Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede anouchka » 14 Sep 2012, 20:04

le copain de la CGA vient de m'apprendre que l'occupation est terminée, impossible de passer une deuxième nuit dans d'aussi mauvaises conditions surtout pour les blessés et les enfants. ils sont quand même allés ensemble au moins pour cette nuit dans un hôtel. une manif est prévue dimanche matin à onze heures, lieu encore à définir.
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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede Béatrice » 17 Sep 2012, 13:51

Urgence :
A l'attention de celles et ceux qui n'auraient pas eu connaissance de cet appel :

Un toit c’est un droit !
Manifestation aujourd’hui des sinistrés de Saint Denis .
Ils continueront à dormir dans la basilique St Denis !

Lundi à partir de 17h, devant la Sous Préfecture de St Denis,
Rassemblement des sinistré


Image

Les sinistrés du 39 rue Gabriel Péri ont manifesté aujourd’hui dans les rue de Saint Denis, avec les collectifs DAL du 93, et le comité de soutien, puis se sont rendus devant la caserne désaffectée de gendarmerie, où des dizaines de logements sont vacants depuis plusieurs années, à la limite des 4000 de la Courneuve, pour réclamer qu’ils soient mis à disposition ou réquisitionnés.
La manifestation a traversé la cité des Francs-Moisins, où de nombreuses familles sont menacées d’expulsion.

Les sinistrés ont fait part de leur sentiment d’avoir été abandonnés par les pouvoirs publics, tant en matière de soins, que de soutien psychologique, d’aide alimentaires, de vêtements, ou d’aide administrative. Ils ont rappelé qu’ils avaient du mener de nombreuses actions pour être tous hébergés : Lundi matin, se rendre tous ensemble à la Mairie, lundi soir occuper la bourse du travail de Saint Denis, mercredi soir s’installer dans la Basilique, jusqu’aux négociations menées avec la sous Préfète, qui ont abouti à l’hébergement depuis dans un hôtel du centre ville , de l’ensemble de la quasi totalité des sinistrés.

Les sinistrés, soutenus par DAL et le Comité de soutien, demandent à être relogés dans de vrais logement, et que ceux sans papier soient régularisés, afin de travailler et vivre dignement.
Ce serait le minimum à faire, après ce tragique et violent incendie qui a provoqué la mort de 3 personnes et blessé un dizaine d’autres. La sous préfecture a accepté de faire des documents attestant de l’identité des chaque sinistré, qui seront délivrés lundi dans la journée.

Les sinistrés attendent que des poursuites soient lancées, et que les deux gros bailleurs, qui portent une lourde responsabilité dans cet incendie, soient traduits en justice.
Droit Au Logement rappel à cette occasion, la condamnation vendredi d’un marchand de sommeil, à Bondy, qui louait sans autorisation, à des migrants, les chambres d’une clinique désaffectée. Il était PDG et propriétaire de cette ancienne clinique, et a été condamné par le TGI de Bobigny à 6 mois de prison avec sursis, 2 ans de mise à l’épreuve, 60 000 euros d’amende, et 21 euros de dommages et intérêts.

Il est désormais nécessaire que la municipalité de St Denis accélère le relogement des habitants des taudis du centre ville, réalise des logements sociaux sur la plaine Saint Denis, si nécessaire pour les reloger, et exproprié les marchands de sommeil et les propriétaires négligents.
Il faut également que la loi soit améliorée : Accélération et simplification des procédures, création d’une procédure préventive efficace, restauration du droit au relogement des habitants de logements et locaux indignes (supprimé par la droite, pour les occupants sans titre).

Lundi à partir de 17h, devant la Sous Préfecture de St Denis,
Rassemblement des sinistrés

où une délégation sera reçue pour examiner la suite, s’assurer que les hébergements sont prolongés après mardi, que les relogements vont être mis sur pied, et que les demandes de régularisations seront prises en compte et satisfaites.

Mardi 19h :

1 - Soirée musicale et artistique de soutien aux sinistrés salle “LIGNE 13”, à St Denis

2 – Meeting logement de rentrée par la plate forme logement des mouvements sociaux, salle Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan, Paris 2e – Métro Sentier (avec de nombreux responsables associatifs, syndicaux et politiques, des sinistrés ...)

Samedi 22 septembre, 15h, Place de la Mairie ,
Manifestation : Pour le relogement et la régularisation des sinistrés, le relogement des habitants de taudis, l’arrêt des expulsions, la mobilisation ou la réquisition des logements vacants ...

Un toit c’est un droit !

Droit au logement :
http://www.droitaulogement.org/

12 septembre 2012

Incendie St Denis : trois jours après, les sinistrés sont à la rue.

Ils dorment cette nuit dans la basilique St Denis

Il n’aura fallu que 3 nuits pour que les sinistrés du 39 rue Gabriel Péri, se retouvent à la rue, sans même un hébergement.

Déjà dans la nuit de dimanche à Lundi, la Mairie avait hébergé 20 sinistrés, laissant un trentaine d’autres“ se débrouiller”.. Certains avaient passé la nuit dans les jardins municipaux.
Lundi, il avait fallut occuper la bourse du travail de Saint Denis, pour que la Mairie de Saint Denis accepte de les héberger tous, Aujourd’hui, ils ont appris que c’était terminé.
Le ministère du logement a déclaré au DAL qu’ils n’avaient pas été tenu au courant de la fin de la prise en charge par la mairie.

La Ministre du logement ne s’est elle pas engagée dimanche devant l’immeuble incendié à reloger tout les habitants ?
Ou est la parole Gouvernementale ?

Dans la soirée, certains sinistrés ont reçu des propositions d’hébergement par la Préfecture du 93, dans les départements de grande Banlieue, qu’ils n’ont pu acceptér, car trop éloigné de leur lieu de vie, Saint Denis, où les solidarités leur permettent de tenir le coup.

Ils demandent à être hébergés à Saint Denis, ou à proximité, en attendant les relogements promis par Cécile Duflot.

A St Denis, comme ailleurs, il y a mieux et bien moins cher que les hôtel. : de nombreux logements et immeubles vides, appartenant à de riches propriétaires, à des bailleurs sociaux, ou à l’État …

Nous demandons leur réquisition, ou leur mise à disposition, pour héberger et loger convenablement les sinistrés, mais aussi tout les sans logis, les expulsés et les habitants de taudis de Saint Denis !

Nous appelons, avec le comité de soutien aux sinistrés, à une mobilisation unitaire et solidaire dans les prochaines jours, avec les sans logis, les mal logés et les habitants solidaires, de Saint Denis et de Plaine Commune.

Dimanche, 11h, devant la mairie, metro Basilique, MANIF des sinistrés, DAL, comité de soutien, habitants solidaires.


http://www.millebabords.org/spip.php?article21491
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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede bipbip » 22 Sep 2012, 09:25

Manifestation dimanche 23 septembre

Relogement de tous les sinistré-e-s de l’incendie du 39 Gabriel Péri !

L’incendie du 8 septembre dernier d’un immeuble insalubre du 39 rue Gabriel Péri à Saint-Denis a fait trois morts et 15 blessés dont trois très graves, Dès le lendemain, Cécile Duflot, ministre du Logement s’engageait à ce que « le relogement de toutes les personnes qui ont dû être évacuées (soit) assuré d’ici ce soir (dimanche)».

Dès le soir même, près de la moitié des sinistrés n’étaient pas pris en charge et beaucoup ont passé leur première nuit après le drame dans des jardins publics… Ce n’est qu’après l'installation des sinistréEs et de leurs soutien dans la basilique de Saint Denis et cinq jours après l’incendie que les sinistrées obtiennent un hébergement ensemble dans un hôtel de Saint denis, mais, dans un premier temps, garanti uniquement pour une durée de 5 jours seulement. Aujourd’hui, cet hébergement est garanti jusqu’au 1er octobre, et après ?

De plus, depuis la catastrophe :
· Toujours pas de cellule de crise ou d'écoute collective des personnes à hauteur d'un tel traumatisme,
· Pas de lieu de rassemblement pour les personnes
· Alors que les papiers sont perdus ou brûlés, et que beaucoup ont tout perdu dans l’incendie, les vêtements, la nourriture sont distribués au compte goutte. A titre d’exemple : un couple a reçu 4 tickets restaurants en une semaine….!

Heureusement demeure la solidarité des voisinEs, de la population du quartier, mais ne peut suffire à répondre à leurs besoins. L’état doit tenir ses promesses, prendre ses responsabilités et agir de suite et nous attendons de la municipalité qu’elle reçoive les sinistré-e-s et leurs soutiens et apporte son soutien à la hauteur des besoins et des demandes et à la régularisation et au relogement des sinistréEs.

Ainsi, nous exigeons :
· Le relogement et la régularisation de tous les habitant-e-s sinistré-e-s.
· Un hébergement stable, pérenne, proche du lieu de vie, jusqu’au relogement définitif.
· La mise à disposition d’une salle permettant aux habitant-e-s de se réunir dans des conditions dignes.
· Des conditions dignes d’accueil et de suivi des dossiers garanties pour toutes les personnes.
· des tables rondes régulières avec la Mairie, l’Etat, le Conseil Général, les habitantEs de l’immeuble et leurs soutiens.
· Application de la loi de réquisition des logements vides et mise à disposition des biens vacants de l’Etat, par exemple, la caserne de gendarmes mobiles à Fort de l’Est pour loger les sinistréEs et les sans logis de Saint Denis.
· Des mesures énergiques contre les marchands de sommeil afin de protéger les habitantEs et le relogement à Saint Denis de tous les habitantEs de logement insalubres et insécures.


Venez soutenir les sinistréEs tous les soirs à partir de 19h, devant la basilique.

Marche pour le relogement et la régularisation des sinistrés, RDV dimanche 23 septembre à 11h, devant la mairie.

Premiers signataires : DAL, MRAP, Réseau Solidarité Logement, RESF, UL Solidaires...
Avec le soutien de : FASE, G.A., NPA...
http://www.libertaires93.org/article-re ... 12341.html
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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede bipbip » 24 Sep 2012, 00:28

Rassemblement de solidarité à Saint-Ouen le Mercredi 26 septembre

Solidarité avec les mal-logés à Saint-Ouen

La question du logement est malheureusement toujours d’actualité, avec ses drames, comme l’incendie meurtrier de Saint-Denis dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 septembre où deux personnes sont décédées et plusieurs autres ont été gravement blessées. Au quotidien les mal-logés sont le plus souvent aux mains de marchands de sommeil, dans des logements sur-occupés, des immeubles dégradés voire insalubres entraînant des maladies comme l’asthme des enfants voire le saturnisme. Les pouvoirs publics annoncent vouloir remédier à ces situations. Pourtant, les situations perdurent malgré les mesures prises.

La loi sur le droit au logement opposable (Dalo) devait permettre l’accès au logement social des personnes ayant des demandes supérieure à trois ans ou vivant dans des conditions indignes. Or cette loi n’est pas appliquée. L’État est même condamné pour ne pas la respecter. C’est le cas de ce ménage avec 4 enfants, demandeur de logement depuis 2003, hébergé par de la famille et qui a fait condamner l’Etat en décembre 2010 pour non-application de la loi sans pour autant être relogé. Devant de telles situations, avec les collectifs du DAL 93, le comité de Saint-Ouen a manifesté et est intervenu auprès de la préfecture. Si l’Etat est bien sûr le principal responsable de la non application de cette loi, la ville de Saint-Ouen a aussi ses responsabilités. Quels sont les critères d’attribution de logement qui conduisent à ce qu’une famille dans la galère ne reçoive aucune proposition de logement durant près de dix ans ?

L’absence d’évolution concrète pour les habitants des 17-19 rue Jules Vallès montre encore une fois comment les propriétaires sont mieux protégés que les locataires. En janvier 2010, une mère et son enfant sont décédés dans l’incendie de leur appartement. Aujourd’hui, leurs voisins du même étage, rendu inhabitable, sont toujours à l’hôtel (près de trois ans au frais de la ville) lequel vient de leur interdire de mettre de la nourriture dans les réfrigérateurs. Le propriétaire de l’immeuble a été condamné mais la procédure d’expropriation traîne en longueur, du fait d’un droit défavorable aux habitants mais aussi des divisions au sein du conseil municipal et de sa majorité même, qui ont des difficultés à se mettre d’accord sur le périmètre et sur les conditions d’aménagement de celui-ci. De plus, l’État, qui refuse toute table ronde depuis juillet 2010, entend faire une enquête sociale sur les habitants de l’immeuble et non une maîtrise d’œuvre urbaine et sociale (MOUS) laquelle offre plus de possibilités en termes de relogement des habitants. Malgré les propos qui se veulent rassurants des responsables municipaux, les habitants n’ont aucune garantie de relogement.

Face à ces situations, mal-logés des 17-19 rue Jules Vallés et de la ville avec le Dal Saint-Ouen, appellent à se rassembler en solidarité et demandent à être reçu par les représentants de la majorité municipale pour leur relogement.

Rassemblement de solidarité

devant la Mairie de Saint-Ouen (93)

Mercredi 26 septembre 2012 - 17 h


DAL
http://www.libertaires93.org/article-so ... 39915.html
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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede bipbip » 13 Oct 2012, 10:06

Manifestation ce samedi 13 octobre à 15h

Marche des Sans logis, Expulsé-e-s, Mal logé-e-s, DALOs de Seine-Saint-Denis

. Maintien des hébergements jusqu’au relogement et aucune remise à la rue,

. Arrêt immédiat de toutes les expulsions

. Relogement immédiat des habitant-e-s de taudis, d’immeubles insalubres, des bidonvilles et des sinistré-e-s.

. Expropriation des marchands de sommeil

. Application de la loi DALO (Droit au Logement Opposable) et relogement de tous les prioritaires.

. Application du plan d’urgence prévoyant la réquisition de 100 000 logements vides et la mobilisation des vacants biens de l’Etat et des HLM vides.

. Des HLM au Raincy !

. Baisse des loyers

. Des engagements pour les collectifs en lutte : RELOGEMENT et REGULARISATION !

MANIFESTONS !

SAMEDI 13 OCTOBRE 2012

15h – Place du 8 Mai 1945 (M° La Courneuve – 8 mai 45) vers la Préfecture de Seine-Saint-Denis

Avec le Collectif de la rue des Sorins (Montreuil), Collectif des Oubliés du DALO, Collectif Ville Evrard (Neuilly sur Marne), Collectif Mail de Fontenay (La Courneuve), Collectif Pasteur (La Courneuve), Collectif de la Rue des Victimes du Franquisme (Saint-Denis), Collectif Anatole France (Saint-Denis), Collectif Floréal Francs Moisins (Saint Denis), Collectif Plaine Lumière et Grand Stade (La Plaine Saint-Denis), Collectif Michelet – Bondy (Bondy), DAL Saint Ouen, Collectif Jules Valès (Saint Ouen), Collectif 39 rue Gabriel Péri (Saint Denis),

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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede bipbip » 19 Nov 2012, 01:48

Appel à manifestation ce mercredi 21 novembre en solidarité avec solidarité avec les mal-logés

Rassemblement de solidarité avec les mal-logés devant la mairie de Saint-Ouen (93)

Mercredi 21 novembre 2012 - 17 h


Comme le 26 septembre devant la mairie de Saint-Ouen, comme le 12 novembre devant la préfecture de Bobigny, le DAL Saint-Ouen appelle à nouveau à se mobiliser en solidarité avec les mal-logés. Après des demandes répétées, le préfet de Bobigny avait promis de recevoir une délégation du DAL et des collectifs de Seine-Saint-Denis le 12 novembre. Cette fois-ci, le préfet Lambert a averti la veille qu’il était convoqué par le ministre de l’Intérieur Valls à la même heure à propos de la circulaire concernant les sans-papiers. Le 26 septembre, à la mairie de Saint-Ouen, nous avons bien été reçus par l’adjoint au logement et par un adjoint écologiste mais le premier adjoint chargé de l’urbanisme a signalé être pris par ailleurs alors que les élus socialistes n’ont pas donné signe. Ces absents aux rendez-vous ont pourtant de grandes responsabilités quant à la situation des mal-logés.

Le préfet est en charge d’appliquer la loi sur le Dalo (Droit au logement opposable) permettant aux familles ayant obtenu ce droit d’être relogées en priorité. Or l’Etat n’applique pas la loi et est même condamné par les tribunaux administratifs pour cette raison. Nous avons manifesté à de nombreuses reprises pour exiger l’application de cette loi et demandons l’intervention de la ville de Saint-Ouen pour soutenir ces demandes.

La mairie de Saint-Ouen est aussi pleinement concernée pour mettre fin aux méfaits des marchands de sommeil. Comme nous le revendiquions, elle a finalement décidé de préempter les immeubles du marchand de sommeil des 17-19 rue Jules Vallès où une mère et son enfant sont morts dans un incendie en janvier 2010. Trois ans plus tard, la procédure d’expropriation est en passe d’aboutir mais le relogement des habitants comme des hébergés à l’hôtel n’avance pas. La mairie de Saint-Ouen doit avec l’Etat instaurer une maîtrise d’œuvre urbaine et sociale (Mous) qui offre un véritable travail d’accompagnement pour le relogement des habitants.

Des négociations sont en cours entre mairie et Etat mais les mal-logés n’y sont pas invités ! Les socialistes audoniens qui demandaient le relogement de l’ensemble des habitants des 17-19 rue Jules Vallès par l’État (quand le Président n’était pas socialiste) ne répondent plus aux demandes des mal-logés. Les journalistes de la ville de Saint-Ouen annoncent que seuls les habitants présents lors du drame seront relogés alors que d’autres locataires sont arrivés plus tard. Derrière cette annonce se cache le risque d’expulsion d’une partie des habitants, soit le contraire des engagements municipaux ! Mobilisons-nous !

ARRET IMMEDIAT DES EXPULSIONS !

APPLICATION DE LA LOI DALO !

APPLICATION DE LA LOI DE REQUISITION DE 1945 !

DES HLM AU RAINCY !

NEGOCIATIONS AVEC LES COLLECTIFS EN LUTTE :

RELOGEMENT ET REGULARISATION !


Droit Au Logement Saint-Ouen.
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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede bipbip » 07 Déc 2012, 01:56

Nouvelle expulsion pendant la trêve hivernale

Des habitants du 258 Av Président Wilson, à Saint Denis (Plaine St Denis – 93), ont été expulsés par la police, mardi 4 décembre 2012 dans la matinée.

10 célibataires et deux familles avec enfants, habitants sans titre depuis de nombreuses années cet immeuble , ont été expulsés, sans même une proposition d’hébergement, alors que les dispositifs d’hébergements sont complètement saturés, sans égard avec la vulnérabilité des expulsés, qui ne peuvent se loger ailleurs par leurs propres moyens.

La Mairie de St Denis, longtemps propriétaire de cet immeuble, a vendu ce bâtiment dégradé à une société privée, qui exerce de fortes pressions sur les occupants restés encore dans les lieux. Les habitants du 258 Av du président Wilson, payaient une indemnité d’occupation à la Mairie. Le nouveau propriétaire refuse de les encaisser depuis avril 2012.

La préfecture estime qu’elle n’a pas à héberger les squatters, en violation du Droit à l’hébergement.

Il s’agit à notre connaissance, de la 3e expulsion collective depuis le début de la trêve hivernale, après l’expulsion de Pacé et d’un autre bâtiment occupé à Rennes.

DAL dénonce cette nouvelle pratique répressive, à l’approche de la conférence Gouvernementale contre la pauvreté, car la crise du logement et l’engorgement de l’hébergement ont atteint un niveau critique.

DAL constate que la trêve hivernale jusque là respectée par les Préfet pour les occupants sans titre, est violée comme jamais depuis sa création en 1956, ( suite à l’appel de l’Abbé Pierre de 1954), et ce dans l’indifférence générale.

Nous exigeons que cessent immédiatement les expulsions durant la trêve, et demandons à la Ministre du logement de se positionner sur cette banalisation en cours .



Point presse avec les expulsés et leurs soutiens,

vendredi 7/12/12, à 11H devant l’immeuble

( 258 Av du président Wilson – Plaine St Denis 93)

http://droitaulogement.org/nouvelle-exp ... hivernale/
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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede anouchka » 08 Déc 2012, 13:08

Dans les faits la trève hivernale ne s'applique pas aux squats, exemple:
(rappelez-vous aussi l'expulsion du squat de sans papiers de Bagnolet, par moins cinq degrès, l'immeuble détruit aussitôt avec toutes les affaires des gens dedans!)
http://fr.squat.net/tag/saint-etienne/
(Saint-)Etienne: Quelques explications des squatteurs/euses de la Plage expulsée
- janvier 12th, 2012 Filed under: Actualités
plagebye

Mercredi 11 janvier 2012

Un retour sur cette expulsion, un peu plus précis mais néanmoins à l’arrache par les squatteurs/euses en exil…

Le squat La Plage, situé au 86 rue de la sablière à Synthétienne a été expulsé mardi matin. Ca aura au moins pris 6 heures aux flics de dégager tout le monde et toutes les affaires des occupant-e-s. Précisons au passage qu’ils se sont amusé à asperger de gaz lacrymo les occupant-e-s d’une pièce qu’ils n’arrivaient pas à ouvrir…

Merci aux gens du quartier, potes et inconnu-es, qui ont affiché leur soutien !

Nous voulions quand même rappeler que la préfecture, l’huissier et les services de police avaient été prévenus par nos soins : une expulsion en plein hiver était illégale ! En effet, un squat ne bénéficie pas de la trêve hivernale si il est l’objet d’un « arrêté de péril » ou si la « voie de fait » est reconnue par le tribunal… Or ce n’était pas notre cas. Une preuve de plus que ces gens-là font bien ce qu’ils veulent avec leurs lois.

Hélas comme le rappelle cet article de squat.net, "ils font ce qu'ils veulent avec leurs lois". la fameuse règle "de preuves de présence depuis plus de 48 H" est régulièrement bafouée. Les "dégradations commises par les squatters" et justifiant leur expulsion immédiate sont fréquemment commises par les flics eux mêmes lors de leur intrusion. L'alibi de "l'insalubrité" et de la "dangerosité" du lieu sont des grands classiques du genre, comment prouver que ce sont des mensonges?
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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede bipbip » 18 Déc 2012, 02:06

Mardi 4 décembre, 2 familles avec enfants et 10 hommes sont expulsés d'un bâtiment de 6 étages situé 258 avenue du Président Wilson à Saint Denis dans le quartier de la Plaine. Le préfet du 93 Christian Lambert n'a pas hésité à envoyer sa police au service d'un petit spéculateur pendant la trêve hivernale, pratique qui a été immédiatement dénoncée par l'association Droit au Logement (DAL). Les personnes ont passé 3 nuits dehors et le matin du vendredi 8 décembre, le DAL a monté une bâche et un début de campement face à l'immeuble. La préfecture a envoyé ses services d'hébergement au en fin de matinée une solution provisoire avait été trouvé pour l'ensemble des habitants. Ce reportage dénonce la violation de la trêve hivernale qui met fin aux expulsions locatives dans ce pays normalement jusqu'au 15 mars. Il dénonce la spéculation et ses effets, auxquels la mairie de Saint Denis semble ici être liés, et il montre qu'un toit, c'est un droit, seule la résistance permet de faire reculer les oppresseurs de ce monde.


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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede Pïérô » 09 Avr 2013, 10:37

Manif, Montreuil-Bagnolet (93), Samedi 27 avril à 14h

Rassemblement-déambulation contre les expulsions et la restructuration urbaine, le samedi 27 avril à 14h

Des expulsé-e-s il y en a de plus en plus. C’est pas la crise pour tout le monde, les flics, huissiers et juges ont du travail pour mener à bien le ballet des expulsions : squatteurs/euses de bâtiments vides ; occupant-e-s de terrains ; sans abris du métro ; sans papiers dans les foyers ; et tou-te-s les locataires qui n’ont plus assez de thunes pour payer le loyer.
Tandis que rue Girard à Croix-de-Chavaux la mairie veut expulser les occupant-e-s d’une maison, des campements rroms sont démolis par la police, comme récemment à la Boissière (Haut Montreuil).

Des « mal-logé-e-s » il y en a de plus en plus. Les fins de mois sont de plus en plus dures, avec des logements toujours plus chers, toujours plus petits et toujours plus loin. Forcément des fois on n’arrive pas à payer et on se retrouve vite avec les huissiers sur le dos ou assigné au tribunal pour rembourser les dettes sous la menace permanente de se retrouver à la rue.
Alors que l’État par le biais de la préfecture, les propriétaires et les mairies expulsent, chacun se renvoie les responsabilités mais s’accorde à nous parler de soi-disant réquisitions de bâtiments vides, de construction de logements sociaux.

Mais c’est toujours ceux et celles qui n’ont pas les thunes, le bon dossier, les bons papiers qui au final trinquent au quotidien et galèrent à trouver quelques billets pour survivre. Et quand on arrive à gratter quelques miettes, un logement social, un relogement, on a vite fait de se retrouver en zone 5 du RER ou dans un centre d’hébergement où on n’a aucune liberté.
À Paris, à Montreuil, à Bagnolet, etc., l’État, les spéculateurs, les architectes et les urbanistes prônent leur « mixité sociale », c’est-à-dire chassent les pauvres, en construisant du standing de luxe, des éco-quartiers et des logements sociaux pour la petite bourgeoisie.

Les nouveaux projets immobiliers qui se construisent, par exemple, autour du métro Robespierre et de la place de la Fraternité, où promoteurs privés et élus s’accordent pour offrir une accession à la propriété à une nouvelle population plus riche qui doit venir s’installer à la place de tou-te-s celles et ceux qu’ils ne souhaitent plus voir. Dehors les sans papiers, les Rroms, les trop pauvres, les trop nombreux… à qui il est proposé – ou pas – des relogements toujours plus loin. C’est ce qui s’est passé récemment pour les exclus du foyer Bara qui se retrouvent à dormir dans le métro ou à qui il est proposé un hébergement à des dizaines de kilomètres de Montreuil.

Cette politique du logement s’inscrit dans un processus plus général de rentabilisation et de pacification de l’espace urbain. Cela s’exprime notamment par la prolifération des caméras de vidéo-surveillance (comme à la Boissière), la destruction de certains quartiers, la création de pôles économiques et commerciaux.
Cette logique de rénovation est en cours à Paris depuis longtemps et s’étend à la petite couronne avec le projet du Grand Paris. La nouvelle place de la mairie de Montreuil en est une illustration flagrante et flippante, où nouveaux centres commerciaux, logements vendus comme écologiques, et bureaucrates avec ou sans cravate sont « protégés » par une armée de caméras. L’espace a été aseptisé, tout est bien aligné et tous les bancs de la place ont disparu.

Autant de projets qui servent les logiques du profit et du contrôle, qui rendent toujours plus forts les propriétaires de ce monde et leurs flics, et confirment l’exploitation et la domination qu’ils nous infligent.

Contre toute cette merde, nombreux/ses sont celles et ceux qui s’entraident, s’organisent pour occuper des bâtiments vides, luttent contre les rénovations de leurs quartiers, sortent de l’isolement face aux galères du quotidien, refusent de payer le loyer, s’attaquent directement à ce qui nous pourrit la vie… jusqu’à ce que disparaissent la propriété privée, l’État et le capitalisme.

Dans le quartier des Coutures à Bagnolet et du Bas-Montreuil, le collectif Prenons la ville s’oppose aux projets de transformation et propose des moments de rencontres, d’échanges et d’organisation face aux expulsions. À Bagnolet, le collectif La Noue–Jean Lolive s’est opposé au bétonnage du quartier, à l’expulsion d’habitant-e-s, à la suppression des espaces verts et à la construction de logements sociaux d’accession à la propriété privée dénonçant ainsi la logique de rentabiliser économiquement leur quartier et de le rendre humainement invivable.

Ce texte est un appel à tou-te-s celles et ceux qui se sentent préocupé-e-s par ces différentes questions, qui veulent s’opposer aux expulsions et à la restructuration urbaine, qui sont en colère.

Rassemblement-déambulation samedi 27 avril à 14 heures,
à Montreuil, métro Croix-de-Chavaux (entrée de la rue piétonne).
Suivi d’une assemblée à 17 heures
au Transfo, 57 avenue de la République, Bagnolet (métro Robespierre ou Gallieni).

Cette assemblée sera l’occasion de parler des projets de restructuration urbaine et des expulsions en cours, de présenter les collectifs qui s’organisent pour y faire face et pourquoi pas d’élaborer des pistes pour tenter de s’y opposer ensemble.


Le Transfo est un lieu occupé depuis le 14 novembre 2012, où ont lieu de nombreuses activités: une cantine, des projections de film, des réunions, des ateliers, des concerts de soutien, un bar… et une assemblée tous les dimanches à 14 heures pour faire vivre le lieu. Le propriétaire qui a
engagé une procédure d’expulsion n’est autre que EDF, cette entreprise, dont l’État est actionnaire majoritaire, qui rackette tout le monde en vendant de l’énergie nucléaire. Vous pouvez trouver toutes les infos sur transfo.squat.net.
http://fr.squat.net/2013/04/09/montreui ... let-manif/


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expulsion violente à Montreuil

Messagede indignados » 07 Mai 2013, 23:24

Original Message -----
From:
To:
Sent: Monday, May 06, 2013 11:15 AM
Subject: [infos du remouleur] Fwd: expulsion violente à Montreuil



---------- Message transféré ----------
De : BARA MONTREUIL <>
Date : 6 mai 2013 10:21
Objet : expulsion violente à Montreuil
À : lesbarasmontreuil93 <>


Ce matin, les migrants de la rue Bara qui occupaient un bâtiment vide
appartenant au conseil général rue Rapatel ont été violemment expulsés par
la police mais aussi les ASVP de la mairie de Montreuil. L’expulsion fut
très violente. Les expulsés restés devant pour récupérer leurs affaires et
attendre leurs camarades encore à l’intérieur ont été gazés à de nombreuses
reprises. Les policiers ont aussi sorti leurs flash-balls. Ils ont gazé les
personnes venues les soutenir. Quatre personnes semblent avoir été arrêtés.

Rappelons la demande des occupants de la rue Rapatel :
Nous, les migrants de la rue Bara qui dorment dans la rue depuis plus de
deux mois, occupons depuis le 30 avril 2013 un bâtiment vide appartenant au
Conseil général de la Seine Saint Denis (61 rue Rapatel à Montreuil).
Nous souhaitons que les institutions acceptent notre présence temporaire
dans ce lieu et notamment les conseillers généraux de Montreuil, Frédéric
Molossi et Jean Charles Nègre et Belaïde Bedreddine.
Après avoir sollicité le 115, la Croix rouge, Médecins du monde... mais en
vain, nous avons trouvé cette seule solution pour répondre à l’urgence de
nous abriter. Nous demandons à toutes les personnes, les associations et
les élus de nous soutenir et venir nous rencontrer. Toutes les solidarités
sont bienvenues ! Lesbarasmontreuil93@gmail.com
Rappelons pour mémoire que Frédéric Molossi est PS, Jean Charles Nègres est
PC et Belaïde Bedreddine est Front de gauche…

Venez soutenir les migrants de la rue Rapatel.
devant la mairie sinon devant le foyer Bara.


^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
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http://infokiosques.net/le_remouleur

S'inscrire à la lettre d'info du local "Le Rémouleur" :
https://lists.riseup.net/www/subscribe/leremouleur
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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede bipbip » 26 Mai 2013, 08:17

lundi 27 mai 2013 à Saint-Denis

Manifestation unitaire pour les papiers et le logement digne à Saint-Denis

Rendez-vous Place de la Résistance à 17h

Le cortège se dirigera vers la sous-préfecture de Saint-Denis. Vous trouverez en pièce jointe le tract d'appel à la manifestation.

Non aux expulsions !
Un logement digne pour toutes et tous !
Des papiers pour tous et toutes !

Soutenus par :
le Collectif Etudiant-e-s Etranger-e-s de Paris 8, la Coordination des Sans-Papiers 93, DAL, le MRAP St Denis, le Réseau Solidarité Logement - (St-Denis), et l'UL Solidaires Saint-Denis

et les organisations politiques de Saint-Denis :
Alternative Libertaire, Coordination des Groupes Anarchistes, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique, Gauche Anticapitaliste, Les Alternatifs et le Nouveau Parti Anticapitaliste

tract PDF : http://www.demosphere.eu/files/docs/f-4 ... -fname.pdf
http://www.demosphere.eu/rv/26429
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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede Pïérô » 06 Juin 2013, 15:12

Communiqué du Guantanamo-50 rue Gabriel Péri
Rassemblement contre l’expulsion vendredi 7 juin à partir de 5h45 du matin au 50 rue Gabriel Péri à Saint Denis !

D’après les informations que l’on a, il y aura une expulsion de notre logement le vendredi 7 juin au petit matin, sans relogement ni hébergement, alors qu’on combat depuis plus de deux mois. On demande à la mairie d’ouvrir un volet social prévu en cas de rénovation urbaine. On a toujours pas de rendez vous ni avec le maire ni avec la préfecture.

On appelle donc le maximum de personnes à venir nous soutenir contre l’expulsion, habitants et squatteurs du Guantanamo-50 rue Gabriel Péri.

Notre lutte vise à obtenir auprès de la mairie et de la préfecture :
- la reconnaissance de notre statut d’habitants de Saint Denis
- des relogements
- des papiers pour tou-te-s

Rassemblement vendredi 7 à 5h45 au 50 rue Gabriel Péri. Prévoyez le petit déjeuner ! Et attention à la police qui risque de bloquer la rue tôt le matin.

Et en cas d’expulsion, nous appelons à manifester vendredi 7 à 18h30. Rendez vous Place de la résistance à Saint denis, en direction de la mairie et de la sous préfecture.

Pour poursuivre la lutte avec tous les collectifs de mal logé-e-s, de sans-papiers et de rroms, et tous leurs soutiens, rendez vous le mardi 11 juin à 19H à la Bourse du Travail de Saint Denis.
http://paris.indymedia.org/spip.php?article13703
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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede Pïérô » 19 Juin 2013, 00:55

Rassemblement de solidarité - Mairie de Saint-Ouen (93) 19 juin 17 h.

Sinistrés des 17-19 rue Jules Vallès menacés d’expulsion !

Trois ans et demi après l’incendie meurtrier aux 17-19 rue Jules Vallès, les habitants vivent toujours dans des conditions inacceptables et sont maintenant menacés d’expulsion pour les deux tiers d’entre eux ! Après des retards pris suite aux désaccords au sein du conseil municipal et à la pression de riverains sur la définition du périmètre des travaux, la procédure d’expropriation du marchand sommeil est en train d’aboutir. Alors qu’elle avait promis que tous les habitants seraient relogés, la majorité municipale revient sur cet engagement et nous a annoncé que seuls les habitants de 25 appartements environ pouvaient prétendre à un relogement par le bailleur chargé de la réhabilitation des immeubles.

Les habitants de la cinquantaine d’autres appartements resteraient sur le carreau pour des problèmes d’absence de titre de séjour ou par ce que leur habitation dans les lieux n’auraient pas fait l’objet d’un bail avec le marchand de sommeil. Ces familles, après avoir été victimes des exactions d’un propriétaire véreux, sont maintenant victimes des pouvoirs publics prêts à les expulser ! Nous exigeons que les élus se mobilisent aux côtés des mal-logés comme ils l’ont fait auprès des personnes hébergées à l’hôtel suite à l’incendie meurtrier. Grâce aux parrainages des six personnes sans-papiers et au travail d’accompagnement mené par les services sociaux, les 11 ménages concernés sont en passe d’être enfin relogés. Ce soutien doit être renouvelé pour les familles encore dans les immeubles des 17-19 rue Jules Vallès.

Mal-logés toujours dans la galère !

Les sinistrés de Vallès ne sont malheureusement pas les seuls à être victimes de l’insuffisance de logement et de l’inaction des pouvoirs publics. L’Etat est en charge d’appliquer la loi sur le DALO (Droit au logement opposable) permettant aux familles ayant obtenu ce droit d’être relogées en priorité. Or l’Etat n’applique pas la loi et est même condamné par les tribunaux administratifs pour cette raison. Nous avons manifesté à de nombreuses reprises pour exiger l’application de cette loi. L’adjoint au logement avait promis un rendez-vous commun avec la préfecture pour que les familles soient entendues et relogées par l’Etat. Là encore les promesses ne sont pas tenues !

Nous appelons à un rassemblement de solidarité avec les mal-logés et demandons à être reçus par les responsables municipaux à l’issue de celui-ci. La ville ne peut pas continuer à avoir un double discours et doit agir par tous les moyens pour des logements décents pour tous.

Ça ne peut plus durer ! Rassemblement de solidarité devant la Mairie de Saint-Ouen (93) Mercredi 19 juin 2013 - 17 h
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Re: Droit au logement, luttes...en Seine-Saint-Denis (93)

Messagede bipbip » 20 Juil 2013, 23:44

Dimanche 21 juillet

Nuit des Sans Logis, Mal Logés, Expulsables et DALOs du 93

La crise du logement touche très durement la Seine Saint Denis : près de 7 000 familles sont menacés d'expulsion, au moins 2 300 logements sont reconnus indignes, plus de 50 000 ménages sont demandeurs de logement…

Face aux familles à la rue, aux habitant-e-s des taudis ou des bidonvilles, des logements insalubres ou dangereux, aux victimes de marchands de sommeil, la réponse des pouvoirs publics est l'expulsion sans relogement et trop souvent sans même un hébergement !

Alors que l'été est arrivé et que plus de 35 000 logements sont vides, les expulsions battent leur plein, la Préfecture reste sourde aux revendications des mal logés, des collectifs d'immeubles expulsables, des sans abris…

Tous ensemble rassemblons-nous le dimanche 21 juillet et passons la nuit devant la Préfecture pour demander :
• L'hébergement et le maintien des hébergements des sans abris jusqu'au relogement sans aucune remise à la rue,
• L'Arrêt immédiat de toutes les expulsions
• Le Relogement immédiat des habitant-e-s de taudis, d'immeubles insalubres, des bidonvilles et des sinistré-e-s.
• L'expropriation des marchands de sommeil
• Le respect de la loi DALO (Droit au Logement Opposable) et relogement de tous les prioritaires.
• La réquisition des logements vides et la mobilisation des biens vacants de l'Etat et des HLM vides.
• Des HLM au Raincy !
• La baisse des loyers
• Des engagements pour les collectifs en lutte : RELOGEMENT et REGULARISATION !

Rendez-vous dimanche 21 juillet à partir de 18h devant la Préfecture de Seine Saint Denis - Esplanade Jean Moulin à Bobigny

Droit Au Logement : Collectif de la rue des Sorins (Montreuil), Collectif des Oubliés du DALO, Collectif Ville Evrard (Neuilly sur Marne), Collectif Mail de Fontenay (La Courneuve), Collectif Pasteur (La Courneuve), Collectif de la Rue des Victimes du Franquisme (Saint-Denis), Collectif Anatole France (Saint-Denis), Collectif Floréal Francs Moisins (Saint Denis), Collectif Plaine Lumière et Grand Stade (La Plaine Saint-Denis), Collectif Michelet - Bondy (Bondy), DAL Saint Ouen, Collectif Jules Vallès (Saint Ouen), Collectif 39 rue Gabriel Péri (Saint Denis), Collectif 19-23 Passage de l'Avenir (Aubervilliers), Collectif 20 rue Haguette (Saint Denis), Collectif 5 rue Villebois Mareuil (Aubervilliers), Collectif 258 avenue Wilson (La Plaine Saint Denis), Collectif 99 av de Gaulle (Rosny sous bois)
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