Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede Pïérô » 21 Déc 2014, 01:28

Mairie et préfecture ont fait expulser l’école occupée à Saint-Denis

La mairie de Saint-Denis (PCF/FdG) et la préfecture du 93, avec le soutien de Plaine Commune (Front de gauche), ont fait expulser la famille sans-logement, parents et instits qui occupaient l'école !

Parents et enseignants occupent depuis jeudi 18 décembre au soir l’école de la Roseraie à Saint-Denis et exigent le relogement d’une famille sans-logement et baladée par la mairie.

Communiqué de presse n°4 du collectif « pas d’enfant à la rue », le 19 décembre 2014

Hier soir, nous avons occupé l’école La Roseraie-Jacqueline de Chambrun. Une famille à la rue, des enseignant-e-s, des parents d’élèves, des militant-e-s de la ville ont mené cette action déterminée pour exiger un logement pour la famille d’un enfant scolarisé dans cette école. Cette famille est baladée par le 115 dans des hébergements très éloignés de l’école, parfois insalubre, au jour le jour, et reste parfois dehors. La solidarité est forte autour de cette famille, dans l’école et sur la ville de Saint Denis. Cette lutte est complètement légitime et largement soutenue.

Pourtant, sur demande de la Mairie et sur ordre de la Préfecture, l’occupation a été expulsée cette nuit. Des élu-e-s de la Mairie de Saint Denis ont reproché au collectif « Pas d’enfant à la rue » qui a organisé cette action « d’instrumentaliser les enfants ». Au contraire, nous pensons qu’il est mieux pour ces enfants de 4 et 1 ans de dormir au chaud dans leur école que d’attendre jusqu’à 21h que le 115 les envoient dans un hotel froid et insalubre à 2h de trajet de l’école. A l’école il y a du chauffage et pas de cafards. Il ne faut pas se lever à 5h du matin pour aller à l’école.

Nos revendications sont claires :
un logement décent, stable à proximité de l’école pour cette famille.
Des papiers pour tou-te-s

La situation du logement est catastrophique à Saint Denis, en Seine Saint Denis et plus généralement en Ile de France. Le droit au logement n’est respecté nulle part, et de nombreuses personnes se retrouvent à la rue, ou logées dans des conditions déplorables. Face à cela, c’est la solidarité et la lutte qui sont nos armes.

Nous avons besoin de la solidarité de tou-te-s !

Pas d’enfant à la rue !


+ photos et communiqués de presse précédents http://paris-luttes.info/saint-denis-oc ... ecole-2318



Saint Ouen : nouveau dérapage contre les sans abris
viewtopic.php?f=65&t=6388&p=188668#p188668
Il y a eu appel à rassemblement ce samedi 20 décembre :
http://droitaulogement.org/2014/12/sain ... ans-abris/
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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede Pïérô » 02 Jan 2015, 10:45

Mercredi 7 janvier à 14h

Collectif BARAS : manifestation régularisation des sans-papiers et des logements pour tou.te.s !
Rendez-vous devant le tribunal de Pantin 41 rue Delizy (métro église de Pantin) pour aller à la préfecture de Bobigny sur l’esplanade Jean Moulin (métro Bobigny Pablo Picasso).

Nous sommes des migrants originaires de l'Afrique de l'ouest et centrale et, pour la plupart, nous vivions en Libye depuis de nombreuses années... puis la guerre nous a forcé à partir.

Aujourd'hui, nous sommes en France pour travailler et nous demandons au préfet de nous régulariser au plus vite ! Les critères imposés par la loi ou par la circulaire Valls de novembre 2012 sont beaucoup trop restrictifs sur la régularisation par le travail. Pourtant la plupart des membres du collectif peuvent attester d'une promesse d'embauche et, même souvent, du soutien d'un employeur.

Nettoyage, bâtiment, gardiennage, restauration... tous ces secteurs nous exploitent car nous n'avons actuellement pas de statut.
Il est temps que cela cesse et que les travailleurs sans-papiers qui composent le collectif puissent faire valoir leurs droits !
•Nous voulons que le préfet prenne en compte notre demande et qu'il nous reçoive - comme il l'avait annoncé en avril dernier - pour définir des critères de régularisation améliorés et simplifiés !
•Nous demandons également l'arrêt des contrôles au faciès que nous subissons quotidiennement dans les transports, aux abords des squats et foyers ou non loin des endroits où nous cherchons du travail. Nous demandons la libération de tous nos camarades arrêtés et la fermeture des centres de rétention !
•Nous demandons plus largement la régularisation de tous les sans-papiers, la liberté d'installation et de circulation pour tou.te.s et la généralisation de la carte de 10 ans.

Parmi les 300 personnes du Collectif Baras, certains occupent une maison avenue Wilson à Montreuil, dont le propriétaire, la Fondation pour la Recherche Médicale a demandé l'expulsion. D'autres occupent actuellement un bâtiment à Bagnolet situé 72 rue René Alazard, après avoir été expulsé d'un bâtiment à vide qui appartenait à l'entreprise Emmerson et qui pourtant était sans projet.
Enfin, certains sont hébergés provisoirement dans des foyers Adoma, parfois très éloignés de Paris. Nos demandes de réquisitions de bâtiments effectuées auprès des mairies de Montreuil et Bagnolet, ainsi qu'auprès de la préfecture, ont échoués, mais nous restons persuadés que c'est la seule solution viable !
Les mairies et l'État disposent de bâtiments vides sans réel projet.
Le collectif Baras est déterminé à obtenir un toit pour l'ensemble de ses membres !

Un squat n'est pas une solution idéale mais une solution par défaut, pour répondre à l'urgence de la situation ! Nous demandons aux autorités de ne pas expulser les membres du collectif Baras des lieux de Montreuil, Bagnolet et des foyers Adoma !

Arrêt des expulsions et fermeture des CRA !

http://paris-luttes.info/collectif-bara ... ation-2349
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Messagede Pïérô » 02 Jan 2015, 16:34

Samedi 3 janvier 2015

Fête des mal-logés

Le DAL Saint-Ouen déménage… au 1 rue des Marronniers.

Pour fêter une nouvelle année de lutte meilleure pour le droit au logement. Et « pendre la crémaillère » du comité DAL Saint-Ouen. Venez à la Fête des « mal logés » Samedi 3 janvier 2015 à partir de 10h30, 1 rue des Marronniers à Saint-Ouen (93).

Ce nouveau lieu qui accueillera nos permanences et nos réunions tous les 1er samedi du mois de 10h à 13h.

L’association Droit Au Logement est le syndicat des mal logés et sans abris, pour défendre nos droits, soutenir et organiser la lutte des mal logés, logement privé et HLM, des sans abris, des prioritaires DAlos, etc.

Unissons nos forces, venez au DAL pour le défendre le droit au logement

Un Toit c’est un Droit !

DAL Saint-Ouen – 06 65 97 10 24 – ✉dalsaintouen@altern.org

http://www.libertaires93.org/Fete-des-mal-loges.html
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Messagede Pïérô » 22 Jan 2015, 03:00

Samedi 24 janvier
Rassemblement
Logements décents pour tous, non aux expulsions.

La Seine-Saint-Denis est un département durement touché par la crise du logement : marchands de sommeil, hôtels, logements insalubres, bidonvilles, campements… Ainsi, plus de 75 000 familles attendent leur logement social, près de 7 000 ménages sont convoqués chez le juge chaque année pour leur expulsion et plus de 6 000 ménages reconnus prioritaires DALO sont toujours en attente de leur relogement.

A Saint-Ouen, la situation du logement se dégrade à grande vitesse. Le maire a annoncé vouloir passer de 40% à 30% de logements sociaux sur l'ensemble de la ville en modifiant le plan local d'urbanisme (PLU). De plus en plus de bâtiments appartenant à la commune sont cédés, livrés à la spéculation immobilière. Le foyer de jeunes travailleurs (foyer CARA) est abandonné, plus de 150 logements laissés vacants alors que de nombreux sans abris sont exclus de tout hébergement, et les derniers jeunes laissés dans l'angoisse de perdre leur toit, sans solution. Les expulsions de logement s'accroissent en HLM comme dans le privé.

Triste anniversaire : le 25 janvier 2010 au 17-19 Jules Vallès un incendie tue une mère et son enfant dans un immeuble à l'abandon. Les sinistrés attendent toujours une solution… en 2015.

Et, c'est dans ce contexte que l'office HLM de saint Ouen menace en décembre par affichage d'expulsion toute personne venant en aide à des sans abris. Le directeur de Saint-Ouen Habitat, qui a laissé faire, au lieu d'être sanctionné devient aussi directeur de la Semiso !

Cela doit cesser !! Y en a marre !!

Depuis des mois le DAL Saint Ouen demande un rendez vous avec la mairie sans réponse, à ce jour. C'est pourquoi nous appelons à un

Rassemblement samedi 24 janvier 2015
à 11h devant la mairie de Saint-Ouen (93)


Et face à cette situation, nous combattons pour :
• La reprise des rendez-vous régulier avec les élus de la commune.
• L'arrêt immédiat de toutes les expulsions.
• L'accès et maintien des hébergements jusqu'au relogement et aucune remise à la rue.
• Le relogement immédiat des habitant-e-s de taudis, d'immeubles insalubres, des bidonvilles et des sinistré-e-s.
• L'application de la loi DALO (Droit au Logement Opposable) et relogement de tous les prioritaires.
• Le relogement de tous les sinistrés des 17/19 rue Jules Vallés.
• Davantage de logements sociaux (PLAI) accessibles aux plus modestes.
• Le maintien du foyer CARA

Un toit, c'est un droit


Permanence du DAL Saint-Ouen, tous les 1er samedis du mois de 10h à 13h
au 1, rue des marronniers à St-Ouen. Tél. : 06 65 97 10 24. Courriel : dalsaintouen@altern.org

http://www.libertaires93.org/Logements- ... s-non.html
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Messagede Pïérô » 26 Jan 2015, 02:15

Jeudi 29 janvier

Projection-débat sur la lutte des résidents de l’ancienne clinique Michelet de Bondy

Projection de deux courts métrages et débat le 29 janvier 2015 à 20h, salle André Malraux à Bondy (25 cours de la République) sur la lutte des résidents de l’ancienne clinique Michelet pour leur régularisation et leur relogement. Organisé par le Collectif Alternative libertaire de Seine-Saint-Denis et Bondy autrement. Les deux films réalisés par UPOPA racontent la lutte à 7 ans d’intervalle (2007 et 2014), comment les sans-papiers du 50 rue Michelet ont obtenu leur régularisation et comment les familles sont en train d’être toutes relogées petit à petit.

2 courts-métrages réalisées par UPOPA sur la lutte des résidents du 50 rue Michelet à Bondy : Paroles de sans-papiers (2008) et Bondigne. Des papiers, un toit, la lutte continue à Bondy (2014). Ils racontent plus de 7 ans de lutte des résidents et résidentes et de leurs soutiens, pour les papiers et le logement. Soirée organisée par AL 93 et Bondy autrement.


Image


Lutter contre les marchands de sommeil à Bondy, résister à leurs intimidations

Les résidents de l’ancienne clinique située au 50 rue Michelet à Bondy se battent depuis plusieurs années contre le propriétaire qui a illégalement transformé cet établissement de santé en logements. Il louait principalement à des sans-papiers, locataires vulnérables et exclus bien souvent des circuits traditionnels de logement. En s’organisant, les résidents sans-papiers ont tous été régularisés avec l’aide du comité de soutien. Les deux tiers ont également été relogés, que ce soit par eux-mêmes ou par les services sociaux, car la grande majorité bénéficient du droit au logement opposable (DALO).

Cependant, le propriétaire de la clinique tente d’intimider ceux et celles qui veulent informer sur ses agissements.

Bondy autrement et le Collectif Alternative libertaire de Seine-Saint-Denis sont fortement investis depuis 2007 dans le comité de soutien aux résidents du 50 rue Michelet. Depuis mai 2014, nous essayons d’organiser la projection à Bondy de deux courts métrages réalisés par l’Université Populaire Audiovisuelle (UPOPA) sur cette lutte : Paroles de sans-papiers (2008) et Bondigne. Des papiers, un toit, la lutte continue (2014).

Après une réponse trop tardive en juin 2014, cette soirée devait avoir lieu le 9 octobre 2014. Suite à un courrier menaçant des avocats du propriétaire, la communauté d’agglomération Est-Ensemble, qui gère la salle André Malraux à Bondy, a retiré son autorisation d’utiliser la salle la veille de l’initiative, « pour prendre le temps examiner la situation ». Suite à cette analyse par les experts juridiques d’Est-Ensemble, la salle nous a été proposée de nouveau pour le 29 janvier 2015.

Or les mêmes avocats que précédemment viennent de faire parvenir à Est-Ensemble et UPOPA un courrier d’intimidation très similaire au précédent, dans l’espoir d’empêcher la diffusion de ces documentaires, et de priver les Bondynois et les Bondynoises d’une information légitime sur les agissements de cet individu et sur la courageuse résistance de ses victimes.

Courrier des avocats du propriétaire du 50 rue Michelet pdf : http://www.libertaires93.org/IMG/pdf/co ... enaces.pdf

Comme par le passé, nous ne nous laisserons pas intimider.

Dans ce courrier de menaces, les avocats Julie Déjardin et André Schmidt contestent la qualification de « marchand de sommeil » de leur client. Pourtant, c’est un grand habitué des tribunaux en tant que mis en cause dans des affaires de logement :
• En 2004, le permis de construire pour changer la destination de la clinique Michelet est refusé par la mairie de Bondy. Le propriétaire, M. Mignen, est débouté de son recours en annulation devant le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise le 10 janvier 2008 et condamné à payer 1500 euros à la commune de Bondy.
• Le 4 juillet 2007, le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Bobigny ordonne la confiscation de la clinique et condamne M. Mignen à 10000 euros d’amende. Il fait appel, et, en décembre 2008, la Cour d’Appel de Paris condamne M. Mignen à 20000 euros d’amende et ordonne la mise en conformité de lieux dans un délai de 18 mois. M. Mignen se pourvoit en cassation mais est débouté de ses demandes. Il est donc bien condamné définitivement dans cette procédure.
• En 2010, la Société anonyme des cliniques chirurgicales, dont M. Mignen est l’actionnaire principal, tente d’expulser les résidents. En 2011, le Tribunal d’instance de Bobigny déboute la SA des cliniques chirurgicales de toutes ses demandes, requalifie les baux illégaux en contrats de location et la condamne à verser des dommages et intérêts aux résidents pour « procédure abusive diligentée par le bailleur dont la mauvaise foi est établie ». Comme de bien entendu, M. Mignen fait appel pour se soustraire à ses obligations. Et contre toute logique, la Cour d’Appel de Paris infirme le jugement et reconnaît des baux sans fondement juridique qui ont cours au 50 rue Michelet ! Contrairement à M. Mignen, les résidents n’ont pas les moyens, eux, de se pourvoir en cassation, procédure excessivement coûteuse.
• En septembre 2012, le Dr Mignen est condamné à 6 mois de prison avec sursis, 2 ans de mise à l’épreuve, 20000 euros d’amende en propre et 40000 euros pour la SA des cliniques chirurgicales, et à verser des dommages et intérêts aux parties civiles pour « soumission de personnes vulnérables, dont au moins un mineur, à des conditions indignes de logement ». Il est aussi astreint à une obligation de soins ! M.Mignen, comme d’habitude, fait appel... La cour d’appel de Paris rend un arrêt défavorable au Dr Mignen le 28 février 2014. Et ce dernier... se pourvoit en cassation !

M. Mignen est un spécialiste de l’instrumentalisation des procédures judiciaires. Ses moyens financiers conséquents, issus en grande partie des loyers perçus au 50 rue Michelet, lui permettent de faire trainer les procédures en longueur et de systématiquement aller jusqu’à la Cour de cassation, procédure particulièrement longue et onéreuse. Ses victimes, elles, sont modestes et n’ont pas ces possibilités.

Alors qu’une forte mobilisation a eu lieu en France pour défendre la liberté d’expression et la liberté d’informer ; alors que l’hôtel de ville de Bondy et le site Web d’Est-Ensemble arborent le slogan « Nous sommes Charlie », ces tentatives de censure sont scandaleuses. Nous comptons sur le soutien des institutions face à ces menaces : mairie de Bondy, communauté d’agglomération Est-Ensemble, mais aussi préfecture de Seine-Saint-Denis, qui suit le dossier depuis des années.

Nous appelons tous les Bondynois et toutes les Bondynoises, tous les militants et et militantes du droit au logement, tous les défenseurs de la liberté d’expression et d’information à venir nombreux et nombreuses le 29 janvier 2015, à 20h, au cinéma André Malraux, 25 cours de la République à Bondy, pour dénoncer ces agissements et soutenir les résidents du 50 rue Michelet.

Comité de soutien aux résidents du 50 rue Michelet, Alternative libertaire Seine-Saint-Denis, Bondy autrement

http://www.libertaires93.org/Lutter-con ... ml#forum17
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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede Pïérô » 27 Jan 2015, 14:02

Mercredi 28 janvier, rassemblement devant la Mairie de Bondy à 15h

Les mal-logés de Bondy se remobilisent

Trente et une familles demandeuses de logement à Bondy Habitat étaient présentes mercredi 21 janvier au rassemblement devant l'Office de l'Habitat.

Elles ont espéré jusqu'à 17h le passage de madame Thomassin, présidente de Bondy habitat (et aussi maire et aussi vice-présidente du Conseil général, et aussi conseillère communautaire à Est Ensemble, entre autres), attendue pour une réception dans les étages supérieurs. Madame Thomassin a eu le courage d'éviter les locataires en passant par le parking du sous-sol, tout en déclarant là-haut qu'elle avait trouvé le rassemblement « croquignolesque »...

Les personnes présentes ont décidé de renouveler leur rassemblement à la mairie le mercredi 28 janvier à 15h, et ont sur place envoyé une demande de rendez-vous à la présidente et à la directrice de l'Office.

Certaines attendent depuis une dizaine d'années. Les dossiers concernent surtout des demandes d'échange, en général pour des logements plus grands, mais plusieurs familles sont hébergées ou dorment dans leur voiture.

Pas vraiment croquignolesque, donc, quand on a un minimum d'humanité.

Seule la mobilisation des intéressés permettra de faire entendre leur juste revendication. Les participants le savent bien et ont décidé d'élargir encore le nombre de présents en appelant à un nouveau rassemblement en mairie.

D'après nos informations, à l'heure où nous mettons en ligne, ils n'ont toujours pas reçu de réponse à leur demande de rendez-vous.

http://www.libertaires93.org/Les-mal-lo ... dy-se.html
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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede Pïérô » 29 Jan 2015, 14:49

Solidarité avec le collectif BARAS !

Le Collectif Baras, né il y a plus de 2 ans, a besoin de votre solidarité car nous sommes menacés d’expulsion du bâtiment occupé au 72 rue René Alazard à Bagnolet.

Notre procès va se tenir mardi 3 février 2015 à 9h au tribunal de Pantin (métro église de Pantin).
Votre présence est importante !
Sans ce bâtiment, le collectif se retrouverait une nouvelle fois à la rue !

Pour montrer notre détermination, nous organisation samedi 31 janvier 2015 à 11h un rassemblement devant la mairie de Bagnolet puis, juste après, un repas de soutien au squat 72 rue René Alazard (repas avec et sans viande).
Ce repas permettra de nous aider financièrement à faire face à la situation.

Collectif Baras
07 78 32 14 75 ou 07 51 28 82 69
lesbaras@@@squat.net

Régularisation des sans-papiers !
Des logements pour tou.te.s !



Image

http://fr.squat.net/2015/01/22/bagnolet ... tif-baras/
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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede Pïérô » 05 Fév 2015, 09:51

Bagnolet (93): un nouveau délai pour le squat du collectif Baras

Le collectif Baras passait devant le tribunal de Pantin ce matin [mardi 3 février 2015] contre Natixis qui demande notre expulsion. Nous avons eu un nouveau délai avant l’expulsion !
Notre prochain passage devant le juge sera le 14 avril 2015 à 9h30.

En attendant, n’hésitez pas à passer nous voir dans notre lieu d’habitation au 72 rue René Alazard à Bagnolet.

Sans ce bâtiment, 200 personnes se retrouveraient une nouvelle fois à la rue !

Ce bâtiment est pourtant vide et sans projet.

Nous avons engagé des démarches utiles afin d’être hébergés durablement et dans de meilleures conditions. Les négociations avec les pouvoirs publics (mairies de Bagnolet et Montreuil, ainsi que
préfecture) pour un relogement durable ont toutes échoué. Mais nous continuerons sans relâche à demander la réquisition des bâtiments vides.
Nous continuons également à essayer de négocier avec les mairies la mise en place de conventions d’occupation précaire avec un bailleur privé ou avec un bailleur public. Rappelons-nous que les maires ont le pouvoir – et même le devoir – de réquisitionner des bâtiments vides pour prévenir un trouble à l’ordre public.

Les mairies de Bagnolet et Montreuil ainsi que l’État disposent de bâtiments vides sans réel projet. C’est toujours le cas, par exemple, du bâtiment du Conseil général rue Rapatel à Montreuil, duquel le collectif s’est fait violemment expulser en mai 2013.

Le collectif Baras est déterminé à obtenir un toit pour l’ensemble de ses membres !

Nous demandons aux autorités de ne pas expulser les membres du collectif Baras des lieux de Montreuil, Bagnolet et des foyers Adoma !

Pour rappel, nous sommes des migrants originaires de l’Afrique de l’ouest et centrale et, pour la plupart, on vivait en Libye depuis de nombreuses années… puis la guerre nous a forcé à partir.

Aujourd’hui, nous sommes en France pour travailler et nous demandons au préfet de nous régulariser au plus vite !

Les critères imposés par la loi sont beaucoup trop restrictifs sur la régularisation par le travail. Nettoyage, bâtiment, gardiennage, restauration… tous ces secteurs nous exploitent car nous n’avons actuellement pas de statut.

Pour mettre fin à cela, il faut obtenir la régularisation de tous les sans-papiers !

RÉGULARISATION DES SANS-PAPIERS !
ARRÊT DES EXPULSIONS!
DES LOGEMENTS POUR TOU.TE.S!

RDV tous les samedis à 18h30 à notre AG ouverte à tou.te.s.

Collectif BARAS
07 78 32 14 75
lesbaras@@@squat.net

https://fr.squat.net/2015/02/04/bagnole ... tif-baras/
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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede Pïérô » 15 Fév 2015, 14:10

Un an de délai pour les sans abris DAHO qui ont réquisitionné une agence Pôle emploi
Qu’attendent le Préfet et le Gouvernement pour réquisitionner les logements et les bureaux vacants ?


Le juge d’instance d’Aubervilliers, a accordé fin décembre plus d’un an de délai aux 80 sans logis qui occupent depuis fin août une ancienne agence de Pôle emploi, située 81 avenue Victor Hugo, dans le quartier du centenaire, à proximité de la porte d’Aubervilliers, avec le soutien du DAL.

Pôle emploi n’a pas fait appel de cette décision* qui est désormais pérenne, et protège donc les occupants d’une expulsion jusqu'au 1er avril 2016, car la trêve hivernale s’applique**.

Alors que le 115 du département fait grève aujourd’hui, et que les organismes d’hébergement se mobilisent ce soir, Droit Au Logement rappel que des solutions existent autres que des hôtels ou des foyers coûteux :
Qu’attendent le Préfet Galli, la ministre du logement et le Premier ministre pour réquisitionner ?
Ils ne manquent pas de courage pour expulser les mal logés,
En manqueraient ils pour appliquer la loi de réquisition et protéger des êtres humains, parmi lesquels des personnes vulnérables ?
Cette politique de “2 poids -2 mesures”, en violation des droits humains et des lois de la république devient intolérable !

Cette décision du tribunal d’Aubervilliers, rare dans le cadre des réquisitions militantes, vient opportunément rappeler l’État à ses devoirs.
En effet, les occupants du 81 avenue de la république, avaient été reconnus pour la plupart prioritaires DAHO (Droit à l’hébergement opposable) depuis juin 2014, alors qu’ils campaient dans la rue. La Préfecture du 93 ne leur a jamais proposé l’hébergement pérenne prescrit par la loi DALO du 5 mars 2007, dans le délai de 6 semaines.
Cet immeuble sur lequel Pôle emploi à un droit d’usage, appartient à l’État (ministère du travail), État qui est en défaut puisqu’il n’a pas mis en oeuvre la décision de la commission départementale de médiation.

Puisque l’État est défaillant, il reste la voie des réquisitions militantes, dont on ne manquera pas d’entendre à nouveau parler dans les prochaines semaines, malgré la vague répressive qui s’est abattue sur les militanEs du logement et les occupations d’immeubles vides depuis 2012 !



--------------------------------------------------------------------------------

Pour Mémoire sur la situation à Aubervilliers :

Les habitants de 3 immeubles squattés avaient été expulsés coup sur coup, sans relogement, entre septembre 2013, et mai 2014. Ils s’étaient unis, avaient été rejoints par les sinistrés de la rue des postes non relogés (incendie de juin 2014), que la mairie refusait de reconnaître, car ils étaient locataires non déclarés d’un marchand de sommeil.
Il s’en était suivi un campement de 10 semaines, dans Aubervilliers, au cours duquel les sans logis avaient déposé des recours DAHO.

Fin août, après avoir été reconnus prioritaires, et sans réponse du Préfet du 93, les sans logis avaient réquisitionné ces locaux vacants depuis plus d’un an, et s’étaient organisés pour gérer les lieux.

Les syndicats de salariés de Pôle Emploi et de la DIRECCTE (SUD Emploi IDF, SUD Travail RP, CGT SETE Paris, SNUTEFI-FSU Idf), ainsi que des organisations du comité de soutien (Sud éducation Créteil CGT, CGT Educ'action, Solidaires 93, CGT Saint Gobain Recherche, Front du Peuple) , avaient apporté leur soutien aux sans logis, mais la direction de Pôle emploi, disposant d’un droit d’usage, avait néanmoins lancé une procédure d’expulsion.
Plusieurs marches et rassemblements avaient été organisés en direction de pôle emploi.

La Mairie d’Aubervilliers, sollicitée activement par les sans logis et le comité de soutien, avait transmis un courrier au Préfet lui demandant de mettre en œuvre un hébergement.

DAL partage le soulagement des habitants du 81, à l’issue de cette décision et de l’expiration du délai d’appel, qui prend en compte la détresse des sans logis d’Aubervilliers, le courage dont ils font preuve depuis plus d’un an dans leur combat pour s’en sortir, et le non respect par l’État de ses obligations légales en matière de logement des sans abris.

Désormais, la Préfecture dispose d’un délai de 15 mois pour engager des discussions et mettre en place des solutions conformes à ses obligations et aux attentes des occupants.

Les habitants du 81, DAL et leur comité de soutien demandent :
- L'arrêt des expulsions sans relogement
- Le relogement de tous les habitants
- La régularisation de ceux et celles qui sont sans papier
- Une table ronde avec la direction de Pôle Emploi, la Préfecture et la Ville pour mettre en place des solutions de relogement


--------------------------------------------------------------------------------
* Nous avons préféré attendre qu’expire le délai d’appel avant de faire connaître cette décision du “bon juge”.
** Ce jugement rappel opportunément qu’un amendement adopté dans la loi ALUR, défendu par le député André Chassaigne à la demande du DAL avait renforcé la possibilité d’octroyer des délais renouvelables pour les personnes reconnues prioritaires DALO ou DAHO.

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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede Pïérô » 12 Mar 2015, 04:08

Samedi 14 mars, Montreuil

Diffusion de tracts et table de presse
dans le Bas Montreuil - Bas Bagnolet


Du vin chaud contre la chasse aux biffins !

Du café en solidarité avec les personnes menacées d'expulsion rue de l'Avenir !

Du thé en soutien au collectif Baras qui lutte pour des papiers et des logements !

Et du jus d'orange... devinez pourquoi !

RV samedi 14 mars à 15h au métro Robespierre, au niveau de la grande entrée du métro (celle proche de la rue Robespierre).

On ne fera pas qu'y boire, on aura des banderoles, une petite table de presse, et on y distribuera entre autres le tract en pièce jointe : http://paris.demosphere.eu/files/docs/f ... -fname.pdf.
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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede bipbip » 31 Mar 2015, 14:19

Saint-Ouen (93): pour l’autogestion au foyer CARA !

Foyer CARA: « Nous ne vivrons plus comme des rats »

Foyer de jeune travailleur historique de la mairie de Saint-Ouen, d’une capacité de 192 logements, le CARA semblait il y a quelques semaines dans une impasse.

Un projet immobilier aujourd’hui abandonné visait à transformer cette tour de 14 étages en hôtel, bien placé entre la future sortie de la ligne 14 et le siège d’Alsthom. La précédente mairie, Front de Gauche, avait commencé à coup d’annonces de fermeture à vider la tour, sans penser au relogement des résident-e-s. Lesquel-le-s sont privé-e-s de tout accompagnement social. La nouvelle municipalité UDI, bien que le maire soit président du conseil d’administration de l’association gérant le foyer, s’est lavé les mains de ce dossier « de merde ».

Le personnel, devant l’incapacité de continuer à se verser des salaires, s’est mis en grève durant 9 semaines pour obtenir son licenciement et le reclassement de l’un d’entre eux. Durant cette période, la situation s’est largement dégradée au CARA.

Le foyer CARA, au lieu d’aider les résident-e-s à s’installer en région parisienne, est devenu un facteur d’exclusion pour les jeunes migrant-e-s et les jeunes des quartiers qui y vivent. « Quand on entre au CARA, on ne peut plus en sortir », c’est l’impression partagée par de nombreux et nombreuses résident-e-s.

Les pouvoirs publics ont cherché à ôter toute dignité aux résident-e-s du foyer CARA. « Vivre comme des rats », c’est le sort auquel destine la mairie de Saint-Ouen les résident-e-s. Jusqu’à l’incendie fatal qui permette d’expulser la tour qui compte encore plus d’une soixantaine d’habitant-e-s.

Mais cette jeunesse immigrée, cette jeunesse des quartiers, elle n’a pas dit son dernier mot. Laissée à l’abandon, elle crée des solidarités, elle s’organise, elle se reprend en main.

Le personnel a repris le travail et aujourd’hui, résident-e-s comme employé-e-s ont l’intention de gérer eux-mêmes le foyer.

Puisqu’ils et elles ne peuvent pas compter sur l’État, c’est à eux et elles de se prendre en charge, d’organiser la vie au foyer, de payer le salaire du personnel, d’aider les plus précaires, d’assurer la sécurité de tou-te-s au sein du foyer. Les résident-e-s ont déjà obtenu par un rassemblement que l’électricité ne soit pas coupée au foyer.

Autogestion, c’est le mot d’ordre juste à l’heure actuelle, jusqu’au relogement de tous ceux et toutes celles qui s’impliqueront dans cette lutte.

Nous ne pouvons que saluer cette perspective, qui permettra de faire vivre un foyer, lieu de réunion pour de nombreux collectifs et organisations progressistes en région parisienne. Nous-mêmes, résident-e-s au foyer, participerons à cette lutte. Nous appelons au soutien, mais comptons avant tout sur les résident-e-s et les militant-e-s de quartiers populaires pour bâtir l’autogestion au foyer CARA.

Seule la lutte paye !

resistancecara@@@gmail.com
(Foyer Cara, 2 rue Adrien Meslier, Saint-Ouen)

https://fr.squat.net/2015/03/31/saint-o ... oyer-cara/
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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede Pïérô » 09 Avr 2015, 08:02

Squat du collectif Baras

Samedi 11 avril 19h : soirée de soutien au squat des Baras, Bagnolet
Mardi 14 avril à 9h30 : procès au tribunal d'instance de Pantin


Soirée de soutien et procès du squat du collectif Baras

Et c'est reparti ....

Le Procès du squat 72 rue rené Alazard à Bagnolet c'est le mardi 14 avril à 9h30 au tribunal d'instance de Pantin (métro église de Pantin).

Venez nombreux !

Nous sommes des migrants originaires de l'Afrique de l'ouest et centrale et, pour la plupart, on vivait en Libye depuis de nombreuses années ... puis la guerre nous a forcé à partir. Aujourd'hui, nous sommes en France pour travailler et nous demandons au préfet de nous régulariser au plus vite !
Les critères imposés par la loi sont beaucoup trop restrictifs sur la régularisation par le travail. Nettoyage, bâtiment, gardiennage, restauration... tous ces secteurs nous exploitent car nous n'avons actuellement pas de statut.
Pour mettre fin à cela, il faut obtenir la régularisation de tous les sans-papiers !

Le collectif Baras est tout autant déterminé à obtenir un toit pour l'ensemble de ses membres !
Nous demandons aux autorités de ne pas expulser les membres du collectif Baras des lieux de Montreuil, Bagnolet et des foyers Adoma !

Régularisation des sans-papiers !
des logements pour tou.te.s !

RV tous les samedis à 18h30 à notre AG ouverte à tou.te.s

On organise aussi une soirée de solidarité en vue du procès le samedi 11 avril : repas à partir de 19h (avec ou sans viande) et concert dès 20h avec Biba Arif (musique afro, reggae et soul), des guests et un DJ pour danser !

au squat des Baras 72 rue René Alazard à Bagnolet (Metro Gallieni ou Porte de Lilas bus 115 la chassagnole)

Collectif Baras 07 78 32 14 75
lesbaras@squat.net

http://paris-luttes.info/samedi-11-avril-soiree-de-2953


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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede Pïérô » 13 Avr 2015, 10:40

Attiéké, Montreuil, procès reporté au 16 janvier 2016

Attiéké pas bouger ! Procès reporté au 16 janvier. La lutte continue pour le centre social autogéré l’Attiéké ! Récit de la journée de lutte du 28 mars.

Après la fin de la trêve hivernale la lutte continue !
Non à l’expulsion du centre social auto-organisé l’ Attiéké !
Non aux expulsions qu’on ait un bail ou non !
Pour faire plier État, Mairie, Bailleurs, une solution : la réquisition !


Squatteurs-euses locataires, solidaires !

C’est ce qu’on crie dans nos slogans, c’est ce qu’on défend dans les luttes et partout ailleurs. Samedi 28 mars, l’Attiéké organisait un rassemblement contre la fin de la trêve hivernale. Derrière la banderole "Attiéké nous pas bouger" étaient rassemblés celles et ceux qui vivent et font vivre l’Attiéké, le collectif Pas d’enfant à la rue, le collectif Ali Ziri et d’autres collectifs de mal logé-e-s et associations de la ville. Cris, chants, slogans ont retenti partout dans la ville.

Il faudra plus qu’un bulldozer, résistance des quartiers populaires.
Personne personne personne à la rue ! Occupation,


Face aux expulsions à venir, nous opposons notre solidarité car l’union fait la force, le collectif pas d’enfant à la rue était présent et a expliqué la lutte en cours contre l’insalubrité subie par les familles des écoles.
Un rdv a lieu vendredi 3 avril à la mairie.

Pas d’enfant à la rue.
Pas d’enfant dans les taudis.


Face à la mairie qui nous ignore, nous avons exigé la réquisition de notre bâtiment et nous nous battrons. Nous nous battrons pour le mouvement des réquisitions dans le 93 et partout ailleurs, car c’est une vrai solution pour tou-te-s, mal-logés, locataires écrasés par les loyers.

Ils gardent les logements vides,
pour monter les loyers.
Une solution, réquisition.


Plus de 2000 logements vides sur St Denis, au moins 136 000 à Paris.
Face à l’État, les mairies, les bailleurs qui font exploser les loyers ou laissent faire, qui appliquent des politiques racistes pour l’accès à un bail, qui laissent les logements vides, nous opposons notre solidarité.

Nous la faisons vivre dans les luttes, dans l’action directe, dans les permanences solidaires :
-tous les lundis 18h-20h, permanence pour le logement et permanence pour les sans papiers
- tous les mardis 1_h30-20h : atelier de français
- tous les mercredis 14h-18h : centre de loisirs gratuit et aide aux devoirs
- tous les dimanches 15h : écrivains publics

Après le rassemblement, un cortège combatif a défilé dans la rue commerçante de la ville, direction la gare de St Denis.

Attiéké vivra
Attiéké vaincra !


Nous avons reçu le soutien des habitant-e-s. La solidarité ça parle et la solidarité ça paie !

Un groupe est parti en action au débat organisé par le lieu 6B auquel participaient les représentants du 6B, un gros promoteur immobilier, le maire de St Denis, le président de plaine commune, sur la FABRIQUE DE CULTURE : quelle place et quels enjeux dans la transformation de la ville ?
Ceux qui s’enrichissent sur notre dos, ceux qui nous expulsent et les représentants du 6B , tous main dans la main. Face à cette tribune, nous avons dénoncé la collusion, les expulsions de logement et l’épuration sociale en cours dans la ville. nous avons martelé les revendications du collectif, exigé la réquisition de l’Attiéké.
A l’heure où tout St Denis est en chantier à grand coup d’expulsions et d’urbanisme de classe : pour les classes populaires cela devient la guerre pour se loger. La culture n’est qu’une vitrine derrière laquelle se cachent les projets antisociaux. Dans cette guerre sociale, l’Attiéké est une solution, la réquisition est une solution.

D’autres camarades de l’Attiéké se sont rendus à Paris, pour manifester auprès des collectifs de mal-logés. La rage et la solidarité ont animé tout le cortège pour la réquisition appelée par l’Attiéké. De nombreux-euses camarades nous ont rejoint.
La lutte à l’Attiéké continue !

- Non à l’expulsion du 31 boulevard Marcel Sembat à Saint-Denis !
- Arrêt des expulsions qu’on ai un bail ou non !
- Régularisation de tou-te-s les sans papiers !
- Des logement vraiment sociaux pas des bureaux !

Le centre social Attiéké est un lieu indépendant des pouvoirs. Il est un lieu de résistance et a besoin du soutien de tou-te-s ! Le centre social Attiéké fait vivre la solidarité sur St-Denis, et montre que la lutte paie, et que c’est l’union qui fait la force !

http://paris-luttes.info/l-attieke-vivr ... incra-3040
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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede Pïérô » 15 Avr 2015, 11:05

La Plaine Saint-Denis : solidaires contre l’expulsion

Ce lundi matin devant le 27 rue Cristino Garcia à Saint-Denis. il y avait des enseignant-e-s et des parents d’élèves de l’école mais aussi des habitant-e-s du quartier, des parents et enseignant-e-s d’autres écoles à St-Denis, l’adjoint au logement [1], des militant-e-s du collectif « Pas d’enfant à la rue », de l’Attiéké, du DAL et du Réseau solidarité logement...

http://paris-luttes.info/la-plaine-sain ... aires-3061
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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede Pïérô » 19 Avr 2015, 12:34

Saint-Denis : occupation d’une école contre l’expulsion d’une famille

A Saint-Denis, la lutte contre l’expulsion d’une famille du quartier est montée d’un cran ce jeudi 16 avril : les habitant-e-s, parents d’élèves et enseignant-e-s ont décidé d’occuper l’école Doisneau-Casarès où deux enfants de la famille sont scolarisés.

... http://paris-luttes.info/saint-denis-oc ... ecole-3096
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