Une réquisition pour faire monter la pression
Rdv mardi 11 septembre à 11h au métro Bourse, devant la Bourse à Paris.
11 septembre 2012 à 12h.
Jeudi noir et Droit au logement investissent un immeuble vide d’Allianz
Cette action intervient alors que le projet de loi sur le logement social est examiné au Sénat.
Une trentaine de militants de Droit au logement (Dal) et du collectif Jeudi Noir et des familles sans-logis occupaient mardi un immeuble vacant de l’assureur Allianz, situé à Paris (IIe) pour « faire pression » alors que le projet de loi Duflot est débattu aujourd’hui au Sénat.
« La crise est là, il faut des mesures concrètes : la mise en oeuvre des lois de réquisition pour les logements vides appartenant à l’Etat mais également les HLM vides et les bureaux vacants », a dit Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL à l’intérieur de cet immeuble cossu de cinq étages vide depuis 2010.
Sept familles et une vingtaine de militants du collectif Jeudi noir s’y sont installés depuis vendredi et d’autres vont les rejoindre, a précisé Manuel Domergue, membre du collectif, estimant que « le bâtiment peut accueillir jusqu’à 40 personnes ».
Les familles ont installé des matelas sur le sol et dorment avec des enfants. « Ça fait deux ans que je suis dans la rue avec ma femme, le 115 nous a envoyé dans un hôtel à Meaux, à Saint-Christophe », a témoigné Madiaba Boiguilé, salarié dans le bâtiment, qui continue de « galérer » malgré son salaire de 1 500 euros.
Comme lui, Ikram Labiadh, mère d’un enfant, se plaint d’avoir été installée dans « un hôtel pourri, il y a des punaises, on a alerté la mairie, c’est insalubre ».
11-09-2012 - L'immeuble a été évacué par les forces de polices en fin d'après-midi sans incident. (Métro)
14.09.2012
Mairie de Paris: des élus logés de la majorité aux expulsions politiques de la mairie
Mairie de Paris Delanoé loge ses élus et déloge des militants chômeurs de chez eux
Une retraitée qui héberge son fils et une camarade font l’objet de poursuite de la part de l’OPHLM de Paris dans des conditions qui ne font pas de doute sur le motif ni sur la méthode d’intimidation employée. Ces deux personnes sont des militants connus de la cause des chômeurs.
Des informations ont largement circulé ces dernières années sur la politique de logement parisienne peu dirigée vers les classes populaires, mais généreuse envers les notables de la politique parisiennes et les proches du pouvoir municipal.
Les militants précaires qui se mobilisent pour la cause des précaires ont moins de chance, leur famille non plus.
Ce jeudi 13 septembre au matin, Laurence se réveillait brutalement avec un huissier, un policier et un serrurier autour de son lit. La porte venait d’être défoncée, la fouille de l’appartement commençait. Il s’agissait apparemment de découvrir si la locataire – retraitée et occupant ce logement depuis 27 ans — demeurait bien ici et ne recevait pas abusivement son fils - chômeur – et une camarade (également au chômage). La locataire, alors partie en vacances, a d’emblée été considérée comme ayant abandonné ce logement devenu de toute évidence « un squat » aux yeux de la police en mission commandée sur demande du propriétaire.
La surprise ne s’arrêtera pas là. La Police et l’huissier concluent sur le champ que la demande d’expulsion est justifiée. On passe donc immédiatement à autre chose : c’est un interrogatoire politique et une fouille bien curieuse qui commencent : des documents associatifs sont alors saisis et lus, des noms et des adresses sont notés par l’huissier. On interroge sur des appartenances politiques éventuelles en demandant des comptes sur la présence de livres ou de documents manifestement très connotés aux yeux du policier. Le policier exprime sa satisfaction à la lecture d’un document et à la découverte de noms d’autres militants ; l’huissier prend note.
Il est important de savoir que les deux militants de l’association LUTTONS ENSEMBLE À BELLEVILLE sont notoirement connus des élus parisiens pour leur engagement de longue date pour la défense du droit des chômeurs. Deux semaines plus tôt, ils sont intervenus à la Caisse d’allocations familiales de Paris pour le rétablissement des droits d’une allocataire abusivement radiée.
Mail : luttons.ensemble.belleville@gmail.com
Téléphone : 07 53 67 03 37
www.leb.tf (en construction).
Les CRS sont donc devant l'immeuble occupé depuis hier soir 38, rue des
> Bois dans le 19 ème. Demande de soutien !
> salutations libertaires
> ***Groupe libertaire d'Ivry
*Nyark nyark a écrit:Reçu ce matin :Les CRS sont donc devant l'immeuble occupé depuis hier soir 38, rue des
> Bois dans le 19 ème. Demande de soutien !
> salutations libertaires
> ***Groupe libertaire d'Ivry
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