Parti de Gauche (2008-2012)

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 23 Aoû 2011, 13:27

Fondateur du Parti de gauche, Claude Debons rend sa carte
L'ancien syndicaliste de la CFDT estime dans une lettre que le parti de Mélenchon «s’est éloigné du projet initial». Par LILIAN ALEMAGNA

Ce n’est pas un grand claquement de porte mais un départ qui devrait interpeller Jean-Luc Mélenchon à quelques jours des «Remues-méninges» de son Parti de gauche (PG) vendredi à Grenoble. Claude Debons, ancien syndicaliste de la CFDT vient de quitter le PG, co-présidé par le candidat du Front de gauche à la présidentielle.

Membre fondateur du PG (en novembre 2008 après la sortie du PS de Mélenchon), Debons critique, dans une lettre datée du 27 juillet que Libération.fr s’est procurée, l’évolution de sa formation. S’il assure que «beaucoup d’avancées ont été réalisées» depuis trois ans, notamment «la construction du Front de gauche» – une «avancée inestimable» – l’ex-cheminot critique durement l’évolution d’un PG qui «s’est éloigné du projet initial».

«Faute d’avoir su faire vivre un certain pluralisme des idées et des expériences», Debons regrette un PG à l’«orientation trop souvent "gauchiste"», «un centralisme inadapté à notre époque», «dans le registre de la protestation et du témoignage» et avec «des rapports au reste de la gauche dans un registre "néo-NPA" [qui empêche] de s’adresser efficacement aux électeurs de gauche qui votent socialiste.» Conséquence: «Les analyses et orientations actuelles ne permettent pas de sortir d’une posture propagandiste et de hisser le vote Front de Gauche à un niveau d’utilité et de crédibilité élevé.»

Présent dans la campagne de Mélenchon

«Ces évolutions ont conduit nombre de militants avant moi, pourtant venus avec enthousiasme pour participer à cette aventure et ’’faire de la politique autrement’’, à partir», poursuit l’ancien de la CFDT. Précisant toutefois qu’il continuera de s’impliquer dans le Front de gauche – alliance du PG, du PCF et d’autres formations de la gauche radicale… Donc qu’il participera à la campagne de Jean-Luc Mélenchon…

«Je regrette ce départ mais ce n’est pas un drame», a réagit Eric Coquerel, secrétaire national du PG et ancien camarade de Debons lors des comités antilibéraux de 2007 auprès de Libération. «Je constate en même temps que Claude pense toujours que le Front de gauche est la seule solution, que sans le PG, il n’y aurait pas eu cette force, poursuit l’ancien chevènementiste. Nous avons réussi à créer une nouvelle force, Jean-Luc [Mélenchon] a bien dit lors de son discours de candidature place Stalingrad qu’il était ’’au cœur de la gauche’’… Je ne comprends pas ce qu’il faudrait faire de plus.»

En retrait depuis quelques mois, Claude Debons avait déjà quitté la direction du PG lors du congrès du Mans en novembre 2010. Il avait alors critiqué un positionnement politique trop radical de la part de Jean-Luc Mélenchon.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 24 Aoû 2011, 12:26

Pour Jean-Luc Mélenchon, " c'est tout le système qui est en crise " pour Le Monde.fr | 23.08.11 | 12h45

Jean-Luc Mélenchon: "La description de la dette ne cherche qu'à faire peur. C'est un calcul aberrant."

Jean-Luc Mélenchon est parti en campagne. A trois jours du rendez-vous estival du Parti de gauche (PG), les 26, 27 et 28 août à Grenoble (Isère), le candidat du Front de gauche – alliance électorale du PCF, du PG et de la gauche unitaire – plaide pour une rupture face à la crise.

Il estime ainsi, dans un entretien au Monde, que "c'est tout le système qui est en crise". Pour faire face, il propose "la mise en place de visas sociaux et écologiques pour toute marchandise entrant dans l'Union" ainsi que "l'instauration d'une souveraineté économique qui interdise les délocalisations dans tous les cas où cela aboutit à la perte d'un savoir-faire ou à la destruction d'une zone de production". C'est, à ses yeux, "le prix de la survie" de l'Union européenne.

L'eurodéputé ne cesse aussi de dénoncer la manière dont la dette est présentée aux Français. "C'est un prétexte", voire une manipulation : "La description de la dette ne cherche qu'à faire peur", assure-t-il, contestant le calcul qui rapporte la dette au PIB annuel. "C'est un calcul aberrant, qu'on ne fait pour aucune entreprise ou ménage", soutient-il. Il faut, selon lui, "rapporter la dette française à la capacité de production du pays", sur sept ans et trente-et-un jours, durée moyenne d'un titre dette français.

Réfutant toute règle d'or – règle budgétaire de limite du déficit à 3 % du PIB que le gouvernement veut inscrire dans la Constitution – le président du PG fustige l'attitude des socialistes. "C'est une règle rigide qui oblige à une purge sans précédent pour le pays. Le ralliement des socialistes à cette politique d'austérité est une capitulation sidérante", tacle-t-il.

A ses yeux, la présidentielle de 2012 doit être l'occasion de revenir sur la stratégie de la gauche vis-à-vis des banques et du système financier : "Aucun engagement n'a de sens si on ne dit pas comment on va empêcher le système financier, par la dégradation de la note de notre pays, d'interdire toute politique autre que celle de l'austérité", assure le candidat. Jean-Luc Mélenchon prône, pour sortir de la crise et de sa spirale descendante, une augmentation forte des impôts touchant les riches et les entreprises. Une manière encore de se démarquer des socialistes, qu'il juge trop frileux.

Lire l'intégralité de l'entretien avec Jean-Luc Mélenchon dans le journal daté du mercredi 24 août.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 25 Aoû 2011, 13:32

Ode à Jean-Luc Mélenchon d'un libéral convaincu
Le philosophe Gaspard Koenig, pourtant libéral, défend avec fougue le leader du Parti de gauche. Explication enflammée…]

Ce que le PS propose, ce n’est pas un programme électoral, c’est un compte-rendu de conseil des ministres. Un liste de gentilles petites réformes, rédigées par des technocrates bien mis, et qui pourraient peu ou prou émaner du présent gouvernement. Rien n’est supprimé, rien n’est créé, rien n’est réinventé. Faire de la réforme du taux d’imposition sur les sociétés une priorité politique illustre suffisamment le degré d’ambition de ceux qui prétendent « changer de civilisation ».

Les électeurs ne s’y trompent pas. Absente pendant dix ans du gouvernement et défaite à trois élections présidentielles successives, la gauche devrait être, par le jeu naturel de l’alternance et l’usure du pouvoir en place, au pinacle des intentions de vote. Les élections de 2012 devraient être jouées d’avance, comme ce fut le cas en Angleterre après dix ans de New Labour. Force est de constater que l’incurie de l’équipe socialiste actuelle rend difficile pour les foules de s’enthousiasmer. L’incurie, une déclinaison du care ?

Jean-Luc Mélenchon : la « gauche originale »

Je me suis donc mis en quête, non pas de « l’autre gauche », mais de la gauche originale, dont le PS a dévié en une sorte de congrès de Tours inversé. J’ai visionné une centaine d’heures d’émissions avec Jean-Luc Mélenchon. J’ai lu son programme, disponible sur le site du front de gauche. J’ai constaté avec plaisir que ledit site était horriblement mal conçu, signe de bonne santé d’un parti qui ne perd pas son cerveau dans la communication.

Et j’ai découvert, à ma grande surprise, un homme qui sait lire, qui sait parler et qui sait penser.

Qui sait lire. A la différence de ses collègues, Mélenchon ne se contente pas d’apprendre par coeur les fiches préparées par ses conseillers. Il est capable de citer aussi bien les études babouvistes, les analyses de François Furet ou les annexes du dernier livre d’Attali. Il n’hésite d’ailleurs pas à s’entourer, lors des débats, d’exemplaires annotés, post-ités, torturés, où il va chercher un chiffre ou un raisonnement. Sa « connaissance des dossiers », comme disent les journalistes avec un léger mépris, égale celle des ministres. Ce n’est ni un lettré aigre comme Bayrou, ni un collégien ampoulé comme Villepin. C’est un vrai intellectuel de combat comme la IIIè République savait en produire.

Un tribun, admirable raisonneur

Qui sait parler. La superbe dialectique mélenchonienne, produit de la solide et inégalée formation trotskiste, capable de retourner n’importe quel argument avec le sourire, ne serait rien sans son phrasé gouailleur, subtile combinaison d’accent pied-noir refoulé et de l’argot d’Arletty. Un homme capable d’utiliser le mot « s’esbigner » à la télévision publique ne peut être foncièrement mauvais. Exploit encore plus rare, Mélenchon ne parle pas tout seul. Il dialogue. Regardez le débat entre Marine Le Pen et Laurent Joffrin ; prenez la même contre Mélenchon. D’un côté, des gloussements hystériques sur les valeurs républicaines. De l’autre, des réponses point par point au programme économique du FN, que Mélenchon semble d’ailleurs connaître mieux que sa signataire. Mélenchon n’est pas seulement un tribun, c’est un admirable raisonneur.

Qui sait penser. Mélenchon connaît la réalité sociale de l’intérieur, ayant toujours conservé, à travers – ou malgré - sa carrière parlementaire et ministérielle, un contact intime avec la base, ses luttes, ses égarements, ses intuitions. Son constat a le courage de la simplicité : il y a quelque chose de pourri dans la République de France. Ces élites entremêlées et consensuelles sentent la fin de race. Le système économique et fiscal est déréglé. Les institutions de la Vè République sont devenues au mieux des dortoirs, le plus souvent des hospices. Autant rebattre les cartes, comme la France a toujours su si bien le faire, et convoquer une Assemblée Constituante.

La fulgurance mélenchonienne

J’admire tellement Jean-Luc Mélenchon que j’aimerais être d’accord avec lui. Hélas ! J’ai beau forcer mon naturel, je ne partage aucune de ses conclusions, que ce soit sur le partage des richesses, la planification écologique ou la sortie du traité de Lisbonne. Mais je reconnais que ses idées sont fraîches, fortes et souvent fulgurantes. Elles suggèrent non pas de rafistoler un système moribond, mais de lui opposer une véritable alternative, comme sur la question de la dette, où Mélenchon propose un défaut partiel et assumé. On est loin des débats idiots sur la règle d’or.

Finalement, le seul débat de qualité que nous pourrions espérer voir entre les deux tours de la présidentielle serait celui qui opposerait Nicolas Sarkozy et Jean-Luc Mélenchon.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 27 Aoû 2011, 14:44

Mélenchon "au travail" face au "charivari" de La Rochelle AFP Créé le 26/08/2011 à 21h07 -- Mis à jour le 26/08/2011 à 21h08

LES KARELLIS (Savoie) - Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, a voulu montrer vendredi qu'il était "au travail" pour 2012 avec ses alliés communistes, ironisant sur le "charivari" du PS à La Rochelle qui a, selon lui, accepté les "logiques d'austérité".

A son arrivée à l'université d'été du PCF aux Karellis (Savoie), M. Mélenchon, accueilli par le numéro un communiste Pierre Laurent et de nombreux photographes et caméras, a savouré "ce moment apaisé et tranquille", en contemplant les montagnes : "je n'envie pas l'ambiance qu'il y a ailleurs!"

"Ici, on n'est pas en compétition, on s'entre-aide, on travaille", a dit le coprésident du Parti de gauche, voulant afficher sa sérénité loin du "charivari" du port charentais où "à la fin tout le monde se sautera au cou!".

La primaire des socialistes ? "C'est plutôt consternant" mais "ce sont leurs affaires", a lancé calmement l'ex-sénateur PS.

M. Mélenchon a affirmé souriant : "ce qui fait notre force (au FG), c'est notre capacité à s'additionner", toujours soucieux de ne pas froisser ses "camarades" communistes.

Plus tard c'est au côté d'André Chassaigne (PCF) qu'il avait affronté à la mini-primaire du Front de gauche, qu'il est entré dans la salle du meeting, devant 400 militants PCF.

Dans un décor sobre (fond noir et quelques plantes vertes sans aucune affiche partisane), Pierre Laurent a démarré : "nous ne sommes pas candidats pour concourir dans le concours du meilleur gestionnaire de la crise" ou "obtenir la respectabilité des agences de notation".

Critiquant fermement les solutions anti-crise de Nicolas Sarkozy, il a estimé que les "causes de la crise" venaient de la "croissance capitaliste conçue sur la finance et la mise en compétition des travailleurs".

Pour lui, "le seul moyen d'en sortir est d'inverser la vapeur", il faut "fermer la chaudière de la finance" et "alimenter celle de la relance sociale".

Applaudissant ostensiblement le discours de M. Laurent sur la crise, M. Mélenchon s'est concentré sur les attaques contre le PS qui "n'aide pas" la gauche en "donnant la victoire idéologique et culturelle à Nicolas Sarkozy". Car "en acceptant la logique de l'austérité, vous faites baisser le niveau de capacité de résistance de notre peuple", leur a-t-il dit.

Mais "les grandes saisons de l'histoire sont celles où sonnent l'heure des masses", a-t-il affirmé de sa forte voix, parlant taxation du capital, "salaires dignes", "patrie républicaine", "dictature de l'intérêt général", logement ou éducation.

La jouant modeste ("nous ne faisons pas campagne pour célébrer un individu"), l'ex-socialiste s'est amusé devant les communistes : "je regrette le moment où je pouvais dire +je+". Désormais, en assumant le "nous", "je dois me demander à chaque instant si vous êtes d'accord!", a-t-il fait valoir, suscitant rires et applaudissements.

Dans le dernier sondage CSA sur 2012, M. Mélenchon recueille de 6,5 à 9%. "A chaque présidentielle, il y a une surprise. Cette fois-ci, ça peut être nous", veut croire Alexis Corbière, responsable au PG.

Reste que dans la campagne, face aux grosses machines UMP et PS, "nous serons parmi les plus pauvres" avec 3 millions d'euros de budget prévisionnel, a dit M. Mélenchon, appelant à la mobilisation citoyenne.


Mélenchon, « candidat singulier que vous (communistes) avez choisi en commun » samedi 27.08.2011, 05:11 - AUX KARELLIS LAURENT DECOTTE

Jean-Luc Mélenchon: «À chaque présidentielle il y a une surprise. Cette fois ci, ça peut être nous.»

Même le terme « université d'été », Jean-Luc Mélenchon le trouve un peu trop estampillé PS. « Ça fait La Rochelle, ce festival de Cannes », grimace l'ex-socialiste très critique à l'endroit de ce « charivari ». Alors depuis deux ans, sa formation, le Parti de Gauche, tient en cette fin du mois d'août à Grenoble, son « Remue-méninges ». Le principe est pourtant à peu près le même qu'une université, avec des ateliers thématiques (les médias, l'eau, la lutte...), un grand meeting final le dernier jour, dimanche...

« Mais c'est un rassemblement ouvert au-delà du Parti de Gauche », insiste Mélenchon. Même si les purs PG se sont retrouvés entre soi jeudi, avec à l'esprit... la présidentielle. Et la tête un peu dans les étoiles. Imaginez une équipe de foot deux divisions en dessous mais qui contient dans ses rangs La Star, l'élu. Comparaison qui vaut pour le PG vis-à-vis du PCF. Pour la première fois depuis 1974 et le programme commun de Mitterrand, le Parti communiste a décidé de ne pas présenter de candidat à la présidentielle. Exclu André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme. Battu en juin et au vote dans les mêmes eaux par la direction et les militants (40 % des voix). Les communistes lui préférant l'iconoclaste et plus médiatique Mélenchon pour porter l'espoir d'une formation large, le Front de gauche (PCF, PG, Gauche unitaire de l'ex-NPA Christian Piquet). Une petite révolution !


Une stratégie de front née aux élections européennes de 2009 qui ne pas fait disparaître les formations. La preuve, ce week-end, les communistes tiennent au même moment leur université d'été, à deux heures de route de Grenoble, aux Karellis, en Savoie.

Mélenchon leur a rendu visite. Distillant dans un discours quelques élements du programme partagé qui sera distribué à la Fête de L'Humanitéen septembre : taxer les revenus du capital (« de 18 % aujourd'hui ») autant que ceux du travail (« 42 % »), passer à quatorze tranches d'imposition au lieu de cinq, dont la dernière à 100 %... Pour flatter son auditoire PC qui, pour partie, ne l'a pas choisi et peut lui reprocher de mettre sa personnalité trop en avant, il use du « nous », déclare « pour vous tous je veux être un outil ». S'amuse : « Quel candidat singulier vous avez choisi d'avoir en commun ! ». Et assure, la voix et le verbe haut, qu'il ne changera pas de ton.

« On joue notre peau »

En aparté, il se dit sûr que les dirigeants du PC ne lui tireront pas dans les pattes : « On joue notre peau ». Mais en public, il désamorce un peu quand même : « Si ça ne marche pas, c'est moi qui porterai la croix ». La salle applaudit debout et plus fort sa prestation que celle du premier secrétaire du PCF, Pierre Laurent. Séduite par le tribun. Et un peu rassurée par la posture adoptée. Un responsable fédéral : « J'ai aimé son humilité ce soir ». En tout cas, par rapport à ses anciens camarades socialistes qu'il ne manque jamais d'égratigner, Mélenchon est en avance sur au moins un point : il a imposé sa candidature parmi les siens. Reste à les convaincre de tous se sublimer.


Mélenchon câline le PC et cogne le PS

Présent à l’université d’été des communistes dont il est le candidat, Jean-Luc Mélenchon s’est attelé à séduire son auditoire et a tapé sur le PS qui "ne veut pas voter la règle d’or mais qui veut l’appliquer".

Aux Karellis, Jean-Luc Mélenchon fait tout pour séduire son public communiste.

Plus d’une heure et demie dans une voiture surchauffée à traverser les montagnes et voici Jean-Luc Mélenchon bras dessus, bras dessous avec Pierre Laurent (le secrétaire national du PCF). Parti de Grenoble et de son "remue méninges" sans avoir eu le temps d’y mettre les pieds, le candidat du Front de Gauche est venu livrer son premier discours devant un auditoire exclusivement communiste. Il en ressort en sifflotant, preuve que son adoption est désormais acquise. "Il sait parler aux cocos", lâche une militante après la prestation de Jean-Luc Mélenchon plus applaudie que celui de Pierre Laurent.

Aux Karellis, une station de ski savoyarde où le PCF tient son université d’été, l’ancien ministre socialiste n’a pas ménagé ses efforts, jouant à fond la complicité avec Pierre Laurent. Dans une salle de cinéma transformée pour l’occasion en tribune politique, Mélenchon glisse d’abord un petit mot gentil pour André Chassaigne, son rival malheureux dans la primaire du Front de gauche et enchaîne: "Combien je vais regretter le moment où je pouvais dire 'je' et n’être contredit que par moi-même. Maintenant que je dis 'nous', je vais devoir demander à chacun si vous êtes d’accord."

"Avec la règle d’or, Sarkozy a scotché les socialistes sur son terrain"
Un salut à "une salle de connaisseurs" où, dit-il, il peut espérer trouver des "marxistes". Une référence à la révolution russe de 1917, et quelques œillades parachèvent l’opération séduction. "Les grandes saisons de l’histoire sont celles où sonnent l’heure des masses", tempête-t-il. "Nous allons commencer quelque chose de plus grand que nous." Mais sans illusions, il ajoute: "Si cela marche moins bien que prévu, je porterai seul la croix. Si cela marche mieux que prévu, je remercierai ceux à qui cela sera dû."

Profitant de la tribune qui lui est offerte, Jean-Luc Mélenchon met aussi en garde les socialistes réunis à La Rochelle. Face à la crise, l’ancien sénateur fustige le PS et sa "compétition pour mériter le triple A de l’austérité", puis moque ceux qui "grelottent" devant les 1600 milliards de dette. "Les socialistes ne veulent pas voter la règle d’or mais ils veulent l’appliquer", explique en aparté celui qui dénonce un "coup d’état financier".

"Sarkozy a marqué le premier point de la rentrée: avec la règle d’or, il a scotché les socialistes sur son terrain", regrette-t-il, attablé aux côtés de Pierre Laurent dans la salle du restaurant où les militants communistes doivent dîner. "Les socialistes ont pêché par orgueil. Hollande a dit que le cas de Sarkozy était réglé. Il n’est pas réglé. Nous lançons un avertissement au PS: personne ne peut gagner tout seul". Chassant les mots dette, austérité et rigueur de son vocabulaire, Jean-Luc Mélenchon promet de livrer la bataille des mots avant celle des urnes.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 30 Aoû 2011, 11:40

Pour souvenir :

Les troupes de Mélenchon se préparent à lutter contre Le Pen Par LILIAN ALEMAGNA, ENVOYÉ SPÉCIAL À GRENOBLE

REPORTAGE Réunis à Grenoble pour leur rentrée, les militants du Parti de Gauche ont planché en atelier sur les moyens d'enrayer les manoeuvres de Marine Le Pen.

Jean-Luc Mélenchon avait prévenu: « Mon adversaire, c'est elle » . Elle, c'est Marine Le Pen, la présidente du Front national que le candidat du Front de gauche à la présidentielle a déjà affronté en débat mi-février sur RMC. Réunis pour leurs troisièmes « remue-méninges », les militants de son Parti de gauche (PG) ont planché ce samedi après-midi dans l'amphi 5 de l'université Stendhal de Grenoble (Isère) sur « comment lutter » contre le parti d'extrême droite.

Session studieuse devant une petite centaine d'adhérents, carnets de notes et stylos en mains, sur le thème: «comprendre et lutter contre le FN de Marine Le Pen», animé par Alexis Corbière, secrétaire national du PG. « Le Front national de Marine Le Pen doit être analysé. Ce n'est pas le Front national de Jean-Marie Le Pen » , débute en introduction le conseiller de Paris. Membre du PG et ancienne journaliste du Monde spécialiste de l'extrême droite, Christiane Chombeau annonce l'objectif à ses troupes: « Aujourd'hui Marine le Pen a remis le masque social c'est à nous de démontrer ce qu'il y a sous le masque. »

« Le FN a une lecture particulière de l'histoire de France »

Passage obligé sur le FN et le syndicalisme avec un retour sur le cas de Fabien Engelmann, membre de la CGT en Lorraine puis exclu pour avoir été candidat FN aux cantonales en mars 2010. «Nous avons intérêt à mettre davantage en avant le fait que dans la vie sociale économique et politique de notre pays il y a eu un apport considérable des étrangers dans notre histoire passée, présente et future», plaide Baptiste Talbot de la CGT.

Cinquante minutes plus tard, passage express de Jean-Luc Mélenchon en fond d'amphi avant que le candidat du Front de gauche à la présidentielle ne reparte pour une interview télé. L'atelier prend la forme d'un cours magistral de deux heures, se limitant trop souvent au constat de ce qu'est aujourd'hui l'extrême droite française, plutôt que d'apporter aux troupes des arguments pour « lutter concrètement » contre le FN. « Marine Le pen parle de l'histoire de France mais il manque quelques chose... » , reprend Corbière debout au micro. « La Révolution française !», répond l'auditoire avant qu'il ne termine sa phrase. « On est bon hein ? ! », sourit Pascale Le Néouannic, conseillère régionale PG d'Ile-de-France qui se prépare pour le prochain atelier sur la laïcité. «Le FN a une lecture particulière de l'histoire de France», tranche Corbière. S'ensuit un court débat avec la salle. Avant le premier meeting de rentrée du Front de gauche dimanche matin à Grenoble, l'affrontement avec l'autre « Front » que vise Jean-Luc Mélenchon en 2012 promet d'être animé.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 03 Sep 2011, 20:00

Parti de Gauche : centralisme démocratique, inexpérience ou crise de croissance ? 01 Septembre 2011 Par Jean Bachèlerie

Le PG, en raison de l'inexpérience de certains dirigeants, qui font barrage autour de Jean-Luc Mélenchon, et confondent ce parti de près de 10 000 adhérents avec les micro-organisations dont ils sont issus. Ainsi au nom d'un centralisme démocratique d'une autre époque, ces apparatchiks entendent bloquer la liberté et la diversité d'expression, le débat démocratique. Ces pratiques de groupuscules sectaires s'imposent trop souvent aux dépens de la qualité des débats et vont jA la base cela se traduit par une militarisation du militantisme. A défaut d'obéissance, les militants se voient mis sur la touche sans explication, voire transférés dans une autre section, poussés à la démission ou exclus !

La conséquence ce sont les dérapages de Jean Luc, entouré de courtisans et d'apparatchiks venus là pour faire enfin carrière. Il est étonnant que des groupes entiers fondateurs du PG aient disparu, alors qu'ils sont venus avec 2000 militants comme Forces Militantes de Marc Dolez cofondateur du PG, trop socialistes pas assez à gauche pour certains.

Un homme politique doit s'entourer de personnes de qualité et veiller à la diversité d’opinions et cultures , il est tout à fait désolant d'avoir vu partir Christophe Ramaux, économiste de talent, maintenant Claude Debons et Jacques Rigaudiat mis à l'écart pour la même raison que Christophe, Marc Dolez député du Nord sans interruption depuis 1988, co-fondateur du PG marginalisé ; Ces membres fondateurs et cofondateur ont un seul tort : s’exprimer librement et vouloir débattre sereinement, avoir le droit d'être en désaccord avec la majorité du Parti sans être marginalisé. Il faut se souvenir de la réponse du camarade Eric Coquerel à une demande d'explication "parce c'est comme çà, je n'ai pas à me justifier"!

Avec de telles pratiques, bientôt les anciens du PG seront plus nombreux que les adhérents qui sont considérés comme des petits soldats, et non comme des citoyen(n)es responsables.

Le PG comme Die Linke connaît sa crise de croissance, il ne doit pas persévérer dans l’erreur, en marginalisant les éléments expérimentés et riches de leur savoir, de la diversité de culture comme Christophe Ramaux, Claude Debons, Jacques Rigaudiat, Marc Dolez, pour ne citer que les plus reconnus. Un parti jeune ne peut se priver de telles personnalités, qui ont fait preuve tout au long de leur carrière du sens des responsabilités et du sens de l'intérêt général, qui est toujours passé avant leur ambition personnelle.

Ils restent tous au Front de Gauche, car le Front rassemble la gauche rebelle et combative ; il rassemble et unit des sensibilités différentes, des groupes de réflexions de cultures variées, il permet l’enrichissement culturel et politique par les différences. C'est au Front, que prend forme le creuset de la gauche des valeurs, des idées, la gauche socialiste et fière de l’être. Le socialisme n’existe pas sans démocratie, et la démocratie sans le socialisme ne serait pas la démocratie.

Les militants et sympathisants du Front de gauche, sont de gauche, simplement de gauche, ni d'extrême gauche, ni d'extrême centre, ni sociaux libéraux, ils sont restés socialistes et démocrates donc de gauche, comme les militants des partis de gauche Allemands, Autrichiens, Tchéques, Hongrois, Scandinaves, Finlandais, Grec, Portugais, Italiens et Espagnols. Ils sont les héritiers de la gauche née des luttes sociales des XIX° , XX °et de ce début de siècle :contre « la grande régression » qu’est la mondialisation rétrograde, comme l’écrit justement Jacques Généreux dans l’ouvrage éponyme .

L’avenir appartient à ceux qui réfléchissent débattent, analysent, étudient les faits, les réussites et les erreurs pour construire ce socialisme démocratique que l'on peut légitimement qualifier de démocratie approfondie, la gauche doit être exemplaire dans ses organisations. Elle peut ainsi promouvoir, cette démocratie épanouie qui s'étendra à tous les aspects de la vie politique, économique et sociale. Une démocratie qui ne s'arrête pas aux portes de l'entreprise ou de l'administration, mais fait partie du processus de décision et de gestion de l'entreprise ou l'administration, où chaque salarié(e) participe pleinement à la vie de l'entreprise et de la fonction publique, comme il participe à la vie de sa commune, région, pays, Europe en tant que citoyen libre et responsable.

Jean Bachèlerie
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 08 Sep 2011, 00:04

Une responsable nationale du Parti de Gauche rejoint Europe Ecologie Les Verts

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 5 SEPTEMBRE 2011

" J’ai pris la décision difficile d’acter que je ne peux plus continuer à vivre une vie politique avec laquelle je suis de plus en plus mal à l’aise, tout en regardant par la fenêtre une expérience qui me fait envie, provoque du désir, m'enthousiasme. " Ariane Calvo

Ariane Calvo, maire-adjointe du 20è arrondissement de Paris, a annoncé son adhésion à Europe Ecologie Les Verts, ce lundi 5 septembre. Elle quitte le Parti de Gauche, dont elle était membre du bureau national. Europe Ecologie Les Verts (EELV) souhaite la bienvenue à une militante et élue reconnue dans son action et ses engagements.

Après avoir partagé sur le terrain tant de combats écologiques et sociaux avec elle, sur le logement, les sans-papiers ou le nucléaire, nous sommes heureux de l’accueillir parmi nous. Elle va rejoindre bientôt le groupe des élus écologistes du 20è arrondissement. Son arrivée illustre l'esprit d'ouverture que caractérise la dynamique d'Europe Ecologie.

Ariane Calvo explique son choix :

« En tant qu’écologiste convaincue, je suis certaine que le projet de changement doit passer par une lecture écologiste de notre société, de la crise qu’elle traverse, et des solutions à y apporter. (…) Le projet porté par EELV est ainsi une sorte de révolution concrète, guidée par une utopie essentielle. En s’attachant à rendre possible ce changement radical de société, il propose un vrai programme de rupture. En cherchant à réfléchir sur du long terme, il permet de prendre du recul sur notre situation, et oser proposer des solutions plus inventives et plus durables. »

Elle participera activement à la campagne d'Eva Joly candidate écologiste à la présidentielle.

Europe Ecologie Les Verts
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 10 Sep 2011, 21:37

[url=http://www.npa2009.org/content/front-de-gauche-priorité-aux-institutions]FRONT DE GAUCHE : PRIORITÉ AUX INSTITUTIONS Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 114 (08/09/11)[/url]

Cette année, l’initiative du PG « Remue-méninges à gauche » était co-organisée par les forces du Front de Gauche. Les organisateurs annoncent 2 000 participants. Le NPA était invité et présent.

La cinquantaine d’ateliers et tables rondes, les interventions des nombreux invitéEs ont permis d’échanger sur une grande diversité de thèmes. Sur beaucoup de questions, les analyses sont communes et l’indignation partagée, mais ce qui frappe c’est la nature très institutionnelle des réponses qui sont apportées et la faible place donnée à la construction des mobilisations.

Cette appréciation est loin d’être démentie par l’intervention de Jean-Luc Mélenchon qui clôturait ces journées. Au-delà de la gestuelle et des accents gaulliens de l’orateur, des drapeaux bleu-blanc-rouge agités dans la salle, de la Marseillaise, autant de choix dans la mise en scène qui sont eux-mêmes un concentré de politique, c’est le contenu qui fait profondément divergence.

La dénonciation est vigoureuse mais dès les premières minutes le ton est donné, les participants sont invités à défendre les réponses du Front de Gauche avec des bulletins de vote car c’est selon Mélenchon « la forme que nous préférons ». Il réaffirme par deux fois la campagne électorale comme le début ou un moment de la « révolution citoyenne ». Et logiquement, les réponses sont à la mesure de l’outil choisi. Pas un mot sur l’augmentation des salaires, la justice sociale est confiée à la seule politique fiscale en « taxant les revenus du capital à égalité avec ceux du travail ». Pas un mot ni sur l’interdiction des licenciements ni sur la réduction du temps de travail, la lutte pour le droit à l’emploi se limite à de nécessaires mais très insuffisantes mesures contre la précarité.
La défense de la planification écologique tout comme la dénonciation des engagements écologiques non tenus tapent juste, mais concernant l’épineuse question du nucléaire, elle se limite au référendum comme compromis, permettant de ne pas fâcher les alliés communistes souvent pronucléaires. Mélenchon se revendique petit-fils d’immigrés et dénonce l’acharnement législatif contre l’immigration, mais n’a pas un mot pour exiger l’égalité intégrale des droits ou la régularisation des sans-papiers.

La dette publique est présentée comme un prétexte mais loin d’en tirer la conclusion qu’il est légitime de refuser de la payer, le candidat du Front de Gauche demande à la BCE « d’éteindre l’incendie » et propose de recourir à l’épargne française pour s’affranchir du chantage des préteurs étrangers. Plus généralement, les accents nationalistes émaillent l’ensemble du discours : « Nous ne permettrons jamais qu’on parle en maître à la France », « Nous ne sommes pas la cinquième roue du carrosse, nous sommes la cinquième puissance » et logiquement il en appelle à « la résistance de (sa) patrie républicaine ». Enfin si la question de la mobilisation est évoquée, c’est pour exhorter à répondre à l’appel des organisations syndicales pour la journée d’action de la rentrée (fixée depuis au 11 octobre), un point c’est tout !

Christine Poupin
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 12 Sep 2011, 19:51

Le Front de gauche et son candidat à la présidentielle publient ce mercredi en librairie leur programme pour la présidentielle -
Petit format (95 pages), petit prix (2 euros)

Libé en publie des extraits : http://www.liberation.fr/politiques/010 ... re-maximum
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 15 Sep 2011, 21:40

Sénatoriales : le bras de fer se poursuit à gauchePublié le 15 septembre 2011 par C.Dubois

Alors que le Parti de Gauche menaçait hier de constituer des listes autonomes dans toute l’Ile de France si aucun accord n’était trouvé au niveau national avec le trio PS-PCF-EELV pour qu’il puisse conserver ses deux postes de sénateur (voir précédent billet), la situation a un peu évolué hier soir mais reste tendue et la pression maintenue sur les départements des Hauts de Seine et du Val de Marne…

« Il y a eu des avancées significatives avec le PCF concernant les législatives mais la situation reste bloquée concernant le Sénat, du côté du PS et d’EELV, indique François Cocq », conseiller municipal de Champigny et secrétaire national du Parti de Gauche à l’éducation. « Dans cette attente, nous maintenons pour l’instant notre intention de présenter nos propres listes dans deux départements, les Hauts de Seine (92) et le Val de Marne (94). Nous statuerons définitivement jeudi après midi. »

Le Parti de Gauche souhaiterait pouvoir se positionner en quatrième dans les Hauts de Seine, où cette position est occupée par Chloé Trividic, conseillère municipale de Suresnes (PS), ainsi que dans la Seine et Marne, où cette position est tenue par Hélène Lipietz (EELV). Des positions qui, dans le deux cas, ne sont pas acquises mais gagnables.

Le verdict sera prononcé demain en fin d’après-midi. « Si nous présentons une liste dans le Val de Marne, ce sera à contre-coeur car nous apprécions beaucoup Christian Favier, la tête de liste et président du Conseil général. Mais il s’agit d’un rapport de forces global. »

Concernant une éventuelle alliance avec le MRC, cela n’est pas prévu. « Nous avons notre propre liste constituée de jeunes militants bien implantés localement. » La liste serait emmenée par André Deluchat (photo) Voir billet à ce sujet.

Avant hier, c’était le MRC qui menaçait de déposer sa propre liste, mécontent de sa place sur la liste commune.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 16 Sep 2011, 23:40


Tu attends quoi des politicards bourgeois :?: Par contre pour construire une argumentation anti-électorale ancrée, faut être au taquet...
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 18 Sep 2011, 16:53

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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 23 Sep 2011, 00:03

Grève Pôle Emploi Herblay communiqué du Parti de Gauche Pôle Emploi : l’Humain d’abord ? ? ! !

Le Parti de Gauche soutient et encourage la lutte des agents du Pôle-Emploi d’Herblay qui étaient en grève mardi 20 septembre et dont l’agence a dû fermer pour la journée. Ils s’indignent du refus de leur direction régionale de prolonger le contrat aidé (CUI-CAE) que leur collègue Maryvonne Youssef occupe depuis 2 ans en donnant pleinement satisfaction. Alors que les règles qui régissent son contrat autorisent un renouvellement de 36 mois supplémentaires et que les chiffres du chômage connaissent une nouvelle augmentation, la direction Régionale de Pôle-Emploi Ile de France reste sourde aux arguments en faveur de cette personne de 54 ans, reconnue travailleur handicapé, pour qui cet emploi est une solution à son problème de handicap car elle ne peut s’éloigner davantage de son domicile pour raison médicale.

Pour le Parti de Gauche, la première richesse est le travail humain. Les agents du Pôle-Emploi d’Herblay montrent, par leur mobilisation à quel point nous avons raison. Le poste libéré par le départ de Maryvonne le 30 septembre si rien n’est fait, sera aussitôt pourvu par une autre personne que Pôle-Emploi jettera à son tour à la rue. Quel exemple nous donne l’institution dont une des missions, rappelons-le, est de vérifier que les entreprises qui bénéficient des aides de l’état veillent à l’insertion durable de ces salariés les plus précaires.

Le Parti de Gauche s’élève fermement contre ces pratiques et s’engage avec le Front de Gauche et son programme à lutter efficacement contre la précarité en réaffirmant le CDI à plein temps comme norme du contrat de travail. Il propose la sécurisation du parcours de chacun et chacune dans l’emploi et la formation avec une continuité de revenu tout au long de la vie. Contre la domination du capital financier, il place l’humain d’abord.
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