Angers questions

[l.laurentbeaumont]

Salut, je mets ici ces questions (on peut comprendre le sens en regardant dans luttes immigrations, etc. luttes autour du cssp49):

y-a-t-il ou y a-t-il eu des expériences de squats -régularisés, expérimentaux- avec une population de da, sans-paps, sdf français ? et respectant une autonomie des habitantEs ?
--Je ne parles pas des occupations faites par des militantEs politiques/sociaux qui ont pu voir la chance de se voir proposer un bail--

si oui de quelle manière ? existait-il un contexte particulier ? y avait-il un lien avec des travailleurs sociaux ? de quelles manières furent menés les négociations ? etc.

a vous lire, cordialement

[Pïérô]

Je pense que tu as mal formulé le titre du topic, car çà laisse penser que c'est une questilon qui ne concerne qu'Angers, alors qu'il s'agit d'une question plus générale, que tu aurais pu traduire en titre autrement.

Le squat de Pacé à Rennes, peut fournir des éléments je pense :
voir topic sur Rennes : viewtopic.php?f=78&t=5890#p71330

Diapo sonore : une semaine dans le plus grand squat de migrants de France

A Pacé, plus de 250 migrants occupent depuis début mai une maison de retraite désaffectée, réquisitionnée par l'association Droit au logement (DAL 35). Le Mensuel s'est immergé pendant une semaine dans le quotidien du squat et dans la vie de ces familles.

dans le Mensuel de Rennes du 20 juillet 2012
http://www.rennes.lemensuel.com/actuali ... 12353.html

Les membres du forum rennais pourraient avoir des éléments pratiques de réponse à la question de l.laurentbeaumont ?

[l.laurentbeaumont]

Non cela ne concerne pas les luttes ailleurs. Je n'y suis pas et je ne mesure pas les enjeux pour les uns et les autres.

Pour nous l'enjeu aurait été d'obtenir non pas un délai, que ce soit grâce à une trêve hivernale ou autre, mais d'obtenir que le squat en particulier les maisons occupées par les français et celle des rroms que la mairie ou toute autre institutions locales, s'en emparent pour mener un projet "expérimental" sur du moyen terme au moins. cela aurait permis pour certains et certaines de sortir des la multiplicité de squat de zones et de la répression autour, tout en permettant de garder une vie collective et un peu pus sereine.

Ce n'est pas également une question qui tourne comme le font maintenant les rennais et comme nous le faisons également depuis quelques années autour du non-respect des règles du droit d'asile -en particulier donc sur le volet logement-, où le squat, pour nous, n'est en aucun cas une finalité mais un moyen de pression et de lutte. cordialement