Droit au logement, luttes... à Nantes

Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede bipbip » 23 Aoû 2014, 00:04

Lettre de soutien aux expulsés de la rue des Stocks

Suites aux expulsions rue des Stock, un lieu a été ouvert par des individu-e-s afin de trouver un début de réponse, précaire et dans l'urgence, à la détresse huanitaire dans laquelle se retrouvent les nombreuses personnes sans domicile.
Des organisations et association ont décidé de soutenir l'ouverture de ce lieu et réclament un positionnement clair et une solution pérenne à la Ville de Nantes :

Madame la maire de Nantes, Nous, organisations associatives, syndicales et politiques (voir liste des signataires en fin de courrier) membres du « collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stocks », vous informons par la présente que nous sommes solidaires de l'ouverture du presbytère au 12 rue Pontereau 44300 Nantes, en vue de mettre à l'abri les personnes mises à la rue le 30 juillet dernier. Nous ne pouvons nous satisfaire d’actions de ce type qui ne répondent qu'à une urgence humanitaire alors que les lois actuelles prévoient l'obligation de reloger toute personne quel que soit son statut administratif.

Nous continuons d'exiger que des solutions pérennes leur soient proposées et qu'en attendant, vous vous engagiez à ce que ce lieu reste à leur disposition.

Collectif de soutien aux expulsés de la rue des stocks. Liste en cours : CGT-Spectacle, Collectif « Culture en Marche », Ensemble 44, GASPROM, LDH, MRAP, NPA, PCF, Parti de Gauche, U.D Solidaires 44, Un toit pour toutes et tous, Voie Prolétarienne

http://nantes.indymedia.org/articles/29968
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Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede bipbip » 06 Sep 2014, 09:04

Derrière la vitrine culturelle nantaise... On Expulse à Nantes : quand la ville nettoie

Pour certain-E-s l’été rime avec vacances au soleil. Pour d’autres il s’agit d’une période d’expulsions. C’est le cas à Nantes cette année, mais aussi à Caen, Calais, Bagnolet, Nanterre et des dizaines d’autres villes... Chaque été, de nombreuses personnes se font mettre à la porte des logements qu’elles occupent ou des campements dans lesquelles elles vivent.

Si aujourd’hui les rues nantaises sont propres et nettes pour accueillir Les Rendez-vous de l’Erdre, leur nettoyage ne s’est pas fait dans le calme : ces dernières semaines ont été minées d’actes et de propos racistes et violents.

Le 30 juillet dernier, une centaine de migrant-E-s et précaires ont été expulsée-E-s par surprise de leur squat, rue des Stocks. Forcées de dormir dehors, 45 personnes parmis ces expulsé-E-s ont décidé d’occuper la place de la préfecture pour exiger que leurs droits soient enfin respectés. Elles ont alors été victimes d’agressions et d’insultes racistes. Pour n’en citer que quelques exemples :
•« Ça, c’est du Décathlon à prix libre » (adressé à un habitant de la rue des Stock à propos de son vélo)
•« Au lieu de rester avec les noir-E-s devant la préfecture, vous feriez mieux de vous occuper des SDF blanc-HE-s » (réflexion des policiers adressée aux personnes en soutien). Une personne ayant souligné le racisme de cette remarque est actuellement en prison pour 3 mois pour « outrage »…
•« Tu vois ça ? » (une policière montrant son revolver)… « Je pourrais te mettre une balle… »
•« C’est un rassemblement chouchen - dromadaire »… (des policiers commentant le rassemblement des Bonnets Rouges et des migrant-E-s devant le Palais de Justice)

Et ceci sans compter les « Moi, j’aime bien le couscous », « Bamboula », les insultes et les moqueries qui ponctuent les intimidations…

Alors que le Voyage à Nantes affichait cet été à son programme la visite de la Villa Occupada, « squat » artistique, la mairie expulsait par ordonnance sur requête quatre squats abritants des migrant-E-s. Cette procédure permet des expulsions sans prévenir les personnes concernées et donc sans leur laisser la possiblité d’organiser leur défense… De même, les décisions rendues dans le cadre de cette procédure ne sont pas communiquées aux personnes, ce qui ne permet pas non plus de s’organiser en fonction (de nombreux papiers de demandeurs d’asiles utiles à justifier de leur situation demeurent depuis sous les gravats).

La politique culturelle de Nantes a donc deux rôles :
- cacher derrière une vitrine artistique une politique raciste et répressive
- faire des luttes de précaires un spectacle lucratif (Villa Occupada, voitures retournées sur le parcours du Voyage à Nantes, etc)

S’amuser pendant les Rendez-vous de l’Erdre et le Voyage à Nantes, c’est jouir du nettoyage organisé par l’ Etat...

http://nantes.indymedia.org/articles/30011
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Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede Pïérô » 13 Déc 2014, 13:47

Réquisition de logements vides et droit au logement : lettre à à J. Rolland, maire de Nantes, présidente de Nantes-Métropole

Madame le Maire,

Je suis une habitante du quartier du Vieux Doulon et je souhaite savoir quelles sont les actions de la Mairie de Nantes concernant la réquisition des logements vides et l’application du droit au logement.

Les actions présentées dans votre édito de « Nantes Passion » vont dans le bon sens, mais malheureusement elles sont très loin d’être suffisantes.

Actuellement, c’est la mobilisation des Nantais qui fait l’intérim :

• les membres d’associations cherchent des solutions de logements précaires, passent des conventions entre association et la Banque Alimentaire, organisent l’approvisionnement, informent sur les marchés de Nantes,

• des voisins apportent des vêtements, des couvertures, de la vaisselle...

• des adhérents d’AMAP partagent leurs paniers

• des membres d’une paroisse proposent un sapin de Noël, des temps de partage, un chocolat chaud, la réalisation d’une fresque...

Comme vous le voyez heureusement, nous citoyens suivant nos disponibilités, nos moyens, nous faisons notre part.

D’un coté les services du « 115 » n’ont pas assez de solutions d’hébergement et de l’autre des logements sont vides dont du parc immobilier public (je passe tous les jours devant les logements de la caserne Mellinet murés depuis des années !).

Le collectif de soutien aux sans abris de Nantes sollicite un entretien auprès de vous depuis plusieurs semaines sans réponse.

Que faut-il faire pour être entendu de nos élus ?

Je suis certaine que vous serez sensible à ces éléments et c’est pourquoi je vous remercie de répondre à la demande du collectif cité ci-dessus car il y a urgence à trouver des solutions tous ensembles et pas seulement pour passer l’hiver.

Restant à votre disposition pour toute précision nécessaire, veuillez agréer, Madame le Maire, mes sincères salutations

https://nantes.indymedia.org/articles/30738
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Messagede bipbip » 20 Déc 2014, 15:33

Un nouveau lieu ouvert à Nantes pour les sans-toits, quartier Chantenay


Depuis fin novembre, pour palier au manque de place au squat du Vieux-Doulon, un autre lieu a été ouvert (rue Fontaine-des-Baronnie)

Quelques besoins matériels qu'ils demandent à ce jour:
- des rallonges électriques et multiprises !
- tuyau d'arrosage
ou tuyau souple pour faire circuler l'eau dans le bâtiment
- matelas, couverture et draps
- quelques chaises et tables + vaiselle
- pinceau/peinture
- chaussures et chausettes


Le 30 juillet dernier, à la demande de la mairie de Nantes et d'un propriétaire privé, des personnes migrantes ont été expulsées de manière brutale, inhumaine et illégale (destructions des biens personnels) du squat de la rue des Stocks, sans proposition préalable de relogement durable. Nous les avons mises provisoirement à l'abri dans le presbytère de Doulon, propriété de la ville de Nantes, inoccupé depuis 2007.

Depuis lors les nombreuses actions de solidarité de particuliers, du Secours Populaire, de l'AMAP de Doulon, du Secours Catholique, de la Banque Alimentaire, de la ZAD de Notre Dame des Landes ont permis de mettre en place : un approvisionnement alimentaire régulier, la dotation en matériel de cuisine et de vêtements, de draps, de couverture, de matelas, des cours de français, un atelier théâtre animé par les intermittentEs du spectacle militantEs de « Culture en Marche ». Le MRAP et Culture en Marche apportent une aide financière. Les habitants du presbytère nous ont accueillis lors d'un repas festif préparé avec l'aide de Court Circuit, accompagné et sonorisé, grâce aux militantEs intermittentEs du spectacle d'un concert de violoncelle, d'une représentation théâtrale.

Nous sommes intervenuEs auprès des éluEs EELV, PCF, UDB pour obtenir la prise en charge par la municipalité de la réparation et l'entretien de la chaudière, la réfection des toilettes et le curage des canalisations d'évacuation. Nous avons rencontré à plusieurs reprises les représentantEs de la paroisse Sainte Marie de Doulon et de l'évêché.

Mais tout ceci ne constitue pas une solution satisfaisante : le presbytère est beaucoup trop petit pour le nombre de personnes à loger, certains sont obligés de vivre dans les cabanes du jardin.
La Déclaration Universelle des Droits de l' Homme ( article 13 et 14)garantit la libre circulation des personnes. Dans cette république, les personnes migrantes, comme tout citoyenNe, ont droit à un logement durable. Les structures d'accueil actuelles sont, de l'aveu même des pouvoirs publics, totalement insuffisantes. Les constructions prévues ne seront pas disponibles avant plusieurs années et de dimensionnement imprécis.

Nous exigeons donc l'application de la loi de réquisition immédiate des immeubles actuellement vides du parc immobilier de l' État, de la Mairie et du secteur privé de l'agglomération nantaise afin que soit respectés les droits des personnes contraintes de migrer.

Nous vous appelons à soutenir et participer à nos actions, à rejoindre notre collectif
( case44000[@]yahoo.fr ). Vous pouvez agir par vos dons financiers et vos dons matériels (draps, oreillers, taies d'oreiller, ustensiles de cuisine, thé … ).
N'hésitez pas à rendre visite à vos voisins qui seront très heureux de vous rencontrer.

AC, UD Solidaires 44, Culture en marche ( Synavi, CGT spectacle), Afrique-Loire, CIMADE, CSF, GASPROM, MRAP, LDH, Un toit pour toutes et tous, Ensemble 44, NPA 44, PCF44, PG44, DAL44, migrantEs , citoyens-nnes solidaires

https://nantes.indymedia.org/articles/30766
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Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede bipbip » 11 Mar 2015, 18:15

Samedi 14 mars

UN TOIT C’EST UN DROIT ET C'EST LA LOI !
POUR TOUTES ET TOUS, TOUTE L’ANNEE.

Venez partager LA NUIT DE LA SOLIDARITE
avec les personnes sans abris et/ou mal logées.
Fin de la trêve hivernale, reprise des expulsions.
Stop : PLUS PERSONNE À LA RUE !

SAMEDI 14 MARS 2015
de 18H à 6H du matin
Place du Bouffay à NANTES

AVEZ-VOUS DEJA PASSE UNE NUIT DANS LA RUE A NANTES ?

Soupe populaire, musiques, informations, prises de parole.

Initiative collective de soutien aux sans abris avec la participation de : Collectif soutien aux expulsés, conseil des migrants, Court circuit, La Carotte sans le bâton, Gasprom, DAL 44, CSF, LDH, MRAP, Solidaires, Afrique Loire, Culture en Marche, des habitants des squats nantais, des habitants de la Zad, des citoyen-nes solidaires… (liste en cours).


Communiqué du DAL 44:
Mesures logement VALLS - PINEL
Menaces contre le logement des classes populaires et les droits des mal logés


Droit Au Logement dénonce les annonces du 1er Ministre et de la Ministre du logement faites hier, car elles auront pour effet de réduire l’offre de logements pour les classes populaires, malgré des mesures qui pourraient faire croire à une réelle mobilisation pour les plus pauvres. En l’absence de mesures de construction et de mobilisation massives de logements accessibles, ces mesures vont encore durcir la crise du logement :

• Accélération des programmes des démolitions des quartiers populaires, Les politiques de l’ANRU font disparaître des logements bon marchés, sans reconstitution d’une offre suffisante pour les habitants évincés et les mal logés.

• Interdiction de loger les prioritaires DALO ayant un revenu inférieur au seuil de pauvreté ( lequel, car il y en a 2), les chômeurs, ou les familles monoparentales dans les quartiers populaires HLM, en l’absence de disposition compensatoires : le 1er ministre choisit de sacrifier la mise en oeuvre de la loi DALO, laissant les mal logés à leur taudis, à leurs marchands de sommeil, à leur bidonville, ou à la rue.

• La fixation du loyer HLM à la re location dans les centres villes, en fonction des revenus du locataire, annonce une nouvelle étape de la dérégulation des loyers HLM. A terme, il fait peu de doute que les bailleurs sociaux choisiront plutôt les ménages aisés, pour récupérer plus de loyers, que les ménages à bas revenus … Cette disposition pourrait également préparer une attaque sur les APL (baisse du loyer = baisse des APL), et les aides à la pierre versées par l’État pour édifier le logement social (hausse des autres loyers = + de fonds propres pour construire).

• Les mesures coercitives annoncées, qu’aucun Préfet n’a jusqu’alors appliqué, visant les communes riches visées par l’article 55 de la loi SRU, ne devraient pas changer fondamentalement la donne : en effet, l’essentiel des logements sociaux sont des PLS, et le rattrapage annoncé sera marginal au regard des besoins sociaux urgents à satisfaire.

Le Gouvernement Valls sacrifie encore une fois le logement des classes populaires et le respect des lois les protégeant (droit à l’hébergement, DALO, réquisitions) pour satisfaire d’autres intérêts : ceux des milieux de l’immobilier, des profiteurs du logement cher et de la spéculation.

Cette politique aura pour effet de préparer une nouvelle bulle immobilière, accroître la crise et la précarité du logement, et renforcer la marchandisation du logement social.

DAL44, avec d'autres collectifs et assos, vous invite à participer massivement le Samedi 14 Mars 2015 à partir de 18h00 Place du Bouffay à Nantes, pour LA NUIT DE SOLIDARITE AUX SANS ABRIS ET/OU MAL LOGE-E-S.

Fin Mars, date de la fin de la trêve hivernale des expulsions et de la fermeture de milliers de places d’hébergement pour les sans logis.

Nous devons exiger :
L’arrêt des expulsions, la baisse des loyers et des charges, la réalisation massive de 200 000 vrais HLM par an, l’application de la loi DALO et du droit à l’hébergement toute l'année, la mobilisation ou la réquisition de 100 000 logements et bureaux vacants, l’arrêt des politiques d’épuration sociale …

Un toit c’est un Droit !



https://nantes.indymedia.org/events/31192
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Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede bipbip » 21 Mar 2015, 12:21

Nantes - Une nuit dans la rue : l'envers du dehors

Place du Bouffay, à Nantes, une Nuit dehors a été organisée en soutien aux sans-abris, SDF et migrants. Soupes populaires, braseros et accordéons : la soirée a été aussi festive que solidaire.

Ils ont été très entourés, ces deux braseros amenés de la Zad pour réchauffer les mains, les visages des bouts de nuit circulaires de la place du Bouffay. Autre point chaud, les gamelles fumantes de la cantine mobile du collectif Court Circuit, comme un paquebot à roulettes, prêt au départ. L'association de cuisines sans frontières Le Goût des autres, qui regroupe des femmes de différentes origines, a ouvert la soirée avec une soupe kurde épicée, et une autre soupe, asiatique, avec gambas et coriandre hachée au-dessus du panache de fumée. On en redemande.

L'objectif de cette Nuit dehors suivie par près de trois cents personnes ce samedi 14 mars, dans un froid nantais à pincer, c'est de témoigner de la situation des sans-abri et mal logés, en défendant le droit au logement pour tous, alors que la trêve hivernale s'achèvera fin mars en relançant la saison légale des expulsions locatives.

Calicot sur les grands fraudeurs

La banderole "Expulsions non, réquisitions oui" barre la devanture de la banque HSBC. Un pied de nez rageur, ce bout de tissu peint apposé sur une multinationale financière dont le scandale SwissLeaks vient de révéler une fraude fiscale de 180 milliards d'euros dont ont profité trafiquants d’armes, mafieux, chefs d’entreprise, hommes politiques, têtes couronnées, sportifs de haut niveau, stars du show-business. La misère forcée des SDF et des migrants prend place devant cette incarnation du cynisme des prédateurs. Les chansons rendent hommage à ce beau linge : "Merci patron" des Charlots, avant l'éternel "Si tu veux être heureux, nom de dieu, pends ton propriétaire !". Il y a là quelques centaines de personnes, gens de la rue, migrants des squats de Doulon et de Chantenay, militants libertaires, syndicaux, des droits de l'Homme ou du Gasprom qui accompagnent les migrants depuis plus de 45 ans. Des syndicalistes de la CGT spectacle ont monté un petit gradin. Des zadistes ont apporté des braseros, la Fête des langues a prêté ses barnums pliants. Le DAL a posé une caisse de soutien et sa banderole, la sono a été prêtée par un Chilien solidaire. Époumonant son accordéon diatonique, l'infatigable Lolo, habitué des rassemblements militants, tape du pied en beuglant ses chansons de légumes, de flics et de patrons. Trois collectifs de cantines militantes ont épluché et cuit un beau paquet de carottes et patates de récup'. Un bel élan de solidarité.

Réfugiés de Libye

Le Tchadien Amat explique au micro la spécificité du groupe des Africains demandeurs d'asile accueillis au squat de Doulon, non pas des migrations fuyant la misère, mais des gens contraints de quitter un pays en guerre, la Libye, où ces Soudanais, Érythréens, Tchadiens, Congolais, Nigérians, Maliens, Somaliens travaillaient jusqu'à l'intervention de l'Otan contre Khadafi. "Par notre travail en Libye, on répondait aux besoins minimum de nos familles. On nous refuse injustement le statut de demandeur d'asile. Notre place n'est pas à la rue dans un squat où on nous envoie les forces de l'ordre pour nous expulser violemment".

Une femme en treillis intervient en criant : "Moi, je suis Française, j'ai un appartement de merde… Je veux un HLM correct". On craint le pire. Dès qu'on lui donne le micro, elle se radoucit sans la moindre jalousie ou défiance contre les étrangers, qu'on aurait cru déceler dans son invective. Juste le besoin d'être entendue : "Le plafond du logement se fissure, le bailleur ne fait rien. Je ne sais pas quoi dire, j'ai honte".

Paupérisation des plus pauvres

Le bord du visage éclairé par le brasero, le porte-parole national de Droit au logement (DAL), Jean-Baptiste Eyraud, "ou Babar", précise-t-il en prenant le micro, entame une virulente dénonciation des politiques publiques : "la paupérisation des plus pauvres et l'augmentation des loyers, c'est une mécanique qui nourrit le sans-abrisme ! Derniers chiffres disponibles : en 2013, on a compté 126 000 jugements d'expulsion, dont 120 000 pour impayés de loyers... Un record sans précédent : dans les années quatre-vingt-dix, on enregistrait autour de 80 000 expulsions prononcées par des juges, dans les années soixante-dix, pas plus de 15 000…. La politique du gouvernement écoute les bailleurs, les promoteurs, qui obtiennent des cadeaux fiscaux, et les flics pour les expulsions. Après les États-Unis et le Japon, la France est le 3e pays au monde a avoir le plus de millionnaires. Et la paupérisation de la classe populaire va très vite, jusqu'à revenir aux inégalités du XIXe siècle. Il y a une inversion des politiques publiques qui avaient encadré les loyers pour soutenir la bourgeoisie industrielle plutôt que la bourgeoisie rentière. Aujourd'hui, la rente a repris le dessus. Les riches se font encore plus de fric sur les pauvres, sur les pays du Sud et sur l'amaigrissement de l’État."

M. Vautour, le retour

Si Monsieur Vautour, popularisé par les caricatures, a bien vécu au XIXe, la première moitié du XXe siècle avait plafonné les montant des loyers. Ce système de contrôle a été rejeté depuis les années cinquante, paraît-il pour ne pas décourager l’investissement immobilier.

Quant à la loi de réquisition des logements vides, elle a été officiellement mise en œuvre dans les années cinquante, dans les années soixante pour les rapatriés d'Algérie. Et ponctuellement en 1994 après l'expulsion d'un squat historique rue du Dragon, à Paris : "On avait obtenu 1 200 logements réquisitionnés, quand même", rappelle "Babar" Eyraud. Récemment, Cécile Duflot a failli réappliquer cette capacité publique, légale, de récupérer des logements abandonnés pour y placer des sans-abri, mais l'annonce a fait pschtttt et Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre, n'a jamais donné suite à cette revendication légitime et à ce devoir légal : "L’État viole ses obligations envers les plus fragiles. L'espérance de vie moyenne des sans-abris est aujourd'hui en France de 49 ans... Soit 35 ans de moins que la moyenne des Français. La peine de mort n'est pas abolie ! Le gouvernement, les pouvoirs publics, administrent une mort lente. Il est temps qu'ils commencent à avoir peur, qu'on les traîne devant des tribunaux !"

Un SDF à la barbe blonde en paille drue, réclame "Dirty Old Town" des Pogues. Les blacks entonnent "Brigadier Sabari", la sirène de police en guise d’intro en moins. Un tube d'Alpha Blondy aux nombreuses versions dont on reconnaît le leitmotiv "Opération coup de poing" et qui dit en substance qu'il n’est pas recommandé de se balader la nuit quand on n’a pas ses papiers en règle. Ça tombe bien, personne ne se balade. On se blottit. On chante. On se tient chaud.

https://nantes.indymedia.org/articles/31248
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Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede bipbip » 18 Juil 2015, 05:46

Le squat du vieux-doulon menacé ?

Voici un an, un lieu était ouvert quartier Vieux-Doulon à Nantes pour loger des personnes à la rue, des migrants expulsés violemment de la rue des Stocks sans solution de relogement par Nantes Métropole : https://nantes.indymedia.org/articles/29887

Dans un article de Presse O' on apprend qu'un "protocole de méthode" entre la préfecture, la ville de Nantes, le collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stock et le diocèse est en cours. Le but serait de trouver des solutions d’hébergement pour tous ou presque sans engager de procédure d’expulsion.

Ça veut dire quoi pour presque toute les personnes? de plus y'a sans arrêt de nouvelles personnes en recherche d'un toit sur Nantes comme ailleurs.

Il est hors de question de laisser la ville reprendre ce lieu !!!

Le collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stock pourrait-il s'expliquer ? C'est quoi cette façon de faire ? On laisse pas un lieu pérenne comme ça...

L'article en question:

Vendredi dernier, une étape a été franchie pour les migrants qui occupent le presbytère de l’église Saint-Médard à Doulon avec la signature d’un « protocole de méthode » entre la préfecture, la ville de Nantes, un collectif de soutien et le diocèse. Le but de celui-ci : trouver une solution sans engager de procédure d’expulsion.

« La préfecture va examiner la situation administrative et sociale des personnes qui vivent dans le squat, puis on va essayer de trouver des solutions d’hébergement pour tous ou presque », précise Xavier Brunier, délégué de l’évêque de Nantes à la solidarité. Les différents acteurs se sont donnés 4 mois pour y arriver.

Il y a quasiment un an, près de 70 migrants ont commencé à s’installer dans le presbytère http://www.presseocean.fr/actualite/nan ... 014-122278 après avoir été expulsés d’un autre squat à Nantes.

http://www.presseocean.fr/actualite/ver ... 015-164519

https://nantes.indymedia.org/articles/31791
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Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede bipbip » 01 Aoû 2015, 09:28

journée de solidarité organisée par le Collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stocks.

Samedi 1er Août à la ferme de Bellevue à Notre Dame des Landes,
journée de solidarité organisée par le Collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stocks.

Au programme de midi à minuit :
- le midi repas à prix libre préparé par des occupants de la ZAD
- L’après midi rencontres, discussions, chansons, concerts...
- le soir grillades à prix libre fournies par COPAIN et musique.

avec la participation du le DEEP SO MAN BAND

https://zad.nadir.org/spip.php?article3113
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Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede bipbip » 01 Sep 2015, 23:41

Mineur-e-s isolé-e-s, ouverture d'un lieu

Depuis la dernière mobilisation, face au Conseil Départemental, 7 mineurs isolés ont été pris en charge.

La veille des RDV de l'Erdre, le Conseil Départemental a évité que des gêneurs viennent perturber ce temps de récréativité.

Néanmoins, cette prise en charge n'est qu'un écran de fumée. D'autres mineur-e-s sont arrivé-e-s en fin de semaine, des jeunes qui passent tout juste la majorité vont être mis à la porte, toujours des adultes dans l'attente.

Un collectif se soutien aux mineur-e-s se met en place autour d'un nouveau lieu ouvert la semaine dernière pour pallier à l'urgence. Ce lieu a été baptisé par les résident-e-s Elin ("Oasis" lieu pour se nourrir, manger et se reposer).

Elin deviendra la maison des mineur-e-s laissé-e-s pour compte sur les bords de nos villes, des jeunes qui en cette semaine de rentrée ne reprennent pas encore les cours, ne vont pas au sport le soir et vivent dans un grand dénuement.

Une tirelire Leetchi va très prochainement être mise en place afin de garantir le minimum par la solidarité de chacun. En attendant vous pouvez déposer des denrées alimentaires ou usuelles, ou une petite participation financière, ou participer au collectif de lutte pour les mineur-e-s isolé-e-s.

Chacun peut aujourd'hui lutter, apporter son soutien, à tous les niveaux, pour affirmer que nous ne voulons pas d'une société qui laisse mourrir à ces portes des Femmes, des Hommes, des Enfants, qui subissent les armes made in Europe.

Solidarité avec tou-te-s les exilé-e-s! Nul n'est illégal!

https://nantes.indymedia.org/articles/31972
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Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede bipbip » 19 Sep 2015, 11:53

Nantes, les migrants survivent dans des squats Témoignage de Tara

Rush d'un reportage en cours de réalisation
Tara membre du Collectif de soutien aux expulsés de la rue des Stocks, témoigne sur les conditions de vie des migrants à Nantes.





Témoignage d'Osman. Réfugié à Nantes. A t'il reçu de l'aide? de qui? La seule alternative le squat?

Rush du film "sans pap mais pas sans droit"
à venir courant 2016
Isabelle Grenet ®

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Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede bipbip » 10 Nov 2015, 08:36

Mardi 10 novembre à 18h

Rassemblement en soutien aux migrants (en réaction à l'attaque aux coktails molotov)

à 18h, Place Royale, Nantes

Dans la nuit de samedi à dimanche 9 novembre 2015 les occupants d'un squat nantais ont été l'objet d'une agression criminelle : un coktail molotov a été lancé à l'intérieur du bâtiment dans lequel les habitants étaient endormis. Le projectile a immédiatement été éteint par les occupants. Grâce à leur réaction rapide aucun blessé n’est à déplorer.

Le Collectif de soutien aux expulsé-es de la rue des stocks dénonce cette agression xénophobe, qui s’inscrit dans une suite d’actes de plus en plus violents à l’encontre des migrants : inscriptions racistes, poses de cadenas sur les portes d’un squat et dégradations diverses à l’encontre des associations qui soutiennent les migrants.

Les pouvoirs publics doivent agir sans tarder en stoppant définitivement les coupables de ces agissements criminels et en apportant des réponses concrètes et adaptées aux personnes qui sont sans abris, sans papiers, sans possibilité de travail etc. Des centres d’accueil inconditionnel et de qualité doivent ouvrir rapidement : c’est une des propositions avancées depuis des semaines, sans succès, par de nombreux collectifs en France

Madame La Maire, Monsieur Le Préfet, Monsieur le Conseiller Général,

Est-il vraiment impossible pour une agglomération de plus de 600,000 habitants de trouver une solution pérenne et digne pour quelques 300 réfugiés ?


L’attentat lâche, raciste et xénophobe de cette nuit au squat de Chantenay est le résultat de la non volonté politique des représentants du Gouvernement, des Elus et ses institutions pour trouver la réponse solidaire, humaine et pérenne qu’on doit aux réfugiés et migrants sur notre sol.

Nous, Collectif de soutien aux ExpulséEs de la Rue des Stocks, dénonçons haut et fort cette agression, et appelons les citoyens à un rassemblement sur la Place Royale, mardi 10 novembre à 18h, pour manifester notre rejet de cet acte lâche.

Collectif de soutien aux ExpulséEs de la Rue des Stocks

https://nantes.indymedia.org/events/32362
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Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede bipbip » 12 Jan 2016, 13:21

15 et 16 janvier 2016

W.E. rencontres avec le DAL

à 17h, vendredi
à partir de 14h, samedi
Ateliers de Bitche - 3 rue de Bitche 44000 NANTES
Quartier Cité des congrés - En face d'EuropCar.

L'asssociation Droit Au Logement de Loire Atlantique (DAL44), née à Nantes en 2009, organise un WE (15 et 16 Janvier 2016) de rencontres, de débats, d'expos, de concerts, d'animations théatrales, etc....

Ce sera l'occasion de mieux nous connaitre au travers d'un événement festif, militant, et solidaires.

La démarche collective du DAL :

L’action collective est indispensable pour établir un rapport de force favorable aux exclus du logement. Elle doit demeurer non violente et ne doit pas mettre en danger les familles de l’Association. Le DAL mène un combat en toute indépendance. Les possibilités de réussites sont néanmoins liées à la mise en place d’un réseau de soutien avec le plus grand nombre de personnalités et d’organisations syndicales, associatives, religieuses ou politique en dehors de celles prônant la xénophobie et la ségrégation.

Les objectifs que nous poursuivons :
• Unir et organiser les familles et les individus, mal-logés ou concernés par le problème du logement, pour la défense du droit à logement décent pour tous.
• Exiger l’arrêt des expulsions sans relogement,
• Exiger le relogement décent et adapté de toute famille et personne mal-logée ou sans-logis,
• Exiger l’application de la loi de réquisition sur les immeubles et logements vacants appartenant aux collectivités locales, à des administrations, à l’état, à des banques, à des compagnies d’assurance, à de gros propriétaires, à des professionnels de l’immobilier.
• Plus généralement initier et organiser le soutien, l’information, la promotion d’action ayant pour but de remédier au problème des mal-logés et sans-logis, notamment par des propositions visant à améliorer la législation sur le logement.

D'autres comités du Grand Ouest seront présents et animeront ce WE.

VENEZ NOUS REJOINDRE CAR ENSEMBLE NOUS SOMMES PLUS FORT !!!

https://nantes.indymedia.org/events/32953
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Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede bipbip » 16 Jan 2016, 14:01

Squat du presbytère au Vieux-Doulon à Nantes

Des avancées mais le compte n'y est pas !

Nous sommes à un moment important de notre négociation avec les pouvoirs publics. Aidez-nous à éviter les remises à la rue en signant notre pétition !

--- Le contexte de la pétition ---

En août 2014, après plusieurs expulsions de squats - la dernière, en juillet 2014, très violente - quelques dizaines de migrants majeurs célibataires ont « squaté », avec l'aide du collectif, un bâtiment vide depuis 7 ans : le presbytère de Doulon.

L'évêché a obtenu des pouvoirs publics qu'ils négocient avec le collectif l'hébergement des occupants du squat en situation régulière, plutôt que de recourir à la force.

Après quatre mois de discussions et de travail, les propositions suivantes ont été faites : des logements pour 25 personnes ayant déjà obtenu le statut de réfugié, l'hébergement pour 10 personnes dans un Centre d'Accueil de Demandeurs d'Asile (CADA) dans la Sarthe et enfin, 15 autres demandeurs d'asile pourraient bénéficier du dispositif « welcome » d'accueil transitoire chez des particuliers volontaires.

L' Évêché s'est aussi engagé à transformer, avec l'aide de la mairie, le presbytère de Doulon en centre d'accueil social. Pour qui ? Mis en œuvre par qui ? Qui finance un fonctionnement pérenne ? C'est flou. Il faut des engagements écrits.

Ces propositions ne prendraient effet qu'une fois que tout le monde aurait quitté le squat.

Il reste pourtant plusieurs personnes sans solution. Pouvons-nous, en notre âme et conscience, les laisser être remis à la rue ? L' État ne veut pas héberger ceux qu'il a invités à quitter le territoire, mais les collectivités locales, la mairie, l'évêché ne peuvent-ils trouver un hébergement pour ces sans abris ? Faut-il accepter ce tri entre les exilé-es politiques, climatiques, économiques ?

L'évêché nous reproche de bloquer la mise en œuvre des propositions arrêtées fin novembre. Ce n'est pas le cas. Nous acceptons les solutions proposées, mais il faut aller plus loin pour que personne ne soit remis à la rue.

Le collectif comprend un grand nombre d'associations et d'organisations syndicales et politiques, et quelques citoyen-nes solidaires. Vous, habitant-tes de Nantes ou de l'agglomération, conscient-es qu'une politique d'accueil des éxilé-es est indispensable et urgente, vous pouvez aussi agir !

Signez la pétition, faites savoir aux pouvoirs publics, (la mairie, les conseil départemental et la préfecture) et à l'évêché que vous êtes choqué-es qu'un si petit geste - mettre à l'abri quelques personnes - ne puisse être accompli en ces temps de froidure et de bonnes résolutions.

Collectif de soutien aux Expulsé-es de la rue des Stocks : Migrant-es, citoyen-nes solidaires, AC !, SolidairesUD44, CSF, DAL44, Gasprom, MRAP, LDH, un toît pour tou-tes, Ensemble44, NPA44, PCF, SYNAVI, CGT-spectacle, Afrique-loire

http://case44000.blogspot.fr/2016/01/de ... t-pas.html
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Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede bipbip » 19 Mar 2016, 12:45

[Squat Migrant - Nantes] Risque d'expulsion du presbytère au Vieux-Doulon

La préfecture, la mairie de Nantes et l’évêché souhaitent expulser le squat du presbytère de Doulon où vivent une cinquantaine d'exilé-e-s depuis l'été 2014 et l'expulsion du squat de la rue des Stocks.
Une journée de mobilisation est prévue mercredi 23 mars face à celles et ceux qui apposent à la violence de l'exil l'expulsion et les coups de bâtons.

Nous devons être attentif-ve-s et ne pas laisser les pouvoirs publics mettre à la rue ceux et celles qu'ils et elles rejettent sur le bord de notre monde (européen).

Partagez largement dans vos réseaux, faisons du lien avec la lutte contre la loi travail en cours, continuons les liens de solidarité avec la ZAD.

Contre toutes les formes d'expulsion des lieux de vie et de luttes, contre l'oppression des opulent-e-s face aux plus précaires: Résistons!!!!

Nous vous ferons très vite tourner les infos sur les modalités de mobilisations et nous rappelons qu'une bonne partie des acteurs et actrices de la luttes des exilé-e-s seront à Pol'N ce week-end.

https://nantes.indymedia.org/articles/33694
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Re: Droit au logement, luttes... à Nantes

Messagede bipbip » 22 Mar 2016, 01:43

Marche et pique-nique de soutien au squat-migrants de Doulon

le mercredi 23 mars 2016 à 11h Préfecture, Nantes

DOULON : MENACE D’EXPULSION POUR LES MIGRANTS

L’accord de méthode entrepris entre la préfecture, la mairie, l’évêché et les habitants du presbytère de Doulon en juillet 2015, se révèle un marché de dupes.
Déjà l’aide alimentaire a été arrêtée par le secours catholique le 16 mars.
Or la préfecture n’a pas été capable à cette date de fournir les quelques solutions qu’elle prétendait avoir à proposer.
Le chantage se poursuit envers les habitants : tout le monde doit quitter le presbytère de Doulon au jour qui sera signifié par la préfecture (en fin mars nous annonce-t-on, probablement à la fin de la trêve hivernale).
Avec ou sans propositions.
Or, il y a des places d’hébergement en Loire-Atlantique qui restent bloquées dans l’attente d’une hypothétique arrivée d’exilés, tandis que ceux qui sont sur Nantes depuis des années sont toujours sans aucune solution.

Donc, nous vous appelons à nous soutenir
MERCREDI 23 MARS à 11h
à la préfecture pour une marche qui ira de la préfecture à la cathédrale en passant par la mairie,
et se terminera par un pique-nique sur le parvis de Saint-Pierre.

Les habitants de Doulon et leurs soutiens


https://nantes.indymedia.org/events/33725
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