Linky… ? Bizarre ? Vous avez dit bizarre ? Non ! C’est juste honteux !
Un usager d’ENEDIS et du collectif contre le Linky de Bages. 2 documents regroupés
ÉNÉDIS N’A PRIS DES DIRECTIVES EUROPÉENNES QUE CE QUI L’INTERESSE !
Il est parfois intéressant de remonter le temps, l’histoire du compteur linky débute il y a près de 10ans, et son expérimentation s’est faite en mars 2011 avec la pose de 300 000 compteurs alors que le gouvernement hollandais avait commencé la pose de compteurs équivalents en 2007, avec en date prévue de fin de pose en 2013, de 7 millions d’exemplaires. Mais Dix-huit mois plus tard, il a dû faire machine arrière face aux questions que posait le projet dans la société, notamment sur la confidentialité des données recueillies par les compteurs. Car, si une directive européenne souhaite que 80 % des clients soient équipés de « systèmes intelligents » d’ici à 2020, elle souligne que leur mise en place « peut être subordonnée à une évaluation économique à long terme de l’ensemble des coûts et des bénéfices pour le marché et pour le consommateur ». Bref, si l’évaluation n’est pas concluante, pas d’obligation… Donc pas de pose.
Pour la France, aussi surprenant que cela puisse paraître, trois ans après le lancement de la réflexion en 2007, la filiale d’EDF n’était pas en mesure de chiffrer les « avantages » de linky. « On est dans la phase de chiffrage des économies », expliquait Michèle Bellon, patronne d’ERDF. Prudente, elle ne confirmait pas l’hypothèse selon laquelle la moitié du coût officiel de 4 milliards d’euros (à l’époque) serait récupérée. Car, d’un côté, ErDF devait économiser sur les 5.000 à 6.000 postes d’agents qui intervenaient chez le client, mais de l’autre, le distributeur aurait besoin de nouveaux salariés qualifiés pour traiter les données. « Quant à l’optimisation des réseaux, c’est le plus difficile à chiffrer », reconnaissait la dirigeante. Malgré tout le projet fut maintenu par le gouvernement (actionnaire majoritaire d’EDF), ERDF (énédis) et fortement encouragé par la CRE (commission de régulation de l’énergie) avec un plan d’amortissement basé sur 20 ans pour justifier l’entêtement du projet linky mais en omettant la prise en compte des remplacements de compteurs au bout de 15 ans, soit la durée de vie des linky, ne serait-ce que pour le remplacement de la pile «bouton« soudée à l’intérieur, et cela malgré le choix judicieux de la Hollande et de la directive européenne qui souligne que la mise en place des compteurs « peut être subordonnée à une évaluation économique à long terme de l’ensemble des coûts et des bénéfices pour le marché et pour le consommateur ». Déjà la décision d’énédis était faussée sciemment.
LE PIRE !L’Ansess (agence nationale de sécurité sanitaire) a créé en 2011 un groupe de travail « radiofréquences et santé ».
Ce groupe de travail conduit l’actualisation régulière de l’expertise des risques potentiels liés aux radiofréquences, en relation avec le Comité d’experts spécialisés « agents physiques ». Dans ce contexte, et suite à une auto-saisine de l’Agence, une expertise a été publiée en 2013 portant sur les radiofréquences et la santé. Par la suite, en réponse à une saisine de ses ministères de tutelles, l’Agence a publié, en juin 2016, les résultats d’une expertise sur l’impact des radiofréquences.
L’ANSESS a donc publié une «étude» en 2013 alors qu’énédis a commencé la pose des linky en mars 2011
Énédis a poursuivi son projet en affirmant, «confirmé» par les rapports de l’Ansess en juin 2016 et juillet 2017, que les radiofréquences du CPL du système linky étaient moins dangereuses qu’une perceuses sans fil, que les nouveaux compteurs étaient rendus obligatoires par une directive européenne qui en fait ne propose qu’un concept et pas un cahier des charges pour un compteur électrique.
ON NOUS PREND POUR DES MOUTONS ! ET IDIOTS ! EN PLUS.
La directive laissait le choix à chaque pays de décider en fonction du rapport coût/bénéfice pour les consommateurs, la preuve la Hollande, la Belgique et même l’Allemagne ont choisi POUR le consommateur. La France, elle, a choisi pour énédis.
Mais non seulement les directives européennes laissaient le choix en fonction du rapport financier mais la directive européenne (document EUR-Lex – 52011AE1855 – EN) donne déjà un autre avis concernant les risques des radiofréquences sur les lieux de travail. Alors pour ce qui est des logements, écoles, crèches, hôpitaux, etc…etc
Avis du Comité économique et social européen sur la «Proposition de directive du Parlement européen et du Conseil concernant les prescriptions minimales de sécurité et de santé relatives à l’exposition des travailleurs aux risques dus aux agents physiques (champs électromagnétiques) (vingtième directive particulière au sens de l’article 16, paragraphe 1, de la directive 89/391/CEE)»
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http://www.anti-k.org/2017/11/23/linky- ... t-honteux/