POÏ POÏ POÏ (2014...)

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Messagede Nico37 » 30 Mai 2014, 01:07

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Messagede Nico37 » 31 Mai 2014, 23:56

Rupture avec l’Union européenne ! Rétablissement de la souveraineté populaire Jean Pierre Bréus secrétaire départemental du POI 44

Les dernières semaines ont été marquées par une campagne acharnée des directions de tous les partis institutionnels pour le vote aux élections européennes, visant à légitimer les institutions de l’Union, désignant les abstentionnistes comme les responsables de tous les maux.

Certains affirmaient qu’un bon vote était de nature à changer la politique dévastatrice du gouvernement Hollande/Valls, tentant ainsi de masquer la responsabilité pleine et entière de ce gouvernement dans les mesures réactionnaires prises depuis deux ans, tentant de faire croire qu’une méchante commission européenne l’empêchait de mener une bonne politique de gauche.

La réalité est tout autre, ce gouvernement ne subit aucune dictature de l’UE, ce gouvernement en toute conscience, utilise cet outil de la classe capitaliste que sont les institutions de l’Union européenne, pour mener la politique des marchés financiers, dont la seule logique est l’abaissement forcené du « coût du travail ».

Les résultats des élections du 25 mai ont fait voler en éclats toutes ces manœuvres, démontrant clairement que, d’un bout à l’autre de l’Europe, les peuples rejettent l’Union européenne et les plans destructeurs de la troïka.

En France, après les élections municipales et européennes, l’abstention ouvrière et populaire massive est la marque de toute la situation.

Dans ce contexte, il est remarquable que tous les partis en présence perdent des voix par rapport à leurs résultats de la présidentielle de 2012. En comparaison de son résultat du premier tour de l’élection présidentielle de 2012, Marine Le Pen perd 1,7 million de voix. Près de 8 millions de voix sont perdues par le Parti socialiste par rapport au score de François Hollande en 2012 (75 % des voix recueillies ont ainsi disparu), près de 6 millions de voix par l’UMP sur le score de Sarkozy, 2,7 millions de voix perdues par le Front de gauche sur le score de Mélenchon il y a deux ans !

Au soir des élections, c’est une nouvelle fois avec arrogance que le Premier ministre, Manuel Valls, en a tiré la leçon : il faut continuer, plus vite, plus fort et appliquer toutes les contre-réformes exigées par les marchés financiers.

Quels moyens Hollande et Valls laissent-ils aux travailleurs, aux retraités, à la jeunesse, à la grande majorité de la population qui refusent la « réforme » destructrice de la Sécurité sociale et le « pacte de stabilité », sinon de se rassembler dans l’unité avec leurs organisations pour contraindre le gouvernement à reculer ?
Le Parti ouvrier indépendant, qui a appelé les travailleurs à exprimer par le refus de voter à ces élections le rejet de la politique de l’Union européenne et de ce gouvernement, apporte son soutien à toutes les initiatives permettant de faire progresser la réalisation de l’unité, qu’il s’agisse de bloquer le pacte de responsabilité ou du combat contre la réforme territoriale qui met à mal l’unité de la République.

Bloquer le pacte de responsabilité et la réforme territoriale

L’heure est venue de forger l’unité de tous ceux qui entendent aider à ce que cette issue démocratique s’impose.

Pour y contribuer, le Parti ouvrier indépendant invite travailleurs, militants, jeunes, à participer à la discussion dans les assemblées ouvertes qu’il tiendra dans les prochaines semaines dans tout le pays. Il invite tous ceux qui se reconnaissent dans ses positions à rejoindre ses rangs.
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Messagede Nico37 » 01 Juin 2014, 21:39

Dans tous les domaines, le gouvernement Hollande-Valls cherche à imposer l’inégalité des droits

Inégalité des droits pour les enfants face à l’instruction... La réforme des ministres Peillon et Hamon entend imposer des horaires différents selon les communes, voire selon les écoles d’une même commune, la confusion du scolaire et du périscolaire, la taxation des parents en paiement d’activités périscolaires, comme veut le faire le maire de Lyon à hauteur de 3 millions d’euros...

Une école éclatée, différente d’une ville à l’autre, voici la réalité de ce qu’ils ont présenté comme une modification des rythmes scolaires.

Avec la territorialisation, l’égalité du droit des enfants à l’instruction est remise en cause.

Inégalité des droits sur le territoire de la République... Le gouvernement veut faire voter, dès juillet, une « réforme territoriale ». Elle prévoit la suppression des départements, le regroupement des régions, la dissolution des communes dans les métropoles.

André Vallini, le nouveau secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale, ne s’en cache pas : c’est « de 12 à 25 milliards par an d’économies d’échelle » qu’il compte ainsi récupérer !

Et pour cause : les départements, c’est l’aide sociale, le paiement du RSA, les PMI, l’aide au handicap, l’allocation pour les personnes âgées dépendantes !

Sont aussi menacés des dizaines de milliers de postes de fonctionnaires qui assuraient le paiement des indemnités et les services publics !

A cela s’ajoute la constitution de super-régions disposant du « droit de réglementation », donc de règles différentes.

C’est bien l’égalité des droits sur tout le territoire de la République qui est en cause.

Et tout cela, pourquoi ?

Pour répondre aux exigences des institutions internationales au service des capitalistes et des spéculateurs.

Le 15 mai dernier, le Fonds monétaire international (FMI) a consacré un rapport à la France. Le FMI, qui a mis à genoux nombre de pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, qui, avec l’Union européenne, a saigné la Grèce et le Portugal, félicite le gouvernement pour sa politique, notamment parce qu’il « place les entreprises au cœur du processus de croissance ».

Le FMI ajoute : « Ces mesures sont positives, mais elles ne sont pas suffisantes. Il faut les accompagner par un approfondissement des réformes sur le marché du travail et sur le marché des biens et des services. » Il faut aussi que « l’indexation du Smic soit rendue plus flexible », etc. Pour eux, cela ne sera jamais suffisant. Toutes les conquêtes sociales devraient être démantelées.

Il faut les bloquer. La politique du gouvernement Hollande-Valls doit être défaite. Comment aider à la mobilisation d’ensemble des travailleurs et des organisations qui, seule, pourra les arrêter et ouvrir la voie à la reconquête des droits et de la démocratie ?

Le POI vous invite à en discuter dans ses assemblées ouvertes.
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Messagede Nico37 » 03 Juin 2014, 00:21

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Messagede Nico37 » 10 Juin 2014, 15:46

A l’encontre des exigences de Bruxelles, bloquer le pacte de responsabilité et la réforme territoriale

Les “recommandations” de la Commission européenne... contre la Sécurité sociale

25 mai. Le peuple rejette massivement la politique de l’Union européenne et celle du gouvernement Hollande-Valls. L’abstention massive atteint des records dans les quartiers ouvriers et populaires.

2 juin. La Commission de Bruxelles adresse ses « recommandations » : le gouvernement français doit mettre en œuvre son « pacte de responsabilité ». Tous les domaines sont touchés : santé, retraites, services publics, organisation territoriale de la République. Pour la Commission européenne, l’exonération de 30 milliards d’euros de cotisations patronales prévue par le « pacte de responsabilité » est insuffisante. Il faut « réduire encore les cotisations sociales patronales » (recommandation n° 2).

Dans un même mouvement, il faut réduire « les soins de santé à moyen et long termes, y compris dans le domaine pharmaceutique », c’est-à-dire encore moins rembourser les médicaments.

Pour l’Union européenne, il faut agir en « limitant les coûts des retraites et en rationalisant les allocations familiales et les aides au logement ». C’est tout l’édifice de la Sécurité sociale qui est menacé.

Pour la Commission européenne, il y a encore trop de services publics. Le gouvernement est sommé de « prendre des mesures pour ouvrir le marché du transport de passagers à la concurrence avant 2019 ».

Pour la Commission européenne, il y a aussi, en France, trop de communes, trop de départements, trop de régions, trop de subventions de l’Etat aux collectivités territoriales !

Elle « recommande » au gouvernement de « fixer un calendrier clair pour le processus de décentralisation en cours », « de faciliter les fusions entre les collectivités locales » tout « en réduisant comme prévu les subventions octroyées par l’Etat » !

Le gouvernement Hollande-Valls au service de l’Union européenne

Le 2 juin, le jour même de la publication des recommandations de Bruxelles, Hollande s’exécute !

Il annonce la fusion des régions, premier maillon de son projet de loi visant à la disparition des départements et à un nouveau regroupement forcé des communes dans les métropoles ou dans des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) de 20 000 habitants dans les zones rurales.

Avec l’explosion de la République, c’est 10 milliards d’euros que le secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale, André Vallini, veut récupérer chaque année, notamment avec la disparition des conseils généraux qui gèrent les prestations sociales, c’est-à-dire le RMI, le RSA, l’APA et le handicap !

Des milliers de postes de fonctionnaires territoriaux sont menacés de disparaître.

Bloquer le pacte de responsabilité et la réforme territoriale

« Le POI s’adresse, sans préalable ni condition, aux travailleurs actifs et retraités, aux chômeurs, aux élus, aux citoyens et aux militants qui considèrent qu’il n’y a pas d’autre choix aujourd’hui que de s’engager sur la voie de ce combat de résistance, qui concentre l’exigence de rupture avec l’Union européenne et avec le gouvernement Hollande-Valls : l’heure est venue de forger l’unité de tous ceux qui entendent aider à ce que cette issue démocratique s’impose. ,Pour y contribuer, le Parti ouvrier indépendant invite travailleurs, militants, jeunes, à participer à la discussion des assemblées ouvertes qu’il tiendra dans les prochaines semaines dans tout le pays. Il invite tous ceux qui se reconnaissent dans ses positions à rejoindre ses rangs » (déclaration du POI, 26 mai 2014).
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Messagede Nico37 » 15 Juin 2014, 22:11

Dans toute l’Europe : le rejet !

Le 25 mai, à l’occasion des élections européennes, la classe ouvrière et les peuples, dans tous les pays, ont exprimé leur volonté d’en finir avec la dictature des plans d’austérité et les institutions de l’Union européenne.

Et aujourd’hui en Espagne, après l’abdication du roi, les travailleurs se dressent par dizaines et dizaines de milliers contre la monarchie, en brandissant le drapeau de la République. Dans des dizaines de villes a ressurgi le vieux mot d’ordre de lutte contre le franquisme : « Demain, l’Espagne sera républicaine. »

Mais les dirigeants du Parti socialiste espagnol cherchent à faire avaliser la continuité de la monarchie héritée du franquisme, régime entièrement soumis à la politique de l’Union européenne contre les acquis sociaux et la démocratie.

Le résultat de la politique de l’Union européenne, relayée par les gouvernements espagnols, est terrible : 6 millions de chômeurs, 55 % des jeunes au chômage ; 5 000 familles expulsées de leur logement.

C’est contre les institutions réactionnaires, et pour la défense et la reconquête des droits sociaux, que les peuples se dressent.

En France, alors que l’Union européenne demande au gouvernement, rejeté dans les élections, de « prendre des mesures pour ouvrir le marché du transport de passagers à la concurrence avant 2019 », les cheminots sont en grève contre l’éclatement de l’entreprise publique SNCF et la destruction de leur statut.

Et c’est ce même gouvernement Hollande-Valls, représentant moins de 6 % des électeurs, qui prétend faire voter une loi d’éclatement de la République en vidant les départements de leur contenu !

C’est 12 à 25 milliards d’euros que le gouvernement veut prélever, chaque année, sur les ressources des collectivités territoriales avec sa réforme territoriale ! Que resterait-il des prestations sociales (RMI, RSA, APA, allocation handicapés...) versées par les départements ? Que resterait-il des services publics assurés par les communes ?

Bloquer le pacte de responsabilité et la réforme territoriale

« Le POI s’adresse, sans préalable ni condition, aux travailleurs actifs et retraités, aux chômeurs, aux élus, aux citoyens et aux militants qui considèrent qu’il n’y a pas d’autre choix aujourd’hui que de s’engager sur la voie de ce combat de résistance, qui concentre l’exigence de rupture avec l’Union européenne et avec le gouvernement Hollande-Valls : l’heure est venue de forger l’unité de tous ceux qui entendent aider à ce que cette issue démocratique s’impose. Pour y contribuer, le Parti ouvrier indépendant invite travailleurs, militants, jeunes, à participer à la discussion des assemblées ouvertes qu’il tiendra dans les prochaines semaines dans tout le pays. Il invite tous ceux qui se reconnaissent dans ses positions à rejoindre ses rangs » (déclaration du POI, 26 mai 2014).
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Messagede Nico37 » 16 Juin 2014, 23:34

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Messagede Nico37 » 18 Juin 2014, 01:00

Les cheminots en grève ont raison Les secrétaires nationaux du Parti ouvrier indépendant Claude Jenet, Daniel Gluckstein, Gérard Schivardi, Jean Markun 17/06

La grève des cheminots entre aujourd’hui au huitième jour de sa reconduction.

Le gouvernement (comme l’opposition de droite) multiplie les déclarations virulentes contre la grève.

Majorité comme opposition, tous fervents partisans des traités européens et de leur « concurrence libre et non faussée », exigent que soit démantelé le monopole de service public et que la SNCF soit éclatée. S’en prenant au droit de grève et au droit de manifester, le gouvernement est prêt à remettre en cause les libertés démocratiques les plus fondamentales pour interdire à la classe ouvrière de se défendre contre les coups portés par l’Union européenne au compte du capital financier.

♦ Que veulent les cheminots ? Une chose simple, répétée, martelée à l’envi d’assemblée générale en assemblée générale : le retrait du projet de loi (1).

C’est, disent les cheminots, la condition du maintien du statut et de l’entreprise publique.

♦ Que veut le gouvernement ? Ne pas céder, confie au Figaro un conseiller de François Hollande, qui précise : « II est important qu’à travers toutes les réformes, la réforme territoriale, le pacte de responsabilité, la réforme ferroviaire, le gouvernement montre qu’il garde le cap. »

« Retrait de la réforme ferroviaire » : pour les enseignants et les parents engagés dans le combat pour le retrait des décrets Hamon-Peillon, comme pour les élus et les travailleurs des services publics engagés dans l’action pour le retrait de la réforme territoriale, un tel mot d’ordre fait écho à leur propre mobilisation.

La grève des cheminots attise contre elle la haine de tous ceux qui veulent préserver les institutions de l’Union européenne et de la Ve République.

Elle provoque en sa faveur un mouvement de solidarité grandissant dans tous les secteurs de la classe ouvrière, dont témoignent les messages apportés par les délégations de travailleurs, avec leurs syndicats, à la rencontre des cheminots en grève.

Le gouvernement Hollande-Valls, qui a recueilli moins de 6 % des suffrages des électeurs inscrits à l’élection européenne, ne peut d’aucune manière prétendre parler au nom de la majorité. Ce gouvernement est frappé d’illégitimité, tout comme le sont l’Union européenne et sa politique. Qu’après avoir menacé le droit de grève, il envisage, aujourd’hui, de recourir aux ordonnances pour imposer l’austérité budgétaire, suffit à montrer jusqu’où il est prêt à aller au compte des patrons et de l’Union européenne.

Les cheminots qui, d’assemblée générale en assemblée générale, dans l’unité avec leurs syndicats, reconduisent la grève et l’exigence de retrait, ont raison !

Comme ont raison tous ceux qui combattent pour bloquer le pacte de responsabilité du gouvernement et les coups meurtriers dictés par l’Union européenne, tous ceux qui combattent pour la reconquête des droits et de la démocratie.
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Messagede Nico37 » 21 Juin 2014, 00:21

Le gouvernement Hollande-Valls contre les services publics et les statuts

Le gouvernement Hollande-Valls vient de faire voter sa « réforme » ferroviaire.

Les faits sont là ! Quels que soient les amendements présentés et votés par l’Assemblée nationale, c’est une loi d’éclatement de la SNCF en trois entités, remettant en cause le statut des cheminots ! Et cette loi a pour seul objectif de répondre à l’Union européenne exigeant que soient prises en France « des mesures pour ouvrir le marché du transport de passagers à la concurrence avant 2019 ».

Et c’est comme cela dans tous les domaines !

Avec son projet de loi de réforme territoriale, c’est 12 à 25 milliards d’euros que le gouvernement veut prélever, chaque année sur les ressources des collectivités territoriales ! Que resterait-il des prestations sociales (RMI, RSA, APA, allocation handicapés...) versées par les départements ? Que resterait-il des services publics assurés par les communes ?

Avec l’éclatement de la République, c’est celui de l’école : la réforme des rythmes scolaires Peillon-Hamon que le gouvernement veut imposer aux enseignants, aux parents et aux élus qui la rejettent, c’est la territorialisation de l’école, c’est-à-dire l’éclatement de l’Education nationale.

Et c’est un gouvernement qui n’a pas obtenu plus de 6 % des électeurs inscrits, frappé d’illégitimité, tout comme le sont l’Union européenne et sa politique, qui ose porter ces coups contre la classe ouvrière et la démocratie !

Qu’après avoir menacé le droit des cheminots à la grève il envisage, aujourd’hui, de recourir aux ordonnances pour imposer l’austérité budgétaire, suffit à montrer jusqu’où il est prêt à aller au compte des patrons et de l’Union européenne.

Les cheminots qui, par la grève unie et malgré toutes les pressions, malgré la monstrueuse campagne de presse, ont affirmé qu’ils refusaient l’éclatement de la SNCF, sa privatisation et la remise en cause de leur statut, ont raison.

Les enseignants qui, avec leurs organisations syndicales et les parents exigent le retrait du décret Peillon-Hamon territorialisant l’école publique, ont raison.

Les élus et les citoyens qui refusent la réforme territoriale et la disparition des départements finançant les prestations sociales ont raison.

Comme ont raison tous ceux qui combattent pour bloquer le pacte de responsabilité du gouvernement et les coups meurtriers dictés par l’Union européenne, tous ceux qui combattent pour la reconquête des droits et de la démocratie.
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Messagede Nico37 » 22 Juin 2014, 00:32

Lettre ouverte à M. Roland Ries Rythmes scolaires : À Strasbourg,comme dans toute la France, rien n’est réglé !

Benoît Hamon, nouveau ministre PS de l’Éducation Nationale du gouvernement Hollande-Valls, dès sa nomination a affirmé que la réforme des rythmes scolaires sera mise en œuvre à la rentrée prochaine. Il va même plus loin que son prédécesseur dans la dislocation de l’Éducation Nationale et la territorialisation de l’école en permettant toute expérimentation : dérogation aux 24 heures hebdomadaires, au temps de classe quotidien et au calendrier des vacances scolaires. Il pourrait y avoir autant de situations différentes que de communes et d’écoles.
Dans une même famille, deux enfants pourraient avoir des vacances décalées. Ainsi également pour les enseignants qui pourraient ne pas avoir les mêmes congés d’une commune à l’autre. Quid du statut national des enseignants ?

(...)
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Messagede Nico37 » 22 Juin 2014, 13:01

Le POI invite tous ceux qui souhaitent discuter des moyens pour mettre en échec la réforme des rythmes scolaires, mettre en échec la politique du gouvernement, à participer à son Assemblée Générale le 18 juin prochain à 19h, salle des Coutures, 37 rue Jules Ferry, sous la bibliothèque.

Après la réunion du 3 juin, quelles perspectives ?

Mardi 3 juin, la mairie organisait une réunion sur les rythmes scolaires. Plus de 150 personnes étaient présentes. Le Préfet à l'égalité des chances et le Directeur académique des services de l'éducation nationale s'étaient déplacés.

Karine Lombardo, élue à l’éducation, et membre de Dynamique Citoyenne (et non du PS contrairement à ce qui était indiqué dans un précédent tract) a rappelé la délibération unanime du conseil municipal décidant que la réforme ne serait pas appliquée à Bagnolet en 2014.
Avant de donner la parole à la salle, les représentants de l'Etat ont martelé : "La loi doit s'appliquer, nous ne sommes là que pour vous assister en vous accordant "un fond d’amorçage" pour la mettre en place. Les nouveaux décrets Hamon permettent à chaque mairie d'organiser sa semaine comme elle le veut. Il faut appliquer".

Comme l'a dit le Préfet : « Il s’agit de trouver les moyens techniques pour appliquer cette réforme à Bagnolet ». Le PCF, par la voix de Kamel Brahmi, a d'abord expliqué que la mairie était irresponsable, qu’elle prenait en otage les enfants, parce qu’elle n’organise pas la mise en œuvre de la réforme, alors que la loi doit s'appliquer.

Et pourtant…

De nombreux parents sont intervenus : "Que va-t-il se passer à la rentrée?"; "Je ne veux pas que l'on expérimente avec mes enfants!"; "..."
Au nom de l’intersyndicale CGT territoriaux, CGT éduc’action, SNUIPP, SNUDI-FO, SUD-éducation, un enseignant est intervenu pour rappeler : "Ce qu'il faut pour l'école, c'est rétablir les postes de remplaçants et de RASED supprimés. Il n'y a pas de bonne application possible de cette réforme, il faut abroger les décrets Peillon et Hamon". Un parent, par ailleurs membre du POI, a relevé que le DASEN n’avait pas expliqué que la réforme consistait à « territorialiser » l’école, que celle-ci instaurait des rythmes différents d’une commune à une autre : comment parler d’intérêt de l’enfant alors ? Il a par ailleurs rappelé que plus de 300 parents avaient signé une pétition contre la réforme des rythmes scolaires.

Monsieur Tony Di Martino, maire de Bagnolet (PS), indique qu’aucun projet éducatif territorial ne sera remonté pour le 6 juin. Ce à quoi le DASEN a le culot de répondre que l’État accorde 15 jours de plus pour que la mairie élabore un projet éducatif territorial, un nouvel emploi du temps et mette en place la réforme. Un gouvernement pour lequel moins de 4% des électeurs ont voté aux élections européennes prétendrait mettre en place une réforme rejeté par l'immense majorité de la population!

Face à ce mépris du DASEN pour les enfants, la colère des parents est alors montée d’un cran. Mandana Saeidi Akbarzadeh, adjointe au maire Dynamique Citoyenne a pris la parole : "Nous sommes des élus de la population, s'il faut aller tous ensemble au ministère, nous irons pour obtenir que la réforme ne s'applique pas à Bagnolet". Un autre maire-adjoint, Merouan Hakem, membre de Dynamique Citoyenne, ajoute "J'ai déjà connu une loi qui avait été voté, le CPE, ça n'a pas empêché qu'on la bloque ! Nous irons tous au ministère!". Suite à cela messieurs Tony Di Martino (maire PS) et Laurent Jamet (PCF) ont indiqué qu'ils participeraient à ce rassemblement.

Et maintenant ?

Depuis, les syndicats l’UL CGT Bagnolet, Les lilas, CGT éduc’action, CGT Territoriaux, SNUIPP-FSU, SUD éducation, Snudi Force ouvrière 93 et le Collectif contre la réforme des rythmes scolaires) demandent à être reçue par le ministre, et déclare : « Ça suffit ! Le ministre doit nous entendre ! Comme il doit entendre les nombreuses villes qui refusent de déposer un projet et tous ceux qui s’opposent à la mise en place de cette réforme. Nous avons déposé ensemble (syndicats, collectif, municipalité) une demande d’audience auprès du ministre de l’éducation nationale, nous attendons une réponse positive et surtout l’annonce du report de la mise en place de la réforme.

Nous vous appelons, si nous n’avions pas de réponse positive rapidement de la part du ministre, à aller ensemble parents, élus, enseignants, personnels territoriaux, citoyens manifester, tous et toutes au ministère de l’éducation nationale, être en grève le jeudi 19 juin »
Dans le même temps, des motions d’école surgissent partout.

A Aubervilliers, une motion d’école pose la question :
« Pourquoi ne pas unir nos forces pour aller ensemble au Ministère qui reste sourd aux revendications ? »

Cet appel, soutenu par l’intersyndicale départementale CGT éduc’action 93-SUD éducation 93-SNUDI-FO 93 est maintenant repris par des dizaines d’écoles : à Saint-Denis, à Montreuil, à Stains, et maintenant à Bagnolet où les écoles Barbusse et Pêche d’Or ont adopté, le 5 juin, une motion qui dit :
« Nous, […] refusons l’application de la réforme des rythmes scolaires à la rentrée prochaine. Nous soutenons la position du conseil municipal de Bagnolet qui a décidé la non application de la réforme des rythmes scolaires.
Nous pensons que maintenant, le ministre doit abroger les décrets Peillon et Hamon. Ceci est d’ailleurs la position des syndicats de Bagnolet, SNUipp – Snudi FO – SUD Education - CGT Educ’action – CGT territoriaux, qui indiquent dans leur communiqué commun « Ni plan « A », ni plan « B », ABROGATION ! (…) Nous proposons une demande d'audience collective auprès du Ministre de l'Education nationale ».
C’est pourquoi une initiative en direction du ministère est maintenant à l’ordre du jour. […]
C’est pourquoi nous y participerons et demandons au maire de Bagnolet de s’y joindre.
Nous appelons les enseignants, les parents et les personnels communaux à participer à ce rassemblement au ministère le 18 juin après midi.

Nous invitons les enseignants à adopter des motions d’école similaires et à les faire connaître pour aider à la réussite de ce mouvement. »

Le POI soutient tous les agents communaux, enseignants, parents d’élèves en lutte. Il invite tous ceux qui partagent ces positions à signer l’appel de militants divers, appel qui affirme :
« Face à la volonté du gouvernement d’imposer l’application de la réforme, nous ne pouvons que dire que nous refusons d’être associés à la mise en œuvre de la réforme, de quelque façon que cela soit. Nous nous adressons au conseil municipal, pour que celui-ci confirme sa délibération, et en conséquence n'élabore ni ne fasse remonter au ministère aucun projet éducatif territorial.

Nous demandons à ce que le conseil municipal exige du ministère :-le respect de la délibération du conseil municipal, le respect de la démocratie, et donc pas d'application en 2014 !l'abandon des décrets Peillon et Hamon ! »

Ce gouvernement, rejeté dans les urnes par deux fois lors de ces dernières semaines, prétend s’attaquer à la démocratie, à la volonté majoritaire des parents. Qu’est-ce qui peut expliquer un tel acharnement ?

La raison n’est-elle pas que la Commission européenne a expliqué, le 2 juin dernier, que le programme du gouvernement était « insuffisant » ?

Le POI invite tous ceux qui souhaitent discuter des moyens pour mettre en échec la réforme des rythmes scolaires, mettre en échec la politique du gouvernement, à participer à son Assemblée Générale le 18 juin prochain à 19h, salle Pierre et Marie Curie.
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Messagede Nico37 » 24 Juin 2014, 00:53

La seule maternité du Gers découche !

Les maternités gersoises n’ont pas échappé au mouvement national amorcé dans les années 1970 dont le but était de rendre l’accouchement plus sûr en fermant les maternités à faible activité du moins c’est la version officielle. Derrière la fermeture de maternité ou de service hospitalier pour des motifs sanitaires et de sécurité, l’objectif n’est autre que la réduction des finances publiques au détriment de la santé publique.

En 40 ans, plus de 15 maternités ont été fermées dans le paysage obstétrical gersois.

Aujourd’hui, au nom de la rentabilité, le Gers, département rural de Midi-Pyrénées, ne compte plus qu’une maternité de 29 lits (3 chambres doubles comprises).
Installée au Centre Hospitalier d’Auch, la situation de cette unique maternité et donc des futures parturientes gersoises, devrait s’aggraver d’ici fin 2015. En effet, sous couvert d’un chantier en vue de réunir le service pédiatrie et la maternité, de création de salle pour accouchements non médicalisés qui répondrait aux attentes de plus en plus de femmes qui souhaiteraient accoucher comme à la maison (!), 7 lits sont menacés ramenant à 22 le nombre de lits maternité dans le Gers pour, en moyenne, 1000 accouchements annuels.
Malheureusement, cette réduction de lit est déjà existante comme en témoigne une sage-femme du service maternité confirme cet état : « En ce moment, ce sont les travaux. Nous avons 8 lits en moins. Et A terme, lorsque les lits d'hospitalisation seront regroupés sur une seule aile, nous Nous aurons 22 lits (4 chambres doubles) soit 7 en moins. La néo-natalité et pédiatrie se retrouveront à côté de nous. Il y aura normalement des chambres dédiées aux bébés hospitalisés en néo-natalité, accompagnés de leur mère mais je ne sais pas encore comment cela va s'organiser. Au premier étage restent les salles d'accouchement (4 + 1 toute nouvelle " salle physio " ), la salle de petites interventions, mais il y aura en plus ce qui se fait actuellement en bas : les salles d'examen, les salles d'hospitalisation de jour, des box sont prévus à la place des salles. Ils veulent installer les IVG médicamenteuses dans des box, sur des relax ! Il y aura donc une sage-femme en bas en hospitalisation et deux en haut pour les accouchements, toutes les consultations inopinées et les bilans de jour. Je vous jure cela fait beaucoup de travail ! L'organisation sera complètement changée. En bas, pour aller à la salle de consultation, il faudra passer par le bureau... à tous les coups, ce sera un bureau et ordinateur commun ! Et puis, bien sûr, il y aura moins de confort pour le personnel. »
Comment rendre l’accouchement plus sûr, comment sécuriser la prise en charge de la mère et de l’enfant face à ces suppressions de lits et à la de dégradation des conditions de travail du personnel non entendu par la hiérarchie « nous avons essayé de dire ce qui ne nous parait pas bien mais ils le font quand même. Tout est décidé en amont bien avant qu'ils n'en parlent et ils font semblant de nous associer au projet par l'organisation de groupes de travaux. Cela m'énerve. ! De toute façon leur objectif est de réduire les coûts d'hospitalisation donc ils réduisent les lits. Nous devons nous débrouiller pour faire sortir les patientes plus tôt. Comment ? A nous
de voir. Le suivi après la sortie n'est pas bien en place. Il manque des sages-femmes libérales, plein de femmes vont se retrouver larguées. Ils réduisent aussi c'est le personnel : Nous avons 3 aides-soignantes en moins depuis l’automne dernier. Au lieu de tourner à 6 la journée, bien souvent, elles ne sont que 5 et même parfois 4. Lorsqu'il en manque une, elle n'est pas remplacée. »
Ce délabrement volontaire de la prise en charge hospitalière publique est d’autant plus critique dans le Gers, département rural étendu, du fait du temps de trajet pour se rendre à la maternité.
Une étude en 2010 de la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DRESS) confirme les disparités entre départements de temps d’accès médian pour aller accoucher. Par exemple, dans 8 départements ruraux dont le Gers, pour plus de la moitié des parturientes, le temps de trajet est égal ou supérieur à une demi-heure pour se rendre à l’hôpital alors qu’au niveau national ce temps est de 17 minutes. Pour les gersoises les plus éloignées du centre hospitalier d’Auch, les distances à parcourir pour se rendre dans une maternité hors département se situent entre 59 kms à 68 kms.

Aussi, comment faire croire dans ce contexte environnemental, que les changements au Centre Hospitalier d’AUCH vont dans le sens d’une évolution favorable des soins hospitaliers alors même que le service maternité s’emploie, face à la diminution des gynécologues de ville, à mieux mieux communiquer avec les médecins généralistes disséminés sur le département pour assurer le suivi des futures mères.
Face à cette suppression de lits et plus globalement face à la liquidation du système de soins inscrite, au nom de l’austérité, dans les différents pactes nationaux et européens, le Comité du Gers du POI a lancé une pétition exigeant aucune fermeture de lit à la maternité de l’hôpital d’Auch.
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Re: POÏ POÏ POÏ (2014...)

Messagede Nico37 » 30 Juin 2014, 01:07

Pacte de responsabilité, réforme territoriale, réforme ferroviaire : Le gouvernement Hollande entièrement au service des capitalistes

« Nous allons faire voter le pacte de responsabilité », déclare François Hollande (France Info, 24 juin 2014).

Le président déclare que c’est « pour qu’il y ait plus d’emplois, que les entreprises soient soutenues », ajoutant : « Nous avons également lancé la réforme territoriale pour être plus efficaces, la réforme ferroviaire. »

Le pacte de responsabilité pour “ soutenir ” les entreprises ?

C’est 30 milliards d’euros de cotisations sociales que les patrons ne paieront plus, c’est 20 milliards d’euros de crédit d’impôts aux mêmes patrons.

La réforme territoriale ?

C’est la remise en cause des compétences des départements en vue de leur disparition, alors qu’ils financent, entre autres, le RSA, les allocations des handicapés et des personnes dépendantes ! C’est la menace de suppression de milliers de postes de fonctionnaires territoriaux qui assurent les services publics départementaux !

L’objectif : récupérer de 12 à 25 milliards d’euros sur les collectivités territoriales, selon le secrétaire d’Etat Vallini !

La réforme ferroviaire ?

Une loi d’éclatement de la SNCF en trois entités remettant en cause le statut des cheminots, en réponse à l’Union européenne qui demande que la France prenne « des mesures pour ouvrir le marché du transport de passagers à la concurrence avant 2019 ».

Voilà ce que Hollande « va faire voter » à l’Assemblée nationale avec la fable de la « création d’emplois ».

Au même moment, le rapporteur PS du budget, Valérie Rabault, annonce que 250 000 emplois devraient être supprimés en conséquence du pacte de responsabilité !

La vérité est que le gouvernement Hollande-Valls est le servile serviteur de la politique de l’Union européenne, politique entièrement au service des capitalistes.

La vérité est que ce gouvernement a, lors des élections européennes, recueilli moins de 6 % des suffrages des électeurs inscrits. Frappé d’illégitimité, il entend poursuivre et aggraver sa politique au service du Medef et des spéculateurs.

Mais les cheminots ont fait grève durant dix jours avec leurs syndicats.

En combattant la réforme ferroviaire, en exigeant son retrait, en refusant la politique d’amendements visant à faire passer la loi, la grève des cheminots indique que dans une situation de marasme et de dislocation imposée par un gouvernement au service de la classe capitaliste et de l’Union européenne, une issue peut s’ouvrir. Une issue va s’ouvrir. C’est sur le terrain de la lutte des classes que l’affaire se dénouera.
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Re: POÏ POÏ POÏ (2014...)

Messagede Nico37 » 30 Juin 2014, 01:13

44 = BZH : de Brest à Clisson, c’est nous qui décidons ! Alternatifs de Bretagne

Tous et toutes à Nantes le 28 juin à 14h00 !
Les Alternatifs de Bretagne , le NPA 44 et la Gauche Indépendantiste ( Breizhistance ) défileront côte à côte samedi 28/06 dans les rues de Nantes à l’appel du collectif 44 = BZH.

Nous invitons nos adhérents et sympathisants à venir en nombre pour s’opposer à la réforme territoriale du gouvernement de Manuel Valls qui méprise visiblement l’avis des populations concernées.

Nous réaffirmerons que le peuple et les travailleurs de Bretagne ont le droit de librement choisir leur cadre institutionnel et droit à l’unité territoriale pour construire un autre modèle social, économique et environnemental.

C’est pourquoi nous soutenons pleinement les revendications des organisateurs en matière de référendum.

Nous constituerons un cortège anticapitaliste affirmant le droit à l’autodétermination et à la démocratie autour d’une banderole unitaire " De Brest à Clisson c’est nous qui décidons ! "

Démocratie Autodétermination !
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Re: POÏ POÏ POÏ (2014...)

Messagede Nico37 » 03 Juil 2014, 12:56

Grève SNCF : communiqué du bureau départemental du POI 57

Quels sont les obstacles au retrait de la réforme ferroviaire, qui est l’application des directives européennes de privatisation ?
Frédéric Cuvillier, secrétaire d’Etat au transport ne l’a pas caché, Lundi matin, sur France Inter : cette réforme est imposée par l’Union Européenne et il s’agit de préparer la privatisation totale du ferroviaire imposée par l’Union européenne pour 2019.
Et ce gouvernement, discrédité s’acharne à mettre en place la réforme de l’Union européenne, rejetée, elle-même, aux dernières élections, par la grande masse de la population. Comment est-ce possible ?
Avec l’éclatement de la SNCF, en dépit des déclarations gouvernementales, c’est bien la remise en cause de l’actuelle réglementation du travail (RH 0077) et la fin du statut Ce serait la création de trois établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC), ouvrant la voie à un éclatement du système ferroviaire. C’est la recherche maximale de compétitivité.
Pour les usagers c’est moins de lignes, moins de sécurité.
Ce qui unit les cheminots avec leurs syndicats FO, CGT, SUD, c’est le retrait du projet de loi du gouvernement. La CFDT et l’UNSA sont pour !
Dans la grève des cheminots nous retrouvons les mêmes obstacles auxquelles sont confrontés les travailleurs pour lutter contre les suppressions d’emplois et les fermetures d’usines.
En effet il y a :
Ceux qui sont dans le cadre de la « compétitivité » et de l’application du pacte de responsabilité. Ils accompagnent et appliquent les plans du gouvernement. N’est-ce pas le but de la conférence sociale convoquée par le gouvernement le 7 juillet ?
Ceux qui cherchent à défendre les revendications.
Le POI soutient tout pas en avant dans la voie de la satisfaction des revendications.
Cela nécessite de se regrouper sur la base de la rupture avec le gouvernement et l’Union européenne, seul moyen pour garantir l’indépendance des organisations se réclamant de la défense des travailleurs et de la démocratie.
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