Gaza, Palestine, mobilisation et solidarité

et appels à aller soutenir en urgence...

Re: Gaza, Palestine, mobilisation et solidarité

Messagede Béatrice » 04 Déc 2016, 12:02

mardi 6 décembre 2016 à MARSEILLE à 18 h 30

Dans les locaux de la Cimade, 8 rue J.M Cathala 13002

Rencontre avec Omar Khamaisi &Mahmoud al Weesi, Palestiniens d’Israël
« Les droits et la défense des prisonniers palestiniens » et la situation des Palestiniens

Invitation de La plateforme des ONG pour la Palestine
Palestine 13
BDS France Marseille
L’Union Juive française pour la Paix
La ligue des Droits de l’Homme 13
La CIMADE
Génération Palestine
Femmes en Noir Marseille

Rencontre Palestine 6/12/2016

​Omar Khamaisi
, avocat, Palestinien d’Israël, directeur du « Meezaan Center for Human Rights », centre qui vise à défendre et protéger les droits des Palestiniens aussi bien en Israël qu’en Cisjordanie et à Gaza.

​En Israël, alors que 20% des citoyens sont Palestiniens, ils subissent de graves discriminations (voir par exemple la volonté d’interdire à des employés palestiniens d’un café de Tel Aviv de parler entre eux en arabe, le projet de loi interdisant l’appel à la prière, vu comme une "nuisance" en Israël) ; l’ONG vise donc à défendre les droits politiques, culturels, économiques et sociaux des Palestiniens en Israël. En Cisjordanie et à Gaza, l’ONG fournit une aide juridique d’urgence. Plus d’infos ici : http://www.meezaan.org/eng/?mod=main

Mahmoud al Weesi
, Palestinien d’Israël, journaliste et coordinateur de la communication du comité des libertés "Lajnat al horiya" à Nazareth, Israël.
Il a également travaillé à l’Institut Youssef Al Seedek pour la protection des prisonniers (YAIPP), une organisation non-gouvernementale basée en Israël pour soutenir les Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. (http://lillenaplouse.unblog.fr/2015/09/ ... al-sedeeq/ ). Il a été prisonnier pendant 4 ans.

Lajnat Al Horiya est semblable à l’Institut Al Seedeeq, c’est une association de défense des droits de l’Homme et elle apporte notamment une aide juridique aux Palestiniens, citoyens d’Israël, emprisonnés pour des raisons politiques (ils sont plus de 200). Pour lui ces prisonniers font face aux mêmes problématiques que les prisonniers de Cisjordanie emprisonnés par Israël.

La soirée se terminera, pour ceux qui le désirent, par un repas partagé

contact : asso.palestine13 chez gmail.com
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation et solidarité

Messagede bipbip » 08 Déc 2016, 02:22

Verdict au procès de BDS Toulouse

Le Tribunal de Grande Instance de Toulouse dans son jugement n’a pas retenu le motif « d’incitation à la discrimination en raison d’une ethnie, religion, nation » (basé sur la la loi de la presse) et les poursuites des parties civiles concernant cette accusation ont été jugées irrecevables. Ce qui amène ces parties civiles à faire appel. D’autre part le tribunal ne mentionne pas de prétendue illégalité du boycott d’Israël comme veulent le faire croire les associations sionistes.

Les juges ont débouté la LICRA et le BNVCA, à l’origine de la dénonciation reprise par le procureur, pour les dommages et intérêts qu’ils avaient réclamés. Il n’en demeure pas moins que les juges ont condamné quatre militants de BDS Toulouse à 1000 euros d’amende avec sursis, pour avoir participé à deux actions BDS en décembre 2014 et février 2015, en application d’un article évoquant « le refus de fourniture d’un bien ou d’un service »... Aucune enseigne n’avait pourtant porté plainte, considérant n’avoir subi aucun préjudice.

http://www.secoursrouge.org/France-Verd ... S-Toulouse
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation et solidarité

Messagede bipbip » 10 Déc 2016, 15:19

Palestine : La FERC-CGT rejoint la campagne BDS

A l’occasion de son 12° Congrès, la FERC, avec ses 26 000 adhérents, rejoint la campagne Boycott-Désinvestissements-Sanctions (BDS) de l’Etat d’Israel. Voici le texte adopté début décembre :

Loin de chercher une solution juste et pacifique avec les Palestiniens, l’Etat d’Israël, à travers ses gouvernements successifs, s’engage toujours plus dans la violence de l’occupation, de la colonisation, et la violation des droits humains.
Face à l’impunité de l’État israélien, aux violations du droit international des peuples et à la complicité des grandes puissances, à commencer par notre gouvernement, la Fédération de l’Education, de la Recherche et la Culture de la CGT décide de rejoindre l’appel lancé en 2005 par 172 organisations de la société civile palestinienne pour une campagne de Boycott, de Désinvestissement et de Sanctions (BDS) contre l’État d’Israël tant que celui‐ci ne respectera pas les droits de l’Homme en Palestine. Il s’agit entre autre de boycotter ce qui est produit par des entreprises israéliennes dans les territoires occupés.
Parce que nous sommes résolument ancrés dans le camp de la justice et de la paix, parce que notre syndicalisme n’a pas de frontières, nous sommes résolus à agir dans le cadre de la campagne BDS France pour arriver à une paix juste et durable qui passe par :
‐ la fin de l’occupation et de la colonisation des terres Palestiniennes et le démantèlement du Mur,
‐ la reconnaissance des droits fondamentaux des citoyens arabes d’Israël à une égalité absolue avec les autres citoyens.
‐ le respect des droits des réfugiés palestiniens à revenir sur leurs terres et dans leurs maisons.
Le 12ème Congrès de la FERC-CGT qui s’est tenu du 5 au 9 décembre 2016 à Dourdan se prononce à nouveau pour l’arrêt des poursuites contre les militants BDS en France. Il demande également la suppression des circulaires criminalisant les actions de la campagne BDS et de toute action syndicale.


http://www.communisteslibertairescgt.or ... e-BDS.html
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation et solidarité

Messagede bipbip » 11 Déc 2016, 15:10

Déclaration de juristes européens défendant le droit à soutenir le BDS pour les droits des Palestiniens.

BOYCOTT, DÉSINVESTISSEMENT ET SANCTIONS’

BDS POUR LES DROITS DE L’HOMME DES PALESTINIENS

DÉCLARATION DE JURISTES CONTRE LES MESURES ADOPTÉES PAR CERTAINS GOUVERNEMENTS VISANT À PROSCRIRE LE MOUVEMENT

Boycott, Désengagement et Sanctions (BDS) est un mouvement global et pacifique mené par la société civile palestinienne. Il vise à forcer Israël à exécuter ses obligations en matière de droit international humanitaire et de normes internationales relatives aux droits de l’homme, telles qu’exigées par de multiples résolutions de l’ONU. Plus particulièrement, les objectifs poursuivis sont la fin de l’occupation des territoires palestiniens et syriens, la cessation de la discrimination systématique contre les palestiniens dans les Territoires palestiniens occupés et en Israël même ainsi que le retour des réfugiés palestiniens.

Le mouvement BDS s’est établi sur le modèle du Mouvement Anti-Apartheid, qui mobilisait la société civile contre l’apartheid en Afrique du Sud. Ce premier a évolué en un mouvement puissant et efficace dans la promotion des mesures visant à faire pression sur Israël pour qu’il se conforme au droit international, ainsi que dans la persuasion d’États tiers et d’entreprises commerciales pour que ces derniers s’abstiennent d’apporter leur soutien aux violations du droit international commises par Israël.

La mobilisation de la société civile pour le respect des droits de l’homme – telle qu’elle a eu lieu durant la campagne contre l’apartheid en Afrique du Sud ou encore lors du mouvement afro-américain des droits civiques aux États-Unis – n’a jamais été entravée par l’action de gouvernements étrangers. Cependant, l’efficacité de BDS a entraîné non seulement Israël, mais aussi divers États tiers, à adopter des mesures aux fins de suppression de ce mouvement.

La France, la Grande-Bretagne, le Canada et certaines assemblées législatives aux États-Unis ont adopté des lois et pris des mesures exécutives pour supprimer, proscrire, et parfois pénaliser les actions du mouvement. Ce type de mesures vise à sanctionner les individus, les entreprises ainsi que les institutions privées et publiques, qui prennent des décisions commerciales, d’investissement ou d’approvisionnement respectueuses tant de la morale que du droit.

D’autres États (notamment la Suède, les Pays-Bas et l’Irlande), bien que désapprouvant un boycott d’Israël, ont considéré que la mobilisation du mouvement BDS constituait un exercice légitime de la liberté d’expression, droit fondamental consacré en droit interne et dans les conventions internationales des droits de l’homme. Des organisations réputées de défense des droits de l’homme, notamment la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) et Human Rights Watch, ont également estimé que les individus, les associations, les institutions publiques et privées ainsi que les gouvernements et les entreprises régionales étaient fondés à promouvoir et à mettre en œuvre le mouvement BDS, exerçant ainsi leur droit fondamental à la liberté d’expression.

Les États et organisations qui considèrent que BDS exerce légitimement sa liberté d’expression ont raison. La question n’est pas de savoir si l’on approuve l’objectif ou les méthodes de BDS. Il s’agit de savoir si afin de protéger Israël, une exception à la liberté d’expression, pierre angulaire des droits de l’homme, doit être permise. Les États prohibant le mouvement BDS compromettent ce droit fondamental. En exonérant un État en particulier de la promotion de mesures pacifiques, qui visent à obtenir sa conformité avec le droit international, ils menacent la crédibilité des droits de l’homme.


et liste des signataires : https://www.bdsfrance.org/declaration-d ... estiniens/
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation et solidarité

Messagede bipbip » 22 Déc 2016, 14:09

Paris ce jeudi 22 décembre 2016

Rassemblement
assassinat d'un militant Palestinien en Tunisie


Les associations démocratiques de l'immigration et les partis Tunisiens
dénoncent L'assassinat de Mohamed Zouari
Résistant Tunisien de la cause palestinienne
Assassiné par les sionistes israéliens à Sfax en Tunisie le 15/12/2016

Encore une fois les sionistes israéliens assassine des citoyens en Tunisie (la Tunisie a été meurtrie a plusieurs reprises: Bombardement à Hamam Chott le 1er octobre 1985 où sont tombés 50 Palestiniens et 18 Tunisiens, le meurtre d'Abou Jihad le 16 avril 1988).

Jeudi 15 décembre, des assassins ont tué par balles Mohamed Zouari alors qu'il quittait à bord de sa voiture son domicile à Sfax (pas moins de 20 impacts de balles).

Nous, associations démocratiques et les partis politiques de l'immigration tunisienne en France, présentons nos sincères et tristes condoléances à la famille du martyr. Nous dénonçons ce lâche assassinat et toutes les agressions permanentes contre le peuple palestinien et les militants qui soutiennent sa cause pour ses droits nationaux, contre l'occupant israélien, qui, dans le silence honteux et complice des pays européens, mène une politique coloniale abjecte.

Nous déclarons que ce lâche assassinat ne doit pas rester impuni, et dénonçons le silence des autorités tunisiennes qui refusent de pointer du doigt et de dénoncer le crime israélien

Nous exigeons, que le gouvernement tunisien saisisse le conseil de sécurité de l'ONU pour l'adoption d'une résolution condamnant fermement l'État colonial d'Israël pour la violation de son territoire et l'assassinat de Mohamed Zouari et déférant les dirigeants responsables et de cet acte abject devant la cour pénale internationale.

Israël viole la souveraineté nationale des pays et assassine les citoyens qui refusent sa politique raciste et coloniale en toute impunité, cela doit cesser.

Nous appelons toutes les forces éprises de paix et d'amitié entre les peuples, d'apporter leurs soutiens pour que justice soit faite et que les meurtres de l'État d'Israël soient condamnés fermement.

Exigeons tous ensemble que toute la lumière soit faite.

A bas les assassinats impunis de l'état d'Israël
Vive la solidarité avec la lutte du peuple palestinien pour tous ses droits
Rassemblement jeudi 22 décembre 2016 a 18 heures
Tous ensemble a la Fontaine des innocents

Rassemblement jeudi 22 décembre 2016
Tous ensemble a la fontaine des innocents
Fontaine des Innocents - Châtelet
Jeudi 22 Déc.2016 à 18h30


Signataires :
• Association des Tunisiens en France - ATF
• Assocaition Démocratique des Tunisiens en France - ADTF
• Fédération des Tunisiens Citoyens des desu Rives - FTCR
• Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l'Homme en Tunisie - , CRLTDH
• Reseau Euro-Magrébin Culture et Citoyenneté - REMCC
• Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens - UTIT
• Union des Tunisiens pour une Action Citoyenne - UTAC
• Voix Libre
• Le Pont de Genève

Partis politiques :
• Front populaire France Nord,
• Attayar France, Ettakatol France,
• AlJoumhouri France,
• Achaab France,
• Al Massar France Nord
• Tahalof France

Soutiens :
• Association France Palestine Solidarité - AFPS
• Association des Travailleurs Maghrébins en France - ATMF
• Associaiton des Marocains en France - AMF
• Associaiton des Citoyens Originaires de Turquie - ACORT
• Droits Devant
• Cedetim/ Initiative pour un Autre Monde - IPAM
• Mouvement contre le Racisme et l' Amitié entre les Peuples - MRAP
• Ligue de Droits de l'Homme - LDH
• Union Syndicale Solidaires
• Ensemble
• Parti Communiste Français - PCF

https://www.facebook.com/events/1859621704324585/
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation et solidarité

Messagede Pïérô » 22 Déc 2016, 20:44

A vos étiquettes ! Tout savoir sur l’étiquetage des produits des colonies israéliennes et agir en France

Le 24 novembre 2016, le Ministère de l’Économie a publié un avis aux opérateurs économiques relatif à l’indication de l’origine des marchandises issues des territoires occupés par Israël depuis juin 1967, plus d’un an après que la Commission européenne ait demandé aux Etats membres d’appliquer un étiquetage différencié des produits provenant des colonies israéliennes.

Où en est-on sur l’étiquetage en France des produits des issues des colonies israéliennes en territoire palestinien ou syrien ? Pourquoi étiqueter ? Comment s’assurer qu’un étiquetage correct est bien mis en place dans nos supermarchés ? Etc. Quelques réponses ici.

http://plateforme-palestine.org/A-vos-e ... s-colonies
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation et solidarité

Messagede bipbip » 01 Fév 2017, 08:49

Metz
Nouveau rassemblement de soutien Jeudi 02 Février ! Relaxe pour Richard !

En soutien à Richard et au collectif BDS 57 (Boycott, Désinvestissement, Sanctions)
Pour le droit au boycott et contre la criminalisation du mouvement social

Rassemblement le 2 février à partir de 12h30 devant le Tribunal de Grande Instance de Metz.

Le jeudi 2 février 2017, le président du collectif BDS 57 comparaîtra à nouveau devant le Tribunal de Grande Instance de Metz, l’accusateur étant l’entreprise pharmaceutique israélienne TEVA. Cette comparution fait suite au report demandé par la procureure de la république le 24 janvier, date à laquelle une centaine de soutiens s’étaient rassemblés.

Le collectif BDS 57 agissait, en février 2015, dans le cadre d’une campagne internationale pour inciter les pharmaciens à ne pas commercialiser les génériques TEVA mais à les remplacer par les mêmes génériques d’autres marques.

Le collectif BDS 57 refuse fermement l’accusation mensongère de discrimination dont il est victime. L’objectif de notre organisation est d’alerter le public et les professionnels de la santé sur la complicité de crime que représentent les entreprises issues de l’apartheid israélien et dont sont victimes les Palestiniens. La campagne BDS France informe les consommateurs de manière non violente. Nous combattons par nos actions de sensibilisation le colonialisme, le racisme et la guerre pour qu’en Israël/Palestine s’instaure enfin une paix juste et durable.

Cette offensive contre des militants est partie intégrante du contexte d’État d’urgence et de régression sociale qui règne dans notre pays : interdiction de manifester et répression pendant la COP21, loi travail imposée, criminalisation des syndicats, répression violente et judiciaire des syndicalistes et des manifestants, etc…

Le collectif BDS 57 vous appelle à venir nous soutenir encore plus nombreux devant le tribunal de Metz le jeudi 2 février à partir de 12h30. Mobilisons-nous pour la défense de la liberté d’expression et pour dire à ceux qui nous accusent qu’ils ne feront jamais taire notre solidarité avec le peuple palestinien en tentant de criminaliser les actions militantes et citoyennes.

Le collectif BDS 57 invite l’ensemble des organisations qui le soutiennent à diffuser un communiqué de soutien ou à diffuser le présent appel.

Affirmons notre droit au boycott, la France restant le seul pays à en interdire la pratique quand il cible la politique d’Israël…

Demandons l’abrogation en France de mesures répressives indignes d’une démocratie, mesures qui portent atteinte à la liberté d’expression et visent à terme toute forme de revendication politique, syndicale ou simplement citoyenne !

Soutenons notre camarade injustement inculpé !

Relaxe pour Richard, président du collectif BDS 57, militant de la cause palestinienne et membre de l’Union Juive Française pour la Paix ! "

http://al-moselle.over-blog.com/2017/01 ... chard.html
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation et solidarité

Messagede bipbip » 02 Fév 2017, 17:49

Limay (78) vendredi 3 février 2017

Soirée-débat « De Gaza à Jérusalem »
En présence de Nabila Kilani.

à 19h, salle municipale de Limay, rue des Quatre-Chemins, Limay (78)

Image

http://www.ujfp.org/spip.php?article5374
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation et solidarité

Messagede bipbip » 03 Fév 2017, 21:42

Montpellier samedi 4 février 2017

B.D.S. fait son cinéma

De 14 heures à 18 heures 30 : débats.
A 20 h : film "Road map to apartheid"

Le Royal occupé, 13 rue Boussairolles

https://herault.demosphere.eu/rv/6540
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation et solidarité

Messagede bipbip » 04 Fév 2017, 13:23

Sionistes et antisionistes face à face lors du procès en BDS de Richard à Metz

Cet après-midi à 14 h, au TGI de Metz, était convoqué pour la seconde fois, pour y être jugé, notre camarade Richard S. président de BDS 57 et membre de l’Union juive française pour la paix.

En arrivant devant le tribunal, nous avons eu le surprise de découvrir face à nos camarades boycotteurs et amis de la Palestine et du droit international, soutenant Richard, une contre-manifestation organisée par deux associations sionistes, Alliance France-Israël et Avocats sans frontières [comme l’État d’Israël..] dirigé par W. Goldnadel, celui qui dénonce la colonisation, non pas en Palestine, mais …dans le 9-3 et le prétendu “grand remplacement” des Gaulois-de-souche par des populations venues d’ailleurs!

... http://la-feuille-de-chou.fr/archives/93747
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation et solidarité

Messagede bipbip » 05 Fév 2017, 15:08

Quelles sont les perspectives pour mettre fin au conflit israélo-palestinien ?

“Oslo a échoué, c’est fini. On espérait par Oslo obtenir un État indépendant. Nous ne l’avons pas obtenu, le nombre de colonies s’est multiplié et la division est arrivée. L’occupation a tué Oslo”. C’est Ammal Hamed, une des principales dirigeantes du Fatah à Gaza qui nous fait cette déclaration quand nous la rencontrons le 5 juin 2016. Comment en est-on arrivé là ?

Avant Oslo, côté palestinien

La Nakba, c’est-à-dire la catastrophe, l’expulsion de la grande majorité des PalestinienNEs date de 1948. L’occupation de la Cisjordanie, de Gaza et de Jérusalem-Est date de 1967. Elle s’est accompagnée d’une nouvelle expulsion et du début de la colonisation. La Palestine a été rayée de la carte et de très nombreux PalestinienNEs sont devenuEs travailleurs et travailleuses immigréEs en Israël. En 1987, les PalestinienNEs se révoltent. C’est la première Intifada, la révolte des pierres. Toute la Palestine s’embrase. C’est un moment de très grande unité. La réaction de l’occupant est très violente. Ministre de la défense, Yitzhak Rabin aura cette phrase célèbre : “brisez-leur les os”. En six ans, 1100 PalestinienNEs seront tuéEs.

L’OLP est créée en 1964. Jusque-là, les “pays frères” niaient aussi l’existence de la Palestine puisque la Jordanie avait annexé la Cisjordanie et Jérusalem-Est et l’Égypte avait annexé Gaza. La position historique de l’OLP dès sa création prône en Palestine un seul État laïque et démocratique incluant les Juifs et Juives qui vivaient là avant la guerre de 1948.

En 1988, peu après le début de l’Intifada, le Conseil National Palestinien reconnaît implicitement Israël dans ses frontières de 1949. Yasser Arafat a eu beaucoup de mal à convaincre. Quel est son raisonnement ? On en est à la troisième génération de réfugiéEs palestinienNEs. L’OLP a subi de lourdes défaites (1970, “Septembre noir” en Jordanie, la guerre civile du Liban et en 1982, l’expulsion de l’OLP vers Tunis) et Arafat craint la disparition de la question palestinienne. Arafat constate que l’ONU a reconnu le nettoyage ethnique de 1948, mais pas celui de 1967. Il pense qu’en acceptant la logique de l’ONU, il sera soutenu pour obtenir la création d’un État palestinien, même réduit à 22 % de la Palestine historique. Il présente cette perspective comme une étape.

Il parviendra difficilement à convaincre. La gauche palestinienne (essentiellement le Front Populaire de Libération de la Palestine, FPLP) restera sur la position initiale : un État où musulmanNEs, chrétienNEs, juif/ves et non-croyantEs vivraient ensemble avec les mêmes droits. L’écrivain Edward Saïd critiquera vivement Arafat et renouvellera cette critique au moment d’Oslo. Les organisations de réfugiéEs refuseront cette reconnaissance. Pour elles, le retour des réfugiéEs dans les territoires occupés n’a pas de sens. Ils/elles forment déjà près des 3/4 de la population de Gaza. Quelques groupes financés par diverses dictatures (Irak, Syrie, Libye) entament une stratégie d’assassinats de dirigeantEs de l’OLP.

En négociant les accords d’Oslo, Arafat espère (pour reprendre ses termes) signer “la paix des braves”. Il pense trouver chez les “sionistes de gauche” (pour moi, c’est un oxymore) des “partenaires pour la paix”.

Avant Oslo, côté israélien

Avant Oslo, pour les dirigeantEs israélienNEs, la Palestine n’existe pas. Cette région était pour reprendre l’expression d’Israël Zangwill “une terre sans peuple pour un peuple sans terre”. On parle des “Arabes” ou des “fellahs”. Le projet sioniste est un État juif homogène. Depuis les années 1930, les principaux dirigeants sionistes se sont ralliés au concept du “transfert” de la population arabe au-delà du Jourdain. Pendant la guerre de 1948, le plan Dalet (lettre D en Hébreu) prévoit cette expulsion et est mis en œuvre. Très peu “d’Arabes” échapperont à cette expulsion. Ils/elles forment aujourd’hui avec leurs descendantEs plus de 20 % de la population de l’Israël dans ses frontières internationalement reconnues. Les dirigeantEs israélienNEs propageront le mythe que “les Arabes sont partis d’eux-mêmes” pour masquer le crime fondateur de cette guerre.

Après la guerre de 1967, c’est le gouvernement travailliste qui décide, avec le plan du ministre Yigal Allon, la colonisation des territoires occupés et l’annexion de fait de la vallée du Jourdain. Comme ils ont très peu de gens prêts à s’installer dans ces territoires, ils s’adressent à un petit courant à la fois religieux et sioniste et leur offrent des millions de shekels. Le courant national-religieux est né. Il forme aujourd’hui 25 % de la société israélienne. Pour ces intégristes “Dieu a donné cette terre au peuple juif” et tout retrait est exclu.

Avec l’occupation, Israël domine un territoire qui n’est plus “ethniquement pur” où les PalestinienNEs forment la moitié de la population mais n’ont quasiment aucun droit. Seule leur fragmentation masque cette situation d’apartheid. Deux événements vont modifier la situation. L’Intifada bien sûr et l’écroulement de l’URSS. Le président américain de l’époque, Georges Bush père, veut remodeler le Proche-Orient. Pour cela, il souhaite des négociations. Comme le Premier ministre de l’époque, Yitzhak Shamir, ne veut pas négocier, Bush refuse de cautionner l’emprunt israélien auprès des banques pour financer l’émigration des Juifs/Juives soviétiques. Cette sanction fait tomber le gouvernement Shamir. Rabin devient Premier ministre et les négociations commencent.

Du côté israélien, c’est l’occasion, avec un rapport de force très favorable, de sortir de cette guerre à un moindre prix.

Ce qui a été signé à Oslo

On pourrait commencer par ce qui n’a pas été signé. La logique d’une paix juste aurait été de reconnaître l’illégitimité du nettoyage ethnique de 1948 et d’examiner les moyens de le réparer. La paix en Afrique du Sud avait bien commencé par reconnaître que l’apartheid était un crime. Mais il n’était pas question pour les dirigeantEs israélienNEs de remettre en cause le sionisme et ses mythes fondateurs (l’exil et le retour des Juifs/Juives).

À Oslo, l’OLP a reconnu Israël dans ses frontières d’avant 1967 et Israël a reconnu… l’OLP. Une OLP qui sera très vite mise en veilleuse et remplacée par une “Autorité palestinienne” beaucoup moins démocratique, ne s’adressant plus à touTEs les PalestinienNEs et soumise aux pires pressions. Il n’a jamais été question de reconnaître même un État palestinien établi sur 22 % de la Palestine historique. Ni de décréter l’arrêt immédiat de la colonisation. Résultat : pendant les 26 mois qui séparent la signature des accords d’Oslo de l’assassinat de Rabin, celui-ci installe 60 000 nouveaux colons. Pour faire la paix ? Rabin n’a pas rompu avec la logique de force et de brutalité qui a toujours présidé aux rapports entre Israël et ses voisins.

À Oslo, on va discuter de l’heure d’ouverture des check points. Mais sur toutes les questions clés, Israël ne va pas bouger. Ni sur la libération des prisonnierEs (les condamnéEs à des peines longues restent en prison), ni sur le droit au retour des réfugiéEs (considéré par Israël comme un casus belli) et encore moins sur Jérusalem-Est. Au nom de “l’indivisibilité” de Jérusalem, la superficie de la ville a été décuplée et c’est tout le territoire entre Ramallah et Bethléem qui est annexé dès 1967. Les accords d’Oslo permettent le retour de milliers de combattantEs exiléEs, mais du coup, la Palestine va se retrouver avec l’antagonisme entre résistantEs de l’intérieur et de l’extérieur que d’autres pays ont connu auparavant sans parvenir à le résoudre. Dans la bande de Gaza, Arafat a été acclamé lors de son retour, mais l’arrivée avec l’Autorité palestinienne de nouveaux dirigeants corrompus sera très mal acceptée.

Les accords d’Oslo étaient censés être transitoires, mais la communauté internationale va laisser Israël transformer le provisoire en définitif.

Fondamentalement, à Oslo, Israël charge l’Autorité palestinienne d’assurer sa sécurité. Un exemple vivant de cela : en août 2001, en pleine “deuxième Intifada”, les services secrets israéliens assassinent le secrétaire général du FPLP Abou Ali Mustafa. En représailles, le FPLP exécute le ministre du tourisme d’extrême droite Rehavam Zeevi (accusé de nombreux crimes de guerre). Le gouvernement israélien demande alors à l’Autorité palestinienne d’arrêter la direction politique du FPLP et son nouveau secrétaire Ahmad Saadat, ce qu’elle fait. Ceux-ci sont enfermés dans la prison de Jéricho. Les gouvernements anglais et américains garantissent l’accord. En mars 2006, l’armée israélienne attaque la prison de Jéricho et tue les gardiens. Anglais et Américains, prévenus, ont disparu et la direction du FPLP est transférée en Israël.

Cette fonction de l’Autorité palestinienne fait que beaucoup (dans différents partis) traitent ses membres de collabos. “J’aurais aimé avoir un ennemi et pas deux” ou “qu’est-ce que c’est que ce chef d’État qui doit demander aux Israéliens le droit d’aller aux toilettes ?” sont des propos que nous avons souvent entendus.

L’Autorité palestinienne subit depuis 20 ans des pressions internationales la poussant à être “moderne” et à pratiquer le libéralisme économique. C’est comme cela qu’il faut interpréter le fait qu’un fonctionnaire du FMI (Salam Fayyad) ait été longtemps Premier ministre. Ou le fait que, dans les rares tentatives de gouvernement d’union nationale Fatah-Hamas, ces gouvernements aient été composés de technocrates libéraux. Le gouvernement d’union de 2014 n’aura que deux mois d’existence, le temps de supprimer la formation des enseignantEs.

Quelques mois après la signature des accords d’Oslo, un colon intégriste, Baruch Goldstein tue une trentaine de PalestinienNEs dans le Caveau des Patriarches à Hébron. Rabin aurait pu décider l’évacuation des “fous de Dieu” installéEs dans la vieille ville d’Hébron. Il aurait acquis popularité et respect chez les PalestinienNEs. Il fait le choix inverse. Il envoie 2 000 soldatEs à Hébron pour protéger les intégristes. 22 ans plus tard, ces soldatEs sont toujours là : tous les jours les colons caillassent les écolierEs palestinienNEs et l’armée les protège contre toute riposte.

C’est sous Rabin que sont signés les accords qui permettent à un colon de consommer huit fois plus d’eau qu’unE PalestinienNE. Mais surtout en septembre 1995, Rabin et Arafat signent les accords de Taba. La Cisjordanie est divisée en trois zones A, B et C. La zone C qui couvre la majeure partie de la Cisjordanie est entièrement sous contrôle israélien. C’est la fin de toute idée d’État palestinien qui soit autre chose qu’un bantoustan ou une réserve indienne.

Le mythe du “processus de paix” et le rôle de la “communauté internationale”

L’impopularité des accords d’Oslo dans la population palestinienne sera rapide. Ces accords correspondent de fait à la limitation des permis de travail des centaines de milliers de travailleurs et travailleuses palestinienNEs qui finiront par perdre leur emploi et leur protection sociale après le déclenchement de la deuxième Intifada. C’est aussi le début d’une forme d’enfermement de la population de Gaza, le passage de la frontière étant rendu de plus en plus difficile. La complaisance du gouvernement israélien avec les colons exacerbe la colère. Beaucoup de PalestinienNEs s’étaient résignéEs à limiter leur revendication à un petit État palestinien. Quand ils/elles voient que même cette perspective est remise aux calendes grecques, la colère est grande. Les groupes qui ont continué la lutte armée et les attentats (Hamas, Jihad Islamique) deviennent populaires et la répression qui frappe leurs proches est jugée intolérable.

Shimon Pérès, lors de son court passage au pouvoir (1995-96) achèvera de détruire les accords d’Oslo en faisant assassiner l’artificier du Hamas (Yahia Ayache) et en ordonnant le massacre de Cana au Liban. Par solidarité, les PalestinienNEs d’Israël refuseront de voter pour lui et Nétanyahou gagnera les élections de 1996.

Alors que Nétanyahou a explicitement dit qu’il n’y aurait pas d’État palestinien et qu’il accélère la colonisation, la communauté internationale va maintenir la fiction d’un “processus de paix” en multipliant les pressions sur les PalestinienNEs, somméEs d’être “raisonnables”, c’est-à-dire de capituler sur leurs revendications essentielles. Les pressions sont faciles : la Palestine n’a quasiment pas d’économie réelle. Elle est très largement dépendante de l’aide extérieure, l’Union Européenne versant par exemple l’argent correspondant aux salaires des fonctionnaires.

Lors des négociations de Taba et Camp David (2000), alors que le travailliste Ehoud Barak est au pouvoir en Israël, celui-ci et le président Clinton vont prétendre faire à Arafat des “offres généreuses”. Ces “offres” comportent juste l’abandon de Jérusalem, des blocs de colonies et du droit au retour des réfugiéEs. Comme Arafat refuse de signer, il sera (si l’on en croit Charles Enderlin) menacé “d’être un homme mort à qui on fera porter la responsabilité de l’échec”. C’est bien ce qui s’est passé.

Et l’opinion israélienne basculera définitivement dans l’approbation d’une colonisation à marche forcée : aujourd’hui les IsraélienNEs habitant au-delà de la ligne verte, la frontière internationalement reconnue, forment plus de 10 % de la population israélienne et quasiment la moitié du gouvernement et de l’armée.

Les IsraélienNEs éliront des gouvernements israéliens de plus en plus dominés par une extrême droite fascisante qui ne fera même plus semblant d’être “pour la paix”.

La communauté internationale multipliera les initiatives “bidon” (comment les appeler autrement ?) aux doux noms de “feuille de route”, “quartet”, “initiative de paix”… Comme l’occupant n’est jamais sanctionné, ces initiatives n’ont eu aucune suite et aucune réalité. Leur seul but aura été de maintenir la fiction d’un “processus de paix”. C’est au nom de ce pseudo processus que l’Union Européenne signera avec Israël un accord permettant aux marchandises israéliennes, y compris celles des colonies, d’arriver sans taxes dans nos magasins.

La “deuxième Intifada” qui éclate en 2000 est une réponse spontanée à la provocation calculée d’Ariel Sharon sur l’esplanade des mosquées.

Six ans plus tard, le résultat des élections législatives palestiniennes qui donne 38 % au Fatah et 43 % au Hamas, celui-ci ayant la majorité des députés grâce au mode de scrutin, ne doit étonner personne. Plus qu’un vote d’adhésion de nature religieuse, les électeurs et électrices ont surtout sanctionné les accords d’Oslo et la corruption qui en a découlé. Après ces élections, ils/elles se retrouvent avec un nouveau problème apparemment insurmontable : la division palestinienne. Cette situation n’a pas cessé d’empirer depuis 10 ans.

Que faire ? Sanctionner, sanctionner et encore sanctionner

Les PalestinienNEs rencontréEs nous ont souvent dit : “la guerre au Proche-Orient est née de décisions internationales (la partition de la Palestine en 1947 puis l’admission d’Israël à l’ONU en 1949 alors que ce pays détruisait les villages palestiniens et interdisait tout retour des réfugiés). La solution viendra d’une conjonction de la résistance/résilience du peuple palestinien et de la solidarité internationale”.

Nous devons être convaincuEs d’une chose : sans rapport de force, par la voie diplomatique, il ne se passera rien. D’ailleurs, si nous étions à la place des dirigeantEs israélienNEs, pourquoi changer de politique ? Ils/elles n’ont jamais eu à souffrir ou à subir les conséquences de ce qu’ils/elles infligent aux PalestinienNEs.

Quelques exemples. En mars 2016, le vice-président américain de l’époque (Joe Biden) juste avant de faire une visite officielle à Jérusalem, demande le gel de la colonisation. Le jour de son arrivée, Nétanyahou annonce la construction de 3 000 nouveaux logements. Aucune réaction.

Il est de notoriété publique qu’Obama n’a jamais éprouvé de sympathie pour Nétanyahou. Pourtant, juste après le massacre à Gaza de 2014 (“Bordure Protectrice”), il a donné trois milliards de dollars pour qu’Israël renouvelle ses munitions et, juste avant la fin de son mandat, il a accordé plus de 30 milliards d’aide militaire sur 10 ans.

L’Union Européenne a plusieurs fois répété que les territoires occupés ne faisaient pas partie d’Israël et que les produits des colonies devaient être étiquetés. Israël n’obtempère pas et les produits israéliens se déversent toujours dans nos assiettes. Plusieurs pays européens (dont la France) criminalisent même les partisanNEs du boycott. On marche sur la tête.

Pourquoi cette complaisance/complicité ? Parce que, pour tenir le Proche-Orient, l’Occident a besoin à la fois des monarchies pétrolières du Golfe et d’Israël, ce qui donne aux unEs et aux autres une grande indépendance. Cet État d’Israël surarmé et aux technologies de pointe, morceau d’Occident implanté au Proche-Orient, c’est ce dont rêvent les dirigeants occidentaux. Une paix fondée sur l’égalité des droits et la justice ne les intéresse pas.

La solution à deux États n’est ni juste, ni souhaitable. La séparation est devenue impossible, au vu de l’imbrication des populations. S’il faut séparer, pourquoi donner 22 % aux uns et 78 % aux autres quand les deux populations sont en nombre égal entre Méditerranée et Jourdain ? Mais ce sont les dirigeantEs israélienNEs qui ont définitivement ruiné cette perspective.

La solution à un seul État où tout le monde aurait les mêmes droits est sans doute la plus juste. Mais, actuellement l’écrasante majorité de la population israélienne est persuadée (à tort à mon avis) que, s’il n’y a pas d’État juif, cela veut dire “les Juifs à la mer”. L’exemple sud-africain montre pourtant l’inverse. C’est parce qu’il n’y a pas d’État blanc et parce qu’il y a eu reconnaissance du caractère criminel de l’apartheid que les Blancs ont pu rester.

Le projet historique du sionisme, un État juif ethniquement pur, a (presque) existé entre 1948 et 1967. L’occupation et la colonisation ont détruit ce projet. Évacuer les colons paraît impossible et dépasserait les capacités financières d’Israël.

Alors, on est rentré dans l’apartheid assumé. À Gaza, on enferme deux millions de personnes sur un minuscule territoire déclaré “entité hostile”. En Cisjordanie, villes et villages palestiniens sont encerclés par les colonies. La population subit quotidiennement la violence des colons et celle de l’armée. Dans la partie Est de Jérusalem, les quartiers palestiniens sont attaqués. Dans le désert du Néguev, les BédouinEs subissent un nouveau nettoyage ethnique et leurs villages sont détruits.

Est-ce que ça peut continuer ? Oui, tant que les États-Unis seront la première puissance du monde et tant que leurs intérêts correspondront à ceux des dirigeantEs israélienNEs, c’est-à-dire pas éternellement. Autrement dit, la politique israélienne actuelle n’est pas seulement criminelle contre les PalestinienNEs. Elle est clairement suicidaire, à terme, pour les IsraélienNEs.

Comment en sortir ?

En 2005, 172 associations de la société civile palestinienne ont lancé un appel mondial au BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) contre Israël, tant que ce pays ne se conformera pas au droit international. Pour mon association (l’UJFP), ce boycott doit être total : politique, économique, commercial, militaire, syndical, sportif, universitaire, culturel… à l’image de ce qui s’est passé à l’époque de l’apartheid en Afrique du sud.

Nos amis anticolonialistes israélienNEs nous expliquent régulièrement que leur société est malade et qu’elle a perdu toute capacité de régulation.

Deux fois dans son histoire, Israël a été sanctionné (1957 et 1991) et les deux fois, le pays a cédé. Le jour où la poursuite de la politique actuelle sera sanctionnée, ce pays très mondialisé et donc très sensible à son image, trouvera sûrement en son sein des propositions nouvelles.

Pour nous, la meilleure solution pour en sortir, c’est le “vivre ensemble dans l’égalité des droits”.

Parce que nos gouvernements sont complices, IL N’Y A POUR L’INSTANT AUCUNE AUTRE PERSPECTIVE QUE LE BDS.

Pierre Stambul


http://www.emancipation.fr/spip.php?article1493
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation et solidarité

Messagede bipbip » 09 Fév 2017, 14:25

Vannes vendredi 10 février 2017

Projection du documentaire « Palestine la case Prison » de Franck Salomé,
suivie d’un débat sur la situation des prisonniers politiques palestiniens dans les prisons israéliennes

20h - Amphithéâtre de la maison des associations. Organisée par l’association France Palestine solidarité

http://rennes-info.org/Actus-anars-56-du-7-fevrier-2017
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation et solidarité

Messagede Béatrice » 12 Fév 2017, 11:29

lundi 13 février 2017 à MARSEILLE

-18 h 30 Librairie Transit, 45 Bd de la Libération, 13001

Colonialisme et nettoyage ethnique
Palestine / Syrie

Rencontre avec l’ONG : DE-COLONIZER

soirée organisée par Transit et BDS France Marseille
avec le soutien de Palestine13 et de l’Union Juive Française pour la Paix

18 h 30 : présentation des associations et du teaser du prochain documentaire sur la Clef (et les villages détruits en 48)
19 h - 20h30 Conférence Eleonore et Eitan Bronstei

Eleonore et Eitan Bronstein, viennent de publier une carte intitulée Colonialisme en destru(a)ction qui recense l’intégralité des localités palestiniennes, syriennes et juives détruites depuis les premières vagues de migration sioniste (fin du 19e siècle) jusqu’à aujourd’hui et même dans le futur puisque vous pourrez également y trouver les localités palestiniennes menacées de destruction. Le découpage par strates historiques (destructions pré-1948, pendant la Nakba elle-même et post-48), répercuté visuellement par l’utilisation de trois couleurs de police sur la légende et sur la carte, montre le continuum historique de la persistance du projet colonial et le futur qu’il nous dessine s’il n’y a pas de mobilisation internationale substantielle pour exiger l’arrêt de la colonisation israélienne.

« Près de 750 000 Palestinien(ne)s et quelques 130 000 Syrien(ne)s ont déjà été déplacé(e)s, il était temps qu’une carte expose leurs pertes et leur expulsion. En solidarité avec celles et ceux qui ont tout perdu, nous espérons que cette carte sera un outil éducatif mais également un outil politique pour empêcher que chiffre n’augmente encore. »

lire la suite sur le site de PALESTINE13/
http://www.assopalestine13.org/spip.php ... ticle=1222

La salle étant petite, merci de nous confirmer votre présence par mail à bdsfrance.marseille chez yahoo.fr

http://transit-librairie.org/event/pres ... truaction/
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation et solidarité

Messagede bipbip » 03 Mar 2017, 20:24

Nanterre samedi 4 mars 2017

6 heures pour la Palestine

de 13h30 à 23h00
Salle des Congrès
Hotel de Ville de Nanterre
88 rue du 8 mai 1945
92000 NANTERRE

Vidéo et échanges sur un projet solidaire en Palestine : la coopérative de jus de raisins El Sanabel
• 15h Interventions de Salman El Herfi , Ambassadeur de Palestine en France et de Patrick Jarry , Maire de Nanterre
•Intermède poésie / musique avec Ahmad Dari et Raba Hammo
• 17h Rencontre-debat autour de Rony Brauman , médecin, essayiste « De la colonisation à l'annexion des territoires palestiniens par Israël, la solution à deux états est-elle devenue impossible ? plus que jamais BDS s'impose ».
avec Taoufiq Tahani, Président de l'AFPS
• 19h30 Repas solidaire
• Concert de musique orientale avec
Mohamed Najem et Youssef Zayed

http://www.france-palestine.org/6-heure ... tine-30397
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation et solidarité

Messagede bipbip » 10 Mar 2017, 11:58

Semaine internationale contre l’apartheid israélien

100 ans de colonialisme

100 ans de résistance populaire pour la justice

Chaque année, la Semaine contre l’apartheid israélien (IAW) se déroule dans le monde entier dans plus de 200 universités et villes. L’objectif est de sensibiliser le public sur le projet colonial et les politiques d’apartheid israéliennes en cours contre le peuple palestinien. Des débats, des projections et des actions créatives visent à fournir un soutien accru à un des outils de résistance populaire qu’est la campagne de Boycott Désinvestissement et Sanctions (BDS) lancée par la société civile palestinienne en 2005.
La résistance populaire dans l’ensemble de la Palestine historique se poursuit, en répondant à leur appel, nous espérons que la Semaine contre l’apartheid israélien 2017 représentera une contribution importante à la lutte des palestinien-ne-s dans leurs accès à la liberté et la justice.

La Semaine contre l’apartheid israélien, qu’est ce que c’est ?

La première édition de la Semaine contre l’apartheid israélien (IAW) a eu lieu en Février 2005 à Toronto, Canada. Organisé par le collectif des étudiants arabes à l’Université de Toronto, il a été immédiatement un grand succès, grâce à la forte participation à des événements qui ont attiré l’attention des médias dans le monde entier. La propagation de l’IAW en 2006 dans d’autres villes canadiennes en 2013 pour atteindre plus de 200 villes dans le monde entier. En 2016, l’IAW a eu lieu dans plus de 225 villes dans le monde.

A l’origine, cette semaine se tient uniquement sur les campus universitaires, de nombreuses Semaines contre l’Apartheid Israélien se tiennent aujourd’hui également en dehors des campus. L’IAW joue actuellement un rôle crucial dans le mouvement international de solidarité avec la lutte populaire palestinienne.

La semaine contre l’apartheid israélien a deux objectifs principaux :

1. Développer la prise de conscience sur le projet de peuplement colonial d’Israël qui se poursuit et sur la politique d’apartheid exercée sur le peuple palestinien.

Le régime israélien correspond à la définition de l’apartheid en droit international. L’analyse d’Israël en termes d’apartheid a contribué à apporter un éclairage sur le contexte colonial du sionisme. La semaine contre l’apartheid israélien se place dans ce cadre pour établir des liens historiques et concrets avec d’autres luttes contre le racisme, la discrimination et le colonialisme.

2. Construire le soutien au mouvement palestinien de boycott, désinvestissement, sanctions (BDS)

Dix ans après son lancement, le mouvement BDS est maintenant largement identifié par les Palestiniens, par le mouvement de solidarité, par Israël et ses soutiens comme un élément-clef par lequel nous pouvons placer Israël dans l’obligation de rendre des comptes et mettre fin au soutien international à l’apartheid israélien et au colonialisme de peuplement.

Plus d’info sur les actions et la campagne de BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions)
https://www.bdsfrance.org/



A Saint-Étienne :

• Samedi 11 mars à 18h

Conférence de Hazem JAMJOUM (Palestine)
Le droit au retour des réfugiés Palestiniens
Centre social l’Arlequin, Terrenoire, 21 rue Louis Destre

Hazem JAMJOUM (Palestine)
Doctorant en Histoire et en études du Moyen-Orient à l’Université de New York et a été l’un des organisateurs de la première Semaine de l’Apartheid Israélien en 2005. De 2008 à 2010, il était le chargé de communication du Centre de ressources Badil à Bethléem, en Palestine et l’éditeur de sa publication trimestrielle en langue anglaise, al- Majdal. Il a également été l’un des organisateurs fondateurs de la Coalition contre l’apartheid israélien à Toronto.

• Vendredi 17 Mars à 18h

Conférence de Tisetso MAGAMA (Afrique du Sud) et Yanis ARAB (étudiant à Grenoble)
Les régimes d’apartheid, l’Afrique du Sud et Israël
Amphi E01 université Jean Monnet

Tisetso MAGAMA (Afrique du Sud)
Militant politique, M. Magama a participé à la lutte étudiante pendant l’apartheid. Il a également été coordinateur de la Campagne de libération de Mandela de 1988 à 1989. Ancien membre du parlement et président du comité Sud Africain aux "Relations internationales et coopération", M. Magama est actuellement membre actif du bureau BDS d’Afrique du Sud.

Yanis ARAB (étudiant à Grenoble)
Etudiant de 23 ans en troisième année d’histoire à l’université de Grenoble. Yannis Arab est l’auteur de l’ouvrage "Un pas vers la paix - Mémoires d’un jeune Palestinien" au sujet des mémoires d’un jeune palestinien ayant vécu 22 ans dans une banlieue de Gaza. Actuellement sur l’écriture d’un second ouvrage "Pour une Paix-Juste en Palestine"

http://lenumerozero.lautre.net/Semaine- ... -israelien
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