Gaza, Palestine, mobilisation et solidarité

et appels à aller soutenir en urgence...

Re: Gaza, Palestine, mobilisation

Messagede Béatrice » 11 Sep 2014, 21:11

Action BDS Carrefour le Merlan, Marseille le 5 septembre 2014

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Re: Gaza, Palestine, mobilisation

Messagede Béatrice » 13 Sep 2014, 19:40

vendredi 19 septembre 2014 à MARSEILLE

-18h au Théâtre Toursky, 16 promenade Léo Ferré, 13003

Solidarité Palestine Marseille avec le soutien des « Amis de Richard Martin »
Rencontre avec Samah Jabr & Salah Hamouri
présentation par Pierre Stambul, UJFP (Union Juive Française pour la Paix)

SAMAH JABR, psychiatre et pédopsychiatre de Jérusalem-Est :
Dommages invisibles en Palestine
conséquences de la guerre et de la vie sous occupation sur la santé mentale.

SALAH HAMOURI, ancien prisonnier politique palestinien, aujourd’hui étudiant en droit et militant de l’Addameer (association d’aide aux prisonniers politiques et à leurs familles) :
La vie dans les geôles israeliennes
conditions de détention des adultes et des enfants, & impact sur les familles.

vendredi 19 septembre 2014
de 18 h à 21 h
Théâtre Toursky - 16, promenade Léo Ferré 13003, Marseille
En métro : station "National" 7 mns de marche ensuite
En bus n° 89 Auphan/Vaillant
En voiture : le Toursky se trouve dans le quartier de St Mauront ; Il est fléché à l’angle du Bd National et de la rue Félix Pyat.
(Le fluobus ramène les spectateurs au Centre Bourse).
Entrée gratuite, PAF libre
avec le soutien de l’association des Amis de Richard Martin

http://millebabords.org/spip.php?article26611
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation

Messagede Pïérô » 17 Sep 2014, 08:01

Meeting le vendredi 19 septembre à Saint-Denis

Meeting contre la criminalisation du mouvement de solidarité avec les Palestinien-ne-s

Meeting le vendredi 19 septembre à 19h à la Bourse du travail de Saint-Denis pour dénoncer la criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine à l’appel du Collectif pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, avec la participation et des interventions de la LDH, du MRAP, de la CGT, de la FSU, de Solidaires, de l’AFPS, de UJFP et des partis politiques de Collectif, et les témoignages d’inculpés d’Alençon, et des manifestations parisiennes et de juristes.

La cause palestinienne aurait-elle le triste privilège de voir la parole de ceux qui la soutiennent bridée par les pouvoirs publics, et soumise à une répression injustifiable ? Nous ne pouvons tolérer ces manquements graves à la liberté d’expression pour les militants solidaires de la lutte pour les droits du peuple palestinien :
- Criminalisation de l’appel au boycott : le maintien en vigueur des circulaires dites Alliot Marie/Mercier, par un détournement de la loi sur la presse et du code pénal, incite les procureurs à poursuivre les militants qui appellent au boycott de produits israéliens. 20 militants sont aujourd’hui sous le coup de condamnations à Alençon et Colmar.
- Interdiction de manifester : le gouvernement Valls a interdit deux manifestations à Paris les 19 et 26 juillet, au prétexte des incidents suite aux provocations de la LDJ, alors même que les quelque 500 manifestations autorisées de l’été n’ont donné lieu à aucun « débordement ».
- Poursuites judiciaires envers des militantes et militants lors de ces manifestations : un militant ayant signé la déclaration de la manifestation unitaire de la République, finalement interdite à Paris le 26 juillet, est poursuivi ainsi que d’autres manifestants ayant participé à ces rassemblements.
Rassemblons-nous :
- Pour dire non à ces pratiques injustifiables du gouvernement
- Pour exiger le retrait des circulaires Alliot-Marie et Mercier
- Pour réaffirmer le droit à l’expression de critiques contre la politique du pouvoir israélien, en mobilisant devant les tribunaux où doivent comparaître les manifestants solidaires du peuple palestinien.

A l’appel du Collectif pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

http://paris-luttes.info/meeting-contre ... nalisation


Appel au soutien des « 7 inculpés BDS d'Alençon » .
RASSEMBLEMENT LUNDI 22 SEPTEMBRE 2014 à 14H 00
devant la Cour d'Appel - Nouveau Palais de Justice
Place Gambetta - 14000 CAEN
http://www.bdsfrance.org/index.php?opti ... es&lang=fr
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation

Messagede bipbip » 21 Sep 2014, 12:02

Palestine : Contre l’apartheid, ripostons, boycottons !

L’offensive israélienne à Gaza et le soutien de la France à cette opération ont déclenché une forte contestation dans la rue, preuve que le mouvement de solidarité avec la ­Palestine existe encore. A confirmer sur le long terme, avec notamment le renforcement de la campagne Boycott-Désinvestissement-Sanctions (BDS) pour affaiblir l’État israélien.

Les manifestations contre les bombardements israéliens sur Gaza ont marqué l’actualité estivale. Comme en 2009, la rue s’est exprimée et les populations des quartiers populaires y ont été fortement présentes. Après l’interdiction scandaleuse au mois de mars dernier de la Marche anticoloniale, Manuel Valls a récidivé en interdisant plusieurs manifestations à Paris, maintenues par les organisateurs.

Des révoltes contre les forces de police ont eu lieu, notamment lors du rassemblement du 19 juillet à Barbès (auquel des militants d’Alternative libertaire ont participé, en parallèle de la manifestation sauvage ayant gagné le Sacré-Cœur puis les Halles). Le gouvernement a voulu empêcher la manifestation ? Il y en a eu plusieurs [1].

Interdictions sans précédent, elles ont constitué de véritables échecs politiques pour le PS, qu’il a tenté de masquer par une surenchère sur de marginales dérives « antisémites ». Le soutien à Israël : une politique impérialiste Pour démentir ces accusations, un rappel important qui contrecarre par la même occasion une thèse de l’antisémite Alain Soral : ce n’est pas le sionisme qui a engendré l’impérialisme mais l’impérialisme occidental qui a engendré le sionisme ; ce n’est pas le Conseil représentatif des institutions ­juives de France (Crif) qui est tout puissant ou qui dicte la politique de l’Etat, mais c’est bien l’Etat qui a intérêt à donner audience et autorité morale au Crif.

Le duo Valls/Hollande est sioniste sans complexe, mais cet alignement idéologique n’est que le reflet d’une tactique géostratégique historique : la domination du monde occidental sur le Moyen-Orient depuis les accords Sykes-Picot datant du 16 mai 1916, suivi en 1917 de la « proclamation Balfour » pour la création d’un « foyer national juif » en Palestine.

L’Etat d’Israël est une entité militarisée, équipée de têtes nucléaires et en permanence sur le pied de guerre, une place forte avancée de l’Occident à proximité de ces enjeux économico-stratégiques que sont le canal de Suez et les ressources énergétiques en pétrole et gaz qui abreuvent l’Occident depuis soixante ans. Ce n’est donc pas un conflit étranger qui s’importe en France comme les réactionnaires divers l’affirment, mais bien le peuple palestinien qui paye pour notre mode de vie, nos besoins économiques et nos alliances géostratégiques.

Des constructions idéologiques à combattre

Rappeler ces paramètres impérialistes est important pour comprendre ce soutien indéfectible à Israël et les importantes constructions idéologiques de légitimation (soutenir la « seule démocratie du Moyen-Orient »).

L’accusation d’antisémitisme permet, elle, de délégitimer toute critique d’Israël ; le risque pour les partisans du sionisme serait que la rue impose un changement de cap à la politique d’alignement actuelle. Toutefois, ces argumentations fonctionnent de moins en moins. Quant aux reproches faits au progressistes d’attribuer trop d’importance à ce conflit (comparaisons avec des conflits plus meurtriers), Alain Gresh a très bien répondu à ces arguments (rappelant l’exemple des mouvements d’opposition à la guerre du Vietnam et à l’apartheid en Afrique du Sud) : ce n’est pas par la tenue d’une comptabilité macabre que les peuples se solidarisent, mais parce qu’un conflit peut à un certain moment exprimer la « vérité d’une époque » [2].

Et en effet jusqu’en Amérique latine, la lutte du peuple palestinien, le blocus et le mur sont devenus des miroirs grossissants des rapports Nord-Sud, l’expression de la survivance de l’ancien ordre colonial et l’emblème de la domination néocoloniale actuelle. Mais surtout un symbole de résistance !

De même, le traitement des Palestiniens et les mots qu’on utilise pour parler d’eux font écho aux traitements et aux argumentations à l’encontre des populations racisées de France : ­contrôle sécuritaire et violences policières impunies, ségrégation urbaine, discriminations, stigmatisations islamophobes (le discours sur la menace musulmane culturelle et sécuritaire étant le même un peu partout en Occident et notamment en Israël). C’est du côté de ces déterminants sociaux que se trouvent les raisons du large soutien des populations issues de la colonisation à la Palestine, bien avant les déterminants identitaires ou religieux.

La répression des manifestations a bien été le révélateur de l’ordre raciste : punition collective au sein du quartier Barbès, arrestation au faciès et condamnation en première instance du jeune ­Mohamed S., interdictions d’exception adressées aux organisateurs. La gauche radicale fut aussi visée à travers notamment la mise en examen d’Alain Pojolat, militant du NPA, pour avoir appelé à la manifestation interdite.

Renforcer la Campagne BDS

Les rapports d’oppression ici ne sont donc jamais déconnectés de notre politique impérialiste. Il s’agit désormais, dans l’élan des mobilisations de cet été, de donner des moyens d’agir ici sur la durée en solidarité avec la Palestine. La campagne internationale de ­Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS [3], dont Alternative libertaire est membre) est encore le meilleur moyen de pression pour combattre la politique israélienne et la seule solution face à l’isolement que connaissent actuellement les Palestiniens.

Ce n’est pas pour rien si Nétanyahou l’a qualifiée de principale menace actuelle pour Israël. La campagne BDS, par ses actions, pointe les complicités des institutions et des capitalistes avec Israël et notamment les compromissions avec la colonisation des territoires occupés (entre autres les entreprises Veolia, Sodastream, Mehadrin…).

Active dans la mobilisation, la campagne BDS l’a été toute l’année à travers des meetings, des rassemblements et des actions publiques de sensibilisation, par exemple des rassemblements réguliers devant les boutiques Orange (la société est visée pour son partenariat avec l’entreprise israélienne Partner ­Communications qui assure avec son réseau le service des colonies et de Tsahal). La campagne a déjà remporté des victoires comme contre l’entreprise Agrexco en 2012. Elle représente aujourd’hui le meilleur appui du combat pour la Palestine en France et dans le monde, et doit être renforcée, notamment dans les quartiers populaires et dans les entreprises.

Nicolas Pasadena (AL Montreuil)


[1] Voir communiqué AL  : « Les flics du PS n’ont pas réussi a museler la rue » http://alternativelibertaire.org/?Les-f ... s-reussi-a du 20 juillet 2014

[2] Alain Gresh , De quoi la Palestine est-elle le nom ?, Les Liens qui libèrent, 2010

[3] www.bdsfrance.org

http://alternativelibertaire.org/?Pales ... -apartheid
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation

Messagede Béatrice » 25 Sep 2014, 18:09

samedi 27 septembre 2014 à MARSEILLE

- 16 h 30 aux Flamants, 10 avenue Alexandre Ansaldi, 13014

Soutien à la résistance palestinienne
avec Pierre Stambul (Union juive française pour la paix)

- Dernières nouvelles de Gaza
- Inofs BDS
- Récolte de médicaments

organisé par
CSF Flamants avec Rouge Vif et la participation du collectif Solidarité Palestine-Marseille

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Re: Gaza, Palestine, mobilisation

Messagede Pïérô » 01 Oct 2014, 13:21

Compte rendu du procès en appel des 7 militants BDS d'Alencon
Les 7 militants du Collectif Palestine Orne ont été auditionnés ce lundi 22 septembre 2014 par la Cour d'Appel de Caen.
En tout premier lieu, le Président du Tribunal annonce que le Parquet abandonne son appel pour la 1ère citation, celle basée sur la loi de 1881 (provocation, incitation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne....)
Ce qui veut dire que tout le reste de l'audience ne concernera que la 2ème citation, sur l'entrave à l'exercice normal de l'activité économique d'un magasin
... http://bdsfrance.org/index.php?option=c ... es&lang=fr



Du Comité national palestinien du BDS

Cher sympathisant du BDS

Un mois a passé maintenant depuis la fin du massacre par Israël de la population assiégée de Gaza.

Vous ne verrez plus Gaza sur vos écrans de télévision, mais le siège médiéval est toujours en vigueur et Israël paraît plus déterminé que jamais à aller de l’avant dans l’expansion de ses colonies illégales.

Comme les organisations de la société civile de la bande de Gaza l’ont déclaré, il y a bataille maintenant pour veiller à ce qu’Israël ait des comptes à rendre. C'est l’issue de cette bataille qui déterminera si le dernier assaut d’Israël est une étape de plus dans le génocide incrémentiel perpétré par Israël contre les Palestiniens, ou s’il est le point de rupture qui mettra un terme au statut d’Israël en tant qu'entité au-dessus du droit. L’issue de cette bataille dépend de vous.

Les Palestiniens, où qu’ils soient, ont été inspirés par l’extraordinaire soutien international à la Palestine durant le massacre de Gaza. Des centaines de milliers de personnes à travers le monde ont été unies dans les manifestations du 9 août, Jour de Rage lancé par les organisations de Gaza. Des navires israéliens ont été empêchés d’accoster à Oakland et dans d’autres ports des États-Unis. Des usines d’armements israéliennes ont été fermées et des manifestations ont eu lieu dans le monde entier devant des centaines de grands magasins qui vendent des produits israéliens.

Et nous savons que BDS fonctionne : des exportateurs israéliens se plaignent qu’il leur devient difficile d’exporter des produits d’Israël. Des grandes entreprises comme G4S et Veolia sont en train de freiner leur implication dans les crimes israéliens. Des gouvernements d’Amérique latine ont réagi positivement à leur pression publique en rappelant leur ambassadeur en Israël.

Ce qui va se passer maintenant dépend de la force avec laquelle nous allons pouvoir construire le mouvement. Pour vous impliquer dans le mouvement BDS aujourd’hui :

-* Lisez notre page « Donner un impact » http://www.bdsmovement.net/make-an-impact qui est remplie d’indications sur quels sont les produits à boycotter et comment être efficaces.

-* Consultez notre page « Impliquez-vous » http://www.bdsmovement.net/get-involved qui donne des conseils sur la façon de lancer une campagne BDS.

-* Contactez-nous http://bdsfrance.org/index.php?option=c ... ux&lang=fr pour savoir comment rejoindre un groupe BDS dans votre région.

-* Suivez-nous sur Twitter https://twitter.com/Campagnebds et Facebook https://www.facebook.com/pages/Campagne ... 7411923496 pour recevoir nos toutes dernières informations.


Nous attendons avec impatience de pouvoir agir avec vous pour construire un mouvement BDS capable de faire payer le prix fort à Israël pour son massacre de Palestiniens dans la bande de Gaza.


Le Comité national palestinien du BDS

http://bdsfrance.org/index.php?option=c ... es&lang=fr
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation

Messagede bipbip » 08 Oct 2014, 08:27

Palestine: la solidarité est un droit, pas un délit

Cinéastes, écrivain-e-s, philosophes, sociologues, universitaires, artistes, musicien-ne-s, femmes et hommes politiques lancent un appel en faveur de l’abandon des poursuites contre Alain Pojolat et l’ensemble des militants incriminés pour les manifestations de soutien à Gaza, cet été à Paris, et pour l’abrogation de la circulaire Alliot-Marie qui criminalise le boycott d'Israël.

Palestine: la solidarité est un droit, pas un délit

Cet été, l’État d’Israël a conduit une nouvelle offensive meurtrière contre la bande de Gaza. Le bilan de 50 jours de bombardements et d’opérations terrestres est édifiant : près de 2 200 morts, 11 000 blessés, des dizaines de milliers de bâtiments partiellement ou totalement détruits, plus de 500 000 personnes déplacées (soit 30% de la population), etc.

Révoltés par cette agression, mais aussi par la position des autorités françaises qui ont, dans les premiers jours de l’offensive, déclaré leur soutien à l’État d’Israël avant d’essayer en vain de corriger le tir en dénonçant timidement la violence des bombardements, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté, à de multiples reprises, dans de nombreuses villes de France.

Le gouvernement Hollande-Valls, soucieux de ne pas fâcher le pouvoir israélien et inquiet de constater le développement de la mobilisation malgré la période estivale, a alors entrepris de s’attaquer frontalement à celle-ci. Il n’a pas hésité à pratiquer de scandaleux amalgames et à laisser entendre que la solidarité avec les Palestiniens portait en elle l’antisémitisme. Puis, comme cela ne suffisait pas, les autorités ont décidé d’interdire certaines manifestations, notamment à Paris.

Nous avons été nombreux à protester contre ces interdictions, une atteinte grave, au nom de prétextes fallacieux, aux droits élémentaires et aux libertés fondamentales. Nous avons été d’autant plus révoltés d’apprendre qu’Alain Pojolat, membre du NPA, qui était en contact, au nom de nombreuses organisations, avec la Préfecture pour les manifestations parisiennes, était convoqué par la justice le 22 octobre prochain sous prétexte d'avoir organisé des « manifestations illégales ».

Nous exigeons que les poursuites contre Alain Pojolat soient immédiatement levées : manifester est un droit et même, dans certaines circonstances, un devoir, et il est scandaleux que quiconque puisse être condamné pour avoir voulu exercer ce droit.

Nous demandons en outre que les poursuites contre celles et ceux qui ont participé ou organisé les manifestations de cet été, ou qui s’investissent dans la campagne de boycott d’Israël, soient abandonnées, et exigeons l’abrogation de la circulaire Alliot-Marie qui criminalise le boycott.

La solidarité est un droit, pas un délit !

http://blogs.mediapart.fr/edition/les-i ... s-un-delit
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation

Messagede bipbip » 10 Oct 2014, 01:52

Palestine : le devoir de persévérance  ! Mobilisations en octobre

Deux mois après l’agression sauvage contre le peuple palestinien de Gaza, la situation reste dramatique. Et nécessite toute notre mobilisation  !

Des cadavres gisent encore sous les décombres, et les conditions sanitaires sont effroyables. Le blocus continue, et l’armée d’occupation ne laisse rentrer qu’au compte-goutte les camions des organisations humanitaires. Les gazaouis restent coupés du reste du monde. Le contrôle des frontières ne s’applique pas seulement aux marchandises, mais aussi aux personnes, et rares sont les internationaux autorisés par l’occupant à entrer dans Gaza. Défaits politiquement, et n’ayant pu venir à bout de la résistance, l’armée et le gouvernement israéliens entendent faire payer leur échec à tout un peuple. Les négociations engagées à l’issue du cessez-le-feu sont dans l’impasse, et rien ne laisse présager une quelconque «  ouverture » de la part du gouvernement d’extrême droite qui siège à Tel Aviv.

Suspendre l’accord d’association avec Israël

Une nouvelle fois discrédité par une opinion publique internationale indignée par les massacres de juillet, Israël compte, comme toujours, bénéficier de l’appui inconditionnel que lui ont jusqu’à présent manifesté les USA et l’Union européenne. Ce soutien s’est une nouvelle fois manifesté vendredi 26 septembre à l’issue de la déclaration de Mahmoud Abbas devant l’assemblée générale de l’ONU, qualifié de «  provocateur  » par la porte-parole de la Maison-Blanche. L’Europe, quant à elle, n’a toujours pas répondu à l’exigence de suspension de l’accord d’association avec l’État d’Israël.

À l’initiative de 24 associations palestiniennes, un appel a été lancé pour qu’à travers toute l’Europe, les partis, associations et organisations de soutien à la Palestine, fassent grandir cette revendication vieille de plus de dix ans. Le NPA est bien sûr signataire de cet appel, et invite tous ses militantEs à le faire connaître et signer largement.

Manifestations les 9-10-11 octobre dans les régions, le 18 à Paris

Tandis que les actions de la campagne Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) se multiplient et mettent dans la difficulté l’application de la circulaire Alliot-Marie / Mercier non abrogée par Taubira (voir article ci-contre), l’AFPS appelle ce mois-ci dans un cadre unitaire à une campagne de mobilisation ayant pour but de remobiliser le mouvement de soutien à la Palestine pour exiger la levée du blocus de Gaza, la mise en place d’un embargo sur les livraisons d’armes, la suspension de l’accord d’association avec Israël, et la reconnaissance de l’État palestinien.

Quelles que soient les nuances dans les revendications portées par les différentes composantes du soutien à la Palestine, ces échéances proposées nous paraissent importantes. Le NPA a d’ores et déjà répondu présent à cet appel.

Refuser la criminalisation, soutenir les inculpéEs

Les 22 et 29 octobre se tiendront à Paris les procès des camarades accusés, à des titres divers, d’avoir organisé ou appelé aux manifestations interdites du mois de juillet. Une large mobilisation se met en place afin de faire de ces procès une tribune de dénonciation du gouvernement français, de sa politique d’alignement sur les positions de Tel Aviv.

En particulier, le 22 octobre, un appel unitaire à rassemblement devant le palais de justice de Paris se tiendra à partir de 9 heures. Il aura été précédé d’un large appel public de personnalités refusant la criminalisation de la solidarité.

Car cette solidarité est un devoir, qu’aucune interdiction ou restriction ne peut stopper. Palestine vivra, Palestine vaincra  !

Alain Pojolat

http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article33213
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation

Messagede bipbip » 16 Oct 2014, 13:29

Le 18 octobre à Paris

CONVERGENCE PALESTINE

14h place de la République


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Re: Gaza, Palestine, mobilisation

Messagede bipbip » 19 Oct 2014, 03:07

Boycott contre l’apartheid : après l’Afrique du Sud, la Palestine

Lancé en Palestine en 2005, le mouvement Boycott Désinvestissement Sanctions réunit de plus en plus de collectifs un peu partout dans le monde. Membre de la Campagne BDS France et de l’Union juive française pour la paix, Jean-Guy Greilsamer fait le point sur cette « réponse citoyenne à l’impunité d’Israël », inspirée de la campagne contre l’apartheid en Afrique du Sud.

Comment est né le mouvement Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) ?

En 2004, la Cour internationale de justice a rendu un avis qui condamnait le mur colonial et d’apartheid construit par Israël en Cisjordanie pour étendre son territoire, englober des colonies implantées illégalement, et isoler la population palestinienne de Cisjordanie. La condamnation étant restée sans effet, un an après en juillet 2005 plus de 170 associations palestiniennes ont donc lancé un appel. Le mouvement BDS, à l’image de la campagne contre l’apartheid en Afrique du Sud, comporte plusieurs volets : économique, sportif, culturel, académique.

Quels sont les objectifs du mouvement BDS ?

Le premier consiste à mettre fin à l’occupation, la colonisation, le mur, et depuis 2007 au blocus de Gaza. Nous demandons aussi une pleine égalité de droits pour les Palestiniens d’Israël, aujourd’hui traités comme des citoyens de seconde zone. La troisième revendication est le droit au retour des réfugiés, qui représentent au moins la moitié de la population palestinienne.

Depuis les derniers massacres de Palestiniens à Gaza, le mouvement de boycott semble monter en puissance. Où en est-il aujourd’hui ?

En France, la campagne a vraiment démarré après l’opération « Plomb durci » menée par l’armée israélienne contre Gaza, en 2008-2009. Nous sommes à présent très sollicités par de nombreuses demandes de participation. Le mouvement est international : Angleterre, Irlande, pays d’Europe du Nord, Etats-Unis, Canada, Amérique latine, Japon ou encore Maroc et Australie…

Quel est son impact ?

Il y a eu dernièrement des victoires spectaculaires, comme dans deux ports des Etats-Unis, où un navire marchand transportant des produits israéliens a rebroussé chemin, bloqué par des manifestants. Les exportations de produits agricoles issus des colonies commencent à baisser. Mais l’économie israélienne reste forte, notamment dans le matériel d’armement et de sécurité et les produits high-tech. Le boycott culturel, qui vise à atteindre l’image d’Israël, est tout aussi efficace. Il ne s’agit pas de viser des individus en tant que tels, mais des institutions de l’Etat d’Israël : des artistes ont refusé les invitations d’institutions israéliennes, parce qu’Israël se sert d’eux pour se blanchir de ses crimes, et des contrats de coopération avec des universités ont été rompus au motif qu’elles menaient des recherches contribuant à améliorer l’armement utilisé contre les Palestiniens.

Vous invitez les consommateurs à ne plus acheter certains produits. Comment décidez-vous de cibler telle ou telle marque ? Parmi les comités locaux qui participent à la campagne de boycott, des tracts circulent qui mettent en cause de nombreuses entreprises telles que Coca Cola, Mac Do ou Danone. Qu’en pensez-vous ?

Nous nous fions aux recommandations de la direction palestinienne de BDS. Celle-ci estime que pour obtenir des victoires, il ne faut pas appeler au boycott tous azimuts. Si nous nous dispersons, nous limitons nos possibilités de succès Nous ciblons donc essentiellement les entreprises israéliennes : la société Sodastream, qui fabrique des machines à gazéifier l’eau, la société Mehadrin, qui exporte des produits agricoles, la société TEVA qui fabrique des médicaments génériques, etc. Il y a aussi quelques sociétés non israéliennes qui participent directement à la répression du peuple palestinien, comme Caterpillar, qui fournit les bulldozers utilisés pour détruire des maisons palestiniennes.

Pourquoi boycotter l’ensemble des produits israéliens, et pas seulement ceux issus des territoires occupés illégalement ?

D’abord il n’y a pas de véritable traçabilité des produits ; Israël essaie de faire domicilier les entreprises coloniales sur son territoire. Ensuite, la politique coloniale d’Israël est présente dans toutes ses instances économiques. Et se concentrer sur les seuls produits des colonies accréditerait l’idée que la question de la colonisation dépasse toutes les autres, alors que le mouvement BDS se fonde sur les trois objectifs que j’ai cités.

Ciblez-vous des entreprises françaises ?

Oui, sur le terrain du désinvestissement. Nous appelons Orange à rompre son partenariat avec une société israélienne qui installe des antennes et relais en Cisjordanie et au Golan au profit de l’armée d’occupation et des colons. Nous démarchons aussi les équipes municipales qui ont des contrats avec Veolia pour leur demander de ne pas les renouveler : cette multinationale a participé à la construction du tramway reliant Jérusalem aux colonies, et elle gère en Cisjordanie une déchetterie au service des Israéliens. Dans le cas des contrats de fourniture d’eau, les associations qui interviennent contre la privatisation de l’eau sont des alliées.

Comment agissez-vous, concrètement, auprès des entreprises ?

Nos actions sont diverses. Nous expliquons aux gérants des grandes surfaces que la mise en vente de produits issus des colonies est contraire à leur charte éthique et viole le droit international. Nous développons aussi des campagnes contre la publicité pour certains produits : par exemple contre la publicité que France Télévisions fait pour le gazéificateur Sodastream dans diverses émissions sur France 2 ou FR3. Nous intervenons aussi par exemple devant les boutiques d’Orange, et nos actions sont souvent relayées par la presse régionale ; les gens signent des cartes/pétitions au PDG d’Orange et au directeur de leur agence locale.

Le troisième volet de la campagne est intitulé « sanctions ». En quoi consiste-t-il ?

Ce volet est le plus difficile à atteindre car il concerne principalement les Etats. Mais il commence à y avoir des avancées. Plusieurs pays d’Amérique latine ont rappelé leurs ambassadeurs en Israël. L’Union européenne a fini par promulguer des lignes directrices proscrivant tout financement de sociétés opérant dans les colonies, et nous faisons campagne pour qu’elle suspende son accord d’association (tarifs douaniers préférentiels) avec Israël jusqu’à ce que ce pays se conforme au droit international. Une campagne citoyenne exigeant un embargo sur le commerce des armes avec Israël se développe.

Et sur place, en Palestine ? Comment se passe la campagne de boycott ?

Les territoires palestiniens sont enclavés et leurs habitants sont obligés d’acheter des produits fabriqués en Israël. Mais des actions sont menées pour identifier les produits qui viennent des colonies, et certains produits d’Israël sont remplacés par des productions palestiniennes : c’est ainsi qu’en Cisjordanie, une fabrique de lait s’est développée et a augmenté sa production.

En Israël aussi, des citoyens participent à la campagne…

Les militants de « Boycott from within » (Boycott de l’intérieur) jouent un rôle important dans le boycott culturel, et l’association « Who Profits » (Qui profite ?) communique des informations sur l’implication des entreprises dans les colonies. Mais la minorité anticolonialiste israélienne est mal perçue par la majorité de la population, qui se crispe dans une mentalité victimaire et majoritairement anti-arabe. Cette minorité anticolonialiste est très active mais son poids ne suffit pas pour peser sur la politique en cours. Elle permet cependant de manifester que le conflit n’est pas entre religions, ou entre communautés, mais bien un conflit colonial.

Vous employez le mot apartheid pour décrire la situation en Israël et en Palestine. Pourquoi cette référence à l’histoire sud-africaine ?

La notion de crime d’apartheid existe en droit international depuis 1973. On se trouve dans une situation d’apartheid (développement séparé) quand un groupe social exerce un système de domination contre un autre groupe. En Cisjordanie, il y a un réseau routier réservé à la population israélienne et un autre réseau pour les Palestiniens. En Israël les Palestiniens n’ont pas les mêmes droits concernant le regroupement familial, les demandes de permis de construire… Ils représentent 20 % de la population et n’occupent que 3 % des terres, 1 % des postes d’enseignement supérieur … Les opposants palestiniens sont soumis à des lois plus répressives. La situation de la population de Gaza et le refus du droit au retour des réfugiés sont également des cas flagrants.

Vous êtes membre de l’Union juive française pour la paix, qui soutient la campagne de boycott et fait partie du mouvement de solidarité avec le peuple palestinien. Cette voix juive que vous essayez de faire entendre n’est pas la plus médiatisée…

Nous refusons les crimes perpétrés par l’Etat d’Israël au nom des juifs du monde entier. Nous combattons le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France, Ndlr), qui prétend représenter l’ensemble de la population juive et qui est reconnu par l’Etat français, alors qu’il ne représente qu’une minorité et est une courroie de transmission de la politique de l’Etat d’Israël. On peut être juif et antisioniste : le sionisme est resté très longtemps minoritaire parmi la population juive. Il n’est devenu majoritaire qu’après le génocide nazi. Nous sommes attachés aux valeurs de justice, d’égalité des droits, de libération des peuples opprimés. Notre culture s’appuie sur les mémoires des résistances juives contre le racisme, le fascisme, les politiques coloniales. Et tout en luttant contre l’antisémitisme, généré notamment par la politique israélienne, nous insistons sur le fait qu’il existe aujourd’hui en France d’autres formes de racisme beaucoup plus répandues : ainsi l’islamophobie, les racismes anti-rom et anti-arabe, l’idéologie du choc des civilisations…

Recueilli par Lisa Giachino

Sites : http://www.bdsfrance.org - http://www.ujfp.org

Source: http://www.lagedefaire-lejournal.fr/boy ... palestine/

http://bdsfrance.org/index.php?option=c ... es&lang=fr
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation

Messagede bipbip » 25 Oct 2014, 11:43

Alain Pojolat relaxé, mais le parquet fait appel
http://www.politis.fr/Le-parquet-fait-a ... 28704.html

Communiqué du NPA :

Le Parquet fait appel de la relaxe d’Alain Pojolat

Le pouvoir s’acharne. Au lendemain de la décision du Tribunal de Grande Instance de Paris de relaxe des poursuites engagées contre notre camarade Alain Pojolat, le Parquet, émanation directe du Ministère de la justice de Madame Taubira, a fait appel de ce jugement.

Cette décision scandaleuse, alors que le dossier est vide, confirme simplement dans quelles dispositions se trouve le gouvernement. Il ne supporte pas le désaveu de sa politique envers le mouvement de solidarité avec la Palestine, la condamnation des interdictions de manifester qu’il avait tenté d’imposer en juillet août 2014. S’il ne lâche rien aujourd’hui nous non plus. La solidarité et la mobilisation vont s’amplifier. Et au bout du compte le résultat sera le même et le camouflet plus grand

Montreuil, le 23 octobre 2014

http://www.npa2009.org/communique/le-pa ... in-pojolat
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation

Messagede bipbip » 29 Oct 2014, 09:17

Ce mercredi 29 octobre à partir de13h30 au Palais de justice de Paris

Non à la criminalisation de la solidarité avec la Palestine

Après la scandaleuse attitude du parquet qui a fait appel de la décision de relaxe prise lors du procès d’Alain Pojolat le 22 octobre, nous appelons à venir exprimer encore une fois le rejet de la criminalisation de la solidarité avec la Palestine lors des deux procès qui se tiendront mercredi 29 octobre à partir de13h30 au Palais de justice de Paris-10ème chambre :
- Pauline, Sarah et Yoan sont accusés d’avoir distribué un tract d’appel à la manifestation interdite du 26 juillet à Paris.
- Fatma a été arrêtée lors d’un contrôle de police ce même 26 juillet pour détention de bombe lacrymogène d’autodéfense.

Nous avons au final réussi à imposer le droit de manifester ensemble, montrant que les accusations d’antisémitisme ou de violence portées contre les manifestants et manifestantes de la solidarité étaient mensongères, il n’est pas question de laisser la répression s’installer.

http://www.solidaires.org/article49325.html
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation

Messagede Pïérô » 01 Nov 2014, 12:10

Samedi 1er novembre

Soirée Gaza - UJFP

À l'occasion de son assemblée générale annuelle, l'UJFP vous invite à une soirée publique ayant pour thème Gaza.
Local EDMP, 8 impasse Crozatier (à la hauteur du 43 rue Crozatier), Paris 12e

18h-19h30 : Buffet et Séance de dédicaces :
• André Rosevègue et autres : Israël-Palestine, le conflit dans les manuels scolaires
• Pierre Stambul : le sionisme en questions
• Richard Wagman : La Palestine une question juive
• Tal Dor pour la revue Colonialismes israéliens,
• Wissam Alhaj co-auteur de « de la théologie à la libération ? histoire du Jihad Islamique palestinien »

19h30 : Présentation de nos invités de la soirée Gaza :
• Pierre Barbancey (journaliste à l'Humanité)
• Wissam Alhaj (journaliste gazaoui vivant en France)
• David Sheen (journaliste israélien Haaretz)
• Iyad Alasttal (cinéaste, présent à Gaza pendant les bombardements de cet été)

interventions, suivies d'un débat.
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation

Messagede Pïérô » 02 Nov 2014, 02:28

Après l’interdiction des manifs pour Gaza, leur procès

Compte rendu de procès récents contre les "organisateurs" des manifs parisiennes de soutien au peuple palestinien qui avaient été interdites, et quelques participant·e·s qui avaient osé y participer.

Après avoir tenté de diaboliser cet été le mouvement de solidarité avec la population de Gaza en interdisant certaines manifestations.
Criminaliser la solidarité avec le peuple palestinien, c’était déjà le but de la circulaire d’Alliot Marie. Les militants-tes de la campagne BDS sont régulièrement poursuivis, tout comme un certain nombre de militants-tes ayant participé aux manifestations interdites.

... http://paris-luttes.info/manifs-interdi ... solidarite
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Re: Gaza, Palestine, mobilisation

Messagede bipbip » 16 Nov 2014, 15:37

Mardi 18 novembre

Projection débat « Droits du peuple palestinien »
à 19h, Centre international de culture populaire (CICP), 21 ter, rue Voltaire, Paris 11e
http://paris.demosphere.eu/rv/36264

Soirée de solidarité avec la Palestine
Projection du film « Stop the Wall »
à 18h30, Maison des Ensembles, 3-5 rue d'Aligre, Paris 12e
http://paris.demosphere.eu/rv/36298

Soirée Palestine
Projection-débat « Le mur de la colère »
à 19h, Espace Langevin, 31-33 rue Albert 1er, Choisy-le-Roi (94)
http://paris.demosphere.eu/rv/36247



Nice, conférence interdite

Les sionistes ne dicteront pas leur réécriture de l’histoire, ni à Nice, ni ailleurs !

Shlomo Sand est un universitaire israélien, enseignant à l’université de Tel-Aviv sans y avoir été censuré et auteur de plusieurs ouvrages historiques dont « Comment le peuple juif fut inventé » et « Comment la terre d’Israël fut inventée ». Les sionistes ne lui pardonnent pas d’avoir remis en cause les mythes fondateurs de leur idéologie à savoir la théorie de l’exil des Juifs et de leur retour.

On peut avoir des désaccords avec Shlomo Sand, comme avec tout chercheur. Les sionistes ont choisi d’essayer de le bâillonner. La conférence qu’il devait faire à l’Université de Nice Inter-Âge le 19 novembre a été interdite sans explication après l’intervention d’un professeur de l’Université de Nice Sophia-Antipolis affirmant qu’une conférence sur le sujet « Actualité du conflit israélo-palestinien » devait faire consensus, ce qui n’était pas le cas avec un « historien aussi discutable ».

Trop, c’est trop ! Le gouvernement israélien vient des commettre contre la population palestinienne des actes que le tribunal Russell sur la Palestine qualifie de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et incitation au génocide. La société israélienne approuve majoritairement ces crimes en partie parce qu’elle est travaillée par une propagande incessante qui nie les droits et la dignité des Palestiniens.

Nous ne laisserons pas ceux qui soutiennent une politique criminelle faire taire nos voix. Nous saluons deux universitaires niçois, Jean-Marc Lévy-Leblond et André Tosel qui ont protesté contre cette atteinte à la liberté d’expression. La ville de Nice où le maire traite les tziganes de « délinquants » et interdit le film « hors-la-loi » de Rachid Bouchareb est une ville où cette liberté est menacée.

Déjà à Nice, Shlomo Sand avait été privé de parole il y a 2 ans. Dans cette même ville en 2003, une réunion de Leila Shahid, Michel Warschawski et Dominique Vidal avait également été interdite.
Rappelons aussi Stéphane Hessel interdit de parole à l’Ecole Normale Supérieure en 2011 ou le colloque « Israël, Etat d’apartheid » interdit à l’université de Paris 8 en 2012.

L’Union Juive Française pour la Paix dénonce ces atteintes à la liberté d’expression qui ne servent qu’à couvrir la destruction de la Palestine en cours.
Elle exige que Shlomo Sand puisse parler librement à l’université.

UJFP-PACA

http://www.ujfp.org/spip.php?article3625
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