Parti de Gauche (2008-2012)

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 24 Mai 2011, 23:11

Le Parti de Gauche se relance à Calais mardi 24.05.2011, 06:00

Le mouvement prépare les prochaines échéances électorales
Implanté à Calais depuis plus de deux ans, le Parti de Gauche repointe le bout du nez à l'approche des prochains scrutins électoraux.

Au plan national, le Parti de Gauche rassemble environ 9 000 militants Sur le littoral, le Parti de Gauche dispose de plusieurs cercles. Celui de Boulogne-sur-Mer, dont vient Anne-Sophie Lecointe, est actif et organise régulièrement des actions, comme en avril dernier sur l'accident nucléaire au Japon. « Les actions locales sont décidées au sein de chaque cercle », précise Anne-Sophie Lecointe.

Le cercle calaisien a près de deux ans d'existence. C'est Patrick Roland qui en est le responsable. Parti du PS en même temps que Charles François, il a retrouvé au sein du Parti de Gauche un cadre qui lui correspond : « Je me trouvais un peu orphelin en politique, reconnaît-il. Le milieu associatif n'offre pas autant de moyens d'action qu'un parti politique. Et je me retrouve pleinement dans le Parti de Gauche ».

Au fil du temps, le PG engrange les adhésions, mais son influence va au-delà des simples cartés. « Nous avons aussi des sympathisants très actifs, insiste Roland Delattre, membre du bureau national. Ils nous accompagnent dans nos actions. Et il existe aussi une association qui regroupe des camarades qui nous soutiennent. Beaucoup d'entre eux sont issus du monde syndical. Nous sommes un jeune parti, il faut le temps que la mayonnaise prenne ».

Les trois responsables des cercles du littoral reconnaissent que la lutte contre la réforme des retraites a permis au PG de faire connaître ses idées : « On a pu faire entendre notre voix et notre différence ».



« Ramener les gens

sur le chemin des urnes »

Le Parti de Gauche ne cache pas plus ses liens avec le Parti Communiste et la Gauche Unitaire au sein du Front de Gauche. « Nous avons des relations de travail, nous échangeons régulièrement nos idées, assure Roland Delattre. Il y a d'ailleurs eu une forte avancée du Front de Gauche lors des derniers rendez-vous électoraux ». « Nous voulons une rupture forte avec la politique gouvernementale, marque Anne-Sophie Lecointe. Nous nous battons contre le social-libéralisme. Un de nos objectifs, c'est de ramener de nouveaux les électeurs sur le chemin des urnes ».

Pour y parvenir, le Parti de Gauche est conscient qu'il faut changer de méthode : « On doit avoir de nouvelles façons d'agir, martèle Anne-Sophie Lecointe. Faire preuve de proximité, être sur le terrain. On est particulièrement alarmé par la progression du Front National dans des quartiers où la population votait plutôt à gauche auparavant ». Il assume aussi pleinement le vert qui complète le rouge de son logo : « Nous sommes socialistes et écologistes, les deux sont indissociablement liés. Il faut trouver des solutions politiques et économiques durables ».

Les militants du PG assurent que des candidats issus de leurs rangs se présenteront à tous les scrutins, avec les autres formations qui composent le Front de Gauche : « On est dans un système politique bloqué. Nous sommes pour la révolution citoyenne, une implication populaire. Quand les députés sont élus, on n'a plus qu'à se taire pendant 5 ans. Ça n'est plus possible aujourd'hui ».

J.-F.D.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 26 Mai 2011, 23:34

NOS CANDIDATS SERONT LES PORTE-VOIX DU PROGRAMME PARTAGÉ » 24-05-2011

Luc Léandri et ses camarades affichent « la volonté de conscientiser, d’informer au plus près, contre le rouleau compresseur qui nous fait face. »

Luc Léandri (Parti de Gauche) évoque les prochaines échéances de sa formation et du Front de Gauche.
« Nous sommes plutôt satisfaits d’avoir obtenu un score à deux chiffres au niveau national. C’est un point d’appui pour une démarche politique qui est toute jeune », commente Luc Léandri, responsable du Parti de Gauche dans le Var, au sujet des résultats du Front de Gauche lors du dernier scrutin en date : les cantonales de mars dernier.

Satisfaction, donc, néanmoins teintée « d’humilité », selon le terme du jeune homme : « Nous sommes [le Front de Gauche qui réunit Parti communiste, Parti de Gauche et Gauche unitaire, ndlr] la deuxième force politique à gauche, nous ne sommes pas la première. » Le devenir demeure « notre objectif », précise-t-il. Et la campagne présidentielle qui s’annonce en sera une étape.
Pour l’heure, les militants du Parti de Gauche se placent ainsi dans « la perspective de faire valoir le programme partagé, une option programmatique particulièrement riche et à populariser. » Si, comme l’indique Luc Léandri, « des débats intéressants réunissant militants, citoyens, syndicalistes, etc. ont déjà eu lieu », il importe à présent « de passer à une autre phase. »

« Dynamique Front de Gauche ».

Sur le calendrier à court terme du PG figure également la désignation du candidat à l’élection présidentielle et celle des candidats aux législatives qui suivront. « Il s’agira d’investir 600 candidats [sur le plan national, ndlr] qui seront autant de porte-voix du programme partagé », commente-t-il. Pour ce qui est de celui qui briguera les plus hautes fonctions de l’Etat, Jean-Luc Mélenchon semble bénéficier d’une « unanimité » dans les rangs des adhérents du PG. « Mais beaucoup de camarades nous disent aussi que si c’est André Chassaigne [député PCF, candidat à la candidature, ndlr] qui est choisi, ils feront campagne de la même manière. Beaucoup de gens nous rejoignent parce que c’est la dynamique Front de Gauche qui les a séduits », tient à préciser Luc Léandri.
L’attribution des circonscriptions interviendra au niveau des instances nationales, il reviendra ensuite aux militants locaux de choisir leurs candidats.
En attendant, les militants entendent être « de toutes les luttes. » « Nous sommes notamment très présents sur les questions liées à l’écologie : contre l’exploitation des gaz de schiste, le nucléaire par exemple. Nous menons aussi la bataille sur le "Pacte pour l’euro plus". Nous avons un gros travail de sensibilisation à réaliser. Nous avons la volonté de conscientiser, d’informer au plus près, contre le rouleau compresseur qui nous fait face », déclare le responsable politique.
Dans le Var, le Parti de Gauche compte à ce jour une centaine d’adhérents, répartis dans l’ensemble ou presque du département. « Un saut quantitatif qui nous permet une vraie couverture territoriale », affirme Luc Léandri.

AGNES MASSEI
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede kuhing » 27 Mai 2011, 08:33

Nico37 a écrit:
....Dans le Var, le Parti de Gauche compte à ce jour une centaine d’adhérents, répartis dans l’ensemble ou presque du département. « Un saut quantitatif qui nous permet une vraie couverture territoriale », affirme Luc Léandri.

AGNES MASSEI


C'est contrariant.
Merluchon arrive donc à mobiliser sur sa grande gueule .

J'étais hier soir à une réunion de la libre pensée des a-m où nous avons quelques copines et copains qui en sont membres ( on a eu 2 adresses de + sur la liste de diffusion du CAam :hehe: ) et un des participants racontait que Merluchon avait rempli il y a quelques jours 1000 personnes à Nice dans une salle qui en contient 500.
Il y a tout le battage médiatique de la politique spectacle dont il profite, le fric et tout le PCF derrière ( il est bien implanté à Nice ).
Mais bon, ça fait tout de même un peu chier.
Bien sur Merluchon comble un vide et bien des gens se tournent vers le PdG par défaut. Au 1er Mai dernier, j'ai discuté avec un ancien de la FA parisienne qui m'expliquait : "ouais, tu comprends, je ne suis pas d'accord avec le PdG mais j'y vais pour voir "

Comptons sur le fait que ces personnes s'apercevront vite que derrière le discours offensif et spectaculaire de Merluchon, il n'y a que de la proposition d'une gestion du système en place et qu'il n'y a rien a espérer de progressiste dans ce qu'il prévoit.

Il s'agit pour cela, pour nous, de proposer une alternative crédible .
kuhing
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 27 Mai 2011, 23:12

Le Parti de gauche juge que ses négociations avec le PCF régressent Publié le 27/05/2011 à 11:29 - Modifié le 27/05/2011 à 13:29
Les deux formations cherchent un accord en vue des prochaines législatives.

Le Parti de gauche a estimé vendredi que les négociations sur les législatives avaient "régressé" lors d'une réunion qui s'est tenue jeudi avec le PCF, au lendemain d'une mise en garde du numéro un communiste Pierre Laurent au coprésident du PG, Jean-Luc Mélenchon. "Ça régresse de la part du PCF", a dit à Éric Coquerel, secrétaire national du PG, après une nouvelle réunion du Front de gauche (FG) sur 2012. Mercredi, Pierre Laurent avait mis en garde Jean-Luc Mélenchon, réaffirmant que ce dernier ne serait accepté par les militants communistes comme candidat pour 2012 que si un accord favorable au PCF sur les législatives était conclu. "Il y a une obligation de résultat dans l'intérêt mutuel sur cette question", avait-il ajouté, souhaitant que les négociations "aboutissent avant" la conférence nationale du PCF (3-5 juin), où les délégués communistes doivent se prononcer sur un accord global pour 2012 (programme, législatives, candidat commun).

Selon Éric Coquerel, "on a accepté beaucoup de leurs demandes", mais on n'arrive qu'à "13 %" de circonscriptions pour le Parti de gauche et Gauche unitaire, alors que le PG réclamait au départ pour lui seul 30 % de candidats à l'Assemblée. Jeudi, "le PCF a même retiré des propositions acceptées précédemment : une douzaine de circonscriptions que nous souhaitons ont été retirées, comme en Seine-Saint-Denis ou dans les Alpes-Maritimes", a-t-il affirmé, "ça nous surprend".

Pourtant, "on ne demande pas la lune" avec "plus de trois quarts des circonscriptions demandées" là où le PCF était en dessous de 5 % en 2007, a-t-il dit. Et sur leurs trois députés PG sortants, deux seulement sont sécurisés. "N'importe qui comprendra que malgré toute notre bonne volonté, on ne peut pas, au prétexte de déboucher sur un accord, accepter un visage du Front de gauche aux législatives avec un PCF qui n'aurait que des satellites autour de lui", a fait valoir M. Coquerel, satisfait toutefois que les négociations sur le programme soient presque terminées. Une nouvelle réunion est prévue mardi prochain.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 29 Mai 2011, 19:11

Suite à mon post du 8 mai :

[url=http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=22194&title=Quand%20le%20Parti%20de%20Gauche%20s'emmêle%20dans%20ses%20démentis]Quand le Parti de Gauche s'emmêle dans ses démentis[/url]

Document du 24/05/11 22:37 de notre correspondant Fabien LECUYER

VANNES/GWENED — L'article "la Face cachée de Jean-Luc Mélenchon" paru récemment sur l'ABP aura suscité un nombre incroyable de réactions et de reprises sur des sites, blogs et autres journaux de la gauche française. Parmi ces commentaires, l'un émanant d'un militant du PG précise que "M. Lecuyer invente carrément une histoire comme quoi elle (Raquel Garrido, dirigeante du PG) et son mari, Alexis Corbière, conseiller de Paris et également secrétaire national du PG, seraient propriétaires d'un label musical. Les intéressés sont formels : cette information est une invention pure et simple."
Nous n'avons pu joindre M. et Mme Corbière-Garrido pour savoir si cette dénégation était véridique, aussi nous prenons la liberté de rafraîchir la mémoire des intéressés en précisant que le registre du commerce a bien enregistré le label "Misty Productions, SARL au numéro de siret 48283386000018 domicilié 68 Boulevard Soult 75012 PARIS et que celui-ci est bien dirigé par Mme GARRIDO CORBIERE Raquel née GARRIDO (23.04.1974)."
En espérant avoir aidé la famille Corbière a se rappeler du déroulé de leurs affaires, nous donnons rendez-vous à nos lecteurs pour la suite prochaine du feuilleton "Parti de Gauche"sur l'ABP.

Le rédacteur en chef Fabien Lécuyer ■
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 31 Mai 2011, 20:58

À Brest et Plouzané, les élus BNC rejoignent le Parti de gauche mardi 31 mai 2011

Pour une « meilleure assise politique qu’un parti local » et pour avoir « pignon sur rue », cinq élus du mouvement local l’Autre gauche - Brest nouvelle citoyenneté ont adhéré en mai au Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon. Il s’agit pour Brest d’Allain Jouis, Patrick Appéré, Laurence Kerlidou-Landry et Paulette Dubois. À Plouzané, Jean Quer a également pris son adhésion. Si bien que dans les conseils municipaux concernés et dans l’assemblée de Brest métropole océane, ces élus seront désormais sous l’étiquette Parti de gauche. Seulement cinq autres adhérents de BNC ont fait de même. Il reste une trentaine d’adhérents de cette formation, souvent d’anciens dissidents du PC et réticents à adhérer à un parti national. Selon Allain Jouis, l’Autre gauche-BNC, créé il y a 20 ans, « reste un cercle de réflexion et d’échange d’idées ».

Un premier meeting du Parti de gauche aura lieu à Brest, mardi 7 juin à 18 h 30, Maison des syndicats, sur le thème « Face au libéralisme que faire ? ».
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 02 Juin 2011, 14:05

Vivien Gosset implante le Parti de gauche à Honfleur Politique jeudi 02 juin 2011
Vivien Gosset, conseiller municipal d’opposition à Honfleur, et ses sympathisants créent un cercle du Parti de gauche à Honfleur. « La création de ce cercle répond à la nécessité de redonner des perspectives et des valeurs de gauche aux Honfleurais, explique l’élu. Il s’agira d’apporter des idées et des réponses aux futurs projets. Nos combats seront axés sur l’écologie, le développement de la ville, la jeunesse, le social, etc. » Dans ce contexte, Vivien Gosset et ses amis se présentent comme « la vraie alternative à gauche dans l’optique des présidentielles de 2012 et des municipales de 2014 ».

Contacts : pghonfleur@laposte.net ou sur Facebook, taper, « parti gauche cercle Honfleur ».


ECLAIR : le non du Parti de gauche dimanche 29.05.2011, 05:25 - La Voix du Nord

Dans un communiqué qu'il nous a fait parvenir, le Parti de gauche appelle « à soutenir les mouvements d'opposition à la généralisation du dispositif ECLAIR, comme celui engagé au collège J.-Macé de Bruay depuis le 16 mai ».

Outre le collège de Chasse-Royale à Valenciennes, à Raismes et Denain « d'autres établissements primaires et secondaires seront aussi labellisés ECLAIR à la rentrée 2011 ». Le Parti de gauche exprime « sa plus vive inquiétude quant à ce dispositif qui met en place un recrutement des enseignants sur profil, des contrats d'objectifs pour l'établissement, la pluridisciplinarité pour les professeurs, la mutualisation des enseignants entre le primaire et le secondaire, une plus grande latitude laissée dans l'aménagement du temps scolaire et même les enseignements ! » Pour Georges Maréchal, co-secrétaire de la section valenciennoise : « L'extension, sans aucune forme de concertation, du programme ECLAIR à plus de 2 000 établissements du primaire et du secondaire (...) n'est que le prélude à la disparition de l'éducation prioritaire pour 2012. Le Parti de gauche dénonce une étape supplémentaire dans la mise en place de l'autonomie des établissements scolaires, une nouvelle attaque contre les statuts des enseignants par la casse du cadre national du système éducatif, garant de l'égal accès au droit à l'éducation. Il affirme que l'école ne peut être considérée comme une entreprise transformant les chefs d'établissement en managers. Le Parti de gauche s'oppose frontalement à cette disposition qui n'est pas à la hauteur des enjeux : la lutte contre l'échec scolaire, les inégalités sociales ou la violence ne doivent pas être les prétextes à un démantèlement du système éducatif. Ce dernier conduira à l'instauration d'une école à deux vitesses sur le modèle anglo-saxon qui a notoirement échoué.

Enfin, le Parti de gauche réaffirme que le concours anonyme est le seul moyen de recrutement pour les enseignants titulaires. »


PC/Parti de Gauche : Le bras de fer continue Posté le 01/06/2011 à 15:52 | lu 417 fois | 0 réaction|

"En réclamant la 14e circonscription du Rhône, Jean-Luc Mélenchon préfère faire la chasse au député communiste que je suis et laisser l’UMP, la droite et l’extrême-droite dormir tranquilles dans le département du Rhône". Voilà ce que dénonce sur son blog le député communiste de la 14e circonscription du Rhône, André Gerin.
"Ce n'est pas ce que le Parti de Gauche promettait jusqu'à maintenant", s'indigne Marie-Christine Burricand, Conseillère générale PC. Elle continue : "il semblerait que le Parti de Gauche souhaite la fin du Parti Communiste vu qu'ils vont se présenter dans la 14e alors que c'est la seule circonscription du département détenue par un communiste. On demande à la direction du parti de prendre ses responsabilités".
La guerre entre communistes et Parti de Gauche n'est pas nouvelle. André Gérin, député communiste du Rhône, refuse que son parti investisse Jean-Luc Mélenchon pour la Présidentielle de 2012.
LC
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 03 Juin 2011, 20:02

Mélenchon, "un Mitterrand au petit pied" AFP 03/06/2011 | Mise à jour : 11:04

La porte-parole de Lutte ouvrière (LO) Nathalie Arthaud a estimé aujourd'hui qu'en choisissant le président du Parti de gauche (PG) Jean-Luc Mélenchon (ex-PS) comme candidat à la présidentielle, les communistes se ralliaient à "un Mitterrand au petit pied".

"Il y a trente ans, le Parti communiste a imposé Mitterrand à ses militants et aux travailleurs, ça l'a mené où?", a déclaré Mme Arthaud sur LCI rappelant le ralliement du PCF à la candidature de François Mitterrand en 1974 dans le cadre du "Programme commun de la gauche".

"Aujourd'hui, finalement, qu'est-ce qu'ils font ? Eh bien ils recommencent, mais ils recommencent cette fois-ci avec un Mitterrand au petit pied. Nous, jamais, nous ne nous effacerons derrière Jean-Luc Mélenchon, jamais!", a-t-elle lancé. "Nous, nous sommes communistes révolutionnaires (...). Jean-Luc Mélenchon ne l'est pas. On ne peut pas être la cinquième roue du carrosse dans un gouvernement socialiste, parce que c'est un gouvernement qui va tourner le dos aux intérêts des travailleurs", a-t-elle expliqué.

"Aujourd'hui déjà, les socialistes ne s'engagent à rien vis-à-vis des travailleurs, ni à augmenter les salaires, ni à combattre le chômage", a fait valoir Mme Arthaud. Elle a jugé "très révélateur" de voir la première secrétaire du PS Martine Aubry "soutenir la candidate de Sarkozy", Christine Lagarde, pour diriger le FMI, "de la même façon que Sarkozy avait mis DSK à la tête" de cette institution. "Ca montre que, sur le fond, ils sont tous d'accord".

Interrogée sur le mouvement des "indignés" en Espagne, elle a estimé que c'est "d'abord et avant tout le signe qu'il y a une partie de la jeunesse qui n'a pas envie de se résigner". "J'espère que ce ne sont que les prémisses et que ça va se développer". Selon Mme Arthaud, c'est "la classe ouvrière qui est au centre du système productif et qui peut peser sur les capitalistes".
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Lukullus » 05 Juin 2011, 18:37

Mélenchon candidat commun de Front de Gauche.

Qu'en dit La Riposte:
http://www.lariposte.com/premieres-rema ... ,1632.html
"De chacun selon ses capacités à chacun selon ses besoins". Karl.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 05 Juin 2011, 19:43

L'offre du Bureau national du Parti de Gauche à ses partenaires du Front de Gauche LUNDI, 30 MAI 2011

Le Front de Gauche est aujourd’hui une réalité politique incontournable. Il a progressé à chaque élection et est devenu, à l’issue du scrutin des Cantonales, la deuxième force à gauche. Il a été présent dans toutes les mobilisations sociales et citoyennes et en a lui-même initié. Dans un contexte de crise du système capitaliste, de révolutions et de résistances citoyennes mais aussi de montée en Europe de mouvements d’extrême droite, il est toujours plus indispensable qu’il poursuive sa démarche lors des échéances électorales de 2012 dont nous savons qu’elles peuvent se révéler décisives pour le pays.

Les forces qui composent actuellement le Front de Gauche, - la Gauche unitaire, le Parti Communiste Français, le Parti de Gauche – ont donc pour responsabilité historique de concrétiser cet immense espoir. Chacune d’entre elle prendra, sous des formes de consultation différentes, des décisions sur cette question au mois de juin. C’est dans ce cadre et dans un esprit constructif que le Bureau national du Parti de Gauche a souhaité faire une offre à ses partenaires. Ces dix propositions, dont la plupart sont des rappels de textes et de principes déjà actés par les partenaires du Front de Gauche, ont pour seul objectif de lever les dernières difficultés et de permettre l’entrée du Front de Gauche, d’un Front de Gauche élargi, en campagne dans les meilleures conditions possibles.


LES 10 PROPOSITIONS DU PG POUR FINALISER UN ACCORD DU FRONT DE GAUCHE
1 – Le texte « stratégie » déjà adopté par les trois composantes du Front de Gauche le 31 mars 2011 et publié.
2 – Le « programme partagé », qui aujourd’hui ne comporte plus de points de désaccord, et est actuellement en cours de finalisation.
3 – Sur ces bases, la proposition immédiate d’élargir le Front de Gauche aux forces qui se disent disponibles, dont récemment la FASE et Convergence & Alternative. A cette fin, nous proposons d’entamer immédiatement avec elles les discussions programmatiques qu’elles mettent en débat. Toujours sur ses bases stratégiques et programmatiques, le Front de Gauche continuera jusqu’au bout à proposer au NPA une alliance pour les présidentielles et législatives.
4 – Le Front de Gauche appelle immédiatement à un élargissement à toutes les personnalités qui souhaitent œuvrer à son succès. Nous rappelons notre accord commun pour la mise en place d’un collectif national où elles seront associées. Plus largement, le Front de Gauche appelle à s’ouvrir à toutes les citoyennes et les citoyens qui le souhaitent à travers des Front de Gauche thématiques et des assemblées citoyennes partout en France.
5 –Le BN du Parti de Gauche rappelle l’approbation, le 22 janvier dernier lors du vote des délégué-e-s au CN, de la proposition de candidature de Jean-Luc Mélenchon pour porter les couleurs du Front de Gauche l’élection à la Présidentielle.
6 – Sur la question des législatives, le Bureau national du Parti de Gauche décide de gestes importants pour permettre le règlement rapide des négociations en cours. Nous proposons donc que, tout en garantissant une représentation respectueuse de toutes les composantes possibles du Front de Gauche, une très large majorité de circonscriptions soit attribuée au PCF. Le PG propose une nouvelle répartition sur le plan national avec 70 % des circonscriptions France Métropolitaine pour les candidatures proposées par le PCF, 10 % pour celles proposées par Gauche unitaire et les forces qui pourraient rejoindre le Front de Gauche, et environ 20 % pour les candidatures proposées par le Parti de Gauche, chacune des forces étant responsable de la parité dans le choix de ses candidatures. Nous souhaitons également que le choix des suppléances participe également le plus possible à la diversité politique de notre alliance.
En tenant compte des discussions en cours, des demandes de candidatures incontournables déjà faites par ses partenaires, le Bureau National du Parti de Gauche s’est attaché à établir une liste de candidatures en partie modifiée. Elle devrait permettre d’acter très rapidement cet accord dès lors que chacun y met du sien. Elle est basée sur ses implantations réelles et sur l’apport qu’elles représentent pour le Front de Gauche en termes de dynamique locale. Elle sera envoyée à ses partenaires et publiée le lundi 30 mai.
7 – Les partenaires du Front de Gauche doivent avoir pour volonté partagée de permettre à minima la réélection des actuels parlementaires du Front de Gauche, ou de leurs successeurs, à l’assemblée nationale et au Sénat. C’est pourquoi nous devons avoir pour principe de « réserver » les circonscriptions de nos sortants dès lors qu’ils se revendiqueront clairement de l’étiquette commune du Front de Gauche. En conséquence, le Parti de Gauche demande que soient impérativement validés, les candidat-e-s qu’il désignera dans les trois circonscriptions de ses sortants. Cette logique doit se décliner pour le Sénat où l’existence d’un groupe Front de Gauche sera déterminante à condition qu’il représente le plus possible notre diversité politique. C’est pourquoi la condition d’un accord aux sénatoriales implique de présenter partout en France, dans les configurations d’alliance qui seront choisies localement, des candidatures Front de Gauche en adoptant le même principe que les législatives soit la reconduction de nos sortant-e-s lorsqu’ils ou elles se présentent ce qui est notre cas en Essonne.
8 – Sur les questions du financement des partis politiques qui dépend du résultat aux législatives, le Parti de Gauche propose à toutes les forces actuelles et à venir du Front de Gauche de mettre en place une association de financement commune technique qui pourrait permettre de déconnecter les questions financières des questions de répartition de circonscription. Nous sommes y compris prêts à mettre en place cette solution avec les seules forces qui le souhaiteraient.
9 – Pour prétendre représenter le Front de Gauche, l’ensemble des candidatures intégrées dans l’accord national du Front de Gauche devront obligatoirement se déclarer sous l’étiquette politique commune « Front de Gauche soutenu (ou proposé) par le PCF, PG, GU (plus les autres forces qui pourraient nous rejoindre) » comme cela a été acté dans les négociations en cours.
10 – Nous voulons mener campagne en donnant déjà à voir notre conception de la république et de la démocratie. C’est pourquoi le Bureau national du Parti de Gauche rappelle son attachement à une campagne présidentielle et législative collective et unitaire. A cette fin nous appelons à la mise en place de collectifs de circonscription ouverts à toutes celles et à tous ceux qui souhaiteront mener, dans le même élan, la campagne présidentielle et législative. Sur le même principe que le collectif national de campagne tel que validé dans notre texte stratégie, ces collectifs de circonscription devront être présidés par une personnalité du Front de Gauche qui ne soit pas la ou le candidat(e) à la législative ni de son parti.

Adopté à l’unanimité du Bureau National du Parti de Gauche le 28 mai.
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 08 Juin 2011, 18:08

Le Parti de gauche (presque) en campagne mercredi 08 juin 2011

Les membres brestois du Parti de gauche, en compagnie d'Éric Coquerel (au second plan, deuxième à droite).

Un membre de la direction nationale est venu présenter les priorités de la formation. Qui aura un candidat à la législative de Brest rural.

Ils le sentent, les membres du Parti de gauche : il existe une dynamique qui va en leur sens. « Nous sommes là pour donner du sens au mouvement social qui s'exprime un peu partout, sous différentes formes », résume Patrick Appéré, figure de la gauche brestoise et nouveau membre du parti de Jean-Luc Mélenchon. Hier, avec les autres responsables de cette formation, il accueillait Éric Coquerel, membre du secrétariat national du PG.
Celui-ci est venu présenter aux sympathisants les cinq priorités du PG, et son positionnement politique : le partage des richesses, le passage à une VIe République ; la planification écologique ; la sortie du Traité de Lisbonne, qui règle le fonctionnement actuel de l'Union européenne ; la constitution de nouveaux rapports internationaux. Tout cela dans la perspective de construire un mouvement « à vocation anti-libérale et majoritaire ».

Avant de repartir à Paris, Éric Coquerel s'est imprégné de grands dossiers qui préoccupent ses troupes brestoises : le non à la centrale au gaz qui pourrait être créée entre Guipavas et Saint-Divy, ou ailleurs ; et le sort des entreprises locales travaillant dans l'électronique, avec les pertes de compétences industrielles et de recherche qu'induirait leur disparition.

Éric Coquerel a profité de son passage à Brest pour annoncer que l'accord interne au Front de gauche (1) est conclu pour les prochaines législatives. La circonscription de Brest rural sera réservée à un membre du Parti de gauche. À l'inverse, celle de Brest centre devrait être confiée à un candidat communiste.

(1) Cette alliance est composée du Parti de gauche, du Parti communiste français et de la Gauche unitaire (une ex frange du Nouveau parti anticapitaliste).
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede kuhing » 09 Juin 2011, 14:34


Celui-ci est venu présenter aux sympathisants les cinq priorités du PG, et son positionnement politique : le partage des richesses, le passage à une VIe République ; la planification écologique ; la sortie du Traité de Lisbonne, qui règle le fonctionnement actuel de l'Union européenne ; la constitution de nouveaux rapports internationaux. Tout cela dans la perspective de construire un mouvement « à vocation anti-libérale et majoritaire ».


Explication de texte :

-le partage des richesses : Faudra donner sa montre au grand timonier Merluchon afin qu'il puisse nous donner l'heure.

-le passage à une VIe République : pourquoi la VIe ? parce que après V , il y a VI voyons !

-la planification écologique : le point fort du programme : ça va être une grosse usine à gaz .

-la sortie du Traité de Lisbonne : Y'en a marre de la morue ! et si on allait manger des spaghettis à Rome avec Sylvio ?

-la constitution de nouveaux rapports internationaux : Alors là il faut que ça change ! Plus de choucroute au dessert pendant les dîners officiels avec Angéla ! c'est trop salé en fin de repas. ( du simple bon sens )
kuhing
 

Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 09 Juin 2011, 19:38

[url=http://www.humanite.fr/06_06_2011-extraire-la-politique-universitaire-de-la-cupidité-du-marché-473754]Comment lutter contre l’université à deux vitesses voulue par le gouvernement ?[/url]
Extraire la politique universitaire de la cupidité du marché
Par patrice Perdereau, Membre du bureau national du Parti de Gauche en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Les semaines passent et, d’ici à la rentrée universitaire de l’automne prochain, les résultats de la « course à l’excellence » seront presque tous connus. Labex, Équipex, Idex, issus du grand emprunt surgi du rapport Juppé-Rocard, tombent et pleuvent concentrés sur un nombre très limité de sites universitaires. Faisant suite à la loi LRU, la séquence du grand emprunt va donner un coup d’accélérateur à la stratégie d’émergence de « grandes marques universitaires » sur le marché de la connaissance souhaité par la stratégie de Lisbonne (2000). S’impose à l’université et à la recherche françaises une mue néolibérale, utilitariste et productiviste qui a trouvé dans « l’épouvantail utile de Shanghai » un alibi de circonstance.

Depuis le début, la sémantique utilisée annonçait les résultats. L’« excellence » ressassée n’a jamais été un horizon, mais un point de départ, fabriqué par des agences d’évaluation, une ligne de démarcation dessinant une nouvelle carte de la recherche académique. Facteur discriminant, elle a permis de distinguer quelques élus et d’exclure le plus grand nombre d’universités et de laboratoires. La géographie de la première vague révèle ainsi une France universitaire coupée en deux, une nouvelle diagonale renforçant les déséquilibres entre les jeunes universités régionales ou banlieusardes et les autres, plus anciennes et métropolitaines.

Si, comme proclamé par la ministre, l’« excellence » est « présente partout », si l’objectif réel est de « structurer le paysage universitaire, d’irriguer nos territoires et d’y doper l’activité économique », alors la répartition des investissements pose un gros problème d’aménagement et d’égalité des territoires. C’est une géographie universitaire à deux vitesses qui apparaît, avec son lot d’oubliés, établissements de seconde zone voués à une disparition programmée. Les disciplines connaissent la même logique. Les mathématiques ou les sciences humaines et sociales ne sont pas retenues ou obtiennent la portion congrue.

Les méthodes utilisées marquent tout autant une rupture. Les organisations syndicales ont parlé d’un « chantage permanent », « d’absence de concertation », d’un « pilotage » entre les mains de cabinets de consultants privés… Un recul démocratique sans précédent, mais parfaitement inscrit dans la loi LRU, a été imposé à la communauté universitaire mise en situation de concurrence. Car la mise en place d’un marché du travail des enseignants-chercheurs et d’un marché des formations est un des objectifs du grand emprunt.

Avec les « investissements d’avenir », l’université et la recherche françaises viennent donc d’entrer dans une période de grands chambardements voulus par les forces du marché et placés sous leur égide. Déjà contraintes depuis des années à la logique des appels à projet, elles sont plongées par le grand emprunt dans une course aux parts de marché d’une ampleur sans précédent, et jetées dans une logique d’hyperconcurrence et d’exclusion pour obtenir des financements en trompe-l’œil.

Car les sommes annoncées viennent en réalité pour partie d’une baisse des financements récurrents (– 12% en moyenne, soit 125 millions d’euros en 2010). On ne prête donc vraiment qu’aux riches en prenant aux petits ! Les milliards promis sont néanmoins virtuels car seuls les intérêts générés seront versés et un faible pourcentage seulement sera consomptible. Enfin, les Idex ne seront labellisés qu’après une période probatoire de quatre ans, soit en 2015. Les financements sont donc pour partie de la poudre de perlimpinpin distillée par un joueur de bonneteau. Du Sarkozy pur jus.

Mais, comme le diable se niche dans les détails, le plus grave est donc ailleurs. Dans son intention de rapprocher le monde académique du monde économique, Sarkozy entend offrir en pâture l’université au monde de l’entreprise et aux forces du marché puis permettre à l’État de s'en désengager financièrement. Le modèle a été testé avec les pôles de compétitivité. Ces derniers ont mis les laboratoires universitaires au service de grandes entreprises pour faciliter le transfert de technologies de la recherche publique vers le privé.

Le grand emprunt va amplifier et généraliser le processus en cours. Et déjà, des laboratoires privés anticipent et licencient des chercheurs (Pfizer en Angleterre), pour leur préférer la « collaboration » avec la recherche académique publique. Outre le fait de livrer en pâture les labos publics au secteur privé et capitalistique, c’est une vision marchande, utilitariste et productiviste de la recherche scientifique et de la formation qui triomphe.

Comme des marques, les universités vont être appelées à se vendre et par là même assimiler connaissances et marchandises. Elles vont être soumises à la nécessité de privilégier la recherche appliquée, rapidement transférable sur le marché, plutôt que la recherche fondamentale, et de préférer les formations à forte intégration professionnelle. Enfin, sous la houlette des forces du marché, elles vont rompre les amarres avec les valeurs humanistes et républicaines qui nous engagent aujourd’hui comme hier à envisager l’avenir de l’humanité et de la planète sous un autre angle que celui de la rentabilité économique et financière.

Comme Marx a remis « la dialectique hégélienne sur ses pieds », le Front de gauche devra remettre à plat la politique universitaire, en la libérant tout d’abord de la cupidité du marché et en lui redonnant des moyens financiers publics, car les savoirs nouveaux sont des biens communs. Une véritable alternative universitaire s’imposera, qui passera par l’abandon de la démarche concurrentielle du grand emprunt, tout en confirmant les financements au travers d’une loi de programmation, et par la réélaboration démocratique d’une politique universitaire et de la recherche confiante vis-à-vis des enseignants et des chercheurs.

Patrice Perdereau
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 10 Juin 2011, 19:50

Le Parti de gauche entend occuper le terrain en luttant contre la précarité vendredi 10.06.2011, 05:03 - La Voix du Nord

Les militants du comité arrageois du Parti de gauche vont occuper le terrain derrière Jean-Luc Mélenchon d'ici à la présidentielle.


Le Parti de gauche, présidé par le trublion Jean-Luc Mélenchon, a renouvelé le secrétariat de son comité local arrageois ... et compte occuper le terrain dans les prochains mois. En ligne de mire, la présidentielle de 2012 où son leader, en rupture avec le Parti socialiste depuis le « non » exprimé au Traité constitutionnel prônant une « Europe néolibérale des peuples », entend représenter un Front de gauche réunissant le Parti de gauche, le Parti communiste, la Gauche unitaire, des syndicalistes et associations, tels le mouvement altermondialiste ATTAC.

Parité oblige, le comité local a élu deux co-secrétaires : Frédéric Durand, enseignant arrageois, qui se définit comme « socialiste conservateur », « issu d'une famille ouvrière » et tenant à « défendre les valeurs des prolétaires » et Joëlle Moncel, « Arrageoise depuis sept ans », « mère de famille retraitée après avoir toujours travaillé ». Membre d'ATTAC et d'Au Retour 62, association militant pour un retour en régie publique de la gestion de l'eau, cette « féministe » assumée dénonce les « ravages des politiques néolibérales en Europe et en France avec le gouvernement Sarkozy. Nous serons sur le terrain pour proposer une véritable alternance. » Le but : « Rallier les abstentionnistes qui ne se reconnaissent plus dans les programmes de la droite ou de la sociale démocratie. » Les militants du Parti de gauche veulent « rencontrer les classes populaires, des quartiers, les populations pauvres ». Ils tiendront dans ce but un stand ce dimanche à la braderie de Saint-Nicolas. Le rendez-vous suivant sera une réunion publique organisée le mardi 14 juin, à 19 h, à la Maison du temps libre de Saint-Laurent-Blangy, sur le thème de la précarité, avec la participation de Leïla Chaïbi, membre du bureau national du Parti de gauche et présidente de l'association La Pelle et la pioche, et de Laurence Sauvage, élue du Parti de gauche au conseil régional.

« Indépendants » au sein du Front de gauche

« Notre engagement se veut très concret, souligne Frédéric Durand. On veut améliorer la vie des gens, tenir une permanence d'aide pour les démarches administratives et juridiques face au surendettement, remplir le rôle d'écrivain public... Se placer sur le terrain du social, c'est une réponse concrète au FN, dont on ne parle localement qu'à travers les soucis judiciaires de son représentant. » Serge Pacheka, secrétaire départemental, précise le positionnement du Parti de gauche : « Le PS est devenu un parti d'accompagnement de la crise, nous sommes un parti de rupture. » Un parti créé il y a deux ans et qui s'inscrit plus largement dans le Front de gauche « un OPNI, objet politique non identifié », reconnaît-il, au sein duquel « chacun reste indépendant ». Un passage obligé pour offrir à la présidentielle une autre voie à gauche, à côté des socialistes, des écologistes et de l'extrême gauche.

•LAURENT BOUCHER

Contact : Frédéric Durand, Tél : 06 03 67 61 93 e-mail : frederic. durand9@gmail.com
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Re: nouveau "Parti de Gauche"

Messagede Nico37 » 13 Juin 2011, 09:59

Automobile : c'est aux actionnaires pillards de dégager, pas aux salariés ! JEUDI, 09 JUIN 2011 16:25 JEAN-LUC MÉLENCHON

Le projet de fermeture de deux usines françaises de PSA révélé par la CGT serait un coup de force contre l'industrie et l'emploi dans notre pays. Il est inacceptable que quelques actionnaires puissent ainsi jouer en secret avec la vie de 6 200 salariés alors que PSA vient d'engranger 1,1 milliards de bénéfices.

L'impunité des actionnaires doit cesser. Avec le Front de Gauche, je propose l'interdiction des licenciements boursiers et la relocalisation des productions pour en finir avec le dumping écologique et social.

Ce n'est pas à ces 6 200 salariés qui font la richesse de PSA de payer. C'est aux actionnaires pillards de dégager.
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