Divers luttes et mobilisations

et appels à aller soutenir en urgence...

Divers luttes et mobilisations

Messagede georges » 28 Mar 2009, 01:08

Dégueulons sur leur gueuleton !

Lundi 30 mars à 10H, au Musée de l’immigration : Dégueulons sur leur gueuleton

Lundi 30 mars : inauguration honteuse au musée de l’immigration
Dégueulons sur leur gueuleton

Par prudence, jamais Brice Hortefeux n’avait inauguré la Cité nationale de l’histoire de l’immigration. Pour éviter que leur politique soit publiquement mise en cause, l’invitation à cette cérémonie a été très discrètement lancée par les ministres Christine Albanel, Éric Besson, Xavier Darcos et Valérie Pécresse.

Nous, chômeurs, intermittents, précaires, sans-papiers, étudiants, licenciés, enseignants-chercheurs, salariés en tout genre, appelons tous ceux qui savent que ni une grève générale bimestrielle ni la dispersion catégorielle ne nous feront rien gagner, à un

Rassemblement
Lundi 30 mars à 10H
293, avenue Daumesnil, 75012 Paris, M° Porte Dorée

Auberge espagnole, casseroles, fumigènes, batucadas, tout est bon


Rendons la honte plus honteuse encore en la livrant à la publicité.

Refusons leur politique, c’est la xénophobie et la concurrence qu’il faut mettre au musée.

Ni exhibition sans frais, ni liberté de parole pour les ministres et autres gouvernants.

La politique de l’"immigration choisie" scinde l’immigration entre celle admise pour les besoins de l’entreprise France et celle persécutée sous le joug de France police. Regroupement familial ? Terminé. Carte de résident permettant 10 ans de séjour ? Terminée. Régularisations ? Par l’emploi, au compte-gouttes et aux forceps. La chasse aux sans papiers continue.

Les objectifs 2010 sont de 28 000 reconduites à la frontière et de 5 500 interpellations d’aidants (source : Projet de Loi de Finances 2009). Chacun est appelé à participer à la traque, banques et autres entreprises, personnels des institutions sociales, tous sont instamment priés de pratiquer la délation. Et pour les contrevenants : délit d’aide au séjour irrégulier.

Mais comme on l’a fait avec celui de Guy Môquet, pour occulter la barbarie de la politique actuellement mise en oeuvre, on se sert du nom du sociologue Abdelmalek Sayad, dont les analyses ont restitué à l’immigré/immigrant des dimensions toute autres que celles autorisées par le prisme étroit du travail. Grèves de travailleurs sans-papiers, solidarités de quartiers contre l’expulsion des scolarisés, lutte pour la régularisation et révoltes des retenus des centres de rétention forment autant de refus de cette politique, autant de refus auxquels nous sommes attachés. Il n’est pas question que le sinistre Besson chargé de mettre en oeuvre cette politique puisse se pavaner, même en privé.

Albanel finance les cathédrales, bafoue les droits des salariés intermittents et voudrait, par la loi Hadopi, qualifier de délit de vol les pratiques de gratuité en matière de circulation des oeuvres. Elle défend l’excellence, dépourvu de droits, chacun serait voué à quémander des subventions à diverses féodalités. On contrôle systématiquement les activités d’un secteur laminé par les réformes de l’Unedic qui excluent toujours plus d’ayant droits de l’indemnisation chômage.

Il n’y a pas de politique culturelle acceptable qui ne garantisse une continuité de droits pour les salariés d’un secteur dont bien des productions reposent sur l’intermittence. Il n’y a pas de politique culturelle acceptable lorsque celle-ci s’acharne à entraver la culture populaire et les pratiques indépendantes. Il n’y a pas de politique culturelle acceptable lorsque la défense et l’extension de la propriété privée sont au poste de commande. Il n’est pas question pour nous que cette incarnation de la France versaillaise prolonge l’extermination des communards et les obstacles au partage à coups de com et de lois de privatisation du bien commun.

Darcos et Pécresse sont pour leur part en charge des réformes de l’école. De la maternelle à l’université, de la loi LRU au décret réformant le statut des enseignants-chercheurs, il s’agit d’imposer partout une rationalité managériale fondée sur l’évaluation administrative et comptable pour façonner une société de concurrence par la réforme permanente.

Il s’agit de parfaire la société entreprise, l’organisation de l’exploitation et de la domination. Les luttes en cours à l’université depuis deux mois refusent cette politique. Pécresse a été accueillie comme il se doit par les grévistes de Strasbourg le 5 février dernier ; face à la mobilisation, elle a dû annuler un "débat" ("À quand une université efficace ?", avec Bruno Julliard, ex-pdg de l’UNEF) à l’ENA le 16mars, puis un autre, à l’invitation de Libération, à Rennes le 21mars. Crise ou pas, nous ne payerons pas : l’expertise dont ils se prévalent pour décider de nos vies n’a aucune légitimité.

On nous voudrait terrorisés par l’insécurité sociale et la criminalisation des luttes, on nous voudrait atomisés par les exigences de la survie et le renoncement, avec ou sans droit à pension de retraite, nous sommes et serons fidèles à la maxime de nos aïeux : paix aux chaumières, guerre aux châteaux !

N’attendons pas le Premier mai, rassemblons-nous
Partout où ils se croient libres, bloquons-les !

Des chômeurs, des intermittents et précaires coordonnés

http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4352
tract d'appel : http://www.cip-idf.org/IMG/pdf/Degueulons_sur_leur_gueuleton.pdf
georges
 

Carte postale de la Dèche sur mer

Messagede Pïérô » 30 Juil 2009, 10:29

sympa :

La Dèche-sur-Mer fut installée installé sur un parking à AUCH du jeudi 16 juillet au vendredi 17. Le collectif « Ni pauvre, ni soumis » a invité tous les citoyens, concernées ou non par le handicap ou la maladie, les élus, les syndicats, et tous ceux qui ne prennent pas de vacances cet été à venir au camping

Le camping a fermé le lendemain vers 14H. C’est le camping de « la Dèche-sur-Mer », et c’est tellement la dèche qu’il n’y a pas la mer... et que nos maigres moyens financiers ne nous permettent pas de l’ouvrir plus d’une nuit.

Pourquoi ce camping ?

Parce que des millions de personnes en France ne pourront pas s’offrir des vacances cet été. Parmi elles, des centaines de milliers de personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante.

Le camping « la Dèche-sur-Mer » est l’occasion de rappeler qu’elles sont condamnées à vivre toute leur vie sous le seuil de pauvreté, qu’elles ne peuvent déjà pas assumer le quotidien et par conséquent encore moins partir en vacances.

Le Collectif Ni Pauvres Ni soumis Midi-Pyrénées


à voir, le petit film de 5 mn : http://www.tvbruits.org/spip.php?article1261
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Re: Carte postale de la Dèche sur mer

Messagede Pïérô » 18 Aoû 2009, 09:26

à Marseille aussi, une journée de ce type s'est déroulée.

NPNS 13 : un week-end à Marseille
Depuis la manifestation du 28 mars dernier devant la Préfecture des Bouches du Rhône, la situation quant aux ressources des personnes en situation de handicap n'a pas évolué. Pour que la mobilisation du collectif continue durant l'été, nous vous proposons d'organiser une action le samedi 15 août 2009 de 10h à 18h sur le Vieux Port.

Nous envisageons de créer un espace "camping" symbolisant les "Vacances à la Dèche sur mer" autour d'une tente, d'un barbecue, d'un terrain de pétanque...

Ainsi sur le ton de l'humour et dans une ambiance festive, nous ferons signer les pétitions afin de sensibiliser la population et rappeler au gouvernement que cette année encore, des milliers de personnes en situation de handicap ou de maladie invalidante ne pourront pas partir en vacances pour des raisons financières.



http://www.nipauvrenisoumis.org/album/n ... marseille/
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journée sur la "contestation radicale" - Act UP - 22 mars

Messagede Pïérô » 19 Mar 2010, 01:39

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une journée sur la contestation radicale

« Ca fait des années qu'ils protestent et ça ne sert à rien ! »(Nicolas Sarkozy au sujet de militants d'Act Up-Paris qui l'interpellent, le 12 janvier 2008)

Le lundi 22 mars de 10h30 à 19h15, Act Up-Paris occupe le Théâtre de l'Odéon pour une journée de réflexion :

Qu'est-ce que la contestation radicale aujourd'hui ?

Parrainée par Marina Foïs

Entrée libre - Inscrivez-vous par mail : communication@actupparis.org


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PROGRAMME

Grande salle du Théâtre de l'Odéon

Exposition, lecture publique, questions-réponses, ateliers publics, films, …

11h : introduction par Stéphane Vambre, co-président d'Act Up-Paris

11h30 : atelier 1 - VIH et les politiques de santé publique : quelle place pour la démocratie ?
Quelle place pour le malade ? Quelles avancées depuis le début de l'épidémie ?
Etat des lieux : où en est-on aujourd'hui en occident mais aussi dans les pays du Sud ? Quelles limites rencontrent nos actions ? Quelles perspectives ? Quels objectifs pour les années à venir ?
Avec : Pr Bernard Granger (AP-HP), Pierre Chappard (Asud), Guy Molinier (Act Up Sud-Ouest) et Gaëlle Krikorian (Iris-EHESS).

13h à 14h : pause-déjeuner libre

14h à 15h30 : atelier 2 - Entre médias et militantisme : quelles nouvelles formes d'action ?
Quelles stratégies de communication ? Quelles évolutions depuis 20 ans ?
Etat des lieux : les médias et les militants, quel est le contexte actuel ?
Inventer les méthodes de demain. Quelles stratégies ?
Avec : Christophe Martet (Yagg.com), Cyril Cavallié (journaliste indépendant), un représentant de Greenpeace.

15h30 à 17h : atelier 3 - L'inextricable alliance du VIH et de la précarité : Comment efficacement lutter sur tous les fronts ? Quelles sont les victoires obtenues en 20 ans ? Quels sont les blocages actuels ? Perd-on du terrain ? Y'a-t-il un recul ? Comment articuler les combats sur le terrain de la précarité ? Quelles synergies envisager ?
Avec : Julien Bayou (Jeudi Noir), Didier Arthaud (Basiliade-PILS), Fred Navarro (Act Up-Paris).

17h à 18h : Pause

18h : Courte synthèse de la journée

18h15 à 19h15 - Lecture de textes fondateurs d'Act Up-Paris par Marina Foïs "and friends".
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Semaine de l’immobilité, Lille, 16-24 septembre

Messagede Pïérô » 11 Sep 2010, 15:13

Joyeusetés propres à faire dérailler le train-train quotidien

Ce n’est pas pour rien que les dispositifs de (techno)flicage s’acharnent d’abord à surveiller nos comportements dans les transports en commun ou sur les routes. Les caméras, les RFID ou les diverses milices gèrent les flux : les marchandises et les humains marchandisés iront du point A au point B, et rien ne doit encombrer la mécanique sociale. Les autoroutes, les trains comme les métros nous expédient depuis nos dortoirs jusqu’aux portes des magasins ou de nos lieux d’exploitation. Ainsi règne l’économie sur l’aménagement technique du territoire.

« Mobilité XXL ». Ce message publicitaire placardé dans les couloirs de Transpole résonne plus comme une injonction à se bouger que comme une liberté de déplacement. Aidés de nos téléphones mobiles et de nos ordinateurs portables, le temps et l’espace sont devenus des obstacles qui doivent disparaître. De bornes Wifi en antennes-relais, nous saurons rester connectés partout ou nous ne serons pas. Les employeurs doivent bien se marrer en recevant des lettres de motivation ou des cv qui ne feraient pas mention de l’immanquable « Mobilité » dont l’échelle doit être proportionnelle à la place convoitée dans la hiérarchie sociale.

Depuis quelques années, la Semaine de la Mobilité européenne a remplacé la « Journée sans voiture ». Comprendre : peu importe le moyen, nous devrons nous déplacer. Quitte à ce que nos gesticulations n’aient aucun sens. Si ce n’est que les marchands de transports en commun veulent des thunes. Et les marchands de bulletins de vote une ville attractive vendue aux turbo-cadres et aux touristes-zombies. Dans la grande compétition des métropoles où « on vit le mieux », le nombre d’équipements culturels, les mètres carrés « d’espaces verts » et de zones piétonnes, les connexions ferroviaires ou autoroutières, les kilomètres de métros, de trams, ou encore les Vélos en Libre Service sont autant de bons points que chaque équipe municipale de droite comme de gauche se dépêche d’offrir à ses concitoyens.

De tous ces artifices, nous, on s’en tape. La misère sociale, la mise sous liberté surveillée, l’atomisation qu’accompagne la rationalisation de nos vies, et le désastre annoncé de l’industrialisation de nos territoires, nous les refusons.

En marge de cette mobilité artificielle, certaines populations stigmatisées comme indésirables doivent dégager des places fortes de la petite bourgeoisie. Flics, promoteurs et élus mettent toutes leurs forces pour que ces quartiers ressemblent aux promesses de synthèse des aménageurs. SDF ou mendiants, prostituées, sans-papiers, roms, squatteurs ou déclassés, assignés à une mobilité permanente, doivent faire place nette aux consommateurs. Depuis les quartiers de relégation, on les emmerde.


A contre-pied de le Semaine de la Mobilité officielle, voici le programme des évènements qui prendront le temps et le lieu d’être :

Jeudi 16/09_Projection de Speedy (En Vitesse)

Réalisé par Ted Wilde en 1928, Speedy est le dernier film muet d’Harold Lloyd. Un garçon incapable de conserver bien longtemps le même travail a pour ami un conducteur d’omnibus dont une grosse compagnie veut s’arroger la concession à bas prix. Quitte à utiliser les moyens les plus mesquins.

La vitesse dont il est question est celle de la vie trépidante du New York des années vingt, toute en contraste avec le paisible tramway tiré par un cheval qui est le point central du film. La vitesse est aussi celle de scènes de conduite dans les rues encombrées de New York, d’abord en taxi puis en tramway tiré par deux chevaux au galop.

Ciné L’Univers, rue Danton, Métro Porte de Valenciennes, ouverture à 19h30 et film à 20h.. Bouffe & prix libre.


Vendredi 17/09_ Ensemble, soyons des fraudeurs

Première réunion et présentation de la mutuelle des fraudeurs et du Réseau pour l’Abolition des Transports Payants (ratp). Discussion sur la fraude et la gratuité de l’accès aux transports en commun. Nous regarderons aussi trois courts métrages réalisés par le RATP : Trottoirs payants, Sur le collectif et Opérations portes ouvertes.

19h à l’Espace Marx, 6 bis rue Salengro à Hellemmes, Métro Hellemmes.


Samedi 18/09_Masse critique

Balade et lâché de deux-roues pour imposer le rythme cycliste aux flux motorisés. Nous ferons le tour des lieux de privation de nos libertés.

Départ 15h au métro Port de Lille


Samedi 18/09_Projections en plein air

La Révolution des crabes de Arthur de Pins, 2003, 5mn. Les crabes de l’estuaire de la Gironde ont un sérieux handicap : ils ne peuvent pas changer de direction et sont condamnés à marcher toute leur vie suivant la même ligne droite. Comment vivent-ils ce tragique destin ?

La Chaise se déplace de Franck Gourdien, 2008, 35 mn. Méditations d’un gardien de musée.

Le Repos du fakir de Gilles Paté et Stéphane Argillet, 2003, 6 mn. Le film esquisse une typologie de mobiliers urbains anti-sans-abri à Paris.

Nimbus Machina de Thomas Plaete, 2010, 6 mn. Le désert, le vent, un rail. Une étrange machine passe, et crache de gigantesques nuages de vapeur et de suie.

Le Grand embouteillage de Luigi Comencini, 1979, 103 mn. Sur une autoroute italienne, des centaines de voitures se retrouvent bloquées durant de longues heures dans un monstrueux embouteillage. Les comportements des conducteurs vont devenir, eux aussi, monstrueux…

En partenariat avec le cinéma mobile de l’association Mondes et Multitudes. mondesetmultitudes@gmail.com

Sur la plaine rue de Fontenoy à Moulins, Métro Porte de Douai, 19h, pique-nique et/ou cantine vegan.


Dimanche 19/09_Errance urbaine

Balade piétonne pour débusquer l’aménagement sécuritaire, les grands projets de renouvellement urbain, l’histoire oubliée de nos quartiers et de la guerre des classes.

Rendez-vous à 14h place François Mitterrand, Métro Lille Europe.

Nous terminerons notre dérive par un goûter-lectures au «J’en suis, j’y reste» rue de Condé. Ce sera vers 17h.


Mercredi 22/09_Discussions avec :

_Les auteurs de Fortunes de mer. Lignes maritimes à grande vitesse : les illusions bleues d’un »capitalisme vert », 2010, éd. Acrati.: à l’heure où ils caressent l’espoir d’une croissance adossée aux « marchés verts », les capitalistes entendent faire de l’espace maritime leur nouvel alibi écologique.

_Aude. Au fur et à mesure que notre vitesse augmente, notre lieu de vie s’élargit et nous contraint à des distances impossibles à effectuer sans l’insertion dans un macro-système technique, ferroviaire ou automobile/routier. Les politiques de transports et d’aménagement se mettent au service de l’extension du domaine de la vitesse, attentives à mouvoir les cadres sur des milliers de kilomètres en tgv ou à faire construire à leur usage des aéroports à Haute Qualité Environnementale (HQE). Plutôt que d’assurer aux plus pauvres, à la campagne comme en grande banlieue, l’accès au minimum, sur place. à quand une démocratie relocalisée ?

_Guillaume Carnino, auteur de l’ouvrage collectif La Tyrannie technologique et animateur des éditions L’Echapée. Avec la massification des moyens de transport et de communication, l’immédiateté et la vitesse sont devenus des mythes contraignants auxquels nous ne pouvons nous soustraire, et modifient nos rapports au monde.

Centre Culturel Libertaire, rue de Colmar, Métro Porte des Postes, 19h.


Jeudi 23/09_Libre Parole

Apporte tes textes et ton déguisement, on va s’amuser comme des fous…
19h, Métro St Philibert.


Vendredi 24/09_Soirée de clôture Auto BoOm

19h : Apéro-cantine-auberge espagnole.

21h : projection de Tantôt. Courts-métrages d’Eric Bezy (Tambouille). Tantôt, c’est un mannequin-marionnette qui se déplace si lentement que tout autour de lui semble filer à toute allure. Ou presque.

22h : Boumboum slow wave et speed mental avec dj Hapört Tazik



Centre Culturel Libertaire, rue de Colmar, Métro Porte des Postes.

Le programme en pdf est ici : http://hors-sol.herbesfolles.org/wp-con ... se-def.pdf
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ensemble RESISTONS

Messagede arseoo » 04 Fév 2011, 10:38

APPEL NATIONAL DU CAMPEMENT DE RESISTANCE POUR NOS LIBERTÉS

Parce que tous nos droits humains sont bafoués tous les jours et que LOPPSI2 n’est qu’une facette de cette oppression mondiale. Parce qu’il n’est jamais trop tard mais que nous avons déjà trop attendu.

* Au moment où le délire sécuritaire, nourri de la peur distillée par le pouvoir et ses médias, devient la seule réponse à la précarité grandissante de la population.

* Au moment où nos libertés sont battues en brèche, où nos droits sociaux sont sans cesse remis en cause, où nos capacités à résister ensemble à ce pouvoir devient toujours plus faible.

* Au moment où le capitalisme triomphant ne nous laisse plus vivre.

* Au moment où l’Europe sécuritaire renforce son nouvel impérialisme, cause de famine et de guerre.

Avant qu’il ne soit trop tard, avant que le totalitarisme ne s’installe durablement, nous appelons l’ensemble de la population à entrer, à nouveau, en ré-existence.

NOUS APPELONS LE PEUPLE :

Nous appelons d’abord les passeurs de savoir, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à se rencontrer, oublier leurs préjugés qui nous divisent, à prendre conscience de nos intérêts communs, et à organiser ensemble leur défense.

Nous appelons ceux qui par choix ou non, sont déjà sortis de la société capitaliste, qui sont déjà les insoumis d’hier à se rejoindre pour ensemble, devenir les résistants d’aujourd’hui, et les révolutionnaires de demain.

Nous appelons ensuite les mouvements, partis, collectifs formels ou informels, associations, institutions et syndicats, héritiers de la Résistance, du mouvement ouvrier, et du combat pour la liberté à dépasser les enjeux sectoriels, et les querelles idéologiques pour définir ensemble un nouveau « Programme de Résistance » pour notre siècle.

Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-Parents, les éducateurs, les autorités publiques à une véritable insurrection pacifique contre tous les pouvoirs.

Nous appelons chacun/e à redevenir humain à regarder son prochain et à prendre conscience de l’existence de l’autre qui n’est autre que soi. Il est nécessaire de communiquer, s’impliquer, se rassembler, d’être une résistance responsable et bienveillante. Nous construirons un nouveau monde autogéré, sans oppresseur, sans opprimé.

Nous appelons les peuples du monde à se lever et à marcher ensemble pour construire la paix.

Nous appelons les familles pour une alliance qui a pour seul but un avenir à nos enfants.

Nous appelons la résistance à briller par son nombre pour enfin faire valoir la parole du peuple par le peuple et pour le peuple.

Nous appelons chacun/e de nous à devenir ici et maintenant ceux que nous attendons, la libération.

Les lois votées ne s’appliquent que si nous les laissons faire.

Rejoignez notre campement, créez d’autres maquis, vivons ensemble, résistons ensemble, grossissons, multiplions nous, redevenons le monde.

Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection : « Créer, c’est exister. Exister, c’est créer. »

A FAIRE PASSER PARTOUT

SOLDAT DE PAIX
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Un tortionnaire aux Invalides ???

Messagede DjurDjura » 17 Déc 2011, 15:33

Les cendres de Bigeard aux Invalides
«Falsification du passé colonial à visée électorale»


le 13.12.11 | 01h00




Quelques jours après la diffusion d’une pétition, fin novembre, par des politiques et des intellectuels anticolonialistes demandant au gouvernement français de renoncer à transférer les cendres du général Bigeard aux Invalides (El Watan, mardi 6 novembre) et le très grand succès qu’elle a rencontré (près de 6500 signatures), des députés, essentiellement de l’UMP, et de la droite populaire (44) et des officiers supérieurs ont lancé, en ligne, un contre-appel en faveur de cet hommage, parmi lesquels
les députés Bernard Carayon,
Lionnel Luca,
Alain Marleix,
Hervé Novelli
et Guy Teissier,
figurent parmi les premiers signataires.

Le ministère de la Défense a annoncé mi-novembre que les cendres du général Bigeard, mort en juin 2010, seront transférées à l’Hôtel des Invalides à Paris. Le général Bigeard souhaitait que ses cendres soient dispersées sur Dien Biên Phù, mais les autorités vietnamiennes s’y sont opposées. En 2000, Bigeard avait qualifié la torture de «mal nécessaire», en démentant l’avoir pratiquée lui-même.

Pour leur part, les signataires de l’Appel «Non à Bigeard aux Invalides» signalent que «de son vivant, le général Bigeard a toujours bénéficié de l’admiration des forces politiques les plus réactionnaires et de leur soutien actif. Et voici qu’une année après sa mort, il est de nouveau utilisé pour une manœuvre politicienne ], orchestrée par le ministre de la Défense, dont le passé d’extrême-droite est connu : le transfert aux Invalides de ses cendres».

Une semaine après sa mise en ligne, cet appel a été signé par près de 6500 personnes de toutes opinions et de toutes origines. D’anciens ministres, des responsables politiques et syndicaux, des représentants d’associations, des élus, des intellectuels de renom, des artistes, des témoins et acteurs majeurs des guerres d’Indochine et d’Algérie, parmi lesquels des militaires, des citoyens de tous horizons soutiennent cette démarche. Les signataires signalent que nombre d’entre eux sont l’objet de «menaces, de dénonciations haineuses, notamment sur des sites cultivant la nostalgie du temps des colonies et de l’Algérie française et/ou sur des sites d’extrême droite». Et «cette pression ne nous fera évidemment pas dévier : nous continuons et continuerons notre action contre cette falsification du passé colonial à visée électorale».

Nadjia Bouzeghrane

El Watan

juin 1957, opération de “pacification” sous les ordres du colonel Bigeard


Bigeard aux Invalides ?


date de publication : mercredi 14 décembre 2011



Le 27 juin 1957, le colonel Marcel Bigeard arrive en hélicoptère à Saharidj, région du Djurdjura, pour superviser une opération de nettoyage d’une durée de 3 jours, du 27 au 29 juin 1957.

Aussitôt il installe son PC au lieudit Tayda n Lemsara, et un poste avancé au lieu dit Thalouine en haute montagne sur le flanc sud de Tamgout d’où il supervise le déroulement de l’opération. Le PC de Tayda n Lemsara était composé d’environ une centaine de tentes militaires entourées de barbelé et comprenant un centre de tri des prisonniers, un autre de torture et enfin un 3e réservé aux exécutions sommaires.

A proximité de ce camp, se trouve un cimetière du même nom. Deux fosses communes y ont été aménagées ; après l’indépendance, on en retirera 45 squelettes, 27 chouhadas (martyrs) exécutés sur ordre de Bigeard dans la première et 18 dans l’autre [1].

Le blog Saharidj Tribune revient sur cette opération de “pacification” à la Bigeard.




Opération Bigeard (27 juin 1957)
L’enfer au pays de Yemma Khelidja


Dans la région nord de Maillot (M’Chedallah), demeurée depuis le déclenchement de la révolution armée l’un des principaux foyers de la résistance où les moudjahidin menaient une intense activité militaire et organisationnelle, débute le 27 juin 1957, une impitoyable opération de ratissage de grande envergure qui se poursuit huit jours durant dans ce territoire montagneux où tous les moyens logistiques et humains sont mobilisés.
Le colonel Bigeard conduit personnellement les opérations avec une stratégie d’occuper au mieux le terrain et de faire un maximum de prisonniers pour recueillir le plus de renseignements possibles sur les partisans, les refuges, les casemates, les caches et les déplacements des moudjahidin afin de « nettoyer » la région des éléments de l’ALN qui écument les maquis et qui posent perpétuellement des problèmes sérieux à l’armée coloniale.

Près de 35 000 hommes sont engagés dans ces bastions de la rébellion que sont Tagamount, Iouakourène, Ighil Hammad, Belbara, Tala Rana, Beni Oualbane, Beni Hamad, Ath Ali Outmime, Lamsara et Aggache, M’Zarir, tout le flanc sud du Djurdjura.
Pendant ces jours d’enfer, tous les points jusque là inaccessibles du Djurdjura ont été les cibles des forces armées qui ont encerclé pratiquement tous les villages et tous les massifs forestiers constitués d’un peuplement d’arbres millénaires. Chaque hameau, chaque maison, chaque lit de l’oued, chaque grotte, chaque buisson est systématiquement fouillé. Les embuscades montées par les commandos de chasse et les paras se multiplient et touchent tous les endroits névralgiques de la zone ciblée. Les points d’eau, les routes et les habitations isolées sont constamment sous surveillance, et tous les accès sont bloqués et ce dans le seul objectif d’isoler les combattants de la population et de paralyser leurs mouvements.

Le 27 juin aux premières lueurs de l’aurore les parachutistes sont déjà sur les lieux de rassemblement et commencent à évoluer dans la discrétion totale à travers les différents points de passage pour surprendre les habitants des villages et les combattants en progressant en éventail vers les différents maquis dans la montagne puis la machine de guerre ennemie se met en branle pour semer la mort et mettre en ruine toute la région.
Les colonnes motorisées venues d’Akbou, de Constantine, du Hodna, de Bouira et composées de centaines de camions GMC, Ford, d’half tracks et de chars, à leurs têtes les Jeeps des officiers se dirigent dans un bruit infernal vers le plateau de Saharidj par la route nationale n° 30 qui grimpe en lacets les collines boisées de pins. Des hélicoptères « Bananes », dans un vrombissement de moteurs fracassant déversent par vagues dans un nuage de poussière des centaines de militaires, les avions « Breguet» transporteurs de troupes larguent les parachutistes dans des endroits stratégiques sur chaque éminence du Djurdjura.

Les soldats sont partout, derrière chaque rocher, dans chaque buisson, sur chaque route, dans chaque ravin, autour de chaque agglomération… La région était entièrement envahie ! Et puis surviennent des tirs incessants de divers calibres, des bombardements résonnants, des explosions assourdissantes, des largages de tonnes de napalm et de bombes, des départs de feu dans une multitude d’endroits…
C’est un déluge de feu ! Tout s’est embrasé et les paras se rendent maîtres de tous les lieux ; ils s’accaparent des villages, des oueds, des routes, des pistes, des pitons de chaque colline constitués en postes d’observation. Les quelques combattants dispersés se trouvant ces jours-ci dans la région sont en déroute, encerclés ils ne pouvaient ni s’échapper, ni s’émouvoir sans qu’ils soient pris ou tués. Le lieutenant Amrouche Mouloud (voir l’article), en mission ce jour dans la localité est pris dans l’engrenage, il est tombé au champ d’honneur à Avaznou (Ighil Hammad). Malika Gaid est tombée prés de Tagamount et ses deux camarades sont faites prisonnières. Des dizaines de fidayines, de moussabilin et de civils sont pris dans la tourmente ; ils sont conduits vers Saharidj où une base arrière est aménagée et où un centre d’interrogatoire est mis sur pied à l’occasion tandis que le PC opérationnel est installé en bivouac à Taliouine d’où le colonel Bigeard suit minute par minute les mouvements de ses troupes et d’où il diffuse tous les ordres pour les officiers qui opèrent sur les différents terrains.

Les personnes arrêtées sont contrôlées et interrogées sur places puis dirigées sur Saharidj où elles sont placées dans deux enclos appropriés. L’un est destiné à recevoir les prisonniers civils tandis que le second est affecté à recueillir les combattants et les suspects. Ces derniers au nombre de 58, après interrogatoire des heures durant, ils sont enfin de compte conduits tour à tour pendant la nuit du 29 juin dans un endroit non loin du campement sur la route nationale N° 30 pour être exécutés et enterrés dans une fosse commune creusée par les suppliciés eux-mêmes. Dans l’autre groupe, certains prisonniers sont relâchés le lendemain, d’autres sont emmenés dans les diverses prisons de la région.

Après le retrait des troupes, ce fut un spectacle de désolation que l’on découvre derrière elles. C’était le désastre, la dévastation, la ruine ! Des refuges calcinés, des abris démantelés, des arbres cisaillés ou carbonisés, des maisons détruites, des routes défoncées, des cratères de beaucoup de mètres de profondeur provoqués par des bombes de plusieurs quintaux largués par des bombardiers B26 et B29, des forêts qui fument encore. Le bilan est lourd : 80 tués et des centaines de prisonniers.

Malgré les férocités bestiales et les violences inhumaines, malgré les exécutions collectives et les emprisonnements massifs, malgré les représailles sans cesse répétées et les expéditions punitives, les habitants de la région M’Chedallah n’ont jamais abdiqué ; ils n’ont à aucun moment cessé d’apporter leur soutien total et indéfectible à la cause nationale. Ils ont combattu farouchement aux côtés de leurs frères des autres régions jusqu’à la libération de l’Algérie.

Il est à noter par ailleurs qu’à la date d’aujourd’hui aucune stèle n’est érigée à la gloire de ces valeureux martyrs exécutés à Saharidj pendant cette opération pour immortaliser ce lieu de mémoire et d’histoire.

Notes[1] D’après La Dépêche de Kabylie le 23 juin 2010 : http://www.depechedekabylie.com/ind....



LDH TOULON (voir d'autres articles sur BIgeard)
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?rubrique230
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Re: Un tortionnaire aux Invalides ???

Messagede bipbip » 02 Jan 2012, 14:10

Communiqué 2
L’appel « NON À L’HOMMAGE OFFICIEL AU GÉNÉRAL BIGEARD », contre le transfert aux Invalides des cendres de cet officier « baroudeur », au lourd passé indochinois et algérien, rencontre un grand succès.

Plus de 4.000 personnes de toutes opinions, de toutes origines, quatre jours seulement après la mise en ligne sur le site nonabigeardauxinvalides.net, se sont prononcées contre cette opération politicienne.

Des anciens ministres, des responsables politiques et syndicaux, des représentants d’associations, des élus, des intellectuels de renom, des artistes, des témoins et acteurs majeurs des guerres d’Indochine et d’Algérie, parmi lesquels des militaires, des citoyens de tous horizons soutiennent cette démarche.

Il nous faut cependant signaler que nous sommes également l’objet de menaces, de dénonciations haineuses, notamment sur des sites cultivant la nostalgie du temps des colonies et de l’Algérie française et / ou sur des sites d’extrême droite.

Cette pression ne nous fera évidemment pas dévier : nous continuons et continuerons notre action contre cette falsification du passé coloniale à visée électorale. Nous invitons nos concitoyens à signer et à faire signer cet appel en se rendant sur le site nonabigeardauxinvalides.net


Nous vous rappelons qu'il ne s'agit nullement de défendre l'honneur de l'Hôtel des Invalides, où dorment de leur dernier sommeil bien d'autres sabreurs et colonialistes, mais d'empêcher qu'un nouvel hommage soit rendu à une personne dont le général Massu lui-même se souvenait en 2000 « de l'avoir vu [en 1955] en train d'interroger un malheureux, avec la gégène », sans compter ses autres méfaits, bien connus (« crevettes Bigeard », exécutions sans jugements…).

Grâce à vous, grâce également à la presse écrite et aux sites qui ont relayé notre Appel, la manœuvre-provocation gouvernementale, qui aurait pu, qui aurait dû, se passer dans le silence et dans l'indifférence, a été mise au centre d'un débat historique, mémoriel et citoyen.

Nos informations nous amènent à penser que le gouvernement est embarrassé, mais n'a nullement l'intention de renoncer à son projet, qui pourrait être réactivé en début d'année (électorale !)

Par ailleurs, les éléments réactionnaires et nostalgiques ont, comme il fallait s'y attendre, entamé une contre-offensive : lancement d'une pétition opposée à la nôtre, signée par le « fleuron » des députés UMP (droite dite « populaire ») et par un quarteron d'officiers en retraite, dénonciations rageuses et souvent violentes sur les sites militaristes, d'extrême droite et d'OAS non repentis…

Cela ne peut que nous conforter dans l'idée de continuer notre combat. Notre succès, déjà considérable, doit être amplifié. Aussi, nous vous demandons de faire connaître l'appel autour de vous, à vos connaissances, au sein de vos associations, de le faire publier dans des bulletins ou journaux dans lesquels vous auriez quelque influence.



réunion, le 11 janvier 2012, à 20 heures, au cinéma La Clef, 34 rue Daubenton, 75005, M° Censier-Daubenton. Après la projection du film « La Bataille d'Alger », de Gillo Pontecorvo, débat, animé par le collectif.

Pour la suite :

Nous avons décidé de demander un rendez-vous au Ministère de la Défense, afin de lui porter les pétitions. Nous vous informerons de la date, et d'une éventuelle initiative ce jour là.

Par ailleurs, nous tiendrons une réunion, le 11 janvier 2012, à 20 heures, au cinéma La Clef, 34 rue Daubenton, 75005, M° Censier-Daubenton. Après la projection du film « La Bataille d'Alger », de Gillo Pontecorvo, nous aurons un débat, animé par notre collectif.

D'autres initiatives, en particulier en province, sont envisagées, et n'attendent que des propositions.

L'année qui commence va être celle d'élections de grande importance. Comme en 2007, la droite la plus réactionnaire va tenter de s'appuyer sur les couches de la population encore attachées à la nostalgie du « bon » vieux temps des colonies.

Notre Appel n'est donc nullement limité au combat mémoriel pour la vérité. Il est aussi un combat citoyen terriblement d'actualité.

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