En attendant une situation meilleure, nous vous invitons nombreux à venir nous soutenir dans notre lutte pour la dignité, la fraternité et la solidarité envers nos frères et soeurs d'ailleurs.
https://www.facebook.com/events/460264134135389/
En attendant une situation meilleure, nous vous invitons nombreux à venir nous soutenir dans notre lutte pour la dignité, la fraternité et la solidarité envers nos frères et soeurs d'ailleurs.
http://droitaulogement.org/2015/08/rass ... le-050815/Place de la République :
les familles expulsées ou menacées d’expulsion de leur logement, sont installées depuis le 30 juillet
Mercredi 5 août 12h sortie du M° Varenne (ligne 13) :
Pique-nique, puis remise au Ministère du logement de la fresque “ma maison”, faite par les enfants sans logis dimanche dernier
Une cinquantaine de familles expulsées ou menacées d’expulsions participent activement à la mobilisation, et pour une grande part, ont passé une 4e nuit sous les bâches place de la République.
Le mouvement grandit doucement : D’autres familles et personnes menacées d’être jetées à la rue sans relogement ou déjà expulsées ont rejoint le campement. Le collectif s’organise et est décidé à tenir jusqu’à la rentrée si nécessaire.
Dimanche : Les enfants mal logés et sans logis ont réalisé une fresque sur le thème :”ma maison”.
Elle sera offerte au Ministère du logement, à l’occasion d’un pique-nique à Varenne , mercredi 5 août, à 12h.
Mercredi 5 août : Le Ministère du logement vient d’indiquer qu’il recevra une délégation à l’ occasion du pique-nique.
Rappel : Le nombre d’expulsions ne cesse d’augmenter à Paris et en Seine-Saint-Denis, où tiers des expulsions forcées, manu militari, sont effectuées !
Les locataires et les habitants sont jetés à la rue sans hébergement la plupart du temps.
Il faut mettre fin à cette spirale.
DAL, avec le collectif des expulsés/expulsables demande :
- Pour les personnes et familles de Répu, un engagement de relogement. Et en attendant : pour les expulsés une hébergement décent, à proximité leur lieu de vie, et la suspension des expulsions des ménages menacés ;
- L’arrêt immédiat des expulsions sans relogement, (dont les DALOs), particulièrement à Paris et en Seine Saint Denis ;
- Un plan d’urgence de mobilisation de 100 000 logements vacants (réquisition ou mise à dispositions), dont 50 000 en ile de France ;
- Des financements pour construire 200 000 HLM par an à des loyers situés entre 4 et 6€ le m2 ;
Une toit c’est un droit !
http://www.solidaires.org/article51576.html
Lors de l’évacuation de la halle Pajol, le 28 juillet dernie, Pascal Brice, directeur de l’OFPRA, nous a promis deux choses : un suivi de nos démarches et un hébergement correct. Nous avions alors été relogés au centre Emmaüs Solidarité de la rue Raymond Losserand.
15 jours plus tard, ces promesses n’ont pas été tenues.
Nul suivi de nos démarches n’a été entrepris. Si nous comparons notre situation légale à celle des migrants restés à la Chapelle, nous constatons qu’ils sont plus avancés que nous.
Nous avons décidé de commencer ce matin une grève de la faim pour protester contre les conditions indignes que nous subissons : absence de titres de transport, nourriture insuffisante et de très mauvaise qualité, interdiction de droit de visite, entre autres.
Nous sommes venus parce que dans nos pays il y a la guerre, nous sommes venus pour être considérés comme des hommes, nous sommes venus pour que nos droits soient respectés.
Aujourd’hui nous demandons : Où est le respect des droits de l’homme ? Où est le respect de la loi française ?
Nous voulons que le gouvernement prenne conscience de notre situation.
Nous exigeons que les promesses qui nous ont été faites, celle d’un suivi pour nos démarches et d’un hébergement correct (avec tout ce que cela comprend en termes de droits sociaux), soient respectées. Nous exigeons des explications en personne de la part de Pascal Brice, directeur de l’OFPRA.
13 août 2015
https://paris-luttes.info/de-vincennes- ... me-la-3679De Vincennes au quatorzième, la lutte des réfugié-e-s continue !
Suite à la grève de la faim et l’occupation du centre Emmaüs Pernety et le placement en garde-à-vue de 4 personnes solidaires.
Depuis l’expulsion de la Chapelle le 2 juin les différents campements ont tour à tour été évacués. Une partie des réfugiés a été envoyée dans des centres d’hébergement, toujours plus isolés, et parfois sans le minimum vital ; l’autre laissée à la rue. Le 4 août, des réfugiés hébergés à Vincennes se sont mobilisés avec succès pour améliorer leurs conditions d’hébergement et leur prise en charge administrative.
Des réfugiés évacués du campement de Pajol le 28 juillet, et hébergés par Emmaüs dans le 14ème arrondissement, ont entamé une grève de la faim le 11 août. Ils protestent eux aussi contre leurs conditions d’hébergement et leur absence de prise en charge administrative.
Le matin du 12 août, l’eau est coupée dans le centre Emmaüs. Les personnes hébergées décident d’occuper le centre, en réclamant la venue de Bruno Julliard - premier adjoint à la mairie de Paris - et de Pascal Brice - directeur de l’OFPRA - . Durant les derniers mois, ces derniers ont en effet présenté ces évacuations répétées comme des « mises à l’abri » et ont promis des hébergements dignes et des suivis administratifs.
Les revendications des réfugiés hébergés sont :
- accélérer la prise en charge de leur demande d’asile auprès de l’OFPRA
- obtenir des conditions d’hébergement dignes : alimentation, hygiène, prise en charge des transports, droit de visite
Confronté à ces revendications, Emmaüs a fait appel à la police, ce qui a conduit à l’arrestation de quatre personnes venues soutenir les réfugiés. L’une d’entre elles est demandeur d’asile.
Nous dénonçons totalement ces arrestations et exigeons la libération immédiate de nos camarades et l’abandon de toute poursuite judiciaire. Nous réfutons les allégations mensongères diffusées par la mairie de Paris ce soir, qui va jusqu’à prétendre à une séquestration des migrants présents.
Ce soir, la grève de la faim au centre d’hébergement Pernety est suspendue et conditionnée à la venue d’un responsable de la mairie de Paris. A l’heure actuelle, le centre est toujours privé d’eau.
Dès ce soir, nous sommes nombreux rue Riquet, devant l’antenne de la sûreté territoriale de Paris. Nous continuerons de soutenir par tous les moyens utiles la lutte des réfugiés.
La solidarité n’est pas un crime.
Le 12/08/2015
http://droitaulogement.org/2015/08/les- ... de-la-rue/Les familles expulsées, expulsables, sans logis, s’invitent au palace : Marre de la rue !
Ce matin, une centaine de familles expulsées de leur logement, menacées d’expulsion, mal logées, sans abris ont occupé le hall du palace Meurice à Paris avant d’en être délogés à grand renfort de force de police. Dans ce symbole du luxe parisien, les laissés pour compte du logement sont venus réclamer leurs droits !
Depuis le 30 juillet, plusieurs dizaines de ménages expulsées de leur logement ou menacées d’expulsions dans les prochains jours organisent avec DAL une manifestation permanente, sur la place de la République. Aujourd’hui avec l’approche de la rentrée scolaire, les familles à la rue ou hébergés très loin de leur lieu de travail et de scolarité ou pouvant être expulsées à tout moment sont très inquiètes.
Alors que le nombre d’expulsions ne cesse d’augmenter à Paris et en Seine-Saint-Denis, où le tiers des expulsions forcées en France ont été exécutées en 2014 (4100 expulsions manu militari, hors évacuation bidonvilles). Les locataires et les habitants sont jetés à la rue sans hébergement la plupart du temps, puisque plus de la moitié des appels au 115 sont non pourvus.
A l’issue d’un pique-nique rue de Varenne, le Ministère du Logement avait reçu une délégation mercredi, qui avait remis les fresques faites par les enfants expulsés ou menacés d’expulsion, et avait présenté les revendications du mouvement.
Les familles sont déterminées et, rejointes par d’autres, elles vont continuer à se mobiliser pour demander :
– Pour les personnes et familles de République, un engagement de relogement. Et en attendant: pour les expulsés un hébergement décent, à proximité leur lieu de vie, et la suspension des expulsions des ménages menacés ;
– L’arrêt immédiat des expulsions sans relogement (dont les DALOs), particulièrement à Paris et en Seine-Saint-Denis ;
– Un plan d’urgence de mobilisation de 100 000 logements vacants (réquisition ou mise à dispositions), dont 50 000 en Ile-de-France ;
– Des financements pour construire 200 000 HLM par an à des loyers situés entre 4 et 6€ le m2 ;
Dimanche 16 août à partir de 15h, Rassemblement festif sur la place de la République avec des concerts, des animations pour les enfants et des surprises …
https://paris-luttes.info/pour-emmaus-l ... -plus-3691Pour Emmaüs, la répression est plus forte que la solidarité !
Retour sur les arrestations de nos 4 camarades et le dispositif d’hébergement pour les migrant-es et communiqués des grévistes du centre d’hébergement Emmaüs Pernety.
Mardi 11 août 2015, plusieurs migrant-es logé-es dans un centre d’hébergement Emmaüs dans le 14ème arrondissement ont entamé une grève de la faim. Hébergé-es dans ce centre depuis le 28 juillet, jour d’une énième expulsion du campement de lutte de la halle Pajol, ils/elles revendiquent des meilleures conditions d’hébergement et une accélération de leurs démarches de demande d’asile.
Le lendemain, ils/elles ont appelé des personnes solidaires rencontrées pendant la lutte pour leur faire constater la situation dans laquelle ils/elles se trouvent. Face au mépris du personnel d’Emmaüs, les migrant-es ont décidé d’occuper le centre pour demander la venue du directeur de l’OFPRA, d’un responsable d’Emmaüs et de la mairie pour entamer une négociation avec eux. Pour toute réponse, ils/elles n’ont obtenu que l’intervention massive de la police.
Depuis le 2 juin 2015, la Mairie de Paris au fil de ses opérations d’évacuation, disperse les migrant-es dans différents centres d’hébergement en région parisienne. C’est la solution privilégiée des autorités, dont elle vante les mérites dans les médias. Or, les migrant-es ont rapidement déchanté. Certain-es ont même préféré revenir sur les campements retrouver une vie collective plutôt que de rester isolé-es et dispersé-es.
Dans les centres d’hébergement, les personnes y sont dépossédé-es de leur vie et n’ont pas prise sur leur quotidien : couvre-feu, repas imposés, interdiction des visites… Sous couvert d’humanitaire, les centres d’hébergement sont en fait un moyen de gestion et de surveillance des populations. Ils tendent à devenir un outil de contrôle et de tri des demandeurs d’asile. C’est une frontière supplémentaire de plus pour les migrant-es. Partout où se trouvent des migrant-es, l’État réinstaure des frontières. Comme dans d’autres pays européens, la France cherche à mettre en place l’enfermement des demandeurs d’asile. Un centre d’hébergement récemment ouvert est ainsi situé dans l’enceinte du centre de rétention de Vincennes.
Pour gérer ces centres, l’État délègue à des associations (Emmaüs, Aurore, France Terre d’Asile, Groupe SOS…) qui en échange reçoivent de généreuses subventions. Par exemple, en 2013 Emmaüs a touché 30 millions d’euros de subventions publiques. Derrière les bonnes intentions se cache le business de l’humanitaire. Plus une association se voit confier la gestion de places d’hébergements plus elle reçoit de l’argent. Ainsi, elles ne cherchent pas à résoudre les problèmes des personnes qu’elles prennent en charge, car sans celle-ci elles n’ont plus lieu d’être. Étant financées par l’État, elles sont en réalité le bras humanitaire du pouvoir dans la guerre aux indésirables.
Suite à l’occupation du centre et à l’intervention de la police le mercredi 12 août, quatre personnes ont été arrêtées et placées en garde-à-vue, accusées de séquestration. Après 48 heures au commissariat, elles ont été transférées au dépôt et placées sous contrôle judiciaire (interdiction de se voir) en attente d’un procès pour « séquestration » et « refus de se soumettre aux prélèvements biologiques » qui aura lieu le 9 octobre 2015.
Cette répression et ce contrôle judiciaire ont pour but de faire peur et d’isoler, mais la solidarité avec les migrant-es ne faiblit pas !
Liberté pour tous et toutes, avec ou sans papiers !
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