Luttes et expulsions squats

Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 27 Mai 2017, 19:37

[Photos] Le Royal OQP expulsé

Le Squat culturel et politique, le « Royal occupé », a été expulsé suite à la « décision d’expulsion dans les 24 heures » en Cour D’appel du 20 mars 2017 ; les forces de l’ordre sont intervenues, 40 jours plus tard, grâce aux élections présidentielles.

... http://lepressoir-info.org/spip.php?article886
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 28 Mai 2017, 13:51

Toulouse
Quand ton squat se fait expulser à la dépanneuse

Porte fracturée au bras hydraulique, volet forcé, crâne ouvert... Mi-mai dans le quartier Canal du Midi, un propriétaire garagiste de métier a délogé des squatteur-euses à l’aide de sa dépanneuse. Lui et son fils ont défoncé les fenêtres et volets à coup de masse et ont tenté de trouer les habitant-es avec une perceuse... Le tout sous l’œil bienveillant des flics qui ont laissé faire. Bref interview avec un-e des habitant-es.

... https://iaata.info/Quand-ton-squat-se-f ... -2085.html
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 17 Juin 2017, 13:43

Barcelone: expulsion de la Rimaia

Ce matin, mercredi 14 juin 2017, les Mossos d’Esquadra (police de Catalogne) ont expulsé le squat de la Rimaia, situé au 12 Ronda de Sant Pau. Entre 25 et 30 personnes ont été expulsées de ce bâtiment qui est vide depuis sa construction en 1993, à l’exception donc des périodes où il a été squatté. La dernière fois qu’il a été occupé, c’était du 20 avril 2016 jusqu’à ce matin…

Les Mossos sont venus en nombre aux alentours de 6h du matin, avec une équipe de flics grimpeurs pour expulser les deux personnes qui s’étaient suspendues depuis la façade du squat.

Un rassemblement a eu lieu face au bâtiment expulsé en solidarité avec les squatters, mais hormis un blocage de la rue il n’y a pas eu de remous à signaler. Il pourrait y avoir des réponses plus tard, comme c’est parfois le cas à Barcelone après des expulsions de squats.

Le propriétaire du bâtiment, Santiago Cardete, aurait plus de 250 propriétés rien que dans la région de Barcelone, dont plusieurs sont vides également…

... https://fr.squat.net/2017/06/14/barcelo ... la-rimaia/
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 24 Juin 2017, 15:18

Montpellier

Stupeur et tremblements : verdict du procès de l’Utopia003

Roulement de tambour... le Juge des Référés du Tribunal d’Instance de Montpellier vient de rendre son verdict. Il accorde au Centre Social Autogéré Utopia003 "Le Paquebot" 8 FUCKING MOIS de délai avant #expulsion des lieux ! Du jamais vu à #Montpellier !!

Tout appel de la #Mairie sera non suspensif : quoi qu’il arrive, les dizaines de personnes qui vivent à l’Utopia sont assurées de passer l’hiver au chaud. La dizaine d’enfants qui y loge est assurée de passer l’hiver au chaud.

C’est une énorme victoire juridique. Une bande de militants vient de renvoyer la Mairie dans les cordes. Ses faux documents attestant du nouveau projet pour le bâtiment, non datés ni signés, n’ont pas trompé le juge, qui en offrant 8 mois fait primer l’urgence du logement sur l’urgence de la propriété.

Un énorme merci à la team juridique, et à tous les copains et copines qui ont rempli des CERFA pour attester de l’importance sociale d’Utopia. De l’intérêt d’avoir un dossier juridique béton.

Ce lieu, maintenant qu’on l’a, il est temps de le faire prospérer. Tous les jours, il s’enrichit de nouveaux aménagements, de nouvelles activités. Venez nombreux et nombreuses proposer votre aide, votre temps, vos idées. Ça en vaut la peine.

... https://lepressoir-info.org/spip.php?article919
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 24 Juin 2017, 16:48

Rennes: des (tristes) nouvelles de l’ex-Soupirail

Le 69 avenue Aristide Briand, hôtel particulier muré depuis 2012 en attente de sa démolition, avait été occupé et revivifié dans le courant du printemps 2016 sous le nom de Soupirail.

Il a servi de base aux activités du comité ZAD de Rennes et de lieu de fête de soutien pour les inculpé-e-s du mouvement contre la loi Travail. Expulsé dans l’été [2016], le bâtiment avait retrouvé sa façade terne et sans vie.

Ouest-France nous apprend aujourd’hui que la maison sera détruite pour faire pousser un de ces immeubles modernes pour classes moyennes supérieures, malgré l’oppostion du voisinage qui tenait à la vieille bâtisse. Hypocrisie typique des architectes, la mosaïque qui faisait le charme du bâtiment, et qu’on a pu admirer au pied du bar pendant les folles soirées de sa deuxième vie, sera « conservée » dans le hall du nouvel immeuble…

Adieu Soupirail, et vive les lieux occupés !

https://fr.squat.net/2017/06/23/rennes- ... soupirail/
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 05 Aoû 2017, 17:24

Interview d’un membre de Squat!net

Le 1er mars 2017, zz., membre de Squat!net, a répondu par email à une demande d’interview faite par une étudiante parisienne. Nous en faisons profiter tout le monde ici…

– Comment fonctionne votre collectif ?

Squat!net existe depuis la seconde moitié des années 1990. C’est un collectif international, basé principalement en Europe (mais qui couvre des infos de partout dans le monde). Il fonctionne horizontalement, c’est-à-dire sans chef, sans hiérarchie. On est éparpillé-e-s dans plusieurs pays, et au sein d’un même pays (par exemple la France), éparpillé-e-s dans plusieurs villes. Donc on ne fait pas vraiment de réunions toutes les semaines… Aussi, parmi nous, certain-e-s sont concentré-e-s sur la maintenance technique des sites et du serveur, tandis que d’autres sont impliqué-e-s uniquement sur la production d’infos, écrivant ou relayant des textes sur le site. Rares sont celles et ceux qui cumulent les deux fonctions (mais il y en a), même si théoriquement ce serait mieux.

– Comment définiriez-vous le squat ?

Comme il est écrit dans « Le Squat de A à Z » :

« Squatter, c’est occuper un bâtiment abandonné sans avoir demandé l’autorisation à son « propriétaire ». C’est, de fait, ne pas payer de loyer à des proprios qui possèdent plus d’un logement quand nous n’en possédons aucun. Squatter, c’est critiquer en actes un système qui veut que les riches continuent de s’enrichir sur le dos des pauvres. Squatter, c’est aussi habiter au sens plein du terme : c’est être libre et responsable dans son lieu de vie. C’est pouvoir y faire ce que l’on veut sans se référer à un proprio qui de toute façon n’y vit pas (…). Chaque squat est différent. Le quotidien dépend largement des contextes politique, socio-économique, juridique, inter-relationnel, etc., mais tout squat est « politique », dans la mesure où il bouleverse, même parfois involontairement, l’ordre social et la propriété privée. »

L’intro du « Le Squat de A à Z » en dit plus, tu peux la lire en entier si tu veux.

... https://fr.squat.net/2017/08/05/intervi ... squat-net/
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede Pïérô » 17 Aoû 2017, 23:34

L’été des expulsions continue : l’Attiéké en fait les frais !

Aujourd’hui 17 août 2017, à 6h30 du matin, le centre social auto-organisé et habité de Saint-Denis, l’Attiéké, a été expulsé, à grand renfort de flics de tous poils, huissier, président et gestionnaire de la Fédération Française de Triathlon (propriétaire du bâtiment). Les habitant-e-s ont pu sortir sans arrestation et récupérer certaines affaires. Le reste est parti dans un garde meuble dans une autre ville de la région parisienne et sera vraisemblablement récupéré dans les jours à venir.

Les ancien-ne-s occupant-e-s du centre social Attiéké se réuniront ce soir à 19h au square de Geyter. Présence bienvenue et nécessaire pour gérer l’urgence. D’autres rendez-vous de soutien suivront.

De la tristesse, bien sûr, face à cette nouvelle qui tourne une page de quatre ans de luttes, d’occupations, de solidarité et d’amitiés, mais il reste encore tout un livre derrière à gribouiller ! Soyez prêt-e-s, "show must go on !"

Les articles parus sur Paris-Luttes sur l’Attiéké
https://paris-luttes.info/+-attieke-+
Un documentaire sur le quotidien au centre social Attiéké
http://attieke-allstars-le-film.fr/en-ligne/

Et pour se tenir informé-e-s : la page de l’Attiéké sur le plus célèbre des réseaux antisociaux
https://fr-fr.facebook.com/Centre-Socia ... 200953899/

https://paris-luttes.info/l-ete-des-exp ... nue-l-8554
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 20 Aoû 2017, 14:04

Expulsion d’une maison occupée dans le XXe

C’est l’été, la saison des expulsions bat son plein... Ce matin ce sont les occupant-e-s d’une maison dans le XXe arrondissement de Paris qui en ont fait les frais.

Ce matin (16 août), huissier, flics, déménageurs et serruriers sont venus expulser l’artiste Henri Taïb, occupant d’une maison située au bord de la voie ferrée de la Petite Ceinture, au niveau du 17 rue Florian (Paris XXe). Cette maison accueillait également les activités de l’association Esel (Ecole spéciale des espaces libres), consistant à développer un jardin participatif et d’agriculture urbaine en bordure de la voie ferrée. C’était aussi un lieu de rencontres ouvert sur le quartier.
La maison appartenant à la SNCF, l’artiste et l’association avaient pu bénéficier pendant des années d’un bail précaire, avant que le loyer n’augmente de manière délirante. Dans l’impossibilité de payer, ses occupant-e-s étaient sommé-e-s de quitter les lieux avant le 3 avril dernier, ce qu’ils/elles ont refusé.

Cette expulsion -intervenant en plein milieu de l’été afin de limiter tout potentiel soutien- nous rappelle que derrière les beaux discours écologisants des pouvoirs publics sur le "vivre ensemble", les politiques mises en oeuvres n’obéissent qu’à la logique marchande [1].

... https://paris-luttes.info/expulsion-d-u ... cupee-8551
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 09 Sep 2017, 12:26

Réquisition : l’ancien musée d’Agropolis est occupé depuis plus d’un mois

Montpellier Poing Info, le 8 septembre 2017 – Depuis plus d’un mois, l’ancien Agropolis Museum de Montpellier est occupé par une demi-douzaine de précaires. Ce musée, qui retrace l’histoire de l’homme à travers sa production alimentaire, a été fondé en 1994 par Louis Mallasis et a fermé en 2010 suite au déficit causé par le désengagement financier de l’Etat et de la région.

Le bâtiment a été complètement laissé à l’abandon sans que la région, propriétaire d’un bail de 44 ans, ne propose le moindre projet sérieux de réaménagement. C’est pourquoi le collectif « Malassis, toujours debout ! » a décidé d’investir le lieu, rebaptisé la Soucoupe, pour en faire un centre culturel autogéré proposant concerts, ateliers d’écriture, cantine populaire, cours de boxe, de dessin, de danse, etc.

Après une première visite d’un représentant de la région, accompagné d’un huissier, une procédure a été lancée à l’encontre des habitants du lieu pour qu’ils soient évacués rapidement. Malgré l’absence d’urgence sanitaire, cette requête des autorités publiques a été entendue par le juge qui, dans son délibéré du 28 août 2017, a ordonné l’expulsion des occupants de la Soucoupe pour le 28 septembre.

Le collectif condamne cette décision et n’a pas dit son dernier mot : plusieurs centaines de personnes sont attendues ce week-end pour la soirée d’inauguration du lieu. Retrouvez le programme sur leur événement Facebook https://www.facebook.com/events/112191892811170/ .

Photos http://www.lepoing.net/lancien-musee-da ... es-photos/
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 19 Sep 2017, 09:09

Lisbonne (Portugal): occupation d’un immeuble près du centre-ville

Le numéro 69 de la rue Marques da Silva est actuellement occupé

Cette action est l’initiative d’un groupe de personnes sans aucune filiation institutionnelle, unies par la volonté de donner vie à un immeuble abandonné.

Ces dernières années, le droit de se loger dans la ville de Lisbonne a été la cible d’attaques diverses. Dans un scénario de crise économico-financière et d’austérité, le changement de la « loi sur les loyers » décidé par le précédent gouvernement a offert de nouvelles opportunités d’affaires commerciales à des fonds d’investissement et de nombreux organismes spéculateurs.

En même temps, l’image de la ville comme un lieu ensoleillé, pittoresque et pacifique, mis en avant par les industries touristiques, a contribué à augmenter le nombre de personnes intéressées par le fait de visiter et de vivre à Lisbonne. Le marché de l’immobilier est en hausse, tout comme le coût de la vie. Dans beaucoup de quartiers, les loyers autrefois bas et accessibles ont augmenté de façon vertigineuse. La restructuration destructrice des modes de vie dans la ville, aujourd’hui réservée à ceux qui ont les moyens de payer cher, est illustrée par les nombreux et récents cas d’expulsion locative.

La mairie de Lisbonne, propriétaire de cet immeuble (et d’un millier d’autres), détient une grande part de responsabilité dans ce processus. Des mesures récentes comme le Programme de Loyer Accessible (Programa de Renda Acessível) sont loin de constituer une réponse effective au problème. L’objectif de telles mesures est plus symbolique que matériel, en contribuant à la légitimation d’une politique de logement marquée par le manque d’initiative, la dilapidation du patrimoine et la complicité avec les fonds d’investissement, y compris dans la définition même de supposées politiques sociales.

Devant un tel scénario, il nous semble nécessaire d’approfondir un débat critique sur la ville et ses transformations qui ont des conséquences effectives. À cet égard, l’occupation de ce lieu ne cherche pas uniquement à le retirer des mailles de la spéculation mais aussi à en faire un espace qui puisse avoir un usage social, que ce soit en termes d’habitation, éducatif ou culturel. Les hypothèses de son utilisation sont encore ouvertes et seront discutées et décidées lors d’une assemblée horizontale, qui aura lieu dimanche 17 septembre à 16h. Toutes les personnes qui veulent participer à sa reconstruction et dynamisation sont les bienvenues.

Arroios – Lisbonne, 15 septembre 2017
contact: assembleiaocupacaolisboa [at] gmail [.] com

(Ce communiqué a été distribué dans le quartier le jour de l’occupation et publié sur la page Facebook du squat https://www.facebook.com/Assembleia-de- ... 516683302/).

https://fr.squat.net/2017/09/17/lisbonn ... tre-ville/
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede Pïérô » 20 Sep 2017, 03:23

Ivry-sur-Seine (94), samedi 23 septembre 2017

Massicot : trois ans ! Toujours à l'attaque !

Le 23 septembre, le squat du Massicot a Ivry sur Seine vous invite à fêter ses trois ans d'existence en compagnie de plusieurs collectifs qui font vivre un vent de révolte, de débrouille et de solidarité.

En septembre 2014 ouvrait le Massicot dans les murs d'un bâtiment abandonné depuis des années par son propriétaire. Depuis, le Massicot a permis a plusieurs dizaines de personnes de trouver un toit pour s'abriter quelques jours ou pour habiter quelques années, mais aussi d'organiser une distribution hebdomadaire d'invendus alimentaires, des discussions publiques et politiques ou encore de monter une cantine associative.

Le propriétaire IDF Habitat, pourtant chargé de développer le logement social, a poursuivi le Massicot en justice pour essayer de l'expulser au plus vite et de le rendre à nouveau vide. Une mobilisation publique de plus d'un an et de nombreux soutiens ont permis de changer ce scénario : le Massicot est toujours là ! En novembre 2016, le tribunal a validé une idée simple : le Massicot restera jusqu'au début des travaux sur le terrain, dont on ne connaît pas encore la date. À tout moment les habitant.es peuvent recevoir une lettre du propriétaire leur annonçant qu'ils devront partir dans les deux mois. Aucune solution de relogement n'a pour l'instant été proposée, ni par le propriétaire, ni par la Mairie d'Ivry.

Le Massicot va avoir trois ans et vous invite à fêter ça le samedi 23 septembre, en présence de plusieurs collectifs qui font vivre dans Ivry et les villes alentours un vent de révolte, de débrouille et de solidarité. Parce que la lutte ne s'arrête pas à quelques mois de survie grappillés pour un lieu, elle continue sur tous les fronts ! Nombreuses sont les initiatives dans le nord-ouest du Val de Marne qui facilitent les actes indispensables de se loger, de se vêtir, de se nourrir, de mater des films et de se motiver pour partir en manif, sans compter sur l'État ni sur les grandes organisations politiques. Quelques-uns de ces groupes seront donc invités le 23 septembre à se présenter et à débattre de leurs objectifs et de leur fonctionnement.
• 14 heures : Présentation-discussion autour de quelques initiatives autonomes
Sont invités :
- Le Centre Social Autogéré Vaydom (Ivry sur Seine)
- L'association La Commune (Villejuif)
- La recyclerie La Pagaille (Ivry sur Seine)
- Le squat Le Pylos (Vitry sur Seine)
- Le groupe Pimiento (Rungis)
• 16 heures : Grand jeux sportifs
• 18 heures : Débat mouvant
Jusqu'où faut-il fricoter avec les institutions ? Que veut dire politiquement accepter ou refuser les subventions ? Comment composer avec les personnes très différentes qui font la ville qu'on habite ? Action sociale et contestation politique sont-elles deux choix différents ou les deux faces d'une même révolte ?
On en parle autour d'un jeu pour éviter les longs tours de table où plus personne ne s'écoute !
• Suivi d'une bouffe et de la fête !

Anniversaire du Massicot
Samedi 23 septembre - 14 heures - minuit
25 sentier des Malicots - Ivry sur Seine

https://paris.demosphere.eu/rv/56592
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 01 Nov 2017, 12:11

Toulouse
Soutien au squat l’Atracteuse et solidarité face à la justice

Journée de soutien au collectif du squat l’Atracteuse condamné à payer une amende à la justice

Soutien au squat et solidarité face à la justice

Purpan, the place to be ?!

Depuis juillet, nous* vivons à l’Atracteuse, une maison squattée à Purpan, au 74 rue de Maubec. C’est une maison vide depuis au moins 8 ans, destinée à la démolition pour y construire un hôtel ou des bureaux, ce qui suscite la colère des voisin.es, déjà mobilisé.es contre un projet de KFC au bout de la rue.

Cette maison est une ancienne petite ferme, entre périf’, avions et zone industrielle. Il y a un tracteur, une forge, un immense jardin, un hangar. Nous voulons ouvrir cet espace au quartier, en faire un lieu vivant et solidaire, ouvert pour des réunions, projections, ateliers…

Au procès, nous avons gagné deux mois de délais plus la trêve hivernale. Au passage, les proprios ont perdu le contrat de vente qu’ils avaient avec l’agence ORPI. Mais nous avons aussi été condamné.e.s à payer une indemnité d’occupation de 500 par mois. En bon.ne.s squatteur.se.s ont s’est dit qu’on ne paierait pas et que les proprios se contenteraient de récupérer leur maison une fois qu’on aurait décidé de partir….Mais fin septembre un huissier passe à la maison et nous apprend qu’une saisie attribution a été faite sur l’un de nos comptes. 1500 euros !!! On est tombé.e.s sur des proprios sacrément **proprios** !!! Actuellement, nous avons lancé un recours, mais nous paierons de toute façon au moins entre 450 et 900 euros…

Pour contribuer à payer cette somme, et profiter de ce chouette espace, nous organisons une journée de soutien le dimanche 5 novembre à partir de 14H.

AU PROGRAMME, TOUTE LA JOURNEE :

- Projections de courts- métrages
- Dessin / Graffiti (venez avec vos propositions et votre matos)
- Sérigraphie
- Vide Grenier et Friperie
- Exposition du CAME – retour sur les violences policières Loi Travail

A 16H ATELIER D’ECRITURE & OPEN MIC
A 18H CONCERTS :
• YOUNA & LIA (rap, slam et chanson, Toulouse)
• KRAV BOCA (rap-punk, Toulouse)

Goûter et repas à prix libre, bar, Infokiosk-Biblio, Chill-out et Sleeping pour celles et ceux qui veulent rester dormir. (Oui, c’est un peu loin du centre !)

Cet espace est carrément ouvert à plus de propositions : ateliers, démos, expos…
Les coups de main pour cuisiner, installer, préparer, tenir le bar sont les bienvenus.

N’hésitez pas à faire tourner, à passer nous voir, à nous contacter aux adresses suivantes :
figuedebarbarie@riseup.net
samjo@riseup.net

*Nous = étudiant.e.s, chômeur.euses, précaires, travailleur.euses.

http://iaata.info/Soutien-au-squat-l-At ... stice-2270
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 02 Nov 2017, 16:34

Lyon samedi 4 novembre 2017

"A la hauteur de nos désirs" : un débat et un film sur les squats à la Gryffe

à 15h, la Gryffe, 5 rue Sébastien Gryphe Lyon 7e.

Dans le cadre du mois de Novembre libertaire nous vous invitons à projection du film de Yannick Gallepie "A la hauteur de nos désirs"samedi 4 novembre a 15h a la librairie la gryffe en présence de l’auteur.

Aux douze coups de minuit, un 31 décembre, un grand coup de pied de biche ouvre un accès sur un nouveau lieu, sur de nouvelles possibilités pour cinq squatteureuses. Dans 48 heures, ielles ne pourront plus être expulsé-es sans une décision de justice et des semaines de délai. En attendant, ielles occupent.
A la hauteur de nos désirs est une fiction dans l’univers des squats, une plongée dans un bâtiment vide, une école désaffectée, que cinq personnes veulent faire revivre en l’occupant. Dans 48 heures, elles ne pourront plus être expulsées sans une décision de justice et des semaines de délai. En attendant, elles occupent, créent du quotidien et se projettent dans cet espace.
Entre le teen movie politique et le thriller contemplatif, cette fiction lyonnaise essaie de parler différemment de ce qui se joue dans les pratiques des squats, du politique à l’intime.
C’est aussi une tentative de faire des films autrement, d’écarter l’industrie cinématographique à grands coups de Do It Yourself, de récups en tout genre et de rapports humains.

https://rebellyon.info/Un-debat-et-un-f ... uats-18320
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 16 Déc 2017, 14:55

Valencia (Espagne): interview avec quatre membres du CSOA L’Horta

À Valencia, dans le quartier de Benimaclet, précisément au bout de la Carrer de Diógenes Lopez Mecho, à côté de la Plaça Tretze Roses, se trouve le CSOA L’Horta. CSOA pour centre social occupé anarchiste. L’Horta, c’est une grande maison, quelques bâtiments annexes, et un grand jardin potager, d’où son nom, « jardin » en catalan/valencien. Le tout, squatté depuis le 29 mars 2012, après avoir été occupé une première fois entre 2005 et 2007.

Z. et J., deux personnes de Paris-banlieue sont passées là-bas pendant quelques temps au printemps dernier. Z. en a profité pour interviewer quatre personnes actives à l’Horta. Voici pour Squat!net la transcription de ces entretiens, suivie de quelques informations supplémentaires:

... https://fr.squat.net/2017/12/15/valenci ... a-l-horta/
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 26 Déc 2017, 16:40

Audience en appel de notre camarade Alfidel, condamné à un an de prison pour squat

Alfidel est emprisonné à Fresnes depuis le 25 octobre pour une tentative de squat, considérée par la justice comme une tentative de cambriolage. Il passe en appel au TGI de Paris le 28 décembre à 9h, soyons nombreux à assister à l’audience pour le soutenir.

Pour rappel, nous racontions dans un précédent texte :

Le mardi 24 octobre, plusieurs camarades ont tenté de rentrer dans une maison inoccupée afin d’y élire domicile. Malheureusement, la surveillance bourgeoise de la propriété privée n’ayant pas de limites, la maison était équipée d’un système d’alarme. Tous les camarades ont réussi à prendre la fuite sauf l’un d’eux qui, resté en arrière s’est fait attraper par les condés et placer en garde à vue pour tentative de cambriolage, alors même que les propriétaires aient eux-mêmes reconnu que rien n’avait été volé. Alfidel avait été expulsé deux semaines plus tôt de sa maison et sans autre solution matérielle, il cherchait un nouveau toit.

Le camarade engeôlé est un réfugié tchadien qui a été débouté de sa demande d’asile, comme plus de deux tiers de ceux qui en font la demande. Il a fui le Tchad car il a notamment participé à la rébellion contre le dictateur Idriss Deby. Alfidel vient d’un pays où être opposant politique le place immédiatement en danger de mort, mais Deby étant un fidèle allié de la France, il est diplomatiquement impossible d’en faire un pays « dangereux » et donc refuse facilement les demandes d’asile de ses ressortissants. La France se sert du Tchad comme base logistique pour conforter sa présence dans la région et envoyer différentes missions de « maintien de la paix » dans les pays proches. En échange de quoi elle fournit armes, formations et appui militaire quand le régime de Déby vacille.

Alfidel a été jugé en comparution immédiate. Le camarade n’ayant ni papier, ni logement, ni travail déclaré, il a écopé d’une peine d’un an de prison ferme et est actuellement incarcéré à la maison d’arrêt de Fresnes en attendant le procès en appel qui aura probablement lieu en fin d’année. Il a été jugé par un juge particulièrement répressif qui a coutume de distribuer des peines de prisons pour des délits mineurs, ce dont même les directeurs de prison s’en plaignent. On assiste à une répression de plus en plus sévère des personnes mal logées qui cherchent à squatter : peines de prison, préventive et amendes pleuvent et nous devons réagir avant que cela ne devienne la norme.

Depuis, Alfidel a effectué une demande de mise en liberté et a fait appel de sa condamnation, la date vient de nous être communiquée : il sera rejugé entre les fêtes, le pire des moments pour bénéficier de soutien.

Nous appelons à tout faire pour contrer cette stratégie visant clairement à enterrer l’affaire, en étant nombreux à le soutenir face à la justice le 28 décembre à 9h, salle René Cassin devant le pôle 8-chambre de vacation de la cour d’appel de Paris, métro Cité.

Libérons Alfidel et tout.e.s les autres !
Pas de papiers et des palaces pour toutes et tous !
Fermons les prisons !
Ouvrons des squats !

P.-S.
Pour nous contacter : alfidellibre [at] riseup.net


https://paris-luttes.info/audience-en-a ... notre-9275
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