Luttes et expulsions squats

Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 03 Jan 2013, 11:45

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Adishatz a tot(a)s / Salut à tou(te)s

Dans les coteaux de Jurançon, près de Pau (Pyrénées Atlantiques, 64), un nouveau squat est ouvert dans les locaux de l’ancien hôpital pour enfants du « Nid Béarnais ».

Ces locaux, appartenant à la Croix Rouge Française, sont vides depuis 2007. Tout comme beaucoup de lieux laissés à l’abandon, il a été pillé.
Nous occupons ces locaux depuis environ 2 mois, et nous avons et continuons de faire, tout notre possible, pour rendre ce lieu plus chaleureux et accueillant. Tout ça avec les moyens du bord, c’est à dire un peu de récup’, pas mal d’huile de coude et énormément de solidarité.
En tout cas, la solidarité, ce n’est pas ça qui étouffe la représentante de la Croix Rouge : Valerie Irrigarai, directrice par Intérim du tout nouveau nid béarnais (situé au CHU de Pau) et qui, lors de l’audience du mardi 11 décembre 2012, a demandé tout naturellement notre expulsion immédiate ainsi que 1000€ de dédommagement pour les dégâts que nous aurions soit-disant occasionné.
Bel exemple d’humanité pour une association comme la Croix Rouge, qui se veut pourtant porteuse de valeurs, bien loin de celles que reflète le comportement de Valerie Irrrigarai qui veut nous jeter à la rue en plein hiver avec 1000€ à payer en guise de cadeau de Noël.

Suite du procès et rassemblement devant le tribunal de Pau(64) le 15 janvier.

Nous sommes squatteurs de longue date pour certains, travailleurs précaires, artistes en pénurie de locaux, acteurs de la vie associative pour d’autre, … Bref, nous venons tou(te)s d’horizons différents et ce qui nous réuni, c’est cet endroit et surtout ce qu’il représente, à savoir une réelle alternative à la vie telle qu’on nous l’impose.

En plus d’offrir un toit sur nos têtes, cet endroit nous apporte un espace où nous pouvons créer, se rencontrer, échanger… en un mot s’épanouir…
On se retrouve pas dans les structures qu’on nous propose.
Partant de ce constat, l’occupation du nid béarnais est pour nous l’opportunité de prendre nos vies en main et de mettre la main à la pâte concrétement plutôt que d’espérer un hypothétique changement de nos quotidiens.
Nous vous invitons à venir nous rencontrer et pourquoi pas rajouter votre grain de sel.
Ce lieu, basé sur l’échange et l’entraide, attends vos/nos initiatives pour s’animer.

ps: pour venir, du pont d’Espagne, dans le sens Pau-Jurançon, prendre la 1ère à droite après le pont. Passer devant le Lidl, continuer tout droit jusqu’au rd-point de la rocade. Au rd-point, prendre à gauche direction Oloron. Tout droit jusqu’au prochain rd-point. Au rd-point prendre à droite vers le domaine de Souch (chemin Beauvallon). Ça grimpe et c’est la grille dans le 5e virage en épingle.

Lo Nid biarnés / Le Nid Béarnais
email: nidbiarnes[arobase]riseup[point]net
http://nidbiarnes.unblog.fr/


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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 03 Jan 2013, 11:50

De nombreuses actions de soutien à la Villa Amalias(squat d'Athènes sous occupation policière)ont germé un peu partout
Différents articles sur Squat!net

Annonce de Villa Amalias, le 20-12-2012

Aujourd’hui, le 20-12-2012, la police a envahi Villa Amalias. Avec le pré­texte d’une plainte de trafic de dro­gues, une per­qui­si­tion a été effec­tuée, avec la pré­sence d’un pro­cu­reur. Les résul­tats ont été ridi­cu­les... Néanmoins, le minis­tre de l’Ordre Public déclare qu’il s’agit de preu­ves que Villa a été l’« antre d’illé­ga­lité » pen­dant 22 ans et que l’ordre a enfin a été res­ti­tuée avec l’ « audace et la volonté » du pre­mier minis­tre Samaras.

Avec quelle logi­que des bou­teilles de bière vides pour­raient être dési­gnées comme « du maté­riel de cons­truc­tion de cock­tail molo­tov » ? Dans un lieu qui fonc­tionne comme salle de concerts ou café, pour­quoi est-il étonnant d’y retrou­ver un grand nombre des bou­teilles de bière vides ? Qu’est-ce que ça veut dire « pro­duit inflam­ma­ble » ? Est-ce qu’ils par­lent du pro­duit pour net­toyer la machine d’impres­sion du squat ? Est-ce qu’on est obli­gés de jus­ti­fier les mas­ques à gaz que tout mani­fes­tant qui pense à sa santé doit pos­sé­der ? Est-ce qu’on doit expli­quer les moyens pri­mai­res (pétards, lance-pier­res) d’auto­dé­fense dans un lieu qui a reçu à plu­sieurs repri­ses des atta­ques des grou­pes para-étatiques (incen­dies volon­tai­res, coups de poi­gnard, bat­ta­ges) sur­tout au cours de l’évènement phare de 2008 quand le minis­tre de l’Ordre Public Markogiannakis a rendu visite à ses amis les fachos pré­sen­tés comme des « citoyens indi­gnés » et que le squat a été atta­qué quel­ques minu­tes après...

Avec ce pré­texte ils ten­tent la réa­li­sa­tion de leur fan­tasme éternel : l’inva­sion d’ un lieu qui pour eux, est un des sym­bo­les spa­tiaux de ceux qui sont hos­ti­les contre tout ce qui repré­sente la sou­ve­rai­neté, l’impo­si­tion, la sté­ri­li­sa­tion, l’indif­fé­rence, la rémis­sion, la sou­mis­sion. Ils ont raison là-dessus, nous sommes ceux-ci. Nous et les mil­liers des mani­fes­tants, mili­tants, squat­teurs, gré­vis­tes, émeutiers. Nous sommes les sans-abri et les clo­chards, les punks et les vaga­bonds, les végé­ta­riens et les fémi­nis­tes, les noc­tam­bu­les et les ouvriers, les pau­vres et les lais­sés pour compte, les vic­ti­mes du racisme et les ven­geurs de l’injuste. Le minis­tre nous a carac­té­ri­sés comme l’ « antre d’illé­ga­lité ».

Parlons sérieu­se­ment main­te­nant. Villa Amalias est une pro­po­si­tion d’orga­ni­sa­tion qui devait être confron­tée à cette ère du can­ni­ba­lisme de mémo­ran­dum. L’agres­sion du capi­tal dans le monde du tra­vail pré­sup­pose la des­truc­tion de toutes ses struc­tu­res. La calom­nie des acquis de tra­vail et des syn­di­cats, les struc­tu­res de soli­da­rité et de déso­béis­sance, les pro­jets auto-orga­ni­sés sont ciblés. L’agenda d’extrême-droite qui a pré­do­miné dès le début de la crise a com­mencé avec des décla­ra­tions du minis­tre de Santé Loverdos, sur la « bombe sani­taire » en ce qui concerne les 300 immi­grés qui fai­saient la grève de faim dans le bâti­ment public Ypatia. Elle a conti­nué avec le ciblage des immi­grés (mur-fron­tier d’Evros, camps de concen­tra­tion, affaire d’expul­sion des immi­grés appelé « Xenios Zeus ») le pilori des pros­ti­tuées séro­po­si­ti­ves assisté de la vio­lence d’extrême-droite contre les immi­grés, les homo­sexuels, les ven­deurs a la sau­vette. La tor­ture des anti­fas­cis­tes, inculpés lors de la manif en motos, au Service des ren­sei­gne­ments géné­raux, les agres­sions aux squats et la répres­sion vio­lente de n’importe quelle reven­di­ca­tion sociale ou syn­di­cale ne lais­sent aucun doute que l’ennemi a établi un arse­nal assez massif contre lequel on doit résis­ter.

Nous sommes là depuis 22 ans, dans un bâti­ment aban­donné pen­dant des décen­nies. On l’entre­tient et on lui donne de la vie. Nous sommes un squat qui a tou­jours ses portes ouver­tes aux grou­pes, aux indi­vi­dus et aux pro­jets qui pro­meu­vent la culture anti-com­mer­ciale, la dignité humaine, les luttes socia­les, anti­fas­cis­tes et de classe. Villa Amalias donne une lutte impor­tante non pas pour pro­té­ger ses faça­des, mais ses désirs, ses rêves et ses espoirs pour une vie plus libre pour tous.

On invite tous ceux qui retrou­vent une partie d’eux-même dans toutes ces années de fonc­tion­ne­ment du squat de mener cette lutte cri­ti­que avec nous.

Les bour­reaux- Don Quichottes atta­quent ce moulin-là mais en réa­lité, ils chas­sent les idéo­lo­gies. Pour eux, ce sont celles-ci l’illé­ga­lité. Ils chas­sent des chi­mè­res, ils vont rece­voir des cau­che­mars...
LIBERATION IMMEDIATE DES SQUATTEURS DE VILLA AMALIAS

Trouvé sur Rebellyon info

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Messagede K.O.A.L.A » 14 Jan 2013, 18:59

Athènes: Plus de 10 000 personnes à la manif de solidarité avec les squats !

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Depuis les expulsions récentes des squats Villa Amalias et Skaramaga à Athènes, des actions de solidarité sont effectuées un peu partout sur la planète, et surtout en Grèce, quotidiennement. Hier, samedi 12 janvier, une manif de solidarité avec les squats et autres lieux autogérés était organisée à Athènes, tandis que plusieurs autres manifs ou rassemblements étaient également appelés ailleurs en Grèce.

La manifestation athénienne est partie des Propylées de l’Acropole d’Athènes en direction du centre-ville, pour continuer jusqu’au « Palais de Justice » d’Athènes, où de nombreuses personnes arrêtées lors de l’expulsion de Skaramaga et lors de l’expulsion de la réoccup’ de Villa Amalias passaient devant le juge le jour même. La manif, très dense, a réuni plus de 10 000 personnes (12 000 selon certaines estimations), principalement autonomes/anarchistes mais pas uniquement.

Aux alentours de 22h, 250 personnes étaient là pour accueillir la sortie de détention de toutes les personnes arrêtées et jugées ce jour-là (près d’une centaine de personnes).

Ce même samedi 12 janvier, des manifs et/ou actions de solidarité ont eu lieu dans les villes de Thessalonique, Patras, Chania, Trikala, Arta, Preveza, Ioannina, Xanthi, Kozani, Mytilène (sur l’île de Lesbos), Réthymnon et Heraklion (sur l’île de Crète), ainsi que sur l’île de Naxos.

Sur Squat!net, avec des vidéos et de jolies photos : http://fr.squat.net/2013/01/13/athenes- ... es-squats/
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 14 Jan 2013, 19:02

Communiqué du squat Lelas Karayianni sur la réoccupation de Villa Amalias

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La répression ne fléchit pas les militants

On traverse des moments historiques. Agissons au gré des circonstances. Un essaim de laquais politiques du capital local et supranational, constitué de fachos, de chenapans et d’escrocs de toute sorte, depuis l’extrême droite jusqu’à la soi-disant gauche democratique, à l’aide des medias et des bandes para-étatiques, s’adonnent effrontément à la spoliation, l’oppression et la terrorisation du peuple. Pour faire passer sans obstacle leurs plans, ils ont imposé un État d’Urgence qui n’est qu’une dictature politique camouflée sous les loques du couvert parlementaire. Le système politico-économique en faillite, afin de pérenniser son existence misérable ou au moins d’obtenir une prolongation de temps face à sa décomposition avancée, veut imposer le silence et la soumission des couches plébéiennes de la société, soit à travers la manipulation de la propagande médiatique, soit à travers la violence sans fard et le terrorisme qu’exercent sur les personnes qui résistent les forces étatiques de la répression et les bandes para-étatiques.

Toute la dernière période, depuis le moment de la subordination du pays à un contrôle politique et économique supranational, est marquée par des attaques continuelles et implacables contre les couches inférieures de la société et surtout contre ces parties politiques, sociales et de classe qui résistent en levant des barrières à l’émergence du totalitarisme moderne. Manifestations éminentes de ces attaques contre les parties les plus faibles et contre ceux qui résistent, étaient la dislocation violente de la grève de plusieurs mois des ouvriers de l’acierie, la dislocation par les CRS de rassemblements et de manifestations qui avait comme résultat des blessures graves et de centaines d’arrestations, la chasse de milliers d’immigrés sans papiers à travers l’opération par euphémisme appelée “opération Xenios Zeus”, la répression de mobilisations dans les quartiers, comme dans celui de Zografou, et de résistances locales contre le pillage de la nature, comme celle contre l’installation des mines d’or dans le Nord-Est de Chalcidique, la répression de mobilisations antifascistes et les tortures de militants antifascistes dans le bâtiment de Sécurité, les coups par les forces étatiques de répression et par les bandes para-étatiques contre les squats et les lieux auto-gérés de lutte.

Cette attaque répressive généralisée est aussi accompagnée d’une propagande idéologique généralisée qui veut rendre toute la société et surtout ses parties les plus pauvres et celles qui résistent coupables de la faillite du système politico-économique. Une propagande qui vise à diffamer et à isoler les plus faibles et ceux qui résistent afin de légitimer les attaques contre eux. Très récemment, avec l’évacuation violente du squat Villa Amalias, on est devenus tous témoins de toute une campagne de calomnies et de diffamation des squats afin qu’ils soient isolés, dédaignés et réprimés sans obstacles si possible. C’est pourquoi, les politiciens trompeurs, anomiques et ouvertement avilis qui gouvernent les medias avec leurs laquais ont essayé de présenter comme “foyers d’anomie” les squats que toute personne ayant une connaissance élementaire de ce que les squats sont en réalité et n’attendant pas à s’informer par les médias sait qu’il s’agit de foyers d’auto-logement, de vie collective, d’activités politiques, sociales, culturelles et de lutes.

Mais tout cet effort de briser à travers la violence, la peur et le mensonge, les foyers de lutte que constituent les squats, a lamentablement échoué. De milliers de personnes ont été rassemblés autour des squats avec une multitude de manifestations et de mobilisations qui continuent et qui s’intensifient. De plus, la réoccupation de Villa Amalias gardé par les CRS, ce matin à 7h30 par de dizaines de militants et de militantes, a complètement bafoué la repression étatique. Nos frères et nos soeurs qui ont réoccupé Villa Amalias et qui ont occupé les locaux centraux du parti de DIMAR (Gauche Démocratique) lequel constitue la béquille politique de gauche du gouvernement fasciste, ont envoyé des messages retentissants à plusieurs directions: d’une part, à l’Etat qu’il agit en vain s’il espère assujettir les résistances sociales et, d’autre part, à toutes les personnes en lutte, travailleurs, chômeurs et jeunes, que rien n’est non affrontable là où on a raison et la`volonté de lutter et que l’ennemi, aussi puissant qu’il puisse apparaître, n’est pas invincible.

La lutte continue. Nous, les`plébéiens de la société et qui luttons d’en bas, nous avons raison et nous vaincrons les charlatans arrogants, injustes et poseurs qui pillent et oppriment nos vies. Quoi qu’ils fassent, ils appartiennent au passé. Nous sommes l’avenir.

FACE A L’ATTAQUE D’ENSEMBLE DE L’ETAT ET DU CAPITAL A L’AIDE DES BANDES PARA-ETATIQUES, OPPOSONS UN FRONT SOCIAL ET DE CLASSE LARGE ET MASSIF DE TOUTES LES RESISTANCES D’EN BAS
AUCUNE REDDITION -AUCUNE TREVE. LA SOLIDARITE EST NOTRE ARME.
ENTRONS DANS LES MAISONS VIDES. SQUATS PARTOUT! VILLA AMALIAS VA RESTER SQUAT POUR TOUJOURS
LIBERATION IMMEDIATE DE TOUS CEUX QUI ONT OCCUPE VILLA AMALIAS ET DIMAR

Tous à la manifestation de solidarité aux squats et aux lieux autogérés de lutte, Samedi le 12 janvier à midi, à Propylais

Athènes, le 9 janvier 2013
Squat Lelas Karayianni 37
http://squathost.com/lelas_k/
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 16 Jan 2013, 17:03

A Rio de Janeiro, Brésil, tensions autour du squat Aldeia Maracana
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Depuis samedi dernier, l’immeuble occupé aux abords du stade Maracana est encerclé par la police militaire en vue d’une prochaine expulsion. Les occupants ont l’intention de résister à l’intervention par tous les moyens. Des dizaines de soutiens se trouvent sur place. Cela fait 6 ans que ce bâtiment, datant de 1862, est occupé par des dizaines de personnes, originaires de différentes ethnies indigènes et de diverses régions du Brésil. « Puisque nos terres ont été envahies, détruites et dévastées, et que nous avons été forcés à venir vivre en ville, nous avons occupé cet immeuble pour revendiquer un espace qui soit à nous. Aujourd’hui nous formons ici une vraie communauté » explique un des occupants.

Aldeia Maracana (Communauté Maracana) se situe aux abords du célèbre stade du même nom. Cela fait un certain temps qu’elle est dans le collimateur de la mairie qui souhaite construire sur les lieux un vaste complexe attenant au stade – parkings, centre-commercial, etc. – en vue de la coupe du monde de 2014. Tout près de là, la petite favela Metrô Mangueira est elle aussi menacée d’expulsion en vue du même projet. Ces dernières années, les tensions se multiplient autour des innombrables opérations policières qui cherchent à aménager et maquiller la ville avant 2014: expulsion de squats, répression du commerce « informel », occupation militaire des favelas, etc. A l’instar de l’Aldeia Maracana, un grand nombre de communautés résistent encore. Lundi 14 janvier, un décret de justice à mis en échec l’ordre d’expulsion, sous prétexte d’irrégularité de procédure, mais le risque d’une intervention policière dans les prochains jours reste bien plausible.

Sur Squat!net
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 16 Jan 2013, 17:06

Descente de flics au squat Lelas Karagianni 37
Squat Lelas Karagianni 37 (Athènes, janvier 2013)
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Dans son élan propriétaire et répressif, l’État grec continue à envoyer ses flics dans les squats anarchistes d’Athènes. Après les envahissements policiers de Villa Amalias, du squat de l’Université ASOEE et de Skaramaga ces dernières semaines, ça a été le tour de Lelas Karagianni 37 (LK37) ce mardi 15 janvier 2013.

Le bâtiment, squatté depuis 24 ans, est situé dans le quartier de Kypseli. LK37 a été attaqué puis envahi par les flics vers 13h. Des compagnon-ne-s criaient des slogans depuis la terrasse / le toit. Des voisin-e-s et des personnes solidaires se sont réuni-e-s autour du squat, ainsi que sur la place Amerikis, pour empêcher l’expulsion. Mais très vite, les flics sont arrivés sur la terrasse / le toit du squat et ont arrêté les compagnon-ne-s présent-e-s à ce moment-là. Un hélico supervisait l’opération. Au sol, de nombreux flics contrôlaient les identités des gens qui s’approchaient de la place Amerikis.

Vers 13h30, deux rassemblements solidaires se tenaient déjà, un sur la place Amerikis et un autre à l’angle des rues Drosopoulou et Karagianni. Parmi les slogans entonnés par la foule solidaire: « Ni fascisme ni démocratie, à bas l’État, vive l’anarchie ! ». A part les 14 personnes arrêtées à l’intérieur du squat, deux personnes solidaires ont été frappées et arrêtées dehors par les flics. La police a mis progressivement le quartier de Kypseli en état de siège.

Un rassemblement devant le quartier général de la police, situé sur l’avenue Alexandras, a réuni environ 200 personnes solidaires.

Enfin, vers 17h, bonne nouvelle, puisque toutes les personnes arrêtées ont été relâchées, apparemment sans poursuites judiciaires. Les forces de l’ordre ont même quitté le squat sans le sceller (contrairement à ce qui s’était passé à Villa Amalias et à Skaramga, où les descentes/perquises s’étaient transformées en expulsions…). Le squat LK37 a donc été réoccupé dans la foulée !

http://fr.squat.net/2013/01/16/athenes- ... gianni-37/
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 16 Jan 2013, 17:09

Action de solidarité avec les squats au consulat de Grèce à Berlin

Hier (mardi 15 janvier), environ 30 personnes se sont rassemblées devant le consulat de Grèce à Berlin, pour montrer leur colère après les expulsions de Villa Amalia et Skaramaga, et l’annonce par le gouvernement grec de prochaines autres attaques contre des espaces anarchistes. Des banderoles ont été déployées, des tracts diffés aux passant-e-s (en grec, allemand et anglais) et des prises de parole publiques ont eu lieu.

Quelques minutes auparavant, une dizaine d’activistes étaient entré-e-s dans la consulat et y avaient accroché une banderole à l’extérieur d’une des fenêtres. Ils/elles ont également réussi à utiliser le fax du consulat pour y informer directement le gouvernement grec et le public de leur action.

[ Traduit de l'anglais, d'un communiqué paru le 16 janvier 2013 sur le blog From
the Greek streets.]
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 18 Jan 2013, 14:12

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Deux banderoles ont été accrochées lors de l’Anarchist Summer School de Brisbane, les 12 et 13 janvier 2013. Aussi loin que soit l’Australie des espaces sociaux occupés tels Villa Amalias, Skaramaga et l’ASOEE steki en Grèce, ces lieux sont des sources d’inspiration pour notre combat contre l’existant. Avec la solidarité comme arme, nous résistons activement à l’isolement que cette société nous impose. Vous n’êtes pas seul-e-s.

Des camarades de l’autre côté du monde

[Traduction de l'anglais, d'un article publié le 13 janvier 2013 sur Anarchist News.]
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 18 Jan 2013, 14:14

London: 491 Gallery Closes
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On January 14th, 2013, the 491 Gallery closed its doors for the final time.

It is now in the possession of its new owners, who intend to demolish it and build a generic block of flats. Its sister building, Vertigo, will remain. The contents of the community garden are currently subject to a preservation order, and are being transferred to a new community garden on the other side of the railway bridge.

Our home may be gone, but the family we created will live forever. Thank you everyone for twelve incredible years. You made it what it was.
In October 2001, a vacant and abused building in east London was occupied by a group of artists. They transformed it beyond recognition: an eyesore became a vibrant, thriving space for art, music and theatre. They landscaped the weed-strewn wasteland of motorway-construction debris behind it into a wildlife-rich community nature garden, home to hundreds of species of plants and animals.

Ever since, the 491 Gallery has served as a cultural venue for people of the local area, east London and beyond. We regularly host conferences, concerts, art exhibitions, film screenings, concerts and dramatic performances, and offer workshops in everything from life drawing to comedy, sculpting, yoga, technology, and photography; and have the area’s only music rehearsal studio for bands.

Source – http://491gallery.org/

Possibilité de traduction
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede niouze » 18 Jan 2013, 17:19

Les squatters de Poullic-al-Lor délogés

Rue Porstrein-Lapierre, des squatters ont vu, mercredi matin, leurs affaires jetées dans une benne.
La police a expulsé, hier matin, les occupants d'une maison surplombant le port de commerce. Une intervention qui laisse le champ libre à la construction d'un vaste ensemble immobilier.
Reportage

« C'est plein de souvenirs qui partent par la fenêtre pour aller dans la benne », soupire Greg. Il se tient devant le n° 7 de la rue de Porstrein-Lapierre. Comme lui, trois autres squatters se sont fait expulser hier mercredi, à 9 h, de cet immeuble à deux pas du port de commerce. Certains étaient là depuis plus d'un an.

Pas surpris par l'arrivée de la police et des démolisseurs, les anciens occupants ont regroupé leurs effets sur le trottoir. « On a pu récupérer le minimum vital, mais c'est difficile de faire le tri d'une année en une demi-heure »,poursuit Greg, 41 ans, dont quinze passés dans des squats.

Malgré la pluie, ils restent là. Plusieurs dizaines de mètres cubes sont jetées du premier étage. Une pelleteuse arrache les arbres dans le jardin. « C'était un endroit magique, la faune est exceptionnelle. Ils vont tout détruire », lance Tangi, 35 ans, en allusion au projet immobilier baptisé « Jardins de la falaise » qui devrait bientôt voir le jour.

« Les vestiges seront préservés »

Les délogés ont reçu le soutien de certains riverains. Regroupés en collectif, ils ont d'ailleurs attaqué en 2007 le permis de construire accordé par Brest métropole océane (BMO). Bien que déboutée par la cour administrative d'appel de Nantes, Monique, une voisine, prend des photos et s'indigne : « Que vont devenir les vestiges présents sur le site ? Il y a un grand four à pain, un ancien four à chaux, une fontaine appelée Fontaine aux lépreux... » Autant d'arguments qui, selon elle, auraient dû empêcher la construction de l'ensemble, situé à quelques mètres de sa maison.

Mais pour Jacques Colin, gérant de la société Iroise Promotion, propriétaire de la parcelle de 6 300 m², ce projet va au contraire « mettre en valeur les vestiges » qui, selon lui, seront conservés : « Les logements vont être construits sur les hauteurs et les ruines se trouvent en bas du terrain. » Jacques Colin espère voir les dix immeubles de deux à trois étages sortir de terre au cours du printemps prochain.

Sur les hauteurs du port de commerce, les « Jardins de la falaise » remplaceront donc le squat de Poullic-al-Lor, ouvert depuis six ans.

Retour à la rue

Au total, une centaine de personnes y sont passées. Sac sur le dos, les quatre personnes expulsées sont maintenant en quête d'un nouveau lieu de vie à Brest. « On n'a eu aucune proposition de relogement », s'indigne Ulrick, 30 ans. « On va trouver autre chose, se rassure Greg, et on continuera comme ça, jusqu'à ce que les gens comprennent qu'on a juste besoin d'un toit. De toute façon, on finit toujours par retomber sur nos pattes. »

http://www.brest.maville.com/actu/actud ... 6_actu.Htm
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 22 Jan 2013, 17:38

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Saturday January 19th 2013, Solidarity action took place in Zagreb in support of these spaces: Villa Amalias, Skaramanga, Radio 98FM (Greece), SJZ, LIZ (Germany), the ZAD (France) and the Assentamento Milton Santos (Brazil). Wagenburg Atlantide.
DIFFERENT PLACES – SAME BATTLE!
Stop threats, fascist attacks and evictions!
ReciKLAONICA squat, Zagreb, Croatia http://reciklaonica.blogspot.com/,


Trad :
Samedi 19 janvier 2013, une action de solidarité à eu lieux à Zagreb(Croatie)pour soutenir : la Villa Amalias(Grèce), le Skaramanga(Grèce), Radio 98FM(Grèce), SJZ, LIZ(Allemagne), la ZAD(NDDL) et l'Assentamento Milton Santos(Brésil)
DES LIEUX DIFFERENTS, LE MEME COMBAT
Stopons les menaces, les attaques fascistes et les expulsions
Le squat ReciKLAONIC à Zagreb : http://reciklaonica.blogspot.com/
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 22 Jan 2013, 17:40

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Claiming to fight lawlessness and chaos, the Greek state is cracking down on one of the last bulwarks against fascism: the anarchist squats of Athens.


Last week, Greek Prime Minister Antonis Samaras, together with Public Order Minister Nikos Dendias (the same man who threatened to sue the Guardian for publishing a report on the torture of 15 anti-fascist activists by the Greek police), ordered the police to raid one of the oldest and most active anarchist squats of Athens: Villa Amalias.

Apart from being one of the oldest squats, what makes Villa Amalias even more special is the fact that it lies in an area of Athens where many immigrants live: an area Golden Dawn has long been targeting with death raids from their Agios Panteleimonas stronghold. Through its social activities, which bring together locals and immigrants — while generally attempting to fight the spread of the ideology of hatred — Villa Amalias is one of the last bulwarks against the spread of Golden Dawn.

For Samaras and his government, the 40+ squats/social centers that are currently operating in several Greek cities, are centers of lawlessness, the places that provide anti-austerity protesters with Molotov cocktails and other weapons during demonstrations. As Public Order Minister Dendias recently said: “A democratic society cannot allow the forces of lawlessness and chaos to block the country’s path to development.”

I don’t know what kind of “development” they have in mind, but what Villa Amalias has been blocking so far is the simply the further spread of Golden Dawn’s actions in the city center and the degradation of the country through EU/IMF-imposed austerity. It also seems that activities like theater groups, foreign language schools, a library, music studio, and concerts that Villa Amalias and other squats are regularly organizing, bring “chaos and lawlessness” to Greek society.

Cutting down on pensions, salaries, welfare provisions, and privatizing state owned enterprises bring “development” according to the same surreal logic. But don’t worry: Samaras knows what’s right for the country.

And so on Thursday, police raided Villa Amalias, dissolved the squat and arrested a number of activists, obviously in a move related to a recent article published by Samaras’ advisor, which states that the voters of Golden Dawn are “our [Nea Dimokratia] people; they are just dissatisfied.” I am not sure how honorable it is for Nea Dimokratia to consider the voters of Golden Dawn as “their people”, but I am quite sure they have now embarked on a campaign to please them.

After Villa Amalias, the police was ordered to raid yet another squat of Athens, Skaramaga, and a couple of days ago, the oldest of those squats, Lelas Karagianni — where the police notoriously failed and had to abandon the raid, since they had neither the prosecutor’s nor the owner’s permission to enter the premises. Furthermore, the police did not find evidence that could identify the squat as a “center of lawlessness”. Unless we follow Samaras’ and Dendias’ logic, and the childrens’ toys found in the squat constitute such evidence.

At the same time, during the early hours of Monday, a weird incident was reported from Nea Dimokratia headquarters: apparently, some unidentified gunmen shot at the building with Kalashnikovs at a time when nobody was there, and one of the bullets was found in the Prime Minister’s office. Of course, the Greek right-wing and the media siding with them tried to attribute this attack — as well as others, such as the firebombing of the homes of several Greek journalists – to “left-wing terrorism”.

But as Greek WWII resistance hero and SYRIZA deputy Manolis Glezos said in his speech in Parliament later that day, the Left had nothing to gain (and everything to lose) from such an attack. He openly wondered whether the fascist para-state that sides with the Greek right had anything to do with it. Glezos’ argument is based on the historical experience of modern Greece, which has often experienced violent para-state action whenever the Left was close to electoral victories. Such seems to be the case now, with SYRIZA heading the polls.

Who knows.

What we can say with some certainty, though, is that the recent raids on the anarchist squats of Athens — most of which have been active for more than 20 years now — served as an “electoral trap” for SYRIZA: to keep with its party line of being aligned with the country’s social movements, it would have to defend the squatters. In that case, the public opinion leaders and spin doctors of Nea Dimokratia would be able to “show” to the public that SYRIZA sides with “lawlessness”, while Nea Dimokratia defends “order”.

Interestingly, the world’s leading political and social scientists strongly disagree with Samaras’ and Dendias’ characterization of the squats as “centers of lawlessness”. For people like John Holloway, Hakim Bey, Hank Johnston and others, the squats are “free spaces”, “temporary autonomous zones”, “cracks in capitalism”, where a different way of life can be practiced and experimented with — a non-capitalistic and non-hierarchical space, in which direct democracy and social solidarity thrive, proving that another world is possible.

We all know by now that the real criminals live in other Villas — not the one of Amalias.


Possibilité de traduction

TRouvé là : http://roarmag.org/2013/01/in-greece-th ... er-villas/
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 23 Jan 2013, 18:53

Salut !

Peut-être que certains d’entre vous ont déjà entendu parler de notre aventure. Celle d’un ancien hôpital appartenant à la Croix-Rouge française, le Nid Béarnais, dans les coteaux de Jurançon, au pied des pyrénées, tout près de Pau. Une aventure humaine où des gens d’horizons différents apprennent à vivre ensemble au quotidien dans un esprit d’entraide et de tolérance. Une aventure qui, basée sur ces mêmes valeurs, prend peu à peu un essor positif dans la vie de tous ces gens qui se retrouvent autour d’un projet commun : celui de faire bouger les choses à notre échelle.

En effet, en plus d’être le lieu de vie de plus d’une douzaine de personnes et un hébergement d’urgence pour beaucoup d’autres, l’ancien Nid Béarnais est aussi un formidable endroit où nous laissons libre cours à notre créativité et à nos multiples envies. Plusieurs spectacles, concerts, projections, repas collectifs et autres rassemblements ont déjà eu lieu ici.

Améliorer notre présent un peu plus chaque jour, c’est vers celà que nous tendons. Certains dirigeants de la Croix-Rouge ne le voient manifestement pas de cet oeil, puisqu’ils nous ont rapidement assigné au tribunal, qui a tout aussi rapidement ordonné notre expulsion IMMEDIATE + 1000euros de dommage et intêrets, et ce en plein hiver.

Au nom de l’Entraide? de l’Amitié? de l’Egalité des chances?

Ou bien encore d’un autre des principes fondateurs de la Croix-Rouge française, qui décidément n’a plus d’humanitaire que le nom? Que dire? Que faire? A part demander le soutien de tous les gens qui sont scandalisés par cette décision des huiles de la Croix-Rouge, qui visiblement ont perdu tout contact avec le terrain. Il est de notre devoir de faire connaître la situation, est de souligner cette incohérence et ce décalage qu’il existe entre le discours (HUMANITE) et les actes (EXPULSION) d’une organisation aussi réputée et respectée que la Croix-Rouge française.

Nous ne pouvons rester les bras croisés à attendre l’arrivée des forces de l’ordre qui viendront nous expulser, alors que la veille même du jour du où le tribunal a prononcé son verdict -le mardi 15 janvier-, la Croix-rouge organisait non pas une mais dix soirées gala « pour un grand moment de solidarité »!!! En clair, pendant que d’un côté ça se casse le ventre autour d’un repas à 100euros concocté par des grands chefs tout en discutant de la misère qui rend riche, et bien on fout 20 personnes et un collectif d’interventions culturelles à la rue de l’autre ! Sans même chercher à nous rencontrer! Il faut bien financer le régime d’Adrianna Karembeuh, qui ne doit pas faire ses courses qu’à l’épicerie sociale si on en croît le budget de la Croix Rouge française !

Contactez-nous, Réagissons pour que les dirigeants de la Croix-Rouge se reprennent et ne transforment pas une association humanitaire en une entreprise comme les autres, tout juste bonne à compter ses billets sur le dos des pauvres. Dialoguer, ne pas sombrer dans l’oubli, se rencontrer, se découvrir, s’aider, s’apprendre, s’entraider, se regarder, réfléchir ensemble, s’organiser… C’est tout ça, et certainement plus encore si on nous en laisse le temps, que nous voulons développer à travers l’expérience du squat du nid béarnais!

Lo Nid biarnés / Le Nid Béarnais
email: nidbiarnes[arobase]riseup[point]net
http://nidbiarnes.unblog.fr/
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 23 Jan 2013, 20:05

Athènes: Vidéos de la manif du 12 janvier dernier en solidarité avec les squats

Le 12 janvier dernier, une manif de solidarité avec les squats attaqués par l’État grec a réuni à Athènes plus de 10 000 personnes. Un article publié le lendemain sur Squat!net en disait quelques mots, accompagnés de photos et d’une vidéo. D’autres vidéos nous sont parvenues depuis, parmi lesquelles, celles que vous pouvez visionner ci-dessous:





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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 23 Jan 2013, 20:07

30 activistes pour le droit au logement arrêté-e-s à Budapest
On the 19th January 2013, homeless activists and their allies squatted an empty building in the 7th district of Budapest. The squatters demanded the institutionalization of a right to housing and an extensive system of social housing instead of punitive measures and overcrowded shelters. The activists were arrested and now face misdemeanor charges because of disobeying police instructions.

“We do not leave until the government and local authorities do not take seriously mass homelessness and housing poverty” – said Jenő Keresztes, one of the homeless squatters. “We are here to raise awareness about the tens of thousands of empty buildings, where homeless people could find their home. The majority of these empty buildings are in private hands, but local authorities also have great responsibility in leaving buildings such as this one unused for years. Instead of taking care of them, they leave them to dilapidate. This building alone could serve as a home for at least 10 families – said Jutka Lakatosné, another homeless activist.

The squatters were supported by dozens of young activists forming a living chain at the entrance of the building as well as an ever-growing group of protesters on the other side of the street. The supporters were chanting slogans such as “Housing, not jails” and “Right to housing for all!”. The head of the local authority’s real estate office agency visited the house and told the protestors that the local authority has no responsibility whatsoever either about homelessness or about the abandonment of the house. Five hours later the police arrived in great numbers and arrested one by one the activists blocking the entrance of the building. The activists did not cooperate and therefore were carried by the police to the police cars. The supporting protesters first were chanting “We are with you” right by the activists. Later, the police pushed them back where they could not see the arrests anymore – but they stayed until the last one of the activists were taken away from the location and supported them with loud drumming and chanting.

foglalás1_1.jpg“I do not have housing worthy of human dignity either, I am just temporarily allowed to stay in an otherwise empty building which does not have heating. Nonetheless I do not fight for myself alone: we would like everyone to have access to decent, affordable and healthy housing, and we want the government and the local authorities to take responsibility for this” – said László Dombovári homeless activist. In Hungary there are currently millions of people suffering from various forms of housing poverty. 10 thousand of them are living in the public spaces or shelters of Budapest. Around half million families has arrears that threaten their housing, and every fifth household gets behind with their mortgage payments due to lack of resources.

The City is for All supports the demands of the homeless activists. We have organized several marches to raise awareness about empty buildings and demand their utilization, spelled out our related policy recommendations, and protested for the codification of a right to housing and the establishment of an extensive system of social housing. According to The City is for All, the implementation of a right to housing should include a ban on evictions without the provision of acceptable housing alternative as well as housing policies that ensure access to decent housing for everyone. Right to housing would not mean the provision of free housing by the state, but that the state establishes and maintains a system of housing policies that ensure fair access to housing for all members of the society.


http://avarosmindenkie.blog.hu/2013/01/ ... n_budapest
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