LO : un appel à la révolte
Plusieurs militants de Lutte ouvrière étaient postés devant la halle Marcadieu, jeudi matin.
« Exproprier les banques privées. » « Interdire les licenciements », scandent les militants de LO. Plus que cela, « il faut que le peuple se soulève », explique François Meunier, porte-parole de Lutte ouvrière 65. Ce jeudi 23 février, les militants du parti politique étaient installés devant la halle Marcadieu. Ainsi que sur la place Verdun l'après-midi. Et à moins de 70 jours de l'élection présidentielle, « le climat est particulièrement propice à la discussion ».
Selon Lutte ouvrière, la solution ne se trouve pas dans les futures élections. Mais dans les mouvements sociaux. « Si on veut que cela change, il faut prendre des mesures contre les responsables de la crise », ajoute le porte-parole de LO. « On doit être le contrepoids et laisser exploser notre colère comme en 1968. »
Révoltés et déçus par le système actuel, les militants de LO continuent de distribuer des tracts. Et écoutent, plus que jamais, les remontrances des Tarbais.
« Exproprier les banques privées. »
« Interdire les licenciements »
Réunion avec Lutte Ouvrière
- En soutien à la candidature de Nathalie Arthaud, une réunion publique de Lutte Ouvrière aura lieu à Berck le mardi 6 mars à 18h30 avec Patrick Macquet, ouvrier des Télécoms à la salle des Droits de l'Homme, en mairie.
Entrée libre et gratuite.
« Dans cette période où les gouvernements font payer les travailleurs et toute la population pour renflouer les banques et les financiers qui se noient dans leurs spéculations, pour ne pas subir le sort imposé à la population en Grèce » explique Patrick Macquet, « il est nécessaire d'affirmer avec Nathalie Arthaud : de mettre fin au chômage, en imposant l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire. Il faut aussi imposer à l'État l'embauche dans les services publics utiles à toute la population ; d'éviter le développement de la misère, en imposant l'augmentation de tous les salaires et de toutes les retraites et pensions, en garantissant le pouvoir d'achat par leur indexation automatique sur le coût de la vie, mesuré par des représentants de la population et pour cela il faut imposer le contrôle de la population travailleuse sur les entreprises industrielles et bancaires. »
Arthaud : « La gauche plurielle a trahi les intérêts des travailleurs »
Marie Kostrz | Journaliste
Augustin Scalbert | Journaliste
Nathalie Arthaud arrive pile à l'heure, accompagnée des deux permanents de son service de presse, un homme et une femme autour de la quarantaine, comme elle.
La porte-parole de Lutte ouvrière et candidate à la présidentielle semble rodée à la campagne. Il s'agit pourtant de sa première expérience, après les six candidatures consécutives de l'inusable Arlette Laguiller, de 1974 à 2007.
Pendant une heure, elle se prête au jeu de questions-réponses avec la rédaction, qui lui pose les interrogations des riverains de Rue89. Sans surprise, son champ lexical est purement marxiste : les mots « capital », « travailleurs », « riches », « classe », « bourgeois » et « lutte » sont les plus fréquents. Mais elle ne prononce jamais le mot « prolétaire ».
Parfois, ce vocabulaire très orthodoxe semble un peu éloigné de la réalité. Ainsi, lorsqu'on la questionne sur l'application de l'interdiction des licenciements – qu'elle préconise – dans les coopératives ouvrières qui seraient en difficulté, elle justifie son refus de souplesse par un exemple opposé :
« Si ces entreprises n'ont pas d'argent, qu'on aille prendre dans les profits passés. Tous ces grands capitalistes, ces Bettencourt, ces Arnault, ces Dassault, ils n'en mourront pas. »
Puis elle précise sa réponse : il faut prendre aux grosses entreprises pour donner aux petites, aux riches pour donner aux travailleurs. C'est son leitmotiv, et c'est aussi sa solution universelle pour tous les problèmes, y compris environnementaux.
Ceux qui préconisent une alliance avec le NPA pour mieux porter les intérêts des travailleurs dans la campagne seront déçus. C'est hors de question, car chaque parti doit porter sa voix, même s'ils sont proches :
« Je sais bien que les différences entre LO et le NPA ne sont pas comprises par tous ceux qui nous regardent de loin. Mais quand on est militant, qu'on a des convictions, ces différences on les voit. Et on fait ses choix. »
Et quand on lui demande pourquoi Lutte ouvrière n'a pas rejoint le Front de gauche, elle répond avec une voix indignée d'évidence :
« Tout simplement parce qu'on ne défend absolument pas la même politique ! On n'est pas sur le même terrain ! C'est la politique du Parti communiste depuis toujours, cette union de la gauche, de la “gauche plurielle”, cette idée qu'en créant une force à gauche du Parti socialiste on pourra peser, l'obliger à faire une politique qui se préoccupe davantage des intérêts des travailleurs...
[Mais la politique de la gauche plurielle] a tourné le dos aux intérêts des travailleurs, elle a trahi les intérêts des travailleurs. »
Les élections ou la lutte ?
Rejoindre le Front de gauche ?
LO et le « cousinage » avec le NPA
La campagne, les signatures
Le programme sur l'écologie
Le programme sur le logement
Le programme sur le SMIC
L'interdiction des licenciements
Le programme sur l'Europe
Cousinmachin. Pourquoi présenter un candidat à une telle élection, quand on pense (assez logiquement) que le changement ne viendra pas des urnes ?
Les élections, ça sert d'abord à s'exprimer. [...] Mais il ne suffira pas de glisser un bulletin dans l'urne pour améliorer son sort, il faudra des luttes puissantes. Mais il faut le dire, il faut l'exprimer.
NATHALIE ARTHAUD : LES ÉLECTIONS OU LA LUTTE ?
Cousinmachin. Est-ce que défendre les intérêts de la classe ouvrière ce n'est pas contradictoire avec la défense de l'intérêt général ?
Ce qui est contradictoire avec la défense de l'intérêt général, c'est de défendre les intérêts de la bourgeoisie, de cette classe privilégiée qui monopolise tous les moyens de production, qui les concentre, qui impose sa dictature sur toute l'économie. Qui décide, du point de vue de ses intérêts égoïstes et particuliers, de ce qui sera produit, de ce qui ne sera pas produit, de fermer les usines, de délocaliser, d'enlever ses capitaux, d'aller les spéculer à la bourse...
Voilà ce qui est nuisible à l'intérêt collectif. Mais je n'imagine pas une seconde que l'intérêt des travailleurs soit nuisible à l'intérêt collectif ! Ce sont les travailleurs qui font tout dans la société. Sans eux, rien ne se fait.
On peut imaginer que cette classe capitaliste, cette poignée de grands privilégiés qui investissent dans les grands groupes, dans les banques, dans les grands secteurs économiques, que cette classe disparaisse ! Du jour au lendemain ! Et je peux vous garantir que la société, elle continuerait de tourner.
Ce ne serait pas le cas si les travailleurs, eux, disparaissaient.
(...)
Les travailleurs n’ont pas à payer la crise du capitalisme !
Meetings avec Nathalie Arthaud
NANTES, mardi 6 mars
ORLÉANS, mercredi 7 mars
MONTPELLIER, vendredi 9 mars
ARGENTEUIL, samedi 10 mars
REIMS, mercredi 14 mars
ROUEN, jeudi 15 mars
MONTBÉLIARD, samedi 17 mars
GRENOBLE, mardi 20 mars
NICE, samedi 24 mars
LIMOGES, mardi 27 mars
LILLE, mercredi 28 mars
TOULOUSE, vendredi 30 mars
CREIL, samedi 31 mars
STRASBOURG, dimanche 1er avril
MARSEILLE, jeudi 5 avril
BORDEAUX, jeudi 12 avril
PARIS - MEETING NATIONAL, dimanche 15 avril
LYON, mercredi 18 avril
L'héritage infernal 05.03.2012 MATTHIEU VERRIER
Pas facile d'être successeur. On a vite fait d'être remplaçant. Quelques candidats en font l'expérience. Philippe Poutou ? Ah oui, celui qui remplace Besancenot. Arthaud ? La nouvelle Arlette.
Paradoxalement, c'est à l'extrême gauche, qui use à longueur de discours du terme « collectif », que la personnalisation est poussée à son plus haut point. Les partis NPA et Lutte ouvrière jouent de la caisse de résonance médiatique autant qu'ils la critiquent.
Mais qu'il est difficile de passer après deux bêtes de télé ! En deux scrutins, le facteur de Neuilly avait imposé son style : des slogans percutants, un visage sympathique, des indignations évidentes. Depuis 1974, Arlette Laguiller et son célèbre « travailleurs, travailleuses » étaient attendus à chaque présidentielle.
Le temps crée la familiarité. Et celle-ci est indispensable quand l'idéologie trotskiste trouve très peu d'écho en France.
Alors les ombres d'Olivier et Arlette planent sur la campagne de Poutou et Arthaud. Le premier est un ouvrier inexpérimenté dans le domaine médiatique. Il a passé sa première grande émission, chez Ruquier, à regarder ses chaussures. Mais il apprend vite auprès de son prédécesseur. Le salarié de Ford sait désormais jouer de son sourire en coin, maniant l'ironie et l'incrédulité face à ses contradicteurs de droite... et fait du Besancenot. Nathalie Arthaud, aussi, respecte à la lettre le tutorat de son aînée. Les ex-candidats ne réclament pas de droit de succession, mais empêchent le droit d'inventaire.
Comment s'affranchir d'une figure tutélaire ? Peut-être ces deux candidats peuvent-ils demander conseil à l'autre extrémité de l'échiquier. Marine Le Pen tente depuis quelques années de dédiaboliser le FN. Mais ce « diable » n'est pas facile à faire entrer dans la boîte. Le père ne cesse d'en ressortir.
Si l'ex-candidat a bien passé la main, il ne l'a pas perdue. L'octogénaire garde le sens de la provocation qui fait mouche, de la caricature qui pique au vif. Qu'il compare Sarkozy à « une pute qui devient chaisière d'église », soit. Son électorat apprécie.
Mais il devient embarrassant pour la candidate frontiste lorsqu'il cite l'auteur collaborationniste Brasillach. Ou lorsqu'il veut avec Jean-Luc Mélenchon un débat que refuse sa fille. Il est pourtant dur pour l'extrême droite de se passer de cet original souvent copié, et en premier lieu par Marine Le Pen elle-même. Alors le président d'honneur du FN était, hier, au premier rang lors du meeting marseillais de sa progéniture pour afficher l'harmonie familiale.
Son legs est aussi précieux qu'encombrant.
Comment prolonger sans copier ? Comment utiliser la lumière médiatique de son prédécesseur sans risquer son ombre ? En politique, l'héritage n'est pas chose aisée à transmettre. Il faut, pour les anciens candidats, savoir le céder. Il faut, pour les nouveaux, savoir ne pas trop s'y attacher.
Les ex-candidats ne réclament pas de droit de succession, mais empêchent le droit d'inventaire.
Comment s'affranchir d'une figure tutélaire ?
Nathalie Arthaud a ses 500 parrainages
Soupir de soulagement chez LO (Lutte ouvrière). Leur candidate, Nathalie Arthaud, a recueilli plus de 500 parrainages (521 exactement), sésame obligatoire pour se présenter à l'élection présidentielle. Ce matin, Nathalie Arthaud s'est rendue au Conseil constitutionnel pour les déposer. Et ce n'était pas gagné : souffrant, de son aveu même, d'un "déficit de notoriété" par rapport à la figure historique de LO, Arlette Laguiller, elle est pour l'instant créditée d'1% d'intentions de vote.
TRAVAILLEUSES, TRAVAILLEURS Sa ligne de conduite ? Etre plus à gauche que les autres. "A chaque fois que le PS a été au pouvoir, cela a conduit à ce sentiment d'abandon, de trahison. Ce sera pareil avec François Hollande, il ne s'opposera pas au patronnat." Elle n'a pas non plus loupé Jean-Luc Mélenchon, qualifiant le candidat du Front de gauche de "cinquième roue du carrosse socialiste." Bim.
À la manifestation des travailleurs de Paru-Vendu
Mardi dernier, Nathalie Arthaud est allée soutenir les travailleurs de la Comareg, d'Hebdoprint, qui manifestaient devant l'Assemblée nationale. Ce sont tous des travailleurs du groupe Paru-Vendu liquidé il y a quelques mois par le milliardaire Robert Hersant, centième fortune française. Pour entretenir sa fortune, qui lui permet de couler des jours tranquilles en Suisse, 2 500 salariés se retrouvent aujourd'hui sans emploi.
Ils étaient plusieurs centaines de travailleurs -- des imprimeurs à ceux de l'édition -- à être venus des quatre coins de la France où les différents sites de Paru-Vendu étaient éclatés.
Il y avait aussi des travailleuses des 3 Suisses, elles aussi victimes de centaines de suppressions d'emplois, qui avaient profité de l'occasion pour venir exprimer leur colère.
Après avoir discuté avec plusieurs salariés, dont ceux de la Comareg-Hebdoprint du site de Tinqueux dans la Marne, qu'elle avait rencontrés lors de l'annonce de la liquidation de Paru-Vendu, Nathalie Arthaud a pris la parole, après des représentants du Parti communiste et du Parti socialiste.
Elle a expliqué que, dans cette campagne électorale, elle souhaite que l'interdiction des licenciements soit la revendication partagée par tous les travailleurs. Que cette revendication se fasse entendre dans les urnes, bien sûr, mais qu'elle se fasse aussi entendre demain dans les luttes collectives.
Parrainages : la "recette" Lutte Ouvrière Par Europe1.fr avec Catherine Boullay 8 mars 2012
Nathalie Arthaud a commencé à démarcher les maires dès 2010 pour obtenir les 500 signatures.
Mission accomplie pour Nathalie Arthaud. La candidate de Lutte Ouvrière a déposé mercredi la liste de ses 500 parrainages au Conseil constitutionnel. C'est la première des prétendants à l'Elysée à rendre publique l'obtention de ses signatures. Mais cela est le résultat d'une longue lutte. En effet, la candidate révolutionnaire est partie de bonne heure afin d'obtenir le précieux sésame pour l'élection présidentielle.
Deux ans de préparation
C'est en décembre 2010 que les militants communistes ont commencé à démarcher les maires. Pour un dépôt final des 500 signatures par Nathalie Arthaud au Conseil constitutionnel quinze mois plus tard. Une opération rondement menée, grâce à un travail de longue haleine, absolument essentiel pour Nathalie Arthaud, au micro d'Europe 1.
Nathalie Arthaud raconte comme Lutte Ouvrière s'y prend pour récolter les parrainages :
“ Vous savez ce n'est jamais facile de recueillir les parrainages, on a commencé effectivement tôt, oui bien sûr, parce que ça nécessite une organisation, ça nécessite des liens, ça nécessite de s'expliquer vis-à-vis des milliers de maires, donc oui nous nous sommes organisés, pour nous il ne faisait aucun doute que nous devions être présents dans cette élection présidentielle “.
Avec ou sans Sarkozy, les mêmes luttes à mener
Sarkozy a donc annoncé qu’il « quitterait la politique » s’il était battu. Il nous a tellement habitués aux mensonges qu’on ne le croira que quand on le verra. Mais s’il tient sa promesse, des millions de travailleurs se diront : bon débarras !
Si Sarkozy quitte la carrière politique, il retrouvera son prestigieux cabinet d’avocat, son argent, son train de vie à Neuilly au milieu de ses amis les grands bourgeois. Il n’a aucune chance de connaître le sort des travailleurs licenciés ou des chômeurs victimes du « non-remplacement » d’un fonctionnaire sur deux.
Alors oui, le retrait de Sarkozy ravira tous ceux qu’il a piétinés pendant des années. Mais il ne résoudra aucun des problèmes du monde du travail. Quel que soit le prochain locataire de l’Élysée, ce sera un homme qui agira en « responsable » vis-à-vis de la bourgeoisie, c’est-à-dire en ennemi des travailleurs. Qui se donnera comme objectif de payer la dette avec l’argent de la population, et qui continuera à arroser de subventions le patronat licencieur.
Avec ou sans Sarkozy, seules des luttes massives permettront au monde du travail de faire valoir son droit à l’existence.
Le show réactionnaire de Sarkozy à Villepinte
Aux abois dans les sondages, Sarkozy emprunte une fois de plus le langage de Le Pen.
Dénoncer les accords de Schengen ? Cela veut dire que la France remettrait des policiers à chaque bout de frontière et transformerait non seulement l’Europe mais aussi l’hexagone en forteresse pour les étrangers ? Ce plaidoyer pour les barbelés et les murailles est non seulement infâme pour ceux qui risquent leur vie pour échapper à la misère, il est en outre ridicule. Quant aux capitaux, aux marchandises ou aux flux financiers, ils seront toujours libres de circuler comme l’entendent les capitalistes et les spéculateurs.
Le couplet protectionniste ? Il n’abusera que les naïfs : d’Arcelor à PSA, en passant par la BNP et la Société Générale, les premiers responsables de la crise, du chômage et des licenciements sont ici. Et les amis capitalistes de Sarkozy tirent assez profit de la mondialisation pour ne pas vouloir d’entraves à leurs affaires.
Quant aux travailleurs victimes du chômage, des licenciements et de la course au profit des capitalistes, Sarkozy n’a rien à leur dire, si ce n’est leur tenir le langage du mépris : dénoncer les fraudeurs aux allocations, les « assistés », les « étrangers qui viennent pour bénéficier des prestations », alors que les hauts revenus et les « entrepreneurs », ceux qui ont bénéficié de toute l’assistance de l’Etat, ont eu droit à des félicitations pour leurs « mérites ».
Après avoir servi les riches pendant cinq ans, Sarkozy n’a qu’un message : revotez pour moi et je ferai pareil, je ferai pire pendant cinq ans de plus ! Eh bien, que les riches votent pour lui ; les travailleurs savent à quoi s’en tenir !
Nathalie Arthaud
L’extrême gauche attend la campagne officielle
Nathalie Arthaud et Philippe Poutou comptent sur la campagne médiatique pour faire leur retard face à Jean-Luc Mélenchon.
Les deux trotskistes Nathalie Arthaud (LO) et Philippe Poutou (NPA), qui totalisent 1 % d’intentions de vote dans les sondages, ont du mal à s’imposer face à Jean-Luc Mélenchon. Alors que le candidat du Front de gauche capte tout l’électorat de la gauche radicale, ils comptent sur l’égalité de temps de parole entre candidats, qui commence lundi, pour se faire connaître et peut-être lui grappiller des voix. « A chaque intervention télé, des gens nous envoient des courriers et me découvrent, ça ne peut qu’aller dans ce sens-là », estime Arthaud, qui reste quand même un peu sceptique : « On va voir à quoi ressemble vraiment dans les faits » cette égalité de temps de parole. « On espère que les choses bougent avec la campagne officielle », renchérit Poutou.
En tout cas, les deux nouveaux candidats, qui ont dû demander un congé spécial à leur employeur, se vantent de n’être « pas des professionnels de la politique ».
Elle est enseignante d’économie-communication à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), lui ouvrier-mécanicien à Blanquefort (Gironde). Une différence de taille, soulignent-ils, avec l’ancien sénateur et ministre PS qu’est Mélenchon. Un « bourgeois réactionnaire », tacle même un militant NPA des Yvelines. « La cinquième roue du carrosse socialiste ! », tranche Arthaud.
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