Luttes et expulsions squats

Re: Luttes et expulsions squats

Messagede Pïérô » 02 Oct 2016, 03:30

Ivry-sur-Seine : report du procès du Massicot au 7 octobre

Les négociations pour signer un protocole d’accord entre le propriétaire et les occupant.es n’étant pas totalement abouties, la juge a ordonné ce vendredi 30 septembre au matin un renvoi du procès à la semaine prochaine, vendredi 7 octobre.

Les habitantes et les habitants du Massicot, bâtiment occupé à Ivry sur Seine, ont donc encore une semaine pour obtenir ce qu’illes réclament depuis un an : rester dans le bâtiment jusqu’au début des travaux prévus pour construire un immeuble à la place du Massicot, travaux qui ne devraient pas démarrer avant la fin de l’année 2017.

Un récit plus complet des derniers événements sera prochainement disponible sur paris-luttes.info

https://paris-luttes.info/massicot-repo ... -au-7-6793
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 03 Oct 2016, 10:39

Rennes : les Escarpaulettes, un nouveau squat !

Un nouveau squat s’est ouvert à Rennes depuis septembre.

Mercredi 5 octobre : réu ouverte de 18 à 20h pour discuter du fonctionnement, faire des propositions, etc. puis fête d’ouverture du squat! Invitation à toutes personnes des milieux squat et amiEs.

Petit texte d’explication:

Il y a plus de 2 semaines qu’on habite là, dans cette petite maison avec jardin quartier sud-st jacques.
Les escarpaulettes, c’est le nom qu’on lui a donné. C’est le « nom savant » de Balançoire, et ça nous a fait marrer !
La maison a un sleeping d’un dizaine de places, 3 pieces de vie en commun, un jardin, et un petit batiment dans le jardin pour faire des cantines le samedi soir.
On s’est formé autour de 2 envies :
-Faire un repas gratuit ou prix libre toutes les semaines
-Etre un squat.
Dans la vrai démarche du squat. C’est à dire lutter contre la propriété privé en dé-privatisant des maisons. Et donc, les rendre « ouvertes ».

... https://fr.squat.net/2016/10/02/rennes- ... more-34637
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 08 Oct 2016, 17:48

Grenoble
Lettre ouverte aux pouvoirs dits « publics » a propos de l’ouverture d’un squat au 106 rue des Alliés.

Nous, habitant·e·s du 106 rue des Alliés, avons investit ce bâtiment vide, muré et laissé à l’abandon par la ville de Grenoble depuis plusieurs années. Cela faisait plus de trois mois que nous étions privé·e·s de domicile. À l’instar du nombre croissant de personnes contraint à la rue par la violence d’un ordre social, qui n’a que trop duré, nous subissions le froid, les intempéries et le harcèlement constant de la police.

En nous réappropriant ce lieu nous affirmons notre farouche détermination à ne pas céder face à un système qui, en nous privant d’un toit et en étendant son contrôle sur la totalité de nos vies, ne nous reconnais tout simplement pas le droit à l’existence.

Bien plus qu’une solution d’hébergement nous pensons ce lieu en résistance à la domination du capitalisme qui par l’urbanisme nous dépossède du pouvoir d’agir sur nos espaces de vie. Dans ce lieu, nous y expérimentons d’autre formes de vie et développons une autre façon d’appréhender ce monde qui nous entours. Au travers d’activités ouvertes aux habitant·e·s de la ville nous espérons échanger, créer, débattre et faire vivre une autre manière de faire de la politique.

Ce bâtiment n’en est pas à sa première réappropriation. De ce que nous avons pu constater, par trois fois ce lieu a abrité des personnes et par trois fois il s’en est suivi une expulsion. Un tel acharnement à rendre mort ce qui est vivant dénote d’une réelle politique anti-sociale. En acceptant de laisser à l’abandon ses bâtiments vides, la mairie de Grenoble et la Métro comme de nombreuses autres collectivités territoriales, participent à la spéculation immobilière. En outre, sous prétexte de non conformité des bâtiments et de pseudo « protection des personnes », nos élu·e·s n’hésitent pas à renvoyer à la rue des familles comme si le trottoir était synonyme de confort et de salubrité. Cet état de fait s’est encore produit dans cette même rue le mardi 13 Septembre dernier lorsque la mairie à fait expulser puis murer le 62 rue des alliés, condamnant ainsi plusieurs familles à vivre dans la rue.

Grenoble « solidaire et écolo » préfère financer le projet nano 2017, qui représente 10 millions d’euros sur 4 ans, la construction d’éco-quartiers high-tech tels que G.I.A.N.T. (une cité d’ingénieur sur le polygone scientifique) plutôt que de continuer à subventionner certaines bibliothèques, maisons de quartier, associations culturelles et d’aide aux personnes (le plan d’austérité de la mairie est de 14 millions d’euros d’économie et la suppression d’une centaine de postes). Elle participe ainsi volontairement ou non à la gentrification de nombreux quartiers de la ville et à l’accroissement du mal logement. Est-ce en mettant des gens en situation de précarité que l’on crée une « ville apaisée » ?

En avril 2014, lors d’une rencontre avec plusieurs associations, collectifs (dont des membres de notre collectif) et individus luttant pour le droit au logement, le maire (siégeant également à la Métro, tout en étant président du bailleur « social » ACTIS) monsieur Éric Piolle nous a sous entendu qu’il n’expulserait pas si les collectifs ouvraient des bâtiments de la ville de Grenoble. À plusieurs reprises il n’a pas tenu ses engagements. En investissant ce bâtiment, nous offrons au maire l’occasion de rendre cohérents ses idées et ses actes. (Éric tu peux encore te rattraper sur l’engagement 83 de ton programme [1] !)

Nous revendiquons par la présente, le droit de jouir de notre domicile sans courir le risque d’une expulsion, ni de procédures administratives à notre encontre. Nous nous sentons solidaires de toutes les personnes mal logées et exigeons des pouvoirs dits « publics » une mise à disposition immédiate de tous les bâtiments vides leur appartenant.


[1] Engagement 83 : « Assurer le droit à l’hébergement » : Nous doublerons la capacité municipale d’hébergement d’urgence (en favorisant l’utilisation des locaux publics inutilisés) et faciliterons la fluidité des parcours de l’hébergement d’urgence vers le logement de droit commun. Tous les outils juridiques seront mobilisés : minoration de bas de quittance, baux glissants et développement du lien entre les services municipaux logement et hébergement.


https://grenoble.indymedia.org/2016-10- ... voirs-dits
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede Pïérô » 09 Oct 2016, 14:30

Le Massicot : un accord aurait été trouvé, confirmation le 8 novembre

Le procès pour l’expulsion du Massicot, bâtiment occupé à Ivry sur Seine, s’est tenu ce vendredi 7 octobre au matin, voilà ce qui s’y est dit.

Vendredi 7 octobre 2016 se tenait l’audience du tribunal d’Ivry sur Seine pour trancher le litige opposant les habitantes et les habitants du Massicot, bâtiment occupé, et leur propriétaire IDF Habitat. Le propriétaire avait en effet attaqué les habitant.es dans le but de les expulser au plus vite et de rendre à nouveau le bâtiment vide. Face à cela, les habitant.es du Massicot réclamaient depuis un an la possibilité de rester dans le bâtiment jusqu’à ce que des travaux démarrent.
Face à la juge, les avocates du propriétaire et des habitant.es ont affirmé avoir trouvé un accord. Elles ont remis un document à la juge en lui demandant de l’homologuer. Le délibéré sera rendu le mardi 8 novembre. On connaîtra alors les détails de l’accord qui semble avoir été trouvé, pour l’instant confidentiel.
Les habitant.es du Massicot pourront-illes vraiment rester jusqu’au début des travaux, ou simplement jusqu’au dépôt d’un permis de construire ? À quoi se sont-illes engagés en échange ? Le propriétaire a-t-il renoncé à toute poursuite ultérieure, à toute demande d’indemnisation ? On le saura donc après que la juge ait rendu publique sa décision.
À en croire la tête des habitant.es à la sortie du tribunal, illes semblaient en tout cas soulagés, sans être euphoriques pour autant.


http://paris-luttes.info/le-massicot-un ... t-ete-6835
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 10 Oct 2016, 11:02

Grenoble : Rentrée des classes, rentrée des squats

Il y a un mois, c’était la rentrée à Grenoble. Les centres de formatage à voter et à l’esprit Charlie ont hélas ré-ouverts.

Heureusement, avec l’hiver qui approche des squats politiques, d’habitation et d’activité, ont aussi ré-ouverts les portes d’habitations à l’utilisation gaspillées.

Le premier au 17 chemin du marais du Marais (Grenoble), dans un ancien corps de ferme, avec ambiance champêtre.

Le second au 106 rue des Alliés (Grenoble), dans un immense bâtiment déjà squatté à deux reprises ces onze dernières années. La mairie a un peu changé de bord, mais va-t-elle rester aussi peu sociale que les deux fois précédentes, ou préférera-t-elle opter pour une hypocrite conciliation soc’-dém’ ? La question est encore ouverte.

... https://fr.squat.net/2016/10/07/grenobl ... es-squats/
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 12 Oct 2016, 17:39

Marseille
Casa Mimosa a été expulsée

Mardi 4 octobre, Casa Mimosa a finalement été expulsée. Cette maison, qui avait été occupée il y a plus d’un an, été le théâtre de beaucoup de mouvement. Elle a marqué beaucoup de monde, et beaucoup s’en souviendront

... https://mars-infos.org/casa-mimosa-a-ete-expulsee-1666
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 13 Oct 2016, 13:30

Toulouse
Un Pavillon pas si hospitalier

Mardi 11 octobre se tenait au Tribunal Administratif le procès des habitant·e·s du Pavillon Armengaud, occupé depuis quelques semaines par le Collectif Lascrosses, et dont le propriétaire n’est autre que le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Toulouse. Je n’y habite pas, mais j’ai assisté au procès et je vous livre ici un compte-rendu subjectif de l’audience.

... https://iaata.info/Un-Pavillon-pas-si-h ... -1610.html
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 23 Oct 2016, 12:43

Procès pour La Maison Cozette à Amiens

Réappropriation de nos vies contre expulsion de nos squats !

Ce mercredi 26 octobre, c’est aussi le procès du Squat de la Maison Cozette.
Après les Goodyears la semaine précédente, trois personnes passent au tribunal pour « l’occupation sans droit ni titre » d’un grand bâtiment situé au 26 place Vogel, la « Maison Cozette ».

Ce vaste bâtiment, abandonné depuis 13 ans, est squatté depuis plus d’un mois : squatté par nous autres, des gens qui avaient besoin d’un toit, des précaires comme on nous nomme poliment. Parce qu’un logement n’est pas un luxe mais une nécessité, nous avons décidé de prendre nos problèmes en main.

La précarité est une situation écrasante quand on se trouve seul.e face à elle : la galère du loyer, de la fin de mois, la galère d’une vie quotidienne qui tient plus de la survie, avec cette malbouffe qui coûte peu mais ne vaut rien (avant, les pauvres souffraient de sous-nutrition, maintenant de malnutrition), de la galère pour faire ce qu’on veut quand tout est si cher.

Si nous avons choisi le squat, nous avons aussi choisi de nous grouper dans un collectif pour ne plus être isolé.e face à ces problèmes : parce qu’ensemble, on peut dépasser les simples questions de survie pour tenter de prendre nos vies en main. C’est à ce problème que la Maison Cozette tente d’apporter une solution.

La Maison Cozette, c’est un lieu dans lequel nous pouvons faire ce qui nous plaît ! Nous faisons des ateliers (cours de langue, de sport, artistiques), des concerts, des projections de films, des débats, nous discutons de nos problèmes, bref nous nous organisons.

Et la seule réponse que sache nous donner la mairie est… l’expulsion. Parce qu’il est tout d’abord « intolérable » que des pauvres se permettent d’occuper illégalement en plein centre-ville un bâtiment abandonné à la spéculation immobilière, mais aussi parce que nous tentons de faire de ce lieu un lieu de solidarité et de résistance.

Nous organisons régulièrement des projections, des cantines collectives, des ateliers, des concerts, des débats, et nous sommes ouverts à vos propositions.
N’hésitez pas à nous contacter !
Pour cela :
Une adresse mail : cozette@riseup.net
Et un facebook, au nom du « Collectif La Brèche »


https://reimsmediaslibres.info/Proces-p ... s-484.html
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 27 Oct 2016, 16:52

Paris dimanche 30 octobre 2016

la Petite Maison a 2 ans… Licorne is not dead !

La Petite Maison fête ses deux ans, avant sa démolition proche. Les « homo economicus » alias la SIEMP soutenue silencieusement par la mairie du 11e, vont construire pour notre bien à tous : UN IMMEUBLE ! Qué projet…

Tout doit disparaître. Comme si l’humanité avait 50 ans.
On rase l’histoire, elle n’est pas rentable.

L’économie comme enfant diabolique du « travail, famille, patrie ». « Ça » dirige notre quotidien, notre paysage urbain.
Regardez l’histoire a disparu, plus rien n’a de passé, les rues se meurent.

Le 11e arrondissement, un quartier populaire d’artisans. Lieu nouvellement témoin d’une guerre rendue moins lointaine à ses habitants. La commune, Aligre, Bastille, Charonne… Il est révolté et vivant dans les livres ce quartier. Mais ca bouge. Bientot on ne pourra qu’y manger et boire dans cet arrondissement. Moins d’interactions, moins de culture, moins d’accessibilité, plus de bouffe, plus de consommation : massacre cérébral de masse, « oublie tes envies et remplis-toi ! »
Pour sûr y a des survivants : l’association de quartier Saint-Bernard, le jardin potager rue Trousseau, la commune d’Aligre, le palais de la Femme, les petits théâtres… Ca fourmille encore, mais pour combien de temps ?

Et comment se saisir de ce problème qui n’a pas de forme physique. C’est un mouvement social de masse où l’argent est le seul critère. C’est « ça » qui nous permet de répondre à notre besoin de sociabilité dont la diversité de choix est fortement restreinte.
Qu’est ce qu’on fait ce soir : nouilles ? burger ? bo-bun ? fish & chips ? crêpes ? vin blanc ? bière ?

A croire qu’on se laisse réduire à manger et boire, pipi et caca.

Nous avons laissé notre horizon se rétrécir. Depuis le temps que l’homme vit en groupe dans la cité, les interactions entre nous se sont drastiquement evaporées. Sauf sur les terrasses ou dans les restaus. Et quand bien même…
Notre seul point commun doit-il vraiment être l’argent qui nous permet de boire le même vin sur la même terrasse d’un nouveau bar concept ?

Nous, on essaie d’être vivants dans ce contexte où l’on nous fait croire que l’économie détermine ce que tu peux être. Ce « nous » représente autant d’idées que de personnes, alors donnons-lui une forme, celle d’un lieu :
La Petite Maison, 8 rue Godefroy Cavaignac.

Lieu alternatif, squat, appelez-ça comme bon vous semble. Nous on l’appelle la maison.

Au nom de la débrouille et de l’autonomie, on est rentrés en septembre 2014, pour y vivre. Et rapidement, on se dit que l’espace mérite d’être partagé et ouvert. Parce que ça nous manque à nous dans la ville, alors on va le faire.

C’est surement ça qu’on nous reproche : notre besoin d’échanger et de partager, de découvrir ce que font les autres, de s’exprimer, de s’émerveiller, de critiquer, de construire, de créer, d’aider, de se donner ce dont on a besoin, répondre à ce qu’on ne peut s’offrir. Soit parce que ça n’existe nulle part, soit parce que l’argent le rend inaccessible.

Alors certains vont nous balayer de la main d’un qualificatif négligemment hautain du genre « pff squat arti », pendant que les autres nous toisent derrière leur cigarette cousue en étalant combien sales et parias nous sommes : mauvais citoyens.

Pourtant en 2 ans on en a regroupé et accueilli du monde. Sûrement assez pour se faire détester par tout le monde d’ailleurs. Mais tant qu’on reste intègre avec nous meme, nous on se porte bien.
En deux ans, on a dépassé :
– les 1000 nuitées d’hébergement d’urgence à plus ou moins long terme ;
– la centaine de collectifs à venir occuper le lieu ;
– la centaine de scènes ouvertes qui se multiplie par deux si on y ajoute les jams ;
– de l’espace pour des répèts en accès libre idem pour l’espace de travail !
Que d’occasions de ne pas être d’accord, de se prendre la gueule… Mais nous on s’en souviendra. La SIEMP -Société Immobilière Mixte de la ville de Paris – réserve le même sort à la Petite Maison qu’à la rue Dénoyers : Une belle et bonne démolition, pour une bien plus rentable construction. Enfin… ça c’est ce qu’ils disent, comme ils l’ont dit à feu la Miroiterie.

Un autre lieu qui a vécu, un autre lieu qui passe son dernier hiver, un autre lieu qui meurt et surtout d’autres projets economiques qui détruisent les possibilités dans la capitale. Nous remarquerons que ce sont toujours les mêmes acteurs minoritaires qui choisissent le paysage urbain de la majorité… fatigant non ?
Gardons une blague pour la fin : la SIEMP exige que l’on s’expulse fin décembre, sans relogement. Ils appellent ça du chantage… Aaaah la vie des bureaux !

La Petite Maison souffle sa deuxième bougie pirate le 30 octobre 2016, “LICORNE IS NOT DEAD”, et on va s’en assurer. Parce qu’on ne dormira pas dehors…

Pour l’abolition de la suprématie des homo economicus, on continuera à faire ce qu’on dit :
“Squatter c’est exercer son droit de désobéissance face aux dysfonctionnements du système”
Squattement votre,
R.A.S.

https://fr.squat.net/2016/10/18/paris-l ... -not-dead/
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede Pïérô » 16 Nov 2016, 00:19

Paris 19e : expulsion d’un squat en cours

Expulsion illégale en cours au 9 rue Miguel Hidalgo dans le 19e (métro Botzaris ou Place des Fêtes).

Nous résistons a l’intérieur et soutien extérieur face à la police qui a forcé la porte mais attend plus d’effectifs pour nous virer.

Reçu à 13h50, ce mardi 15 novembre.

https://paris-luttes.info/paris-19e-exp ... at-en-7053
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 22 Nov 2016, 02:13

Lyon mardi 22 novembre 2016

SQUAT PARTOUT débat autour de la politique et de l’habiter.

« La politique commence la ou se fait un territoire. Tout part de là, de ce qu’on y construit, des relations et des liens qu’on y fondent, des frontières qui s’y déploient. Faire de la politique c’est fonder un territoire, faire territoire. Habiter. Il y a un mode étatique d’administration des territoires, de striage de l’espace, d’imposition de manière d' »habiter » qui sont des disciplines des corps et des esprits. Pourtant, la désertion est toujours possible.

Il y a des modes de résistants d’occuper, de tracer des lignes de fuites, de muter au contact des altérités. Il y a des espaces lisses et des espaces striés, une interpénétration constante entre les deux, et des machines de guerre pour se libérer des lieux sous contrôle, faire territoire comme le formule Deleuze. Il y a la zone et le camps, et bon nombre des conflits actuels, des Zads à Taksim square en passant par Estrellita de Recife (Brésil), peuvent se lire comme l’expression d’une telle guerre.

Partant de nos expériences de squatteurs dans la ville de Lyon, nous développerons des réflexions autour de la politique et de l’habiter. En décrivant les cheminements qui jalonnent la vie en squat, nous tenterons de relever certaines singularités de cette manière d’habiter. En quoi le squat se distingue-t-il d’une forme d’habitat « hégémonique » caractérisé par la résidence et la sédentarité ? On tentera de répondre à cette question en interrogeant les rapports que les occupants sans droit ni titre entretiennent avec le temps et l’espace (domestique et urbain). Nous verrons aussi quelles stratégies de résistance contre le modèle de la famille patriarcale capitaliste se développent. »

à 19h. Pour avoir l’adresse du lieux envoyer un mail : processus23@riseup.net

http://lyonlibreweb.org/novembre_libert ... t-partout/
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 23 Nov 2016, 08:58

Expulsion d’un squat dans le 19e arrondissement de Paris

Un squat a été expulsé par la police à Paris le mardi 15 novembre 2016 dans le XIXe arrondissement, rue Miguel Hidalgo. Les habitants et soutiens présents ont été embarqués au commissariat avant d’être relâchés dans la soirée.



https://paris-luttes.info/video-expulsi ... ns-le-7090
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 02 Déc 2016, 11:18

De la difficulté grandissante à ouvrir des squats à Toulouse et de la force collective en garde à vue

Cela fait quelques mois que les galères s’enchaînent à Toulouse pour celleux qui tentent d’ouvrir des maisons vides. Retour sur une expérience récente.

... https://iaata.info/De-la-difficulte-gra ... -1712.html
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 10 Déc 2016, 13:50

Dis-moi, il y a déjà eu des squats à Rouen ?

De “L’habite à sociale” à la “Commune Saint Nicaise” en passant par la “Casa Nostra”, la pratique de l’occupation de bâtiments abandonnés, appelée squat, s’est répandue à Rouen ces cinq dernières années. Nous étions curieux de récolter quelques expériences et d’éclaircir les motivations de ce geste. Pour ce faire, nous avons rencontré un ancien occupant de la “Casa Nostra” et lui avons posé quelques questions. Entretien.

... https://nantes.indymedia.org/articles/36383
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede bipbip » 16 Déc 2016, 10:49

La police arrête les habitants et laisse murer un squat non-expulsable à Villejuif

L’état démontre encore une fois sa violence. Ce 15 décembre à 10h, 8 personnes ont été interpellées à Villejuif lors de l’expulsion d’un squat illégale car sans décision de justice préalable (la procédure était toujours en cours avec une audience attendue le 5 janvier prochain). La police a tout de même expulsé et interpellé les occupant-e-s puis a détruit les vitres de la maison. Le propriétaire a ensuite fait murer la maison avec toute les affaire des occupant-e-s à l’intérieur !

... https://paris-luttes.info/la-police-arr ... ts-et-7264
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