Les Alternatifs (2013-2014)

Re: Les Alternatifs

Messagede altersocial » 19 Jan 2013, 20:31

Accords de « Wagram » : premiers dégâts

Communiqué des Alternatifs

L’annonce par la direction de Renault de 7500 suppressions d’emplois, sans licenciements mais contre l’acceptation de l’abandon des 35 heures, est une première mise en oeuvre de l’accord de "Sécurisation de l’Emploi et des Parcours Professionnels" signé par le patronat, la CFDT, la CGC et la CFTC.
En effet cet accord va généraliser et ériger en système les chantages à l’emploi hier limités à quelques entreprises.
Ainsi, chez Renault, tous les sites sont concernés.

Malgré des capacités d’intervention plus grandes que chez PSA ( l’Etat est actionnaire à 15% de Renault), le gouvernement ne dit mot et consent.
De plus, il veut imposer aux parlementaires PS de voter les yeux fermés l’accord MEDEF - CFDT.
Quitte à donner un os à ronger : les député-e-s et sénateurs/trices auront toute liberté
pour amender le texte à venir sur les reprises d’entreprise. Dommage que l’os manque de moelle ! La contestation des licenciements est en effet rendue très difficile du fait des délais réduits pour pouvoir agir, de l’absolution des vices de forme…

L’annonce des suppressions de postes chez Renault et la validation de l’accord de régression sociale marquent un pas supplémentaire dans la politique d’austérité du gouvernement. Mais ce pas est un pas de géant.
Même s’ils délèguent au patronat le sale boulot, Hollande et Ayrault emboîtent le pas à Rajoy, Papandreou, Socrates dans la baisse des salaires et l’abandon de droits obtenu par la mobilisation des salarié-e-s.

Les Alternatifs participeront à toutes les actions et mobilisations contre cette politique :

meetings, soutien aux mobilisations sociales, contestation de la dette, soutien aux propositions de lois alternatives.

Les Alternatifs 18 janvier 2013


Lire également :

:arrow: Accord national interprofessionnel pour la sécurisation de l’emploi : une régression sociale désastreuse. - (Les Alternatifs)
Avatar de l’utilisateur-trice
altersocial
 
Messages: 1442
Enregistré le: 14 Juil 2012, 19:51

Re: Les Alternatifs

Messagede altersocial » 21 Jan 2013, 18:15

Communiqué d'un des principaux animateurs de la "tendance fdg" des Alternatifs, suite à la réunion du samedi 19 janvier :

Gauche alternative

par Jean-Jacques Boislaroussie

Image

La réunion de travail du samedi 19 janvier (cf. "Rouge et Vert" 355) avait pour but de poursuivre le débat sur une nouvelle convergence, puis force politique, de gauche alternative. Les Alternatifs avaient fortement poussé à ce qu’elle se tienne. Des responsables de Convergences et Alternatives, Gauche Anticapitaliste, Gauche Unitaire, FASE et des Alternatifs étaient présent.e.s ainsi que des militant.e.s non membres d’organisations politiques comme R. Martelli, C. Tricot, S. Lavignotte, C. Aguiton, J. Habel…

Bref le cadre Tous Ensemble/ Appel Mediapart reconstitué, en parallèle au partenariat de 4 organisations (FASE GA GU CA) avec lesquelles les Alternatifs échangent désormais

Tous nos partenaires organisés ont des échéances décisionnelles : fin janvier/février GA CA FASE, début avril GU
Tous débattront d’un processus pour une convergence vers une nouvelle force politique, la Gauche Unitaire étant sans doute la plus partagée sur la réponse à apporter.
Le débat a fait apparaitre de larges convergences, tant sur l’analyse de la situation que sur les perspectives à défendre dans le Front de Gauche ou sur une démarche de rassemblement, Catherine Tricot (Regards) insistant sur la nécessité de ne pas reconstituer une LCR bis, Christophe Aguitton sur l’apport de la dimension atermondialiste et des nouvelles radicalités.
Les Alternatifs apporteront dans les débats à venir, en terme de contenus comme de structuration, leurs propositions : dimension rouge et verte , autogestionnaire du projet, révolution longue et expérimentation alternative et autogestionnaire, parti mouvement… Ces orientations sont d’ailleurs au coeur de plusieurs initiatives à venir du mouvement, et de son université d’été.
Des dynamiques de convergence sont dans plusieurs régions et villes, de la Bourgogne à la Provence en passant pas Lyon, s’esquissent en Aquitaine et Rhône-Alpes
Et confortent le bilan positif de la réunion de travail du 19 janvier.

Jean-Jacques Boislaroussie
Avatar de l’utilisateur-trice
altersocial
 
Messages: 1442
Enregistré le: 14 Juil 2012, 19:51

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 23 Jan 2013, 01:20

Accord national interprofessionnel pour la sécurisation de l’emploi : une régression sociale désastreuse.

Le titre du texte signé le 11 janvier dernier à l’issue de trois mois de négociations - menées dans une grande discrétion - par MEDEF, CFDT, CFTC et CGC, annonce la couleur : « Accord national interprofessionnel pour un nouveau modèle économique au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salarié ».
Immédiatement salué par le Président de la République comme un « succès du dialogue social » qui doit être transcrit tel quel dans la Loi, ce texte a entrainé dans les médias plus de commentaires que d’explications de texte. Ce qui est très dommage au regard de son contenu désastreux.

Le crescendo des cinq titres qui le structurent est d’ailleurs tout à fait explicite :

: « Créer de nouveaux droits pour les salariés afin de sécuriser les parcours professionnels.
: Renforcer l’information des salariés sur les perspectives et les choix stratégiques de l’entreprise pour renforcer la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.
: Donner aux entreprises les moyens de s’adapter aux problèmes conjoncturels et de préserver l’emploi.
: Développer l’emploi en adoptant la forme du contrat de travail à l’activité économique de l’entreprise.
: Rationaliser les procédures de contentieux juridique. »
Côté gouvernemental, le ministre du travail, Sapin, estime que c’est la « preuve que la France est capable de mettre en place une démocratie sociale moderne », tandis que le Premier Ministre, Ayrault, affirme que « par son ampleur c’est le plus important accord depuis plus de trente ans parce qu’il s’inscrit dans cette perspective de faire en sorte que notre pays gagne en compétitivité économique ».
Le MEDEF s’affiche tout aussi laudatif. Pour sa présidente, cet accord « va donner aux entreprises, aux petites comme aux grandes, de nouveaux outils pour pouvoir s’adapter, pour pouvoir faire face à la conjoncture et même aux ruptures technologiques ». « C’est totalement un accord historique, en tout cas il le sera quand il sera voté par le Parlement. Il est tout-à-fait essentiel que le Sénat et l’Assemblée nationale respectent, à la lettre, le texte » a précisé Laurence Parisot ajoutant que le contenu de cet accord du 11 janvier est « profondément innovant, parce qu’il couvre un champ très large de la vie du travail, de la vie sociale, parce qu’il va transformer la gestion des ressources humaines. »
Principal syndicat signataire, la CFDT explique que « négociation oblige, elle a évidemment dû faire des concessions par rapport à son mandat initial, alors que le patronat s’est montré intraitable », mais qu’en l’état cet accord constitue « un texte ambitieux pour l’emploi et les parcours professionnels des salariés ».

Du côté de la majorité syndicale justement opposée à ces reculs, la CGT explique que « ce texte marque une grave régression des droits sociaux des salariés et va a contrario des objectifs fixés par la « Grande Conférence sociale » et celle de la « lutte contre la pauvreté ». Il contient de multiples dispositions pour faciliter les licenciements et accentuer la flexibilité … La thèse du MEDEF est le principal fil conducteur de cet accord : « les licenciements d’aujourd’hui feront les emplois de demain ».Il serait inconcevable que la majorité parlementaire et le Gouvernement, issus des élections de mai 2012, entérinent dans la loi les reculs sociaux dictés par le MEDEF.

Même son de cloche du côté de Force Ouvrière : « Au nom du principe dangereux selon lequel il faut d’abord pouvoir licencier pour pouvoir embaucher, ce projet d’accord est profondément déséquilibré » Il « inscrit le social comme variable d’ajustement d’une politique économique de rigueur tant au plan national qu’européen. En terme de flexibilité (accords dits de maintien de l’emploi avec la baisse des salaires – nouvelles procédures pour les PSE – mobilité interne forcée – CDI intérimaire – CDI intermittent…), le projet d’accord constitue une remise en cause importante des droits des salariés. Il en est de même pour la sécurisation judiciaire des employeurs au détriment des salariés ».

De son côté la FSU, scandaleusement exclue avec Solidaires et l’UNSA de ces négociations nationales, souligne que « dans les faits, le MEDEF a tout au long de la négociation continué à peser pour pouvoir licencier sans motif, tout en exigeant toujours plus des salariés », tandis que, de son côté, Solidaires affirme que « cet accord institutionnalise davantage la précarité par la généralisation des contrats de projets et les contrats à durée indéterminée intermittents, instaure une super-flexibilité par de nouvelles mesures de mobilité, la généralisation de l’accord compétitivité/emploi, et de nouvelles modalités pour les PSE, en se dégageant systématiquement des obligations légales et conventionnelles du licenciement économique, spolie les salariés-es par une barèmisation plafonnée en cas de licenciements sans cause réelle et sérieuse, réduit les délais de recours des syndicats en matière de licenciements économiques collectifs et de contestation aux prud’hommes ».

Le gouvernement Hollande-Ayrault avait fait de cette négociation sur la « sécurisation de l’emploi » un enjeu majeur en appelant même à un « compromis historique ». Il s’agissait pour lui, en réalité, de répondre aux injonctions de l’Union européenne et du patronat pour augmenter la compétitivité des entreprises en imposant plus de flexibilité, c’est-à-dire en facilitant les licenciements et les modulations salariales. Si cet accord répond parfaitement à cet objectif, il est aujourd’hui largement minoritaire et donc, politiquement, c’est heureusement loin d’être gagné.

En effet ce texte ne devrait venir devant le Parlement qu’en mai prochain. Il reste donc au minimum 100 jours pour le décortiquer, l’expliquer et, avec tous les syndicats et syndicalistes opposés à cette régression, construire une opposition sociale à ce qui est en l’état une capitulation désastreuse face aux exigences libérales de la Troïka (FMI, UE, BCE) et du MEDEF.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 24 Jan 2013, 21:26

Alternatifs. L'autogestion en film et en débat 22/01

Samedi, à la salle des fêtes, les Alternatifs proposaient projection, débats et concerts sur le thème de l'autogestion. Ambiance.

Un après-midi riche en échanges, avec plus de 100 personnes aux deux débats proposés, suivie d'une soirée de concerts, voilà la recette d'une journée unique proposée samedi, à la salle des fêtes, par le groupe politique les Alternatifs.

Autogestion à l'andalouse

«Cette journée a débuté par la projection du documentaire "Marinaleda" de Sophie Bolze, raconte Jean-Louis Griveau, des Alternatifs. Ce film retrace l'histoire d'un village andalou qui, depuis 1983, tente l'expérience de l'autogestion avec un certain succès. Comptant près de 3.000 habitants, cette commune utilise l'autogestion dans tous les domaines, que ce soit dans l'administration, le logement, l'économie ou encore la gestion des terres agricoles. L'objectif de cette petite commune rurale est de permettre à tous ses habitants de travailler et de le faire dans de bonnes conditions. Quitte à exproprier de grands propriétaires terriens ou d'occuper les terres en jachère de l'armée espagnole. Le film a été suivi d'un débat animé par plus d'une centaine de personnes venues des alentours».

En mai à Notre-Dame-des-Landes

«Dans la continuité de la journée, nous proposions un second temps de débat intitulé, "Notre-Dame-des-Landes, grand projet inutile : quelle alternative", poursuit Jean-Louis Griveau. En présence de l'élu nantais Bertrand Vrain, nous avons fait un point sur la situation dans laquelle se trouve la lutte actuellement et, surtout, les modes de contestation à mettre en place. Les prochains rendez-vous se feront en mai, à Notre-Dame-des-Landes, où nous participerons à une manifestation qui devrait réunir dans une chaîne humaine près de 40.000 personnes. En août, une autre forme d'occupation du site se fera, sans doute, de manière plus festive et en musique». Cette journée s'est conclue en musique avec les concerts avec les groupes Hélène et Marcel, Folk You All, Abordage et les Corbeaux. De quoi finir en beauté une journée pleine de découvertes et d'échanges.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 26 Jan 2013, 01:32

Notre Dame des Landes : la démocratie passée par perte et profit - Bertrand Vrain répond à Patrick Rimbert, maire de Nantes

Quelle déception de lire la réponse du Maire de Nantes à la question d’actualité, posée en Conseil Municipal du 7 décembre par Isabelle Loirat, et relative au projet de Notre Dame des Landes ! Je pensais qu’enfin, un début de dialogue avec débat pieds à pieds pouvait s’engager. Mais, las, je ne peux que constater la reprise des arguments habituels des promoteurs du projet, toujours aussi mal étayés et si peu rigoureux.

Qu’on en juge : la « poignée d’activistes violents et radicalisés » décriée est opposée à « l’état de droit » où les « décisions de justice doivent êtres respectés ». Reprise donc du vieil antagonisme entre les trublions et les sages, drapés dans leur dignité. En dehors des effets de manche, tes propos, Patrick, contestent les conclusions de l’étude CE Delft avec des arguments surprenants : elle n’a pas coûté assez cher. Il est vrai que les collectivités ont l’habitude de diligenter moult études, en général assez onéreuses, mais la pertinence des résultats n’est pas toujours proportionnelle à leur coût.

Nier les dépassements potentiels du coût de NDL, comme tu le fait, Patrick, est bien curieux en terme de prudence comptable et l’argument du financement par VINCI « à ses risques et périls » ne tient pas puisque le dossier économique (la fameuse Annexe F) était dans le dossier de l’enquête publique de 2006 alors que le contrat a été attribué à VINCI en 2010.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede altersocial » 26 Jan 2013, 14:20

débat ouvert des Alternatifs Paris Sud 30 janvier

prochain rendez-vous... ouvert à tous et toutes !

MERCREDI 30 JANVIER 25 rue du Moulinet Paris 13e métro Tolbiac bus 47 19h30 Débat : Les courants autogestionnaires au XXe siècle syndicalisme révolutionnaire, libertaires, PSU, alternatifs... une longue histoire quelles leçons pour aujourd’hui et demain ? bref tour d’horizon historique (Jean-Jacques, discutants Jean-Claude et Jacques) puis débat
Avatar de l’utilisateur-trice
altersocial
 
Messages: 1442
Enregistré le: 14 Juil 2012, 19:51

Re: Les Alternatifs

Messagede altersocial » 27 Jan 2013, 12:34

PARIS Journées de réflexion : quelles transformations de l'école
JOURNEES DE REFLEXION : QUELLES TRANSFORMATIONS DE L’ECOLE

La commission Education des Alternatifs organise un week end de travail sur les questions éducatives ouvert à toutes les personnes intéressées par ce thème
samedi 2 et dimanche 3 mars
40 rue de Malte Paris 11eme metro Oberkampf

SAMEDI

9h30-12h00 : La nouvelle loi d’orientation pour l’Ecole : rupture ou continuité ?

14h30-17h00: La construction de « l’échec scolaire » :
- quels enjeux sociaux, territoriaux, politiques ?
- quels leviers de transformation ?

DIMANCHE

9h30-12h00 : les alternatives : Quelles expériences (pratiques pédagogiques, structures) innovantes, autogestionnaires, émancipatrices ?

14h30-17h: Quelles pistes pour un projet alternatif pour l’Ecole, dans une optique autogestionnaire et émancipatrice ?

Avec la participation de nombreux intervenant-e-s extérieur-e-s (acteurs/actrices de transformations concrètes ou travaillant sur les questions d’éducation) et des représentant-e-s de composantes de la gauche alternative.

Date
sam. 2 mars – dim. 3 mars 2013
Lieu
40 rue de Malte Paris 11e - Métro Oberkampf
Avatar de l’utilisateur-trice
altersocial
 
Messages: 1442
Enregistré le: 14 Juil 2012, 19:51

Re: Les Alternatifs

Messagede altersocial » 27 Jan 2013, 20:16

Projet de loi Peillon : où est la refondation de l’école ?

par la commission éducation des Alternatifs

Le projet de loi présenté mercredi dernier par V.Peillon au Conseil des Ministres reste très sommaire. De nombreux points s’inscrivent déjà dans l’acte III de la décentralisation (attribution aux régions de la carte des formations professionnelles, de l’orientation scolaire) ou seront fixés par décrets.
Sur le fond, ce projet de loi s’inscrit dans la continuité des politiques précédentes
Le socle commun est maintenu dans le primaire et au collège et les inégalités demeureront entre celles et ceux qui n’obtiendront que ce socle, soit « le minimum », malgré les affirmations du ministre, et celles et ceux « qui ont du talent » et obtiendront le bac +3 et plus.

Le lycée Chatel reste donc inchangé.
Une refondation qui ne touche pas au fond.
La priorité pour le Primaire est affirmée avec pour certains cas l’application du « plus de maîtres que de classes », mais pour quel contenu réel ? Mais pour un ministère qui affiche l’ambition de refonder l’Ecole, le silence sur l’Education prioritaire, sur l’utilisation des personnels Rased, sur la formation continue des enseignant-e-s est plus qu’inquiétant.

En n’accordant pas la priorité absolue à la lutte contre l’échec scolaire, ce projet de loi passe à coté de son objet même, « la refondation » de l’Ecole.

La question des rythmes scolaires hebdomadaires ne peut être dissociée ni de celle de la longueur de la journée des élèves ni des contenus à enseigner, ni des méthodes pédagogiques à utiliser et ne devrait en aucune façon conduire à un alourdissement de la charge de travail des enseignant-e-s.
Quant aux finalités éducatives elles gagneraient sans doute à être prises en charge par l’ensemble de la société. Mais il est inacceptable de laisser aux collectivités locales le soin de boucher les trous des emplois du temps des élèves. Comment dans cette situation, ne pas d’un côté, confondre dangereusement ce qui relève du scolaire et du « péri-scolaire » et et d’un autre creuser drastiquement les inégalités territoriales ? Dans cette conjoncture déséquilibrée le pire est à craindre : à savoir la privatisation de certains enseignements.
La formation initiale Si le gouvernement souhaite restaurer une véritable formation initiale des enseignant-e-s anéantie de fait par la droite, pourquoi alors placer le concours de recrutement au milieu du master et ne laisser ainsi qu’une année à la formation pédagogique ?
Le recrutement L’attribution des moyens en postes doit restituer les postes supprimés sous le quinquennat de Sarkozy, largement compenser les départs en retraite à venir et tenir compte de la démographie scolaire. C’est une condition sine qua non pour améliorer les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des personnels de l’Education Nationale. De ce point de vue, en l’état, les propositions faites par le ministère de l’Education Nationale sont insuffisantes

Les Alternatifs seront partie prenante des luttes, des initiatives et des débats permettant de faire émerger une véritable refondation de l’Ecole en lien avec la transformation écologique et sociale de la société .
Ils y apporteront leur contribution : Pour une école unique de qualité, de 2 à 18 ans, émancipatrice et autogestionnaire, l’approfondissement des droits démocratiques des jeunes au sein de l’institution scolaire, la réorganisation du travail des élèves, des personnels et des enseignants, avec l’intégration de temps de concertation dans leur service actuel sans allongement de la durée de travail ou du temps de présence dans les établissements afin de permettre la constitution de véritables équipes pédagogiques et éducatives disposant de pouvoirs étendus dans les établissements scolaires en alternative aux hiérarchies pédagogiques et administratives qui ont été les vecteurs essentiels du récent remodelage néolibéral de l’école.
Avatar de l’utilisateur-trice
altersocial
 
Messages: 1442
Enregistré le: 14 Juil 2012, 19:51

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 29 Jan 2013, 17:48

CAN FASE des 26 et 27 janvier. Quelques infos en matière de contribution à lire ci-dessous.

1/ Front de Gauche

- La campagne austérité est lancée depuis décembre : deux réunions de coordination départementale et une conférence de presse.

- Des assemblées citoyennes vont se tenir dans les semaines qui viennent de manière décentralisée, dans toutes les localités où il y a une présence de militant-e-s du FDG significative (environ une quinzaine de localités sur le département).

Un meeting départemental est prévu dans la première quinzaine de mai.

- Si la campagne anti-austérité ne pose pas de problème particulier à ce stade, la question de la préparation des municipales au moyen d’échanges de débats et/ou d’intervention sur les problèmes locaux ne démarre pas vraiment, le PCF n’étant pas pressé d’aborder cette question.

2/ La « Gauche alternative 21 »

Fase, Gauche anticapitaliste et Alternatifs ont tenu deux AG (8 décembre et 14 janvier). C et A et Gauche unitaire sont absents ou en pointillé.

Ces deux réunions ont permis de vérifier de fortes convergences sur le projet politique que nous portons aussi bien que sur notre engagement dans le FDG et notre intervention au sein de plusieurs collectifs ou associations : CAC 21, Comité de soutien à NDDL, Collectif sortir du nucléaire, Attac, associations environnementales.

Nous avons pris les décisions suivantes :

- tenir une AG mensuelle des militant-e-s des trois sensibilités

- apparaître progressivement sous l’appellation générique de « Gauche Alternative » aussi bien au sein du FDG que dans les collectifs de mobilisation auxquels nous participons. Gauche Alternative n’est pas une organisation, mais la marque publique de notre volonté de refonder ensemble un projet politique et des moyens organisationnels de le porter.

Ce qui nous permet de nous représenter les uns, les autres dans différentes réunions ou mobilisations. Ce que nous avons déjà commencé à faire.

- Mettre en commun une partie de nos moyens financiers

Nous avons prévu une réunion publique sous le label « Gauche Alternative : Alternatifs, FASE, GA) dans la première quinzaine d’avril. Pierre Zarka nous fait le plaisir d’intervenir lors de cette réunion.

Ce rapprochement concret nous donne une grande bouffée d’oxygène et nous ouvre des perspectives dont nous n’osions plus rêver du fait de la dispersion de nos faibles forces respectives.

Amitiés militantes

Pour la FASE 21 : Raymond Maguet
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 01 Fév 2013, 18:36

http://alternatifs81.free.fr/?p=7626

Le congrès national des Alternatifs des 17 et 18 novembre 2012 a voté à raison de 58 % des suffrages exprimés pour le texte favorable à l’entrée des Alternatifs dans le Front de Gauche, contre 42% au texte qui y était opposé (10% d’abstention).
Réunis le 21 janvier, les Alternatifs du Tarn, qui ont voté 80 % pour ce second texte, ont décidé d’utiliser la clause d’objection de conscience prévue par les statuts. Ce qui signifie qu’ils n’adhéreront pas localement au Front de Gauche. Ce qui ne veut pas dire qu’ils refusent d’agir ponctuellement avec les partis de ce Front.
Nous continuerons à militer, au cas par cas, avec d’autres organisations politiques, adhérentes ou non au Front de Gauche, avec des syndicats et des associations pour faire avancer nos idées. C’est-à-dire de promouvoir la solidarité, l’écologie, le féminisme, l’autogestion, l’altermondialisme, l’antiracisme, ainsi que d’expérimenter des alternatives politiques et sociales.

Les Alternatifs du Tarn le 21 janvier 2013
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 06 Fév 2013, 11:04

b]L'éducation n'a pas pour finalité d'être asservie aux marchés, à la finance et au productivisme dominants, mais doit oeuvrer à l'enrichissement culturel et linguistique et au bien-être général[/b], Gilbert Dalgalian

Cette contribution de notre camarade Gilbert Dalgalian était initialement prévue pour le prochain FSM de Tunis où, malheureusement, il ne pourra se rendre

Une refondation de l'éducation pour le 21e siècle doit prendre en compte les critères suivants :

1. les enfants issus aujourd'hui ou demain des systèmes éducatifs devront affronter les défis tout au long du siècle : l'éducation doit les préparer pour les 80 prochaines années ;

2. ces défis de taille – écologique, social et économique, alimentaire, énergétique et la crise démocratique – concernent lourdement les pays du Sud, mais aussi les populations pauvres du Nord et des pays émergents ; ce qui rend urgente une éducation de tous à la solidarité, à la créativité et à l'autonomie ;

3. l'éducation à la citoyenneté ne peut plus se contenter désormais des cours traditionnels d'éducation civique : la citoyenneté doit se construire dans un vécu quotidien et une pratique permanente à l'école, au collège, au lycée et à l'université ; c'est la condition d'une éducation à l'esprit critique dont on mesure aujourd'hui le manque partout.

Refondée à partir de ces impératifs, l'éducation se doit de redéfinir ses finalités, ses contenus, ses structures, ses méthodes et ses moyens.

Les finalités nouvelles aboliront la compétition et tout esprit de sélection pour éduquer au travail d'équipe et à la solidarité, à l'émulation collective dans les apprentissages et en fin de parcours à la coopération internationale solidaire. L'éducation n'a pas pour finalité d'être asservie aux marchés, à la finance et au productivisme dominants, mais doit oeuvrer à l'enrichissement culturel et linguistique et au bien-être général.

Les contenus devront privilégier la préservation de l'environnement, les productions utiles aux humains, l'enrichissement culturel et scientifique, l'initiation aux arts et techniques dans un esprit de polyvalence maximale et non de spécialisation visant à satisfaire le marché de l'emploi ; cette réorientation radicale des priorités met d'emblée à l'ordre du jour de l'école une réflexion critique sur la notion d'un progrès qui à ce jour a été conçu sans critères et sans limites. Cette réflexion peut sous diverses formes commencer très tôt à l'école.

Les structures – et c'est sûrement le plus difficile à concevoir aujourd'hui tant les esprits se sont englués dans des routines anciennes – doivent s'adapter aux profils d'élèves, aux intelligences multiples et à la diversité des types d'apprenants ; ce qui, si l'on veut éviter une spécialisation précoce ou excessive, doit combiner un tronc commun de connaissances pour tous avec la possibilité de lier ce tronc commun à un axe thématique privilégié correspondant aux motivations de chaque élève et aux spécificités locales ou régionales (sports, musique, arts de la scène, ferme/nature/environnement, arts plastiques, techniques du son et de l'image, etc …).

La possibilité pour un élève de changer d'axe thématique sera garantie par le respect du tronc commun et par un lien constant entre les disciplines et les activités de l'axe thématique. Ceux-ci doivent non seulement tenir compte des motivations des élèves, mais aussi mettre en oeuvre des modes d'appropriation du savoir divers (apprendre par la recherche, le tâtonnement, la manipulation et la construction, en combinant la pratique et la conceptualisation). Les axes thématiques sont conçus non pas en concurrence avec les apprentissages du tronc commun, mais au contraire pour dynamiser et contextualiser leurs contenus. La polyvalence éducative en sera profondément renforcée.

L'ensemble finalités/contenus/structures ainsi repensé ne peut pas se concevoir sans une remise en question des pédagogies à dominante magistrale, peu formatrices. C'est toujours la forme qui forme, les contenus ne font qu'informer.

Quant à l'évaluation des élèves, elle est actuellement démotivante et contre-productive : elle ne mesure ni le progrès, ni l'assimilation des savoirs, mais se contente d'évaluer la conformité à une norme, la même pour tous. L'évaluation sera repensée en vue d'une mesure des progrès de chaque élève et selon des modalités susceptibles de conduire l'élève jusqu'à une assimilation satisfaisante. Les élèves seront associés à la définition des critères et des barèmes d'évaluation. Il en sera de même pour l'évaluation des enseignants, aujourd'hui infantilisante : ils seront associés à la définition des critères et des barèmes de leur propre évaluation. On ne peut rien bâtir sur des critères flous ou non partagés.

La mise en oeuvre de l'ensemble implique le recours aux méthodes actives (recherche, production, échanges, diffusion), aux travaux de groupe, aux technologies issues de la numérisation (son, image, Internet, nouvelle téléphonie). Ce qui entraîne une nouvelle conception des locaux scolaires, des horaires et des moyens disponibles.

Une refondation de l'école ne peut en aucun cas être octroyée d'en-haut : la hiérarchie éducative peut encourager et animer des débats et des expérimentations, mais elle ne peut se substituer aux enseignants seuls responsables au quotidien de la refondation et de sa mise en oeuvre. La refondation de l'éducation sera un processus d'auto-formation des enseignants ou ne sera pas.

L'éducation est l'investissement le plus fondamental parce que la planète est grosse de multiples crises, parce que c'est un investissement sur l'humain et parce que c'est un investissement pour 80 ou 100 ans !
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede altersocial » 07 Fév 2013, 21:20

Ediorial du prochain Rouge et Vert n° 357

Le MEDEF en rêvait : vont-ils le faire ?

Le gouvernement veut transcrire dans la loi le nouvel accord dit de « sécurisation de l’emploi » signé par trois syndicats (la CFDT, la CGC et la CFTC) et le patronat. Une telle loi favoriserait des accords d’entreprises permettant d’augmenter le temps de travail ou de baisser les salaires afin de « maintenir l’emploi ». Des accords de ce type ont déjà été signés dans quelques usines, mais une loi permettrait de généraliser les reculs sociaux.

En d’autres temps, la social-démocratie allemande, avec Schröder, avait porté un projet cohérent de régression sociale : elle n’a pas fini d’en payer le prix.
Le tir de barrage des experts et éditorialistes porte-voix du MEDEF contre le syndicat CGT de l’usine Goodyear d’Amiens Nord illustre bien l’enjeu. Gaëtan de Capèle dans le Figaro : "la fermeture de l’usine d’Amiens résume ce que le syndicalisme radical, retranché derrière une lutte des classes d’un autre temps, peut produire de pire. Parce que, pour s’être opposée à toute réorganisation, à tout plan de départs volontaires et pour avoir systématiquement fait échouer les solutions de reprise, la CGT a fini par condamner le site. Et parce que, au bout du compte, ce sont les salariés, bernés par une poignée d’extrémistes, qui vont payer l’addition." Pour Jean-Marc Sylvestre : "La fermeture annoncée de l’usine Goodyear restera comme la conséquence la plus cruelle de l’archaïsme syndical français soutenue par une démagogie politique particulièrement sophistiquée". Bref les syndicats sont invités, le pistolet de la fermeture des entreprises sur la tempe, à cautionner l’intensification du travail, le passage au 4X8, la baisse des salaires.

Il est temps d’engager une riposte d’ensemble.
Les syndicats ayant refusé l’accord préparent une journée d’action à échéance de quelques semaines, elle doit être massive pour faire reculer le gouvernement. ATTAC et la Fondation Copernic travaillent à la construction d’un cadre unitaire large pour informer et mobiliser, cadre regroupant associations, organisations syndicales, partis et courants politiques. C’est la voie à suivre, et les Alternatifs s’associeront à cette démarche.
Enfin, dans le cadre de la campagne contre l’austérité engagée par le Front de Gauche, se pose la question d’une manifestation nationale pour des alternatives au chômage et à la précarité.
Nous n’opposons pas l’objectif d’une loi contre les licenciements à l’extension des droits des salariéEs, en premier lieu un droit de véto des travailleur-se-s sur les licenciements, ou à la mise en autogestion des entreprises sacrifiées sur l’autel du profit.
Car face à une menace majeure de régression, cautionnée par le gouvernement, c’est une alternative d’ensemble qu’il faut porter.
Avatar de l’utilisateur-trice
altersocial
 
Messages: 1442
Enregistré le: 14 Juil 2012, 19:51

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 08 Fév 2013, 16:17

Les prochains débats :

MERCREDI 13 FEVRIER
25 rue du Moulinet Paris 13e métro Tolbiac bus 47 19h30
débat : les enjeux de la métropolisation en Ile-de-France en annexe une contribution d 'Alain


MERCREDI 20 FEVRIER
25 rue du Moulinet Paris 13e métro Tolbiac bus 47 19h30
débat : la reprise autogestionnaire et coopérative d'entreprises
un levier pour la contre-offensive sociale, un enjeu pour prouver que " c'est possible " exposé Benoit (membre de l'Association pour l'autogestion www.autogestion.asso.fr et des Alternatifs)
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede Nico37 » 09 Fév 2013, 20:45

Chokri BELAÏD assassiné . La Tunisie en deuil

Mercredi 6 février 2013, à 7h50, à Tunis, Monsieur Chokri BELAÏD a été lâchement abattu de plusieurs balles devant son domicile, à proximité d’un commissariat de police. Chokri BELAÏD est né dans le quartier populaire de Jebel Djeloud à Tunis en 1964. Avocat de profession, il a prouvé son attachement aux valeurs démocratiques et républicaines en défendant chaleureusement les opposants au régime dictatorial de Ben Ali, notamment ceux d’Ennahdha, parti au pouvoir actuellement.

Chokri BELAÏD a été parmi les premiers à soutenir les mouvements populaires de Redeyef en 2008. Il a aussi défendu les militantes et militants qui luttaient pour la dignité, le droit au travail et la justice.

Chokri BELAÏD a créé le Parti Patriotique Démocratique Unifié et a appelé la gauche à s’unir – création du Front Populaire ; il était de plus en plus écouté par l’opinion publique.

Le président du parti Ennahdha et le ministre de l’Intérieur n’ont pas cessé de le dénigrer, ce qui a incité ses ennemis à organiser son assassinat. Malgré des menaces de mort, le gouvernement ne l’a pas protégé.

Nous condamnons cet assassinat. Nous demandons la vérité et une enquête judiciaire indépendante. Nous demandons au gouvernement français d’agir en ce sens.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 10:49

Re: Les Alternatifs

Messagede altersocial » 10 Fév 2013, 11:42

LES ALTERNATIFS 93 SIGNENT L'APPEL DEPARTEMENTAL DU COLLECTIF "DROIT DE VOTE 2014"

A Saint-Denis, le 1er février 2013

Aux organisations et associations du Collectif « Droit de vote 2014 »
présentes en Seine-Saint-Denis (et aux autres signataires éventuels)

Objet : Projet d’appel départemental commun
à diffuser dans et par l’ensemble de nos organisations et dans la presse.

Le droit de vote pour tous les résidents étrangers :
Une urgence démocratique et sociale
en Seine-Saint-Denis aussi !

Des dizaines de milliers d’étrangers non communautaires, nos concitoyens, vivent et
travaillent en Seine-Saint-Denis. L’apport de cette population sur les plans culturel, social et
économique fait de notre département un des plus ouverts et des plus dynamiques.

Ces résidents étrangers participent activement à la vie locale dans leur commune. Ils y
paient des impôts. Nombre d’entre eux, hommes et femmes, sont entrepreneurs,
responsables d’associations, délégués de parents d’élèves, délégués syndicaux... Il est
d’autant plus injuste qu’ils ne puissent participer de façon égale à la vie politique locale et
prendre part aux décisions concernant le territoire où ils vivent. Il n’y a aucune raison de leur
refuser le droit de vote et d’éligibilité aux élections locales.

Les élections du printemps 2012 avaient permis d’espérer la mise en œuvre rapide de cette
revendication commune, mais cet engagement tarde à se concrétiser. Pourtant il nous
apparaît comme une urgence pour l’égalité des droits, un signal nécessaire dans la lutte
contre la xénophobie et pour le « vivre ensemble » dans notre pays. Loin de penser que
cette exigence s’opposerait à d’autres urgences sociales, nous sommes convaincus que ce
progrès en appellerait d’autres et ferait notamment reculer les dérives racistes ou
communautaristes.

Les promesses électorales faites depuis plus de trente ans, approuvées par les électeurs et
les électrices à quatre reprises au moins depuis 1981, doivent maintenant être tenues. Il est
temps de franchir une nouvelle étape pour l’élargissement du suffrage universel, la
démocratie et la cohésion sociale.

Dans le droit fil de la campagne nationale lancée par 104 associations, organisations
syndicales et politiques, nous appelons à la mobilisation citoyenne pour que cette réforme,
essentielle pour une République ouverte et fraternelle, soit mise en oeuvre dès les élections
municipales de 2014.

Nous appelons les associations, les organisations syndicales et politiques, tous les citoyens
de Seine-Saint-Denis à développer ensemble une campagne de terrain pour
- assurer partout la diffusion et le succès de la pétition nationale visant à interpeller le
Président de la République ;
- prendre contact avec tous les élus du département pour leur demander de s’exprimer
sur la nécessité d’une modification constitutionnelle.
- renforcer encore le courant d’opinion favorable à cette réforme démocratique.

Pour le droit de vote et d’éligibilité de tous les résidents étrangers dès 2014,
nous devons, nous pouvons gagner !
Avatar de l’utilisateur-trice
altersocial
 
Messages: 1442
Enregistré le: 14 Juil 2012, 19:51

PrécédenteSuivante

Retourner vers Organisations, partis, mouvements politiques

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 1 invité