pouvons considérer ce programme comme partagé car il va bien au-delà de nos formations politiques." Un texte qui n'est pas exhaustif et qui sera soumis au débat pour permettre de le peaufiner à travers des assemblées citoyennes : "Il ne faut pas gérer la crise mais transformer durablement la société", martèle Najate Haïe porte-parole de Solidarité 21. "Nous serons présents sur l'ensemble du département pour appeler les électeurs à venir échanger, critiquer autour du programme pour construire la société de demain et faire en sorte que la droite ne soit plus au pouvoir en 2012".

Une transition écologique

Le mot d'ordre sera alors d'enrichir et d'élargir. Une méthode déjà appliquée à la fondation même du Front de gauche, survenu après le référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe le 29 mai 2005. "La dynamique de Jean-Luc Mélenchon aide au rassemblement", considère pour sa part Raymond Maguet pour la Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase). "Des nombreuses personnalités y compris du monde de la culture participent au Conseil national du Front", renchérit Isabelle de Almeida. "Tous ceux qui pensent que le cœur de la gauche doit vraiment battre à gauche sont invités à nous rejoindre". Le socle, définit par l'ouvrage de Jean-Luc Mélenchon se veut alors être un moyen de débattre mais aussi un "moyen de résistance aux logiques dévastatrices initiées par le capitalisme financier", selon Jean-Michel Dorlet du Parti de gauche.

Cela passe par la réponse et la reprise du pouvoir aux banques et au marché et la refondation européenne. "Nous voulons proposer un nouveau traité européen soumis au peuple", poursuit-il. "Dans ce pays qui n'a jamais été aussi riche, nous voulons partager les richesses produites par la hausse du Smic et des minimas sociaux supérieurs au seuil de pauvreté". Des mesures qui seraient alors financées par une taxation des produits financiers des entreprises du CAC 40. À travers les 90 pages de son programme, Jean-Luc Mélenchon prône une légalisation du mariage et de l'adoption homosexuelle mais réserve aussi un grand chapitre à l'écologie.

À travers ce versant du programme, Jean-Michel Dorlet veut faire part de sa volonté de "bouleverser durablement la donne", qualifiant l'engagement de "nécessité". La transition énergétique sera donc au cœur des débats avec la création d'un service public de l'eau ou l'organisation d'une consultation sur la sortie éventuelle du nucléaire. Autre combat pour les forces de la gauche, l'abrogation de la loi de révision générale des politiques publiques (RGPP), pour "Régression - au lieu de révision - générale des politiques publiques", principale source de mécontentement au sein des collectivités territoriales. Cette dernière aurait couté à la droite la majorité au Sénat... Le Front de gauche gage qu'il en sera de même en avril 2012.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 23 Oct 2011, 09:14

Compte-rendu des débats de la réunion publique du collectif citoyen FDG du 13 octobre

Une quarantaine de personnes se sont déjà inscrites dans ce collectif citoyen du Front de Gauche pour la circonscription de Morlaix. Cette première réunion du collectif citoyen du Front de Gauche nous a permis de débattre sur le contexte politique (les primaires socialistes, la crise du capitalisme financier), sur notre rapport avec le PS et sur nos ambitions pour les présidentielles et les législatives, sur les moyens de reconquérir l'électorat abstentionniste et de dynamiser notre campagne politique afin de hausser le niveau d'exigence sociale de la population, de critique vis à vis du système existant et de confiance vis à vis de notre capacité à le transformer.

Daniel Ravasio a commencé par rappeler quelles étaient les forces politiques constituant le Front de Gauche, quel était l'historique de ce mouvement, quelles avaient été les modalités de désignation de nos candidats communs aux présidentielles et législatives. Il a appelé chacun à s'exprimer sur ses motivations pour soutenir la campagne du Front de Gauche, sur le rôle qu'il voulait que le collectif citoyen joue et sur le fonctionnement qu'il devait avoir. Il a précisé que l'urgence pour nous était de rassembler, de faire connaître nos propositions, de mener une campagne de terrain en cherchant à convaincre ses proches, ses voisins, à organiser de micro-débats publics à l'image de ce qui s'était passé pour la campagne contre le Traité Constitutionnel Européen en 2005. Il faut aussi que nous cherchions à convaincre par capillarité, travail d'argumentation de proche en proche.

Françoise Wolinski-Pilate s'est interrogée sur le degré d'accord entre le Front de Gauche et les propositions un peu ternes se dégageant du débat Martine Aubry-Montebourg dans l'entre deux-tours des primaires socialistes.

Patrick a mis en avant le caractère inédit du contexte dans lequel s'inscrit cette campagne électorale pas comme les autres qui nous impose de sortir du capitalisme financier car on arrive à bout de ce moment historique.

Yvon Le Jallu a confirmé que, pour lui, cette crise était sans précédent dans l'histoire.

Arnaud Ranou a souligné que, dans le dernier débat socialiste du 12 octobre, il n'y avait pas eu un mot sur l'écologie, le développement de l'économie locale. Pour lui, il faut appeler à voter Front de Gauche, non seulement au 1er tour mais aussi au 2nd .

Hubert Peneau a déclaré pour sa part que, s'il allait s'investir dans la campagne, c'est parce qu'il pensait que le Front de Gauche pouvait être au second tour. Second tour que Le Pen avait atteint en 2002 avec 17%. Aux européennes de 2009 nous étions, en additionnant les voix du FDG et du NPA, à 12%: nous avons encore une marge de progression. Il est possible de faire 18% et d'être au second tour à condition de se concentrer sur les gens qui ne vont pas voter, sur les catégories populaires, d'aller les voir et de discuter.

Ismaël Dupont rappelle que la création de ces collectifs citoyens du Front de Gauche a pour but de rompre avec le seul face à face entre les militants des 3 organisations fondatrices du Front de Gauche et de permettre aux citoyens engagés de s'approprier notre projet alternatif et de le défendre auprès de la population pour créer une véritable dynamique dans cette campagne. Il est d'autant plus urgent de nous mobiliser pour argumenter sur le terrain en faveur de nos propositions que les médias organisent un black-out sur notre mouvement et son programme, ne parlant du FDG que pour évoquer les mouvements d'humeur de Mélenchon et non pour décrypter notre projet. Avec les Primaires, il n'y en a que pour le PS et ses enjeux de pouvoir internes. Ce parti est présenté comme le seul pouvant placer son candidat au second tour des présidentielles et à ce titre, comme le représentant in fine de toute la gauche. La peur de voir le Front National à nouveau passer au second tour fait fermer les yeux sur la dérive centriste du PS qui s'accélère, avec l'acceptation des dogmes libéraux du Traité de Lisbonne, puis désormais du cadre du pacte européen de stabilité qui fait que l'on s'engage à réduire le déficit à 3% du PIB à l'horizon 2013 alors qu'il est aujourd'hui de 7%: avec quels prix en termes d'austérité, de réduction des services publics et de la protection sociale? Si le PS a certaines propositions de gauche en matière fiscale, il ne revient pas sur les suppressions de poste dans la fonction publique, l'allongement de la durée de cotisation pour bénéficier d'une retraite à taux plein, accepte la précarisation des contrats de travail. Surtout, il ne prévoit aucune réforme des institutions européennes ou françaises visant à les démocratiser: et pour cause, elles rendent inéluctables des politiques libérales qu'il approuve et un bipartisme qui l'avantage. Seul le Front de Gauche assume la nécessité d'établir un rapport de force avec les pouvoirs financiers tout en cherchant à rassembler pour mettre une gauche de conquête sociale au pouvoir. De la situation actuelle de crise financière d'une gravité inédite peut ressortir le pire comme le meilleur: une régression sociale généralisée en Europe pour recapitaliser les banques et éponger les conséquences de leurs bêtises dont sortiraient renforcées la droite et l'extrême-droite car la xénophobie et les logiques de ressentiment prospèrent dans les crises ou une remise en cause profonde du capitalisme financier et une réorientation de l'Union Européenne, si notre gauche est assez forte pour rendre à la France, cinquième puissance économique mondiale, un rôle d'éclaireur pour les peuples indignés d'Europe, en montrant que la domination d'une oligarchie et la dictature de la finance ne sont pas des fatalités.

Daniel Crassin a préféré que l'on insiste, plutôt que de se faire plaisir avec des projections optimistes, sur la nécessité de faire le meilleur score possible au 1er tour. Après tout, du temps où le PCF était très fort, Jacques Duclos n'a jamais fait plus de 20% aux présidentielles. Il est surtout important de créer une dynamique en vue des législatives qui décideront également du rapport de force à gauche. Il ne faut pas penser qu'en dehors d'une qualification au 2me tour des présidentielles, tout est perdu: ce n'est pas la même chose d'avoir un gouvernement de centre-gauche et un gouvernement de droite dure... On a jamais assisté à un tel détricotage des lois sociales. Si on pouvait avoir 50 ou 60 députés au gouvernement, on serait en mesure de peser sur un gouvernement social-démocrate. Il nous faudra surtout combattre la puissance de l'idée de vote utile dans la population. Il y a deux forces politiques qui ont été complètement occultées tout au long de ces primaires qui ont donné une force d'exposition maximale au PS: les Verts et nous.

Pour Christian Delannee, il sera d'autant plus facile de faire un bon score que l'on réussira à faire passer le message qu'il est possible de faire autre chose. Il ne faut pas partir trop triomphalistes malgré le contexte de crise du capitalisme financier: en 1936, on avait des mouvements sociaux forts, puissants: ce qu'on a pas aujourd'hui. Il ne faut pas non plus dire qu'entre l'UMP et le PS c'est blanc bonnet et bonnet blanc et s'asseoir au 2ème tour sur le droit de vote, conquis de haute lutte. La politique de l'UMP est une politique de droite ultra-dure, qui manifeste la captation de propositions et d'hommes venus de l'extrême-droite. Une partie de la droite traditionnelle en a conscience puisque les élections sénatoriales ont montré que des éléments de droite avaient voté pour le changement.

Pour Yvon Le Jallu, si l'on s'intéresse aux gens qui ne sont pas là avec nous malgré leur précarité et leurs problèmes sociaux et qui ne votent plus, il faut bien se dire que pendant longtemps, il y a eu chez nous trop de consensus avec les socialistes. Par ailleurs, les modes de scrutin uninominaux à deux tours sont pipés: il faut une représentation à la proportionnelle.

Pour Patrick, la réponse à la question « une autre politique est-elle possible? » doit être subordonnée au constat qu'une autre politique est absolument nécessaire car ce système capitaliste mondialisé, financiarisé et dérégulé, saccage la planète et les sociétés. Nous sommes vraiment dans une situation d'une gravité inédite qui nous impose l'obligation d'inventer autre chose.

Pierre Le Steun rappelle que ce qui sonner le signal du détricotage des lois sociales en France, c'est le tournant de la rigueur des socialistes en France en 1983. Par la suite, ils ont toujours accompagné ou impulsé les réformes libérales de privatisations, d'ouvertures à la concurrence, de fragilisation du secteur public et des contrats de travail.

Pour Serge Puil, il faut rappeler aux gens dans nos interventions publiques que ce sont les politiques ultra-libérales de tous les pays industrialisés depuis des décennies qui ont généré la crise. Le but de Sarkozy, cela a été d'abolir le code du travail. Le paradoxe, c'est que cette grave crise dans laquelle ils nous ont plongés peut leur faire prendre une grande crédibilité à toutes ces personnes libérales qui veulent revenir à un déficit à 3% du PIB.

Pour Guy, le score le plus inquiétant, c'est celui de l'abstention. Ce quinquennat sarkozien a complètement dénaturé la politique. Le meilleur défi pour nous serait de parvenir à faire voter au moins 80% de la population, indépendamment même du contenu de ces votes. Pour cela, il est urgent que le débat soit présent partout, et pas uniquement le débat partisan. N'en doutons pas, une abstention forte fera le jeu de la droite et de l'extrême droite.

Pour Jean-Luc Le Calvez, ce qui fait la force du Front de Gauche, c'est avant tout son programme qui ne résulte pas seulement d'un accord de sommet: ses propositions ont été travaillées à la base dans des réunions participatives et veulent répondre aux gens sans utopie. Cela fait bien longtemps qu'on ne s'est pas présenté aux électeurs avec un programme aussi solide, cohérent, en phase avec les enjeux du moment. Ceci dit, c'est vrai qu'il ne faut pas stigmatiser les gens qui ont été aux primaires et qui ont pu aussi manifester à travers cette démarche un désir de changement. Il faut avant tout s'atteler à gagner les gens à nos propositions à partant de problèmes concrets comme celui des postes et des heures d'ouverture de bureaux supprimés à La Poste. Quand les socialistes se disputaient sur la question de leur leadership, nous défendions dans la presse les salariés et les usagers de La Poste: cela se remarque... La crédibilité de nos propositions a progressé et la situation économique internationale et nationale nous offre un boulevard pour les défendre. Les gens savent que 400 milliards de cadeaux fiscaux ont été fait pour les plus riches pendant le quinquennat Sarkozy, que l'on a su trouver des milliards pour les banques en difficulté et non pour équilibrer les budgets de la Sécurité Sociale, des retraites ou financer les services publics...

Pour Yves Abramovicz, notre campagne doit associer présidentielles et législatives et elle peut être menée sereinement, sans angoisse excessive, car notre candidat Jean-Luc Mélenchon est le seul qui apporte des propositions concrètes pour combattre la crise, le diktat des marchés. Aujourd'hui, tout est prétexte à dire: ce n'est pas notre faute si on vous impose l'austérité, c'est l'Europe... On est les mieux placés pour faire un travail d'explication là dessus, nous qui avons permis le non au Traité Constitutionnel Européen en 2005, victoire volée avec la complicité des socialistes qui se sont abstenus lors de la ratification à Versailles du Traité de Lisbonne. Notre souci premier, ce doit être de reconquérir les électeurs qui ont cessé d'aller voter. On parle beaucoup de la progression du FN mais elle est largement surfaite: en réalité, si le FN a progressé en pourcentage aux dernières élections, c'est en raison du poids de l'abstention et non d'une augmentation arithmétique significative de ses électeurs. Il est faux de dire que les classes populaires votent maintenant majoritairement à l'extrême droite: elles s'abstiennent. Et c'est contre cela que nous devons lutter.

Pour Daniel Crassin, il faut s'inspirer de la campagne de 1981 et du succès de la distribution du Programme commun vendu à 1,5 millions d'exemplaires (essentiellement par des militants communistes). On peut faire du porte-à-porte avec le programme, aller sur les marchés pour le vendre. On peut faire comprendre simplement que la misère n'est pas inéluctable, que le fric existe: on a trouvé des dizaines de milliards pour sauver les banques et on n'en trouverait pas pour les systèmes sociaux... Il faut aller là où les gens ne votent plus: HLM, restos du cœur, dans les quartiers, sur les marchés...
Pour Hubert, on peut faire des petites réunions-débats décentralisées à l'échelle d'un quartier, chez les uns et les autres, autour du programme partagé du Front de Gauche.

Pour Guy, si on veut aller rencontrer les gens qui ne vont plus voter, il ne faut pas avoir le programme comme seul support, programme que seuls les plus politisés et convaincus risqueront de vouloir acheter : il faut un tract, qui rappelle l'intérêt d'aller voter, la nécessité de s'opposer au bipartisme en cours d'installation et les idées fortes du programme.

Christian Hadouche propose que l'on se retrouve souvent tous ensemble ou à plusieurs sur le marché pour donner une visibilité au collectif citoyen du Front de Gauche.

Marie-Paul Kerebel propose de faire une soupe populaire place de la Commune pour discuter politique avec la population dans un contexte convivial et de don.

Ismaël Dupont propose une soupe populaire itinérante: un jour dans une commune, un autre dans une autre. Il serait très intéressant de se lancer dès le moins d'octobre dans la distribution de programmes partagés ou de tracts sur le programme et les réunions publiques thématiques, pas seulement à Morlaix mais partout dans la circonscription, pour montrer que notre visée n'est pas simplement électoraliste et faire grandir l'exigence chez citoyens d'une vraie rupture avec les politiques libérales menées jusque là au niveau français et européen.

Pour Daniel Crassin, il est également important de commencer tôt la campagne et de tenir la durée. Il faudrait établir un calendrier des marchés de la circonscription et inscrire trois-quatre personnes à chaque fois pour ceux où l'on veut être présent. Il faut consacrer une réunion spécifique pour avancer sur les questions d'organisation et la question du tract présentant notre programme avant la prochaine réunion publique du collectif citoyen du 26 octobre. Quant au porte à porte, c'est bien, mais cela demande une énergie très importante, et du monde...

Pour Marie Huon, il faut réfléchir aux lieux où l'on pourrait toucher les jeunes et ne pas se contenter de formes de campagnes politiques classiques, qui ne les touchent pas vraiment. Or, beaucoup de jeunes sont des indignés très critiques vis à vis du système mais en mal de repères politiques.

Arnaud Ranou rappelle à ce titre qu'Internet peut être un bon moyen pour mobiliser: il faut pousser les boîtes aux lettres électroniques.

On évoque alors l'intérêt qu'il y aurait à ce que chacun rebascule nos annonces Front de Gauche vers 3 ou 4 contacts sur internet, afin de faire grandir l'audience du collectif citoyen.

Hubert Peneau propose pour l'organisation de réaliser un tableau de tâches que l'on pourrait remplir sur internet et qui permettre d'établir les responsabilités pour l'envoi de mails, la présence sur les marchés, les distributions de tracts et les ventes de programmes partagés, les communiqués à la presse.

Daniel Crassin propose, avant que le piège des Primaires se referme tout à fait en excluant toute expression publique alternative par rapport à celle du PS ou de l'UMP, de mettre en place un calendrier pour une présence sur les marchés de la circonscription.

Christian Corre suggère la possibilité d'assurer une permanence toutes les semaines pour rencontrer la population, vendre le programme partagé.

Otilia Nunès demande à ce que l'on prévoit d'organiser des réunions publiques pendant les vacances pour permettre à des jeunes comme son fils, très intéressé par la démarche du FDG, de venir.
En fin de réunion, nous décidons d'organiser une réunion de travail le 18 octobre (18h) pour réaliser un tract et avancer sur les propositions d'actions militantes à faire en réunion publique plénière du collectif citoyen du Front de Gauche le 26 octobre 2011 à 18h au 2, petite rue de Callac à Morlaix.

Compte-rendu réalisé à partir de ses notes par Ismaël Dupont.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 24 Oct 2011, 22:24

Martine Billard (Parti de Gauche) propose de limiter l’exonération d’ISF sur les œuvres d’art Lundi, 24 Octobre 2011 08:07

La députée de Paris et co-présidente du Parti de Gauche Martine Billard a défendu un amendement au projet de loi de finances (PLF) pour 2012 visant à restreindre l'exonération d'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) applicable aux œuvres d'art, objets d'antiquité et objets de collection. Le texte a été rejeté.

L'amendement de Martine Billard visait à « maintenir l'exonération dans seulement trois cas : pour les biens meubles qui constituent le complément artistique des immeubles classés ou inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, pour les œuvres présentées au public - car, dans ce cas, elles participent au rayonnement de notre pays et à la diffusion du savoir - enfin, pour les œuvres des artistes contemporains encore en vie », a défendu l'élue
dans l'Hémicycle.

Choix entre évaluation forfaitaire ou selon la valeur vénale

Elle proposait que toutes les autres œuvres d'art ainsi que les objets d'antiquité et de collection ne rentrant pas dans le champ précité soient inclus dans l'assiette l'ISF. S'agissant des modalités d'évaluation des œuvres, l'amendement proposait de laisser au contribuable la possibilité d'opter entre une évaluation forfaitaire égale à 5% du patrimoine taxable à l'ISF et une évaluation selon la valeur vénale, si celle-ci s'avérait inférieure.

Martine Billard entendait ainsi distinguer les détenteurs d'œuvres d'art qui les partagent avec le public « au moins trois mois par an » de ceux qui les conservent à l'abri des regards, pour leur propre agrément. « Les propriétaires d'œuvres d'art sont les gardiens d'un patrimoine universel, qu'ils ont en général obtenu grâce à leur fortune, mais il peut très bien arriver qu'ils les gardent pour eux-mêmes. Dans ce cas, rien ne justifie qu'elles leur permettent de s'exonérer de l'impôt.
Il convient de distinguer entre ceux qui, de manière permanente ou ponctuelle, permettent que ces œuvres du patrimoine culturel national ou mondial soient accessibles, et les autres », considère-t-elle.

Le rapporteur du Budget Gilles Carrez (UMP) à l'Assemblée nationale et la ministre du Budget se sont déclarés défavorables à la mesure, d'où son rejet.
Le sujet de l'intégration des oeuvres d'art à l'ISF avait suscité un vif débat lors de l'examen de la réforme de la fiscalité du patrimoine, avant d'être également
rejetée
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 29 Oct 2011, 12:58

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