Les citoyens crieurs
En 2012, Claude Andrzejewski, plus connu sous le nom de Claudio, ouvrait un atelier de crieurs aux Usines Boinot, porté par le CNAR. Il a formé pendant plusieurs mois une dizaine de personnes à la criée.
Les crieurs donnent de la voix sur les places publiques depuis l’Antiquité. La criée sert à informer la population d’événements, à sensibiliser les gens sur des sujets de sociétés, à transmettre un billet doux ou un coup de gueule qui leur aurait été glissé au préalable… C’est à la fois un acte citoyen et théâtral, une rencontre avec les habitants, et la parole de tous portée haut et fort.
L’atelier s’est terminé en juin 2012 mais les jeunes crieurs n’étaient pas prêts à s’arrêter. Ils ont alors créé l’association « L’amicale des citoyens crieurs ». Ils ont commencé par donner une criée chaque premier samedi du mois sur le parvis des halles à Niort. Très vite, ils ont été sollicités régulièrement pour intervenir auprès de collectivités, associations, ou programmes militants dans le département tels que la réduction des déchets, AIDES79, Handicap International, etc.
Ils organisent régulièrement des criées sur les marchés de Niort et de la communauté d’agglos.
L’actualité des Criées est à retrouver par là.
http://www.usines-boinot.fr/lamicale-de ... s-crieurs/
FB : https://fr-fr.facebook.com/Les-Citoyens ... 305977543/
Deux-Sèvres - Niort - Polémique
Le conseiller municipal a-t-il tweeté trop vite ?
Le “ J’accuse ” des Crieurs avait vivement déplu au conseiller municipal Simon Laplace. Qui l’avait aussitôt fait savoir sur Twitter. Maladroit, admet-il.
Vendredi 13 novembre au soir, Paris se retrouve sous le feu terroriste… Dimanche 15 novembre au matin, l'Amicale des citoyens crieurs de Niort déclame aux abords des halles des textes inspirés par ces événements, dans un hommage aux victimes et leurs proches. Mais un de ces écrits déplaît vivement au conseiller municipal de la majorité, Simon Laplace. Dans le coin ce matin-là, il se sent concerné par un des crieurs qui invective les « marionnettistes du pouvoir, localement et nationalement ».
" Un amalgame grossier et malvenu "
« Je vous accuse, déclame le crieur, vous, détenteurs du pouvoir, du Parti républicain, du PS… d'engendrer ces monstres qui ne trouvent plus que le fanatisme religieux comme solution. Je vous accuse de nous faire sombrer dans la peur avec cet état d'urgence mais aussi avec vos caméras de vidéosurveillance, vos barbelés aux frontières… »
Cette charge anti-politiques agace tant Simon Laplace qu'il exprime aussitôt son désarroi sur Twitter, dont il est un utilisateur régulier : « Entendre des " artistes " de rue niortais (*) accuser les politiques d'attiser la haine et le fanatisme… Hors sujet jusqu'à l'indécence », tweete illico l'élu.
Cette exclamation serait peut-être passée inaperçue… s'il ne l'avait conclue d'un lapidaire et sentencieux « #abrutis ».
Autant dire que le tweet, bien que rapidement retiré par son auteur, a tout de suite été repéré, partagé et commenté. Il lui a aussi valu une lettre (avec copie au maire) dans laquelle l'Amicale dénonce « un tweet rapide, diffamatoire et insultant ».
... http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux ... te-2578989