Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

Re: Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

Messagede Nico37 » 13 Juil 2014, 22:44

Vote du budget de la sécurité sociale Jean-Luc Mélenchon

Si les 46 députés PS et EELV qui se sont abstenus sur le budget de la sécurité sociale avaient voté contre, le pacte de responsabilité, projet scélérat de François Hollande, aurait été repoussé.
Tels sont les couteaux sans lame.

Gattaz jubile. Il vient de recevoir 40 milliards de la majorité parlementaire aux ordres de Manuel Valls.

Les Français vont payer.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 09:49

Re: Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

Messagede Nico37 » 14 Juil 2014, 13:53

Projet ligne ferroviaire Lyon-Turin : conflit d'intérêts ?

Daniel Ibanez, opposant à cet aménagement, est cité à comparaître au tribunal Correctionnel de Chambéry le vendredi 11 juillet 2014, pour " injures" envers M. Hubert Du Mesnil, président de Lyon Turin Ferroviaire. Cette poursuite judiciaire portant sur des propos rapportés par la presse, d’ailleurs contestés par D.Ibanez, est un leurre qui évite le véritable débat sur un possible conflit d’intérêt du Président du Lyon-Turin dans la gestion de ce projet.

En effet, Monsieur Hubert du Mesnil a été directeur général de 2005 à 2007 puis président de Réseau Ferré de France jusqu’à la fin 2012. Au cours de sa présidence, la dette de RFF est passée de 27,4 milliards d’euros à 32,2 milliards d’euros ce qui ne l’a pas empêché de mettre le projet Lyon Turin à l’enquête préalable alors que RFF ne disposait et ne dispose toujours pas des financements nécessaires. Il a lui-même reconnu dans un article de l’IFRAP que les prévisions présentées lors de l’enquête publique ne correspondent pas à la réalité.

Nommé en avril 2013 président de la société Lyon Turin Ferroviaire (LTF), financée exclusivement par l’argent public, Monsieur Du Mesnil est en même temps président de l’Institut de la Gestion Déléguée (IGD), association qui milite activement pour la délégation des services publics au privé. Or l’IGD accueille en son conseil d’administration la société SPIE Batignolles, société qui vient de signer un marché avec la LTF de 400 millions. Pas de conflit d’intérêts ?

S’inquiéter de l’impartialité de Hubert du Mesnil, compte tenu de son militantisme avéré pour les partenariats public/privé, apparaît donc justifié.

C’est pourquoi le Parti de Gauche apporte son soutien à Daniel Ibanez dans son combat pour la transparence. Le Parti de Gauche réitère à cette occasion son opposition à ce projet inutilement coûteux et absurde en terme de transports.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 09:49

Re: Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

Messagede Nico37 » 15 Juil 2014, 11:43

Toubon, " défenseur des droits " : le triomphe du fait du Prince et de l’oligarchie

Jacques Toubon, ancien cacique du RPR et pilier de l’équipe municipale de Chirac à Paris, est sur le point d’être nommé Défenseur des droits. Rappelons que cette autorité indépendante est inscrite dans la Constitution (article 71-1) depuis le 23 juillet 2008 et instituée par la loi organique du 29 mars 2011. Elle regroupe les missions du Médiateur de la République, du Défenseur des enfants, de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité (HALDE) et de la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité (CNDS). Il est loin le temps où le PS dans l’opposition critiquait ce regroupement (plus de 100 000 dossiers à traiter annuellement par une seule autorité!), ainsi que le pouvoir de nomination du président de la République, après avis des commissions des Lois de l’assemblée nationale et du Sénat qui ne s’imposent que si 3/5èmes des membres de ces commissions s’opposent à une nomination !

Député de Paris de 1981 à 1995, secrétaire général du RPR, ministre de la culture, ministre de la Justice : Jacques Toubon est un pur produit de la Chiraquie et de l’oligarchie de la 5ème République.

Il s’est surtout illustré par des votes et des décisions emblématiques qui ne font pas vraiment de lui un grand " défenseur des droits " . Comme député : vote contre la dépénalisation de l’homosexualité, vote contre la loi du 9 octobre 1981 d’abolition de la peine de mort. Comme ministre de la Justice : amnistie des infractions des commandos anti-IVG puis envoi dans l’Himalaya d’un hélicoptère pour y quérir un procureur de la République en vacances, dans l’espoir qu’il mette fin à une enquête tout juste ouverte contre Xavière Tibéri. L’échec retentissant et la médiatisation de cette manoeuvre ont sans doute néanmoins rendu involontairement un grand service à l’indépendance de l’autorité judiciaire.

Mais dans ce système oligarchique, il y a longtemps que l’obscénité et le ridicule ne tuent plus politiquement. Ils assurent au contraire une promotion si tel est le bon plaisir du Prince.

Le Parti de Gauche condamne à la fois la méthode et le choix de cette nomination annoncée alors qu’elle a soulevé beaucoup d’opposition dans les rangs de toutes celles et ceux qui se battent contre les discriminations et pour la défense des droits

Il appelle de ses voeux une 6ème République qui ne serait plus compatible avec ces petits arrangements entre ami-e-s, où seraient reconnu-e-s comme réel-le-s défenseur-e-s des droits les militant-e-s lanceuses et lanceurs d’alertes, bien souvent au péril de leur emploi et de leur tranquillité.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 09:49


Re: Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

Messagede Nico37 » 22 Juil 2014, 01:19

A Barbès, la manifestation pacifiste et solidaire a bien eu lieu, et nous y étions ! 21/07

Des militants du Parti de Gauche dénoncent « le traitement partial et mensonger » de la manifestation pour Gaza du 19 juillet à Paris et veulent « rétablir la vérité d’une réussite populaire face à la désinformation et aux manipulations politiques ».

Alors que les bombardements israéliens ont redoublé d’intensité et que le bilan des victimes, côté palestinien, s’élève à près de 500 morts, suite à la journée la plus meurtrière depuis le début de l’offensive israélienne, le traitement médiatique de la situation en Israël-Palestine relève du scandale. La plupart des médias présentent l’attaque israélienne comme un conflit entre deux puissances égales et coresponsables tout en occultant la réalité de l’occupation du territoire palestinien par Israël et son régime d’apartheid. Mais cette lecture idéologique qui sape la solidarité avec le peuple palestinien ne s’arrête pas là.

Nous, militant-e-s du Parti de Gauche, avons décidé de nous rendre à la manifestation du 19 juillet à Paris non autorisée par le gouvernement Valls. Comme de très nombreux citoyen-e-s, nous avons voulu exprimer notre soutien au peuple palestinien et protester contre cette interdiction scandaleuse. Est-il nécessaire de rappeler que la France a été le seul pays à interdire une telle manifestation de solidarité internationale ?

Un traitement médiatique partial et mensonger

Dès l’après-midi, les médias ont repris les poncifs de la communication gouvernementale : « explosion de violences » pour Le Figaro, manifestation qui « dégénère » pour Le Monde et Libération. Les images retenues sont bien entendu celles de casseurs, on évoque des pavés jetés, des violences, le drapeau israélien brûlé, des slogans antisémites, etc. La palme de l’article-poubelle revient certainement à Rue89 : hésitant entre le micro-trottoir ridicule qui mêle des extraits sans contexte et laissant affleurer des généralités fallacieuses et un parti pris grossier, il présente les policiers comme des hommes courtois (certainement entre deux tirs de flash-ball tendus et coups de barres de fer de policiers en civil). Pour de tels journalistes les manifestants seraient au mieux des imbéciles, au pire des personnes violentes et vulgaires, et bien entendu toutes plus ou moins antisémites. Les journalistes de Mediapart semblent, eux, avoir fait un réel travail d’investigation et de croisement des sources.

Tout ceci fournit autant d’arguments à Valls pour justifier son interdiction a posteriori : les violences montreraient bien qu’il a eu raison d’interdire cette manifestation. Comme l’indique le communiqué des organisateurs, « c’est la décision politique, pour ne pas dire idéologique, du gouvernement usant d’une violence disproportionnée qui a créé les conditions des troubles à l’ordre public, dont le gouvernement porte donc la totale responsabilité́ ».

Nous dénonçons le traitement partial et mensonger de ce qui s’est passé à Barbès. Nous protestons également contre cette inimaginable cécité médiatique : non, il n’est pas vrai que, comme il est écrit dans l’article de Libération, une fois les affrontements commencés à Barbès, « c’en était fini de toute manifestation ». Aucun média ne semble mentionner les rassemblements pacifistes à gare du Nord des manifestants qui n’ont pas pu se rendre à Barbès. Et encore moins cette incroyable réussite populaire d’un cortège ayant défilé avec calme et détermination pendant des heures dans les rues de Paris passant par la gare du Nord, la gare de l’Est pour arriver jusqu’au niveau des Halles (Châtelet), plusieurs milliers de manifestants ont scandé leur solidarité avec le peuple palestinien, une liberté que le gouvernement français voulait censurer. La police, débordée par les événements et ne prévoyant pas cette marche spontanée d’un peuple reprenant ses rues, était obligée de suivre le cortège en constatant une dispersion dans le calme en fin de défilé à Châtelet. La manifestation décrite par les journalistes n’a pas existé. Nous y étions et pouvons en témoigner.

Ce sont les forces de l’ordre qui ont ouvert les hostilités

La désinformation ambiante va même jusqu’à travestir ce qui s’est passé à Barbès, lieu initial du rassemblement. Dès 14 heures, l’ambiance était plutôt calme et les drapeaux français étaient brandis à côté des drapeaux palestiniens. Des personnes de tous horizons étaient réunies, aussi bien des adultes, que des jeunes, des enfants, des personnes âgées – et on pouvait noter une présence féminine particulièrement forte. Puisque certains journalistes ne semblaient pas être dans le même cortège, précisons que nous n’avons pas entendu une seule injure antisémite mais que nous avons pu voir des panneaux « Antisémites non, Humanistes oui ». Les slogans politiques les plus repris : « Israël assassin, Hollande complice », « Nous sommes tous des Palestiniens », « Enfants de Gaza, enfants de Palestine, c’est l’humanité qu’on assassine ». Face à des citoyens révoltés de se voir confisquer leur liberté d’expression, ce sont les forces de l’ordre qui ont fait le choix d’ouvrir les hostilités : charges, utilisation massive et répétée de gaz lacrymogènes, matraques, etc.

Alors que les forces de l’ordre sont censées disperser les manifestants et permettre leur évacuation, nous avons été bloqués avec l’ensemble des manifestants sur le boulevard ou dans les rues adjacentes. Asphyxiés par les gaz, les manifestants cherchaient à fuir le boulevard mais étaient repoussés par les CRS postés en amont. Cette stratégie répressive faisait des rues adjacentes de véritables souricières. Certains d’entre nous ont même dû se cacher dans les halls d’immeubles, portes cochères, pour éviter les violences policières et essayer de trouver une atmosphère respirable. Des foules ont ainsi été vigoureusement refoulées dans le métro, rappelant de sombres heures de l’histoire de France. Notons également que plusieurs manifestants ont tenté de répondre aux tirs par des sit-ins, pour bien souligner leurs intentions pacifiques. Cependant, on ne voit aucune photo des manifestants à terre devant la police… Cette police cherchait-elle à empêcher la manifestation et à la disperser, ou plutôt à provoquer affrontements et violences pour pouvoir ainsi justifier son autoritarisme et donner du grain à moudre aux manipulations politiques ? La réaction de Manuel Valls (qui pendant ce temps-là se promenait le long du tour de France pour satisfaire son plan de communication) est claire : l’ordre, la répression et la privation de liberté de manifester.

Une belle manifestation populaire

Au-delà de cette violence policière initiale, il faut souligner, dire et répéter ce que les médias ont choisi de taire : les manifestants, bien qu’ayant été dispersés, gazés, voire frappés, se sont regroupés spontanément et la manifestation a eu lieu, plusieurs heures durant, sur un vaste espace, dans les rues de Paris. Ces dernières n’avaient pas été bloquées, pas plus que le cortège, par une préfecture de police débordée, et pourtant aucune violence, aucun heurt, aucun incident. Mais les médias n’en parlent pas, à l’exception notable du Nouvel Observateur : « Manif pro-Gaza : partie de cache-cache dans les rues de Paris », article qui s’étend sur les trois cortèges de manifestation spontanée, et qui souligne leur réussite et leur pacifisme. Citons la fin de l’article : « A Barbès, le principal rassemblement de la journée, la manif spontanée a pris fin de façon beaucoup plus musclée. (…) Mais, ailleurs, toute la journée, de la gare du Nord aux Halles en passant par la place de Clichy, des cortèges plus ou moins spontanés, déterminés sans être violents, auront tourné la tête aux vieux routards du maintien de l'ordre de la préfecture de police, plus rompus à la surveillance de cortège organisés qu'à la partie de cache-cache inhérente aux manifestations soi-disant “interdites”. »

Pourquoi, à part au Nouvel Observateur, les journalistes ne parlent-ils pas de ces manifestations ? Pourquoi les journalistes ont-ils choisi de rester place Barbès et de photographier ou de filmer quelques jeunes lançant des pavés plutôt que de mettre par écrit et en images ce fait : une fois libérés de l’assaut policier, nous avons marché dans Paris dans la plus grande tranquillité. Ne serait-ce pas parce qu’il serait ennuyeux pour le gouvernement de constater que, sans pression policière, les manifestants pro-palestiniens de Paris sont tout à fait capables de manifester dans le calme, comme cela a été fait à Londres et à Marseille par exemple ? Ne serait-ce pas parce que Valls serait alors forcé d’avouer que cette interdiction n’avait pas lieu d’être et qu’elle n’était qu’un coup de force scandaleux et liberticide ? Pourquoi ne voyons-nous aucune photo de ces milliers de manifestants pacifistes, qui s’excusent auprès des automobilistes coincés et qui expliquent leur démarche aux touristes attablés aux terrasses des cafés ? De même, l'épisode qui vit les manifestants reformer le cortège en haut de la butte Montmartre, reprendre les drapeaux avec détermination, et entamer une descente pour le moins audacieuse, a été passé sous silence. Tous les mensonges médiatiques ne pourront pas faire oublier le véritable enseignement de cette manifestation : le peuple est capable de braver les interdictions et les violences policières pour se réapproprier les rues de sa ville et défendre l’intérêt général. Gageons que ce qui s’est passé hier n’est qu’un début, et que les manœuvres du gouvernement n’auront pas raison de l’immense enthousiasme populaire qui soutient la lutte des Palestiniens contre la colonisation.

Nous demandons à ce que les médias ne se comportent pas comme des chiens de garde à la botte d’un pouvoir à la déroute. Et qu’une rigueur journalistique effective leur permette de revenir sur ce traitement biaisé de la réalité et de réellement faire état de ce que nous et l’ensemble des manifestants avons vécu. Après nous être vus privés de la liberté fondamentale de manifester, nous citoyen-ne-s, nous voyons bafouer le droit à une information indépendante. Nous refusons l’odieux chantage à l’antisémitisme du gouvernement pour faire taire notre voix et celle du peuple palestinien Il faut faire savoir ce qu’il s’est vraiment passé à Barbès : la manifestation libre, populaire et pacifiste et solidaire a bien eu lieu, et nous y étions !

Les auteurs sont militants du Parti de Gauche :
Danièle Atala
Daoud Baccouche
Boris Bilia
Fethi Chouder
Julie Dusseaux
Guillaume Etiévant
Bruno Fialho
Annick Flageollet
Hugo Hanry
Nourredine Kaddouri
Ramzi Kebaili
Bylal Khellouf
Djordje Kuzmanovic
Mathilde Larrère
Nathalie Levallois
Hugo Lycurgue
Maximilien Perret
Christian Rodriguez
Aissa Terchi
Jean-Sébastien Thirard
Laélia Véron
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 09:49

Re: Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

Messagede Nico37 » 24 Juil 2014, 01:47

Le soutien à Gaza n’a rien à voir avec l’antisémitisme Martine Billard

Alors que le rassemblement contre l’intervention israélienne à Gaza s’était déroulé dans le calme à Sarcelles, des individus ont attendu sa dispersion pour essayer d’attaquer la synagogue avant de dévaster plusieurs commerces.

Le Parti de Gauche dénonce ces actes antisémites qui n’ont rien à voir avec l’expression indispensable de la solidarité avec les palestiniens de Gaza victimes de l’agression militaire d’Israël.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 09:49

Re: Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

Messagede Nico37 » 26 Juil 2014, 23:33

Nous réclamons la libre circulation des personnes entre les quatre îles ! Pierre Boutry Commission Afrique du Parti de Gauche

Le gouvernement français, pris dans un grand retour du refoulé colonial, prétend régenter la circulation des personnes entre Mayotte et l’Union des Comores. Tel est l’objet du projet d’accord que Hollande ira parapher fin juillet à Moroni, un accord qui signifierait la reconnaissance de la responsabilité de l’Union des Comores sur les conséquences désastreuses de l’infâme visa Baladur, cause de milliers de morts dans les mers intérieures.

Cet accord prévoit entre autres dispositions, la construction à Anjouan d’un centre d’enfermement des mineurs expulsés et l’utilisation de l’argent de l’Europe pour un soi-disant programme d’insertion régionale. Les arrestations suivies d’une expulsion le jour même vont continuer de plus belle sauf pour l’élite économique ou intellectuelle qui pourra obtenir un visa de court séjour à entrées multiples. Enfin une coopération judiciaire et policière serait mise en œuvre afin d’empêcher toute « immigration » illégale comme si les familles comoriennes ne pouvaient plus jouir du droit ancestral de rendre visite à leurs parents, en dehors des cas de décès.

Hollande ferait mieux de se préoccuper du sort de Mayotte lors des négociations sur les fonds alloués au titre de la politique de cohésion : pourquoi donc a-t-il accepté que l’intégration de Mayotte comme « Région Ultra Périphérique » (RUP) se fasse sur un montant forfaitaire (la moitié seulement de ce qui lui était dû) et non pas selon les règles habituelles ? Cette négligence coupable n’est que le reflet de la façon dont Mayotte est gérée dans le cadre de la République française sans aucun souci de l’économie locale abandonnée aux effets désastreux des politiques européennes, ce qui favorise le départ d’une population qui préférerait vivre et travailler au pays.

Le Parti de gauche dénonce ces abandons et s’insurge contre les dispositifs dérogatoires et discriminatoires qui seraient mis en œuvre à l’encontre d’une libre circulation entre les quatre îles.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 09:49

Re: Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

Messagede Nico37 » 27 Juil 2014, 14:38

François Hollande complice des crimes du gouvernement israélien

En dépit de la lâche abstention du gouvernement Valls, les Nations unies ont condamné l’intervention israélienne à Gaza.

Pour sa part, le gouvernement français poursuit une politique de répression contre les manifestations qui exigent la fin de l’intervention militaire. Il encourage de ce fait le gouvernement de droite et d’extrême droite israélien à utiliser tous les moyens d’intervention qu’il juge nécessaire dans sa conception de la sécurité. Ainsi se trouvent approuvés les massacres perpétrés par l’armée israélienne, jusqu’en dans des écoles de l’ONU dans lesquelles des Gazaouis avaient trouvé refuge, et maintenant également en Cisjordanie !

Le gouvernement israélien cherche une nouvelle fois à briser la résistance du peuple palestinien face à la colonisation, à l’apartheid, au blocus, à l’arbitraire dont il est victime. Pour que cesse cet acharnement sur la population de la part de l’Etat colonial, le Parti de Gauche, avec une vingtaine d’organisations, membres et non membres du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI), avait appelé à manifester pacifiquement samedi 26 juillet. La préfecture, sans même avoir discuté avec les organisations pour déterminer un parcours, et les conditions de manifestation, a interdit la manifestation.

Il est clair pour le Parti de Gauche que Manuel Valls et François Hollande, qui ont pris cette décision, cherchent à provoquer des violences, en empêchant les citoyens d’exercer leur liberté d’expression. Il est illégitime d’interdire une manifestation de solidarité avec un peuple bombardé, colonisé, privé de ses droits. Alors que la manifestation de mercredi à l’appel du CNPJDPI avait été autorisée, le Parti de Gauche dénonce la tentative du gouvernement de diviser le mouvement de solidarité. Pour lui il y a les bons manifestants, qu’on autorise à défiler, et les mauvais manifestants, qu’on interdit sous le prétexte fallacieux qu’ils ne seraient pas capables d’organiser une manifestation pacifique.

C’est pourquoi samedi 26 juillet, le Parti de Gauche participera à la conférence de presse des organisations qui avaient appelé à la manifestation et sera représenté par des observateurs à la manifestation. Si la préfecture accepte la proposition de ces organisations de transformer la manifestation en rassemblement, le PG appelle tous les militants à s’y rendre.

Enfin, le Parti de Gauche s’engage pour que la mobilisation s’amplifie afin d’obliger le gouvernement français à prendre des sanctions fortes et contraignantes vis-à-vis du gouvernement israélien. Il enjoint l’ensemble des organisations du CNPJDPI à se mobiliser unanimement et avec toutes les organisations démocratiques impliquées pour accompagner et faire grossir la mobilisation populaire.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 09:49


Re: Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

Messagede Nico37 » 29 Juil 2014, 10:53

Coup de force antidémocratique de la majorité libérale-fasciste Frédéric Martin Bouyer, Jean-Charles Lallemand, Djordje Kumanovic, François Ralle Andreoli, Hadrien Clouet, Alan Confesson

Alors que l’Ukraine s’enfonce dans la guerre civile et qu’éclate la coalition gouvernementale libéralo-fasciste au pouvoir depuis le printemps, cette dernière a trouvé un terrain d’entente dans la volonté d’interdire le Parti communiste d’Ukraine (KPU), en commençant par son éviction du Parlement (la Rada) où il comptait dernièrement 23 députés sur 450.

Mardi 22 juillet, la Verkhovna Rada (parlement ukrainien), propose un amendement de ses propres règles de procédure afin de donner à son président le pouvoir de dissoudre un groupe parlementaire. Changer les règles quand cela vous arrange est une bien curieuse façon de procéder pour une institution démocratique censée poser les bases de la normalisation démocratique d’un pays en recherche de stabilité et de paix.

Mercredi 23 juillet au matin, Olexandr Turchinov, président de la Rada (et ancien président ukrainien par intérim) avoue l’objectif de cette manœuvre : « nous ne devrons composer avec cette faction communiste qu’un seul jour de plus ». Une discussion aux arguments pugnaces éclate par la suite dans la plus pure tradition de cette assemblée, qui conduit à une suspension de séance et au départ des députés du KPU et à leur exclusion du parlement.

Cette exclusion est l’aboutissement d’une chasse aux communistes et à d’autres forces de gauche, déclarées « ennemis de l’interieur » depuis plusieurs mois. Le leader du KPU, P.Simonenko, avait annoncé que « si il était aux affaires, il rappellerait immédiatement les troupes et arrêterait l’opération dite « antiterroriste » conduite dans l’est de l’Ukraine ». Ceci avait valu au KPU l’ouverture d’une « enquête sur ces activités ». L’interdiction pure et simple du parti est requise par le Parquet général, dont le jugement est attendu cet été.

La chasse aux communistes et à toute opposition démocratique avant des élections est un procédé éculé dans nombre de pays ayant connu le fascisme ou des dérives autoritaires.

Non seulement les communistes, mais tous les militants de gauche en Ukraine sont menacés. La démocratie et les droits humains y sont plus que jamais remis en question, et la pourtant très occidentale ONG "Human Rights Watch", qui est pourtant habituellement alignée sur les positions des Etats-Unis, dénonce avec vigueur les crimes de guerre de l’armée ukrainienne.

Le Parti de Gauche dénonce cette dérive autoritaire fascisante et cette manipulation des règles parlementaires au sein de la Rada ukrainienne à des fins purement politiciennes et idéologiques.

Bien qu’il n’entretienne pas de coopération politique avec le KPU, le Parti de Gauche dénonce également l’acharnement politique dont est victime celui-ci, ainsi que d’autres forces de gauche depuis plusieurs mois et reste solidaire de la lutte contre le fascisme en Ukraine

Initialement, le mouvement populaire sur le Maïdan avait pour objectif de construire des structures réellement démocratiques et stables en Ukraine. Au contraire de ce qui serait nécessaire pour mettre un terme à la guerre civile en cours, les forces libérales et d’extrême-droite au pouvoir en Ukraine entretiennent le chaos. Dans ses conditions, on peut s’étonner du soutien inconditionnel des pays de l’OTAN au pouvoir en place à Kiev.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 09:49

Re: Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

Messagede Nico37 » 30 Juil 2014, 12:34

Image
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 09:49

Re: Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

Messagede Nico37 » 31 Juil 2014, 12:30

Le Parti de gauche, rongé par la désertion de ses militants 12/07

Rien ne va plus au Parti de gauche. Les rangs militants se vident peu à peu dans ce parti géré par Jean-Luc Mélenchon et sa garde rapprochée.C'est une longue débandade. En quelques mois, le Parti de gauche a perdu un adhérent sur quatre, à en croire le compte rendu du bureau national tenu les 18 et 19 janvier. Le parti, qui revendiquait 12 000 adhérents depuis 2012, aurait chuté à 9 000 adhérents à jour de cotisations en janvier 2014, quelques mois avant les élections municipales. Sollicitée, la direction du parti n'a pas tenu à s'expliquer. Une source proche justifie ce chiffre comme relevant de banales mises à jour administratives, les adhérents ne renouvelant pas à temps leurs adhésions.

Sauf que, comme les adhérents, une partie de la direction jette l'éponge. La démission de Corinne Morel-Darleux, fin juin, signe la fuite en avant d'une partie des cadres. L'ancienne secrétaire nationale à l'écosocialisme a annoncé son départ dans un courrier interne. Malgré une volonté visible d'apaisement, elle dit souhaiter "libérer (son) temps et (son) énergie des dérives de pratiques et d'enjeux personnels qui se sont hélas installés en interne" pour y préférer un "travail de terrain". Laurence Pache, secrétaire nationale à l'aménagement territorial, a également annoncé fin juin, selon Le Figaro, qu'elle quittait la direction du parti, dont elle n'accepte plus les "méthodes de travail et de fonctionnement". Les deux intéressées ont refusé de s'exprimer.

Le parti du chef

Départs et démissions s'enchaînent. En cause, la gestion très centralisée du parti. Tenu d'une main de maître par Jean-Luc Mélenchon et sa garde rapprochée, il peine à maintenir le dialogue avec sa base militante. "Il y a des débats qui sont feutrés et ne disent pas leur nom. On ne peut parler si le chef n'a rien décrété", reconnaît Nathanaël Uhl, ex-cadre du Parti de gauche, qu'il a quitté en janvier. Un sentiment commun à la plupart des démissionnaires, celui d'une écoute rompue.

En interne, on critique la ligne et la méthode. Le député et fondateur du parti Marc Dollez le premier - il a quitté le Parti de gauche en 2012 - déplorait déjà "l'expression médiatique" du chef qui, à son sens, concentre ses critiques sur les socialistes plutôt que sur la droite, rendant "inaudibles" leurs propositions "à cause de l'outrance du verbe", confiait-il à Libération en décembre 2012.

Départs collectifs

Certaines démissions sont particulièrement bruyantes. En février, plus d'une cinquantaine de militants d'Aquitaine a quitté le parti, pour contester la façon dont le candidat pressenti pour les municipales de Périgueux, Maurice Melliet, a perdu son investiture. Motif : il avait partagé un apéritif en présence de l'ancien maire UMP de Périgueux, Yves Guéna.

Le candidat était déjà dans le collimateur du parti pour ses liens d'autrefois avec l'extrême droite, a quant à lui justifié Jean-Luc Mélenchon, le parti n'acceptant aucune "collusion ou arrangement" avec la droite, a complété Martine Billard dans un communiqué. Les démissionnaires ont eux regretté dans un communiqué "l'absence d'écoute" de la direction du parti, qui devient "un appareil autoritaire qui ne (leur) permettra pas de construire un parti de masse", ajoutent-ils.

Même cas de figure au Mans, en novembre 2013, où une vingtaine d'adhérents ont quitté le parti après l'exclusion de François Edom, adjoint aux sports à la mairie, qui souhaitait rejoindre la liste menée par le Parti socialiste pour les municipales, en dépit des consignes nationales. Une sanction entraînant, dans la cascade de départs, celui de Patrice Perdereau, membre du conseil national.

Casse-tête électoral

Outre le tempérament de Jean-Luc Mélenchon, certains gardent des dernières élections un souvenir amer. Alors que Mélenchon se disait certain de devancer les socialistes aux européennes, le Front de gauche ne recueille que 6,6 % des suffrages. L'une des raisons : "La cacophonie autour des élections municipales", confie la coprésidente du Parti de gauche, Martine Billard, à Politis le 3 juillet. En effet, dans de nombreuses communes, le Parti de gauche a refusé de s'allier au Parti communiste, lui-même allié aux socialistes. Une stratégie fortement discutée en interne par les adhérents, et à l'extérieur du parti aussi, par les communistes.

Après un relatif silence médiatique, Jean-Luc Mélenchon s'est récemment fendu d'un communiqué, le jour du vote du budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée. Les frondeurs socialistes sont des "couteaux sans lame", y lance-t-il, regrettant qu'ils se soient abstenus au lieu de voter contre, tandis qu'il leur a adressé de nombreux appels du pied. Une nouvelle fois, le PS pris pour cible.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 09:49

Re: Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

Messagede Nico37 » 01 Aoû 2014, 12:03

La trahison énergétique Corinne Morel Darleux, Didier Thévenieau, Mathieu Agostini

En validant le "projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte" présenté par Ségolène Royal, le conseil des ministres de ce mercredi 30 juillet 2014 marque à nouveau la volonté du gouvernement de favoriser l’illusoire capitalisme vert.

Alors que la crise écologique impacte durablement la crise économique et sociale, la nécessaire transition énergétique que la France devrait mettre en oeuvre de façon exemplaire, est renvoyée aux calendes grecques et celle qui nous est proposée envoie notre pays dans une impasse pour très longtemps. En effet, non seulement en imposant l’industrie nucléaire comme socle de son projet de loi,mais aussi en refusant que le parlement puisse avoir une voie décisionnelle sur 75% de la production d’électricité, le Ministère de l’écologie contredit ses déclarations d’intentions. En s’alignant sur les objectifs énergétiques et climatiques européens, le gouvernement masque par la sémantique un projet aussi peu ambitieux qu’inefficace.

Le Gouvernement prétend vouloir favoriser la transparence, la démocratie, la sobriété et l’efficacité énergétique, l’indépendance énergétique de la France et le volontarisme de l’État. Mais en même temps, depuis le début de la mise en place du Débat National sur la Transition Énergétique il interdit tout débat sur le nucléaire pour satisfaire les lobbies, propose une programmation pluriannuelle de l’énergie à 5 ans totalement inadaptée à l’inertie de l’industrie nucléaire, privatise la gestion des concessions hydro-électriques, sous-traite de plus en plus les activités dangereuses des Installations Nucléaires de Base sans même prévoir un volet protégeant ses ouvriers précaires, favorise la consommation d’électricité en promouvant une illusoire "voiture électrique propre" et laisse aux choix des particuliers et de leurs moyens financiers l’une des principales sources d’économies d’énergies : l’efficacité énergétique des bâtiments. En réalité, le secteur du transport est totalement laissé à l’abandon d’une vision passéiste et sans ambition.

Au final, ce projet de loi n’est pas à la hauteur de l’urgence écologique et de la bifurcation dont notre société a besoin. Comment, en effet, une politique de l’offre fondée sur une consommation toujours plus grande peut-elle être compatible avec la sobriété et l’efficacité énergétique dont nous avons besoin ? Comment considérer l’électricité nucléaire comme propre alors qu’elle engendre des risques et des pollutions à très long terme que le gouvernement refuse de considérer à sa juste dangerosité, et qu’elle incite à une surconsommation et aggrave ainsi la précarité énergétique des ménages ? Comment considérer qu’elle assure à la France une indépendance énergétique alors qu’elle nécessite l’extraction de minerais hors de notre territoire national ? Et surtout, comment imaginer une seconde que le financement de la transition écologique puisse être effectif alors que le ministère de l’écologie, sous Hollande comme sous Sarkozy est l’un des principaux touchés par l’austérité. Les spéculateurs et les financiers pourront laisser libre court à leur imagination.

Même drapée dans une volonté de développer les Énergies renouvelables et la rénovation thermique, et ornée d’un "chèque énergie" (pis-aller pour les revenus les plus faibles), ce projet de loi condamne la France à une dépendance au nucléaire pour plus d’un siècle.

La bifurcation écologique à opérer est d’ampleur, elle nécessite une vision politique de long terme, un projet ambitieux d’écosocialisme décliné en une planification écologique d’envergure, reconsidérant nos modes de consommation et de production, nos déplacements et l’étalement urbain, remettant en cause le productivisme et l’extractivisme qu’ils nécessitent, afin de permettre de sortir de la crise sociale et environnementale mondiale dans laquelle le capitalisme vert nous entraîne sournoisement.
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 09:49


Re: Parti de Gauche - Front de gauche (2014...)

Messagede Nico37 » 03 Aoû 2014, 23:48

Sénatoriales 2014 : l'appel du Parti de gauche 09/07

Le 28 septembre se dérouleront dans notre département les élections sénatoriales. Il s’agira pour le collège des grandes électrices et des grands électeurs d’élire cinq représentants (trois titulaires et deux suppléants), élus ou non, pour siéger au Sénat. Emmanuel Girod, secrétaire départemental du Parti de gauche dans le Doubs, invite tous ceux qui se reconnaîtront dans la démarche du parti à faire liste commune "pour porter un projet populaire, émancipateur et d’humanisme radical pour une transformation sociale, écologique et démocratique de la France."

Dans son communiqué du 7 juillet 2014, Emmanuel Girod fait part des plusieurs événements politiques qui interviendront pendant et autour des élections sénatoriales comme le vote du budget de la nation, le débat sur le projet de réforme territoriale au Parlement, le passage du projet de loi sur la transition énergétique au Parlement etc. Selon lui, ces élections sénatoriales sont l'occasion notamment de rassembler toutes celles et ceux qui refusent de prolonger "le supplice infligé au peuple par la politique d'austérité du gouvernement".
Nico37
 
Messages: 8488
Enregistré le: 15 Sep 2008, 09:49

PrécédenteSuivante

Retourner vers Organisations, partis, mouvements politiques

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 2 invités