Le Parti ouvrier indépendant hausse le ton
Jeudi 29 novembre, à la Maison des associations, Constant Stora, secrétaire du comité Nord-Ardèche du Parti ouvrier indépendant (POI) réunissait les militants (...)
Le Parti ouvrier indépendant hausse le ton
Jeudi 29 novembre, à la Maison des associations, Constant Stora, secrétaire du comité Nord-Ardèche du Parti ouvrier indépendant (POI) réunissait les militants (...)
Parti ouvrier indépendant : non aux discriminations - Saint-Malo 28/11
À la suite de l'issue favorable du maintien en France d'une Algérienne habitant la Découverte, le Parti ouvrier indépendant (POI) réagit. Il réclame « l'abrogation de toutes les lois, circulaires et directives discriminatoires qui ont instauré les centres de rétention administrative (résultant d'une loi adoptée en 1981), dont celui de Saint-Jacques-de-la-Lande, les quotas d'expulsions d'étrangers sans papiers, les contrôles et tracasseries administratives et policières, visant ces travailleurs, leurs familles, leurs enfants. » Le POI note que le gouvernement actuel conserve et fait appliquer, par les préfets, la législation mise en place par les gouvernements précédents.
Pour l’abrogation de la loi Debré : L’union laïque est en marche
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Un message de Claude Jenet, Secrétaire national du Parti Ouvrier Indépendant était porté à la connaissance du meeting. Après avoir rappelé le contenu du Serment de Vincennes du 19 juin 1960, il déclarait : « En adressant son fraternel salut et son total soutien aux participants à ce rassemblement, permettez au POI de rappeler les termes du « MANIFESTE » adopté lors de son congrès de fondation en juin 2008 : « Le POI se prononce pour la République une, indivisible et laïque, pour la défense de la laïcité, institutionnelle opposée à toute forme de communautarisme, dans le cadre de la stricte séparation des Églises et de l’État, conformément à la grande loi républicaine du 9 Décembre 1905.En matière scolaire, il agit notamment pour l’application permanente du principe du mouvement ouvrier et démocratique : Fonds publics à l’École publique, fonds privés à l’école privée ».
(...)
Législative : Schivardi et Gluckstein au soutien de Maryse Launais JEAN-PHILIPPE JUAN 05/12
La candidate espère lutter contre une "énorme abstention".
C’est ce qu’on appelle un vrai meeting, avec les pontes du parti. Maryse Launais, candidate du Parti ouvrier indépendant a reçu Gérard Schivardi et Daniel Gluckstein.
L’affluence n’était pas des plus importantes, mais les deux secrétaires nationaux du Parti ouvrier indépendant (POI) ont pu, chacun dans un style différent, affûter leurs arguments pour l’élection de dimanche.
Gérard Schivardi, le maire de la commune voisine de Mailhac, dans le Minervois audois, a affiché un pessimisme certain. Ponctué d’un : " Notre pays est foutu ! "
" Marine a repris mes idées "
L’impasse de la France, Schivardi la résume en une phrase. "Il nous faudrait un vrai gouvernement, qui pourrait gouverner." Sa cible : Bruxelles et l’Union Européenne en général. Quand on lui rappelle que ce point fait partie de la thématique du Front National, le candidat à la présidentielle de 2007 rappelle que "Jean-Marie Le Pen l’a pensé après moi."
De même, il soutient que cette année, "Marine a repris mes idées". Schivardi se distingue cependant nettement du FN : "Moi, je n’ai pas d’a priori sur l’immigration, c’est une richesse. Je suis un républicain laïc." Précisément sur Béziers, l’Audois pense que dimanche, France Jamet pourrait aller très haut. Et s’il était électeur dans la circonscription, le dimanche suivant, il irait "pêcher".
Daniel Gluckstein est lui aussi venu soutenir ses camarades. Lui, craint que la France ne sombre dans la même situation préoccupante que l’Espagne, la Grèce ou le Portugal. Aujourd’hui, il appelle à se " dresser de manière efficace contre cette politique et on va montrer comment faire " .
La candidate Maryse Launais ne prédit pas le résultat de dimanche. Elle prévoit toutefois une énorme abstention. " Ce soir, je lance un appel à se rassembler, à lutter contre l’austérité avec nous. " Hier, elle a annoncé une entrevue pour cette après-midi avec Dolorès Roqué. Elle est prête à soutenir la candidate socialiste, si elle s’engage franchement dans une politique de rupture. Maryse Launais refuse toutefois de dire qu’une députée du même bord que le gouvernement pourrait servir les intérêts de Béziers.
"Tous les foutre dehors
Pour en revenir à Gérard Schivardi, il n’y a, de son point de vue, pas d’alternative. " Je ne suis pas partisan de la Révolution, il faut bien voter et tous les foutre dehors pour élire Maryse Launais. C’est ça qu’il nous faut ! "
Réponse dimanche soir.
Le POI-Moselle : « Forger l’unité sur une exigence : maintien de tous les sites d’ArcelorMittal »
Le 10 décembre, les sidérurgistes d’ArcelorMittal de Basse-Indre, en Loire-Atlantique, se sont mis en grève avec leurs syndicats contre la fermeture de deux lignes de production. Ils disent : « La direction nous dit que c’est pour sauver des emplois à Florange qu’on en supprime soixante ici. On ne veut pas de la division, on est tous unis pour le maintien des emplois sur tous les sites d’ArcelorMittal. »
Au même moment, à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), les sidérurgistes d’ArcelorMittal sont aussi en grève. Un syndicaliste a déclaré : « Nous sommes solidaires de Florange, s’il faut monter à Florange pour redémarrer le haut-fourneau, on le fera. Mais la grève à Fos, c’est sur les conditions de travail, les salaires et l’embauche des intérimaires. »
A Dunkerque (Nord), la direction de Mittal a annoncé qu’un haut-fourneau ne redémarrerait pas en janvier. Basse-Indre, Fos-sur-Mer, Dunkerque, Florange : la question posée est bien celle de l’unité pour le maintien des 20 000 emplois à ArcelorMittal, de tous les emplois sur tous les sites, le redémarrage des hauts-fourneaux et la nationalisation.
Laurent Berger, nouveau secrétaire général de la CFDT : « La préoccupation de la CFDT aujourd’hui à Florange, c’est la mise en œuvre de ce que le gouvernement a arraché à Mittal en terme d’accord. »
Au même moment, Laurent Berger, nouveau secrétaire général de la CFDT, explique : « La préoccupation de la CFDT aujourd’hui à Florange, c’est la mise en œuvre de ce que le gouvernement a arraché à Mittal en terme d’accord. » Comment comprendre ?
L’accord signé entre le gouvernement et Mittal est un accord qui organise la fermeture des hauts-fourneaux et des installations ; c’est le plan de Mittal.
Dans un communiqué, les élus du Parti socialiste, Michel Liebgott, Philippe Tarillon, Lionel Fournier, Philippe David, Jean-Jacques Renaud et Gisèle Printz, trouvent des « avancées » dans l’accord. Comment comprendre, alors que l’accord acte la fermeture des hauts-fourneaux ?
Mais aussi, comment comprendre Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, lorsqu’il déclare, le 10 décembre à Florange : « Il faut mettre tout le monde autour d’une table : gouvernement, Mittal, syndicats, pour trouver des solutions industrielles ». Qu’y a-t-il de commun entre les intérêts de Mittal et les revendications des sidérurgistes ? Une carte postale-pétition a été publiée en direction du président de la République. Pourquoi l’exigence de nationalisation, de maintien de tous les emplois et de redémarrage des hauts-fourneaux n’y figure-t-elle pas ? N’est-ce pas sur cette base que doit et peut se réaliser l’unité ? Le 30 novembre 2012, le Premier ministre a écarté la proposition de nationalisation, même temporaire ; il a déclaré : « Le gouvernement n’a pas retenu l’hypothèse de la nationalisation. Il a écarté cette solution au vu des engagements qu’il a obtenu d’ArcelorMittal. La nationalisation n’est pas efficace face à un problème de débouchés (…). Je rappelle que le gouvernement a fait le choix du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi. »
Le Premier ministre a rejeté la nationalisation, même temporaire, au profit du « pacte de compétitivité » qui vise à baisser le coût du travail, donc à détruire tous les droits ouvriers, en application des directives de l’Union européenne. Les « engagements » obtenus de Mittal ? Chacun sait que Mittal s’est engagé… à fermer les hautsfourneaux et à supprimer des emplois, mille dans un premier temps ! Répétons-le. Florange, Fos-sur-Mer, Dunkerque, Basse-Indre : la question qui monte de partout est bien celle du maintien des 20 000 emplois, de tous les emplois, du redémarrage des hauts-fourneaux. Pour cela, la question de la nationalisation se pose.
A Florange le sous-préfet de Thionville, François Marzorati, a pour mission de mettre en place un comité de suivi de l’accord passé entre Mittal et le gouvernement.
Il s’agit d’essayer d’enchaîner les syndicats à cet accord de destruction du site de Florange.
Le syndicat FO de Florange a annoncé au Premier ministre qu’il ne participerait pas à la commission dirigée par M. Marzorati, dans la mesure où « il ne s’agit que d’accompagner le suivi d’un accord de liquidation des installations et de l’emploi». Pour la CGT : «A la demande du Premier ministre d’accompagner socialement cet accord, la CGT a exprimé un non catégorique ! »
Quel est l’enjeu ? D’un côté, il y a ceux qui veulent accompagner la mise en œuvre de l’accord de fermeture passé entre le gouvernement et Mittal ; de l’autre côté, il y a le mouvement qui cherche à dresser l’unité des travailleurs et des organisations pour le maintien des 20 000 emplois, de tous les emplois à ArcelorMittal et le redémarrage des hauts-fourneaux.
Pour sa part, le POI réaffirme sa position : nous sommes pour la réquisition-nationalisation sans indemnités ni rachat de la sidérurgie.
Le POI soutient tout ce qui contribue à forger l’unité sur une exigence : maintien de tous les sites, des 20 000 emplois et de tous les emplois à Florange, nationalisation.
C’est pour aider à aller dans ce sens qu’un appel a été lancé par des militants ouvriers et élus de Lorraine de toutes opinions, qui pose le problème de la montée de tous à Paris, au gouvernement, sur cette base.
POI 57 28 rue vigne St Avold 57000 Metz 03 87 75 12 15
Grand succès de la Conférence ouvrière de Paris qui décide de se constituer en « Comité de liaison national pour l’unité et la résistance »
Dans la grande salle de la Bourse du travail de Paris, comble, s’est tenue le 1er décembre la conférence pour l’unité et la résistance.
Un très grand succès, qui a réuni, pendant près de six heures de débats, plus de 500 délégués, militants ouvriers venus de toute la France, mandatés, pour la plupart, par les comités pour l’unité constitués dans la bataille contre la ratification du traité européen TSCG.
La majorité des cinquante intervenants, de diverses appartenances politiques et syndicales, a fait état des combats de classe engagés sur une orientation d’indépendance et d’unité, pour la défense de revendications précises, et des questions politiques soulevées par la situation.
Que ce soit les travailleurs d’ArcelorMittal, les internes, les hospitaliers de l’Hôtel-Dieu à Paris, ceux de Dieppe, de Dole, ou de Melun, les travailleurs des chantiers navals de SaintNazaire, les postiers de Bobigny ou Brétigny, les ouvriers de PSA Rennes ou Aulnay, les professeurs de lycée professionnel et instituteurs de Paris, les formateurs de l’AFPA, tous ont indiqué les obstacles auxquels leur résistance à la politique gouvernementale et patronale est confrontée, et comment il est possible d’aider à les surmonter, en combattant pour l’indépendance et l’unité des organisations syndicales.
D’autres intervenants ont analysé les dispositifs gouvernementaux et les tentatives d’impliquer les organisations ouvrières dans leur mise en œuvre : par exemple à l’occasion de la concertation en cours sur la sécurisation de l’emploi, menaçant les droits ouvriers au CDI, par exemple à l’occasion des assises ferroviaires, menaçant le statut des cheminots, par exemple à travers le Haut Conseil du financement de la Sécurité sociale, menaçant l’institution fondée sur le salaire différé, ou encore par un « pacte de confiance » par lequel le ministre de la Santé, Marisol Touraine, voudrait associer les organisations syndicales aux restructurations hospitalières. D’autres encore ont tenu à revenir sur la gravité des dispositions du traité européen de stabilité budgétaire et le caractère antidémocratique des institutions de l’Union européenne.
La déclaration issue de la conférence et la proposition de constituer un comité de liaison national, pour continuer l’échange entre militants ouvriers amorcé lors de cette journée, ont été chaleureusement approuvées par les 500 participants.
Les participants ont décidé de constituer un Comité de liaison national pour l’unité et la résistance afin de mettre en œuvre les moyens pour renforcer cette résistance :
— pour aider à réaliser l’unité des organisations ouvrières et démocratiques, à tous les niveaux, contre toutes les mesures d’austérité (en particulier les privatisations) prises par le gouvernement Hollande- Ayrault et sa majorité parlementaire (souvent soutenus par des députés de l’UMP),
— contre toute forme de compromis historique remettant en cause l’indispensable indépendance des organisations syndicales (…),
— pour en finir avec la dictature de la troïka,
— pour l’abrogation du TSCG de Merkel-Sarkozy-Hollande et des autres traités européens.
Le « Comité de liaison national pour l’unité et la résistance » crée son site internet et publie l’appel adopté
Le Comité de liaison national pour l’unité et la résistance l’avait promis: il vient de créer son site internet, publiant l’appel adopté par la Conférence qui a rassemblé plus de 500 délégués, militants ouvriers venus de toute la France, le 1er décembre à la Bourse du travail de Paris. Toutes les interventions prononcées à la tribune de la Conférence et qui parviennent aux organisateurs (confnatuniteresistance@gmail.com) doivent y être publiées.
http://uniteresistance.wordpress.com .
Dijon : pour une classe CLIN afin d'accueillir les élèves roms à l'école Monts-de-Vignes 18/12
Dans un communiqué de presse, le comité de Dijon du parti ouvrier indépendant (POI) demande l'ouverture immédiate d'une classe d'initiation CLIN à l'école Monts-de-Vignes à Dijon : " Selon LeBien Public du 3 décembre, dix roms (cinq en maternelle et cinq en primaire) sont accueillis dans l’Ecole de Mont-des-Vignes, en application d’une circulaire du 2 octobre.
En fait, il y a deux circulaires à cette même date. L’une (141) vise « la scolarité des élèves allophones nouvellement arrivés » ; l’autre (142) vise « la scolarité des enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs ». Toutes deux anticipent sur le projet du ministre Peillon, reprenant celui de son prédécesseur, Luc Chatel. Dans ce projet, il s’agit, selon plusieurs organisations syndicales, de remplacer les programmes et statuts nationaux, garants de l’égalité républicaine sur tout le territoire, par des « projets éducatifs locaux » ouverts aux groupes de pression les plus divers…
Ainsi, la première circulaire demande que les « modalités d’accueil et de suivi des élèves allophones » figurent dans les « projets d’école ». Et la même circulaire dit que « l’enseignement du français » comme langue de scolarisation ne relève pas forcément de professeurs spécialisés (comme les enseignants FLE) mais de « tout enseignant volontaire »…
Toutefois, les deux circulaires, tout en préconisant « l’inclusion des élèves dans les classes ordinaires », se gardent bien de supprimer les CLIN (classes d’initiation pour non francophones) ; on ne les nomme pas, mais on renvoie cela aux initiatives locales… Les auteurs des circulaires voudraient les faire glisser vers un modèle fumeux dit « UPE2A » dont l’essence est révélée par cette phrase hypocrite qui préconise à partir du CP « un enseignement de français comme langue de scolarisation, quotidien et pour un temps variable (et révisable dans la durée) en fonction de leurs besoins »…
Ce n’est pas cela que veulent les parents et les enseignants de l’Ecole Monts-des-Vignes, selon leurs organisations. Ils veulent une classe CLIN et un enseignant spécialisé en français-langue étrangère.
À la rentrée, Le Bien Public fit état de sureffectifs dans l’Ecole Monts-des-Vignes. Cette situation fut reconnue par l’inspecteur de l’Education Nationale, alors que l’on refusait à cette école l’ouverture d’une classe. Et à présent, alors que Mont-des-Vignes est investie d’une charge nouvelle, on refuserait l’ouverture d’une CLIN ? Qui décide ?
Ce qui incombe à M. Rebsamen, maire de Dijon
Répondant à une délégation d’enseignants de l’école, Mme Dillenseger, adjointe au maire de Dijon, justifia l’inscription des roms en sureffectif, dans les classes ordinaires, au nom de « l’égalité républicaine ».
Mais l’Ecole Darcy ne vient-elle pas de bénéficier, à juste titre, de l’ouverture d’une CLIN pour les mêmes motifs ? Pourquoi ce qui est valable à l’Ecole Darcy ne le serait pas à Monts-des-Vignes ?
Ecoutons ce que dit cette enseignante de Fontaine-d’Ouche : « On nous demande d’accueillir ces enfants dans des classes du niveau qu’ils avaient dans leur pays ! Pour nous faire taire, on nous fait le cadeau d’une enseignante spécialisée 2 heures par semaine et le tour est joué ! Comprenez le calcul : entre des classes de 5 ou 6 gamins et 5 ou 6 interventions de 2 heures, la logique comptable du ministère n’a pas balancé longtemps : c’est l’austérité qui décide, pas l’égalité républicaine. »
Est-ce le modèle que l’on veut imposer à Monts-des-Vignes ? Mais qui est compétent pour l’imposer ? La circulaire 142 se souvient opportunément du fait que l’inscription scolaire « relève de la responsabilité du maire ». Cela, c’est une règle républicaine, valable sur tout le territoire, en vertu de l’article L 2121-30 du Code de l’Education.
François Rebsamen, maire de Dijon connaît les pouvoirs qui sont les siens. Le code lui confie, en son conseil municipal, « la création et l’implantation des écoles et classes élémentaires et maternelles d’enseignement public ».
On voit mal comment les services de l’Education Nationale pourraient, par un zèle intempestif, créer ou refuser une CLIN sans son aval. C’est à juste titre que le maire a soutenu l’affectation d’une CLIN à l’Ecole Darcy, qui en avait déjà une, car l’égalité républicaine justifie que des moyens nouveaux s’appliquent à des besoins nouveaux.
C’est donc à bon droit que les parents et les enseignants de Monts-des-Vignes, avec leurs organisations, demandent l’ouverture d’une classe CLIN et l’affectation d’un enseignant FLE, pour accueillir les élèves roms nouvellement inscrits dans leur école.
Le parti ouvrier indépendant, qui refuse la dictature de la dette sur la gestion des services publics et défend l’Ecole Républicaine, soutient cette demande et cette initiative. Il s’adresse aux organisations laïques et républicaines pour qu’elles accordent le même soutien."
Parti ouvrier indépendant (POI), résolution du Bureau national, 8 décembre 2012
Avec ce bureau national du 8 décembre s’engage la préparation effective du IVe Congrès — congrès ouvert – du Parti ouvrier indépendant.
Deux initiatives viennent d’avoir lieu qui permettent de préciser ce que nous voulons réaliser avec ce congrès ouvert et comment nous voulons y parvenir.
- Le 1er décembre, plus de 500 délégués, travailleurs, paysans et militants de toutes tendances ont participé à la conférence nationale pour l’unité et la résistance.
- Quelques jours auparavant, la délégation des maires, dirigée par notre camarade Gérard Schivardi, appuyée par des centaines de maires et d’élus de toutes tendances, s’était rendue chez Valls.
Une délégation comparable se rendra dans les prochains jours chez la ministre Lebranchu. Déjà des centaines de maires exigent le vote de la loi rétablissant la liberté pour les communes de s’associer et de se dissocier librement dans le cadre d’intercommunalités librement choisies.
Ces deux initiatives, le Parti ouvrier indépendant ne se les approprie pas. Elles ont leurs propres objectifs. Mais nous avons la responsabilité d’aider ce qui est engagé, dans le respect des prérogatives des uns et des autres, à se développer.
La conférence pour l’unité et la résistance s’inscrit dans un contexte où la politique de la troïka, intégralement assumée par le gouvernement PS-Verts et appuyée de plus en plus ouvertement par le Front de gauche a abouti à cet accord honteux avec Mittal contre les travailleurs de Florange. Cela concentre toute la situation dans laquelle, au nom du pacte de compétitivité, le gouvernement prétend associer les organisations ouvrières au compromis historique pour démanteler tous les droits et garanties de la classe ouvrière.
L’initiative des élus s’inscrit dans un contexte où la politique de territorialisation aboutit à ce que, d’ores et déjà, les métropoles de Lyon et Marseille, la Communauté unique d’Alsace, celle du pays basque, d’autres encore demain, sont invitées, dès les prochains mois, à se constituer en rupture totale avec l’unité et l’indivisibilité de la République, engageant un processus dans lequel tous les droits, les garanties, les services publics seraient littéralement disloqués, pulvérisés au nom de la territorialisation (et c’est dans ce cadre que s’inscrivent toutes les contre-réformes en cours de l’école, des universités, du Code du travail, etc.).
Face à ces processus, la conférence du 1er décembre comme la délégation des maires établissent un lien entre des militants de toutes tendances et les militants du Parti ouvrier indépendant, sur la base d’une conviction et d’un engagement communs : l’heure est à aider à la réalisation de l’unité, l’heure est à aider à la réalisation de la résistance. C’est-à-dire à aider le mouvement et la mobilisation de millions et de millions pour balayer la politique de la troïka qui conduit, les uns après les autres, tous les pays d’Europe à la ruine et à la désolation.
C’est dans ce contexte que, sans attendre, nous commençons à inviter largement des centaines et des milliers parmi ces travailleurs, ces militants, ces élus, ces paysans, ces démocrates, ces républicains à prendre leur place dans la préparation du congrès du Parti ouvrier indépendant.
Pourquoi ? Il nous revient de nous en expliquer clairement.
Depuis 2008, nous sommes engagés dans la construction du Parti ouvrier indépendant parce que nous estimons que la reconquête de la démocratie et l’établissement d’un authentique gouvernement de défense de la classe ouvrière posent la question du pouvoir, laquelle exige, pour être résolue, qu’un parti se constitue pour y aider.
Mais le Parti ouvrier indépendant présente cette particularité qui le distingue de tous les autres : notre objectif (inscrit à la une de notre journal, semaine après semaine), c’est l’émancipation des travailleurs par les travailleurs eux-mêmes. Nous savons que les plus grands bouleversements ne sont pos-sibles que par la mobilisation des plus larges masses sur le terrain de la lutte de classe. Et nous savons que pour cela, il faut aider à réaliser l’unité des travailleurs et de leurs organisations. C’est à cette mobilisation unie que le Parti ouvrier indépendant veut contribuer en se construisant. Oui, en construisant notre parti, nous entendons construire un point d’appui pour la lutte, l’unité et la résistance des plus larges masses opprimées et exploitées.
C’est pourquoi, travailleurs et militants engagés comme nous dans ce combat de résistance ont leur place dans la discussion sur ce que propose le Parti ouvrier indépendant, quand bien même ils ne sont pas membres de notre parti, quand bien même, par ailleurs, ils maintiendraient leur sympathie ou leur adhésion à d’autres formations politiques.
Bien évidemment, le Parti ouvrier indépendant inscrit son combat dans une perspective politique d’ensemble. Son manifeste fondateur lui assigne d’aider la classe ouvrière à réaliser les conditions de sa lutte de classe unie avec ses organisations contre le capital. Car c’est là la voie pour réaliser par exemple l’objectif de la nationalisation-réquisition, comme moyen de garantir tous les emplois à Arcelor, dans toute la sidérurgie, dans les chantiers navals et d’autres secteurs décisifs de l’industrie ; mais aussi l’objectif de l’annulation de la dette, de la reconquête de la Sécurité sociale de 1945, du rétablissement de l’ensemble des services publics par la renationalisation de ce qui a été privatisé.
Le manifeste du Parti ouvrier indépendant explique inlassablement que pour atteindre ces objectifs, il faudra imposer la rupture avec l’Union européenne, l’abrogation des traités et ainsi ouvrir la voie à une Assemblée constituante souveraine par laquelle le peuple définira lui-même la forme et le contenu de la démocratie, Assemblée constituante d’où pourra se dégager un authentique gouvernement de sauvegarde de la classe ouvrière, du peuple et de la démocratie. Un tel objectif est indissociable du combat pour l’union libre des peuples et des nations libres de toute l’Europe, dont la conférence ouvrière européenne convoquée en mars prochain à Tarragone (Catalogne, Etat espagnol) marquera une étape importante.
Mais ces propositions ne sont nullement à prendre ou à laisser. Elles doivent faire l’objet d’une confrontation, d’une libre discussion en relation même avec les développements de la situation politique et de la lutte de classe. C’est pourquoi, dès le mois de janvier, sous l’impulsion de la commission du bureau national, Informations ouvrières ouvrira une section de préparation du congrès ouvert qui publiera en particulier : tables rondes, tribunes libres, contributions de travailleurs et militants responsables de toutes tendances qui s’exprimeront sur les propositions du Parti ouvrier indépendant et apporteront, en toute liberté et toute indépendance, leurs contributions à cette discussion.
C’est pourquoi également, les assemblées de reprise des cartes du mois de janvier doivent revêtir un relief particulier. Il n’y a pas lieu d’attendre le mois de juin pour ouvrir le Parti ouvrier indépendant.
Invitons à ces assemblées, largement, travailleurs et militants qui combattent avec nous, engagés dans le combat pour l’unité et la résistance. Invitons-les librement.
Que ceux qui souhaitent rejoindre notre parti saisissent cette occasion pour le faire. Que d’autres qui ne sont pas parvenus à cette conclusion soient invités à participer à égalité à la discussion et à l’élaboration des réponses adaptées à la situation de la classe ouvrière et de la jeunesse. Invitons les élus. Multiplions les assemblées publiques du Parti ouvrier indépendant qui, sous toutes les formes, permettront de mener ce débat avec des milliers et des milliers qui ne sont pas membres de notre parti. Saisissons ce mois de janvier également comme celui de la discussion avec chaque adhérent, à l’occasion de la reprise des cartes 2013.
Aucun doute ne peut exister sur le cours dans lequel est engagé le gouvernement Hollande-Ayrault avec l’appui de sa majorité PS-Verts-PCF-PG, etc. (et l’appui dans bien des circonstances de l’UMP elle-même) : un cours qui vise à conduire notre pays sur la voie de la Grèce, de l’Espagne, du Portugal. Aucun doute non plus sur le fait que, comme dans ces pays, une immense volonté de résistance et de combat est en train de monter dans tous les secteurs de la classe ouvrière et de la population.
Aucun doute enfin sur le fait que notre parti, dans ces circonstances, peut et doit occuper une responsabilité particulière. Non pas celle de prétendre à une quelconque « direction » des mobilisations, mais de fournir un solide point d’appui, de propositions, d’initiatives permettant aux travailleurs, aux jeunes, aux élus, aux paysans, aux démocrates de surmonter les obstacles et de faire reculer les plans dévastateurs qui menacent.
Tel est l’enjeu de la préparation du IVe Congrès —congrès ouvert — du Parti ouvrier indépendant. Tels sont les objectifs sur lesquels le bureau national propose à tous les comités de s’engager, et de faire du comité fédéral national des 19 et 20 janvier 2013 une première étape de cette préparation.
(Résolution adoptée à l’unanimité)
Le POI 06 partage l'inquiétude des salariés après l'annonce de la fermeture de Texas Instrument à Villeneuve Loubet.
Nous sommes stupéfaits des déclarations qui se succèdent à droite comme à gauche et qui en appellent au "remboursement des aides publiques", "à l'accompagnement individualisé des salariés", "au reclassement", "à la revitalisation", "à l'exemplarité du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE)" ... enfermant les salariés dans la perspective de la fermeture.
La liste des 300 premiers signataires de la proposition de loi pour « rétablir le libre choix des communes de s’associer ou de se dissocier librement » est publiée
Le comité de liaison de défense des communes et de la République a publié vendredi la liste des 300 premiers élus signataires de la proposition de loi pour « rétablir le libre choix des communes de s’associer ou de se dissocier librement ». Dans un document de quatre pages, le comité engage tous les élus à contresigner ce texte de loi déjà largement connu :
«Article unique.
L’Assemblée nationale décide de rétablir le libre choix des communes de s’associer ou de se dissocier librement dans le cadre de la coopération intercommunale, conformément au mandat explicite de la population. »
Les signatures sont à retourner à l’adresse postale : Mairie de Mailhac, 11120 Mailhac ou à l’une des adresses mails suivantes : Gérard Schivardi : mairie-mailhac@orange.fr, Bernard Jayol : bernard.jayol@wanadoo.fr, Jean Bartholin : j.bartholin@wanadoo.fr, Gérard Mauborgne : mairie@montsurmonnet.fr, Aurélie Genolher : mademoisellelemaire30@gmail.com, Patrick Gérum : mairie.chesny@wanadoo.fr, Jean-Michel Delaye : jeanmichel.delaye@aliceadsl.fr, Jean-Michel Boulmé : jean-michel.boulme01@orange.fr, André Yon : andreyon1@yahoo.fr, Alain Beaud : beaud.alain@voila.fr
Intercommunalité : le maire de Mailhac Gérard Schivardi exige la liberté de refuser
Gérard Schivardi (POI), maire de Mailhac (Aude), a protesté le 18 décembre 2012 contre la décision prise la veille de rattacher sa commune au Grand Narbonne à compter de janvier 2014, malgré l'avis des ses habitants.
Candidat à l'élection présidentielle en 2007, le secrétaire national du parti ouvrier indépendant est un partisan inconditionnel des libertés communales.
Au lendemain de la décision de la commission départementale de coopération intercommunale de l'Aude réunie par le préfet d'intégrer Mailhac au Grand Narbonne, il rappelle que ses habitants "se sont prononcés à 98% contre l'intégration" lors d'une consultation à l'été 2010 qui avait recueilli une participation supérieure à 80%.
Gérard Schivardi annonce une réunion "en urgence" du conseil municipal de Mailhac "pour qu'il prenne les dispositions qu'il jugera utiles afin de faire respecter le mandat qu'il a reçu de la population".
Le responsable du POI réaffirme son soutien à une proposition de loi visant à "rétablir le libre choix des communes de s'associer ou de se dissocier librement dans le cadre de la coopération intercommunale, conformément au mandat explicite de la population".
A l'ouverture du congrès des maires de France, le maire de Mailhac s'était déjà élevé contre la loi sur la rationalisation de la carte intercommunale adoptée sous le précédent gouvernement en décembre 2010.
"Elle contraint, selon lui, les communes à de vastes regroupements, leur confisquant leurs compétences et les moyens financiers qui sont les leurs, éloignant de plus en plus les élus de leurs électeurs, constituant de vastes marchés où ce sont les intérêts de grosses entreprises (...) qui prendront le pas sur les besoins de la population".
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