Luttes aménagement du territoire, urbanisme, gentrification

Re: Luttes aménagement du territoire, urbanisme, gentrificat

Messagede Fred1 » 09 Avr 2017, 16:06

Rénovation de la Cité-Jardin

Lancé par la Ville et Hauts-de-Seine Habitat, le projet de rénovation de la Cité-Jardin a pour ambition d’améliorer les conditions de vie des locataires en offrant un meilleur niveau de confort et de modernité ; rendre le cadre de vie plus agréable et recréer de la mixité comme à l’origine. Considérée comme le premier écoquartier historique, la Cité-Jardin doit retrouver cet esprit novateur dans sa conception et dans son fonctionnement pour le bien-être des habitants. Les premières constructions devraient commencer courant 2018 et l’ensemble du projet, s’étaler sur une quinzaine d’années.

http://www.chatenay-malabry.fr/ville-dynamique/r%C3%A9novation-de-la-cit%C3%A9-jardin.html

http://www.sem-92.fr/pdf/cp/cp-2014-12-16.pdf
C'est un exemple de tentation des maires, sous couvert de mixité sociale, et sous couvert de rénovation des cartier, de vidée certain immeuble de leur locataires. Le grand paris sera t'il vidé de c'est quartier populaires, comme c'est le cas a Paris?

Alors qu'une enquête a était lancer en 2016 pour demander l'avis des locataire, mais le projet de rénovation était déjà dans les cartons puisqu'il est question de commencer les travaux en 2018.
Ils y avais déjà eu dans les année 80 des travaux d''isolation et des mise aux norme des bâtiment. Mais l'isolation des fenêtre,notamment le replacement des fenêtre en bois par de l’aluminium dans un premier temps, puis par du PVC.
Je dois dire que une demande de classement aux monument historique avait était faite, Certain bâtiment était construit avant la guerre.

La densité relativement faible et la verdure abondante combinées avec une conception particulièrement aboutie a permis d’offrir un excellent niveau d’habitabilité, de qualité et de durabilité. Ainsi, avec ces murs roses et ces toits plats la Butte-Rouge est aujourd’hui un des meilleurs exemples de cité jardin des années 1920 et 1930. Elle est d’ailleurs répertoriée par l’Inventaire général du patrimoine culturel, mais elle ne bénéficie pas de régime de protection au titre des sites ou monuments historiques2.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cit%C3%A9-jardin_de_la_Butte-Rouge

LA CITÉ-JARDINS DE LA BUTTE ROUGE: UNE UTOPIE DEVENUE RÉALITÉ; https://www.festival-idf.fr/2015/autour ... ue-realite
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Messagede Fred1 » 11 Avr 2017, 04:49

C'est un document de 2014, comme quoi ils avais se projet dans les cartons, et que la consultation des habitants en 2016 était juste un détail...
http://www.sem-92.fr/pdf/cp/cp-2014-12-16.pdf
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Messagede Pïérô » 20 Avr 2017, 15:12

Merci Fred pour ce dossier. :)

Toulouse
A qui appartient la ville ? Quelques pistes pour faire dérailler TESO

Texte lu devant la médiathèque José Cabanis à Toulouse lors de la manifestation du 1er avril contre le TESO et la métropole. Une tentative de comprendre qui se cache derrière l’empilement des acronymes, qui décide de l’aménagement de la ville, de la destruction d’une partie de la ville, et de la construction d’un quartier d’affaire géant. Une réponse technique à la question : « à qui appartient la ville ? ». Mais aussi quelques pistes pour faire dérailler le train TESO, ou du moins ses conducteurs.

... https://iaata.info/A-qui-appartient-la- ... -1983.html
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Messagede Fred1 » 27 Avr 2017, 18:42

Châtenay : les habitants de la Butte-Rouge ont peur pour leur cité
>Île-de-France & Oise>Hauts-de-Seine>Châtenay-Malabry|Anne-Sophie Damecour et Ariane Riou|19 mars 2017, 18h50|
« Si vous ne faites rien maintenant, ils vont vous mettre dehors ! » Le ton est donné. Samedi après-midi, à l’invitation de l’association Citoyens Unis pour Châtenay-Malabry, les habitants de la Butte-Rouge ont partagé leurs craintes autour du projet de rénovation du quartier. La municipalité LR et Hauts-de-Seine Habitat, le bailleur des 3 800 logements, veulent transformer la cité de 73 ha, où vivent 10 000 personnes, soit plus d’un tiers de la commune. En janvier, une nouvelle étape a été franchie avec la signature du protocole de préfiguration du projet avec l’Etat, qui s’est engagé à mettre la main à la poche.http://www.leparisien.fr/chatenay-malabry-92290/chatenay-les-habitants-de-la-butte-rouge-ont-peur-pour-leur-cite-19-03-2017-6777117.php
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Messagede Béatrice » 27 Avr 2017, 21:17

vendredi 28 avril 2017 à MARSEILLE

-19 h Mille Bâbords, 61 rue Consolat, 13001

Réunion de la coordo contre la gentrification

Réunion de travail de la coordination contre la gentrification
avec l’Assemblée de la Plaine, Un Nouveau Centre Ville, On ne se laisse pas faire des Crottes, Laisse Béton, les Brouettes de la Belle de Mai

Ordre du jour :
- Le point sur les travaux de carottage sur la Plaine
- L’immeuble menacé de la rue de Lyon
- les attaques administratives des lieux militants autour de la Plaine

collectifmeus chez gmx.fr

+ : http://www.meus13.com/agenda/reunion-de ... ion-1.html
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Messagede bipbip » 29 Avr 2017, 14:25

Nancy
Nos3Maisons : L Hénart durcit le ton, le collectif répond !

La mairie poursuit et maintient son projet initial de vendre l’ancienne école de la rue de Fontenoy (annexe de la MJC 3Maisons) et ses 4000m2 de jardin partagé pour un projet immobilier, avant l’été 2017.

Le Collectif d’habitants, d’adhérents et d’usagers Nos3Maisons lui répond et se mobilise pour une action festive et populaire le 1er mai : venez nombreux-ses !

Dans notre lettre ouverte au maire de Nancy, en date du 24 février 2017, nous lui demandions de suspendre le projet de vente de l’Ancienne école et d’ouvrir une réelle concertation sur l’avenir tant de la MJC des 3 Maisons que de l’ensemble du site. Dans leur réponse, signée du maire et de trois conseillers municipaux, ceux-ci prétendent que nous leur « fai[sons] part de [n]otre opposition de principe » au projet de la municipalité et ils indiquent clairement que l’opération immobilière envisagée initialement sera réalisée, démontrant ainsi le profond mépris de la municipalité actuelle à l’égard de la volonté citoyenne exprimée sans ambiguïté à travers, notamment, une pétition ayant réuni près de 5 000 signatures.

Télécharger la réponse de la ville du 27 mars 2017 : http://nos3maisons.org/assets/reponse-m ... _02_17.pdf

En décembre le maire évoquait un appel à projet concernant la seule Ancienne école, ouvert à des réalisations qui ne consisteraient pas nécessairement dans une opération d’habitat collectif.
Aujourd’hui, l’appel à projet est cantonné, comme au départ, à de l’habitat collectif et ce sur l’ensemble des parcelles (Jardin Partagé et Ancienne Ecole). Ainsi, en s’obstinant à maintenir son projet initial, nonobstant les protestations de toute sorte, la municipalité manifeste clairement son refus, qui confine à l’autisme, de prendre en compte la volonté des citoyens et habitants du quartier. En effet, malgré une pseudo annonce de concertation, elle n’a en réalité jamais envisagé la moindre modification ni inflexion de ce projet profondément attentatoire au patrimoine d’un quartier et à l’histoire de celui-ci. Comment ne pas redouter, alors que la municipalité n’a cessé, depuis un an, de nous circonvenir par des propos délusoires et de fausses promesses, que les « garanties » données sur les façades, la conservation de l’espace vert protégé et le jardin partagé ne sont pas elles aussi de simples manœuvres dilatoires ?

« Nancy citoyenne » se révèle pour ce qu’elle est : une ville dirigée par des élus qui restent sourds à toute forme de véritable dialogue.

Quant à la problématique démographique à laquelle est confrontée non seulement le quartier Nord-Est de Nancy, mais aussi l’ensemble de l’aire urbaine, nous nous interrogeons sur la pertinence de la construction de nouveaux logements alors même que le nombre de logements vacants est en hausse constante depuis 1968 selon les chiffres de l’INSEE, et ce particulièrement depuis la fin des années 2000, époque où les travaux du site Stanislas-Meurthe furent achevés.

De plus, la réserve foncière constructible dans le quartier Rives de Meurthe ne se limite pas au seul site qui nous intéresse et que nous défendrons par tous les moyens à notre disposition. Ainsi, s’il paraît nécessaire à la municipalité d’augmenter et de diversifier l’offre de logements sur le secteur, il doit exister d’autres opportunités que ce seul site. D’autant qu’avec la densification démographique envisagée, la nécessité de préserver les espaces naturels et de partage culturel existants devrait apparaître d’autant plus indispensable.

Quoi qu’il en soit, nous persistons à proclamer la nécessité d’une concertation sur l’avenir de l’ensemble du site, puisque c’est bien cet ensemble que la municipalité se propose de céder à un promoteur, contrairement à ce que nous avions cru comprendre lors de la réunion du 22 décembre 2016 avec les autorités municipales. Cette concertation doit bien entendu réunir la Mairie et la MJC, le collectif Nos3Maisons, les riverains, mais aussi toute personne physique ou morale ayant intérêt à l’avenir de cet îlot indispensable à la “bonne vie” du quartier.

Programme du moi de mai :

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https://manif-est.info/Nos3Maisons-L-He ... d-199.html
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Messagede Pïérô » 30 Avr 2017, 02:03

Tours
Sanitas : la lutte s’organise contre le projet de destruction de 450 logements sociaux

Dans le cadre du nouveau programme de renouvellement urbain, les pouvoirs publics veulent transformer le Sanitas (et ses habitants). Ce quartier populaire représente en effet un énorme potentiel immobilier. Les habitant·es des immeubles concernés par la destruction, les habitant·es pas encore concerné·es par les destructions et les associations de locataires se mobilisent.

... http://larotative.info/sanitas-la-lutte ... -2216.html
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Messagede Pïérô » 05 Mai 2017, 00:45

Tours
Sanitas : contre les destructions, mobilisation des habitant-es pour la visite de l’ANRU le 11 mai

Avec la descente à Tours de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine ce jeudi 11 mai, le sort du Sanitas, visé par un projet de renouvellement urbain, se précise. Les habitant·es se mobilisent, comme en témoigne ce tract diffusé sur les écoles, le marché et dans les boites à lettres.

... http://larotative.info/sanitas-contre-l ... -2215.html
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Messagede Pïérô » 11 Mai 2017, 12:42

Tours
Sanitas : « La rénovation urbaine va contre les intérêts du logement social et les souhaits des habitants »

Communiqué de presse du collectif des habitant-es du Sanitas en amont de la visite de l’ANRU à Tours le 11 mai. Le projet de renouvellement du quartier prévoit la suppression de centaines de logements sociaux.

Dans le cadre du contrat ville de l’agglomération tourangelle 2015 – 2020, le protocole de préfiguration des projets de renouvellement urbain envisage la disparition de 473 logements sociaux [1] sur le quartier du Sanitas (423 démolitions et 50 ventes). Pour le collectif, les politiques de rénovation urbaine et l’ANRU véhiculent une réflexion qui va à l’encontre de l’intérêt du logement social et des souhaits des habitants du quartier.

Les actuels locataires dont les revenus ne permettent pas d’intégrer « le parcours résidentiel [2] » devront s’expatrier vers un autre quartier, loin des services publics, dans une zone moins pourvue en transport collectif, loin de leur activité professionnelle, loin des services publics, loin des associations de quartiers, loin de leurs commerces habituels.

Ces actions dites de rénovation urbaine auront pour conséquence de diminuer la disponibilité de logements pour les plus modestes, alors que la construction des logements privés dans un quartier devenu extrêmement attractif va être bénéficiaire d’aides publiques (Dispositif Pinel, TVA à 5,5%, Prêt à Taux Zéro) !

Compte tenu de l’interdiction de reconstruire du logement social [3] dans les quartiers prioritaires, qui par ailleurs possèdent certaines vertus, en particulier celles d’avoir été un déclencheur de subventions pour la construction du tram par exemple, la voie de la rénovation s’impose.

Le collectif refuse le projet de « gentrification » du quartier « Sanitas –Gare », s’oppose à la destruction de ces logements sociaux et propose des réhabilitations conséquentes reprenant les mêmes interventions que celles réalisées sur l’immeuble Place Anne de Bretagne et dans les allées de la Bourdaisière et du Plessis.

Le volet thermique de la réhabilitation permettra, à la fois de réduire l’impact du chauffage sur la production des gaz à effet de serre et diminuera les charges pour les locataires. Par ces actions, le maintien des actuels habitants dans leur logement reste possible. La mixité sociale pourra être rétablie dès lors que les dispositions de la loi Mobilisation pour le Logement et de Lutte contre l’Exclusion (MOLLE) du 25 mars 2009, qui avaient abaissé le plafond de 10,9% pour accéder à un logement social, seront remises en cause.

La loi Egalité et Citoyenneté promeut un nouvel baisse des plafonds, avec pour conséquence d’éloigner, de quartiers déjà fragiles, les catégories sociales intermédiaires. Faut-il avoir pour objectif de créer des quartiers prioritaires ou aller dans le sens de la mixité sociale ? La hausse des plafonds de ressources constitue une réponse.

L’amélioration des conditions de vie dans les quartiers passe aussi par l’attribution de moyens matériels aux associations qui œuvrent pour encourager le vivre ensemble. La mise à disposition de lieux supplémentaires pour l’activité du Centre Social Plurielles lui permettrait de s’ouvrir davantage aux familles ainsi qu’aux associations pour renforcer le lien social. Les habitants du quartier souhaiteraient trouver dans le projet de rénovation la construction d’un centre médico-social et la création d’une grande salle pour accueillir les manifestations organisées dans le quartier.

Le collectif invite les habitants, les commerçants impactés par le projet à participer au point info et assister à la conférence de presse le vendredi 12 mai à partir de 10h00 place St Paul à Tours.

Le collectif : Les habitants du quartier, soutenu par la CNL 37, ATD Quart Monde, La CSF, Indecosa‐CGT-37.


Notes

[1] Sur les 3000 que compte le quartier, plus grand parc HLM du département Note du claviste

[2] Parfois complété par l’adjectif ascendant, des fois précisé en « parcours de mobilité résidentielle » , toujours associé au mot relogement, l’expression « parcours résidentiel » est une notion clé de l’ANRU : voir par ex. La diversification de l’habitat et mixité sociale dans les quartiers en rénovation urbaine http://www.anru.fr/index.php/ces/conten ... _de_re.pdf et la synthèse des publications du CES-ANRU htpp://www.irev.fr/sites/www.irev.fr/fi ... esanru.pdf Note du claviste

[3] « Interdiction » toute relative : remplacer du logement social par du logement social interdit simplement le financement ANRU Note du claviste


http://larotative.info/sanitas-la-renov ... -2235.html
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Messagede bipbip » 13 Mai 2017, 20:06

Non au démembrement de la cité jardin à Chatenay malabry

Nous relayons ici un appel d’un Collectif d’habitant-e-s de la cité-jardins de la Butte-Rouge à Châtenay-Malabry qui font face, ici comme ailleurs, à la gentrification des espaces urbains populaires au nom de la mixité sociale et de la lutte contre la vétusté des logements sans se soucier du devenir des populations les plus fragiles…

« Les habitants constitués en Collectif en appellent aux architectes, urbanistes, professionnels de l’habitat, et militants écologistes, pour les aider à s’opposer à un projet de transformation qui se soldera par la disparition d’un « grand ensemble » témoin d’une conception humaniste exceptionnelle dans l’histoire de l’habitat populaire en région parisienne.

La cité-jardin de la Butte Rouge à Châtenay-Malabry, qui compte quelques 3 800 logements répartis dans un écrin de verdure de plus de 70 hectares, est menacée de disparition.

Modèle historique d’urbanisme social humaniste, cet ensemble d’habitations a été conçu pour les classes populaires sous l’impulsion d’Henri Sellier, administrateur-délégué de l’Office des Habitations à Bon Marché, puis membre du gouvernement du Front Populaire.

Inspirée du mouvement des « cités jardins », et imaginée par les architectes Joseph Bassompierre, Paul de Rutte, Paul Sirvin, André Arfvison et le paysagiste André Riousse, sa construction s’est échelonnée en 7 tranches entre 1931 et 1965.

Citée en référence dans les écoles d’urbanisme et d’architecture, et visitée à ce titre par des étudiants du monde entier, la Cité Jardin de la Butte Rouge, est un modèle exemplaire d’urbanisme populaire. Inscrite à l’inventaire général du patrimoine culturel du XXième siècle, la Cité-Jardin de la Butte-Rouge ne bénéficie cependant d’aucune protection.

« Grand ensemble » de faible densité, composé de bâtiments de petite dimension, de jardins ouvriers, de places, d’espaces verts et de services publics, la « cité-jardin de la Butte Rouge » permet aujourd’hui à plus de 9 000 habitants à revenus modestes de vivre dans un cadre de vie dont la composition urbanistique et paysagère aurait pu être qualifiée – avant l’heure – de véritable “éco-quartier”.

Les cités jardins sont le témoignage vivant d’une conception de l’habitat social à ce jour indépassée, qu’il s’agit de faire évoluer, et non pas de détruire, réduire ou muséifier.

La municipalité de Chatenay-Malabry et l’OPHLM Haut de Seine Habitat argumentent d’une absence de mixité pour détruire un tiers de la cité afin d’y construire des logements en accession à la propriété, et réhabiliter un autre tiers en rehaussant le bâti et en augmentant les loyers du simple au double. Le dernier tiers, objet d’une réhabilitation intérieure, serait maintenu dans la catégorie de logements sociaux qui est celle de toute la cité aujourd’hui.

La consultation d’un échantillon de 300 personnes par une société de conseil, et la nomination par le Préfet d’un « Conseil Citoyen », sert d’alibi à la municipalité. Elle ne peut cependant valoir sérieusement de concertation pour les 9 000 habitants dont le projet viendra bouleverser les vies.

Avec un revenu médian autour de 13 000 euros par an, la population qui habite actuellement la cité – depuis parfois des décennies – aura en effet du mal à trouver sa place dans ce nouveau projet.

La population de la Butte-rouge est pourtant socialement bien plus mixte que celle des logements de standing qui poussent partout ailleurs à Châtenay-Malabry, sauf à prendre pour unique critère de mixité sociale les aspirations à la propriété des catégories socio-professionnelles dites moyennes, ou les loyers privés auxquels les habitants de la Butte Rouge ne peuvent prétendre.

Plus de 20 ans après le dernier chantier de travaux mené de manière erratique (1984 / 1994), la Cité-Jardin de la Butte Rouge a en effet vieilli, et a besoin d’une réhabilitation de son bâti.

Nous souhaitons que cette réhabilitation soit douce et exemplaire, sans démolitions, et qu’elle ait lieu en préservant l’architecture extérieure, l’ensemble des espaces verts, sans hausse de loyer, en concertation avec les habitants actuels et dans le respect de leurs souhaits et intérêts.

Les habitants constitués en Collectif en appellent aux architectes, urbanistes, paysagistes et militants écologistes, pour les aider à s’opposer à un projet de transformation qui se soldera par la disparition d’un « grand ensemble » témoin d’une conception humaniste exceptionnelle dans l’histoire de l’habitat populaire en région parisienne.

Au-delà, le projet de réhabilitation / destruction / démembrement de la cité jardin de la Butte Rouge de Châtenay-Malabry soulève des questions éthiques, politiques et sociales auxquelles nous vous invitons à réfléchir.

Nous pensons pour notre part, qu’il est nécessaire de préserver au sein de nos villes des espaces qui permettent aux catégories sociales les moins aisées de bénéficier d’un cadre de vie qui favorise un épanouissement social qui ne saurait être réservé aux catégories sociales moyennes et supérieures.

Nous pensons que la précarité socio-professionnelle des catégories les plus populaires ne doit pas s’accompagner d’une précarisation de leurs conditions de logement, ni de leur bannissement du «Grand Paris » .

C’est pourquoi nous vous invitons à signer cet appel et à le relayer dans vos réseaux par les moyens dont vous disposez (tribunes et publications dans des revues spécialisées, écoles … .

Nous sommes à votre disposition pour vous faire visiter le site et partager avec vous vos réflexions et propositions. »

Contact : citebutterouge(at)gmail.com


https://nantes.indymedia.org/articles/37717
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Re: Luttes aménagement du territoire, urbanisme, gentrificat

Messagede bipbip » 17 Mai 2017, 19:59

Lyon
Contre-visite des pentes de la Croix-Rousse à la découverte des futurs projet d’urbanisme

Après une première action contre la gentrification de nos quartiers en février, alors à l’encontre du symbolique petit train, des habitant-es et citoyen-nes de Lyon invitent de nouveau la populace pour une contre-visite des pentes de la Croix-Rousse, à la découverte des lieux en vente et des projets litigieux : Salle Rameaux, ENSBA, bains-douches, jardins des pendards Fort St-Laurent, Eglise St Bernard.

Rendez-vous dimanche 21 Mai à 15h
Place Sathonay
contre-visite clôturée par un bon goûter Place Bellevue vers 16h

... https://rebellyon.info/Contre-visite-de ... roix-17826
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Re: Luttes aménagement du territoire, urbanisme, gentrificat

Messagede Pïérô » 18 Mai 2017, 19:17

Tours
Rénovation urbaine du Sanitas : le " projet " se précise, les habitant·es se mobilisent

Retour sur la réunion publique d’information (et non de concertation) du 11 mai organisée par la Mairie de Tours, Tours Métropole et Tours Habitat suite à la venue de l’ANRU où les habitant·es ont largement exprimé leurs réserves sinon leur opposition au " projet " présenté.

... http://demainlegrandsoir.org/spip.php?article1718
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Re: Luttes aménagement du territoire, urbanisme, gentrificat

Messagede Pïérô » 26 Mai 2017, 07:54

Non au démembrement de la cité-jardin de la Butte Rouge à Châtenay-Malabry (92)

Les habitants constitués en Collectif en appellent aux architectes, urbanistes, professionnels de l’habitat, et militants écologistes, pour les aider à s’opposer à un projet de transformation qui se soldera par la disparition d’un « grand ensemble » témoin d’une conception humaniste exceptionnelle dans l’histoire de l’habitat populaire en région parisienne.

La cité-jardin de la Butte Rouge à Châtenay-Malabry, qui compte quelques 3 800 logements répartis dans un écrin de verdure de plus de 70 hectares, est menacée de disparition.

Modèle historique d’urbanisme social humaniste, cet ensemble d’habitations a été conçu pour les classes populaires sous l’impulsion d’Henri Sellier, administrateur-délégué de l’Office des Habitations à Bon Marché, puis membre du gouvernement du Front Populaire.
Inspirée du mouvement des « cités jardins », et imaginée par les architectes Joseph Bassompierre, Paul de Rutte, Paul Sirvin, André Arfvison et le paysagiste André Riousse, sa construction s’est échelonnée en 7 tranches entre 1931 et 1965.

Citée en référence dans les écoles d’urbanisme et d’architecture, et visitée à ce titre par des étudiants du monde entier, la Cité Jardin de la Butte Rouge, est un modèle exemplaire d’urbanisme populaire. Inscrite à l’inventaire général du patrimoine culturel du XXième siècle, la Cité-Jardin de la Butte-Rouge ne bénéficie cependant d’aucune protection.

« Grand ensemble » de faible densité, composé de bâtiments de petite dimension, de jardins ouvriers, de places, d’espaces verts et de services publics, la « cité-jardin de la Butte Rouge » permet aujourd’hui à plus de 9 000 habitants à revenus modestes de vivre dans un cadre de vie dont la composition urbanistique et paysagère aurait pu être qualifiée - avant l’heure - de véritable “éco-quartier”.

Les cités jardins sont le témoignage vivant d’une conception de l’habitat social à ce jour indépassée, qu’il s’agit de faire évoluer, et non pas de détruire, réduire ou muséifier.

... https://paris-luttes.info/non-au-dememb ... -cite-8199
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Re: Luttes aménagement du territoire, urbanisme, gentrificat

Messagede Béatrice » 29 Mai 2017, 18:39

Du 10 au 18 juin 2017 :

l’OR de la Plaine

La Table est plaine

Des jeux, du théâtre, des palabres sous les magnolias, de la boxe, des banquets….

La Plaine.
Tout de suite, des images en tête, des préjugés, une position singulière dans la tectonique des quartiers : Belsunce, le Panier, Noailles. Morceau par morceau, la ville s’écrit ; des histoires s’effacent.
Que la place nécessite d’être entretenue, tout le monde pourrait être
d’accord. « La Plaine bouge » se vanterait même la SOLEAM.

Mais seulement, dans quel sens ?
Il y a ici une matière, la rugosité d’une mémoire et de ses usages. Ce sont autant d’appels à se retourner vers le passé : d’où viennent les pierres et les choix qui ont structuré nos rues comme nos imaginaires ?
Qui et quoi ont construit ces murs qui surplombent la vie qui s’y déploie ?
Il y a besoin de penser l’histoire, de comprendre qu’elle s’écrit aujourd’hui, au travers de nos choix, dans nos affirmations. Ce n’est pas quelque chose que l’on regarde par dessus l’épaule pour en tirer des remarques distantes, comme un commentateur télé épluche des événements sur le lointain terrain des représentations.
Se rencontrer autour d’un loto ou d’un match de foot, d’un concert ou d’une conférence. Une semaine pour construire d’autres formes plus proches du lieu, de ses habitants et de sa mémoire. L’occasion de confronter nos multiples manières de s’approprier l’espace, d’écouter des histoires de luttes d’autres horizons et de mettre sur la table nos points de vue pas toujours convergents.

Ce qui se passe nous appartient : dans nos façons de se déplacer, de manger, de faire la fête, d’habiter ; de laisser s’installer ou non les chantiers.
Peut-on laisser le futur s’écrire sur les lignes abstraites des ordinateurs, dans les réflexes et la culture d’experts en métropole formés pour décider, tracer, mettre en œuvre ?

Le projet des élus est explicite : moins de forains, moins de table pour des petits Banquets partagés, moins de foot ; en quelque sorte, il s’agit de tout lisser, d’aménager afin que tout usage spontané des habitants, tout rassemblement, toute manifestation collective de joie, deviennent compliqués ou impossibles.
Et que tout finisse par se ressembler, une image de synthèse parmi d’autres.

Comment dépasser les clichés, comprendre la complexité d’une ville, d’un quartier ?

Faire la ville ne peut être le fait des spécialistes et des décideurs dans le huis clos de leurs bureaux.

Reste à trouver comment intervenir !


https://lordelaplaine.noblogs.org/
https://www.facebook.com/La-Table-est-P ... 526838605/
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
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Re: Luttes aménagement du territoire, urbanisme, gentrificat

Messagede Béatrice » 06 Juin 2017, 17:22

mercredi 7 juin 2017 à MARSEILLE

-19 h 30 Dar Lamifa, 127 rue d’Aubagne

Un Centre Ville pour Tous
Débats et ateliers autour du Droit à la ville

Durant l’année 2016, l’association a entrepris d’actualiser ses orientations afin de tenir compte du nouveau contexte marseillais (orientation des pouvoirs publics, émergence de forces militantes nouvelles, sensibilité des usagers du centre-ville à de nouvelles problématiques). Cela a donné lieu à plusieurs rencontres avec le tissu associatif multiforme et vivant qui défend le vivre ensemble et une « ville pour tous ».
Ce processus a permis de vérifier les positions ségrégatives des pouvoirs publics et de l’élite qui dirige la Ville, de tracer les perspectives d’élargissement et de convergences de l’action de CVPT avec les nouveaux acteurs citoyens, de préciser et d’adapter les axes d’engagement de l’association, enfin d’associer de nouvelles forces.
L’assemblée générale des adhérents de Un Centre-Ville Pour Tous du 13 Mars dernier a adopté à une très large majorité le rapport d’orientation.
Un groupe projet a réalisé un travail d’analyse du contexte urbain et des politiques publiques et en réaffirmant les principes fondateurs de l’association, propose des axes d’action diversifiés. Ce riche corpus et le rapport d’orientation adopté sont en pièces jointes.

Un Conseil d’Administration et une volonté de coopérer avec vous

Notre assemblée a élu un Conseil d’administration renforcé, rajeuni et féminisé dont vous trouverez la composition ici, disposé à coopérer avec ceux d’entre vous qui le désirent, chacun pouvant se faire une place au sein de CVPT ou en lien avec nous, qui convienne à sa disponibilité, des souhaits, ses compétences, pour accompagner ce nouvel élan.

La démarche engagée le 6 avril s’est notamment poursuivie le 26 avril et au-delà et trois groupes de travail ont vu le jour pour traduire en actions les orientations de CVPT au sujet de :
- l’Habitat
- l’Espace public et « le bien commun »
- la Politique de la Ville, le PNRU, avec la question de la place des habitants.

L’état des travaux et les prochaines dates des groupes seront communiquées via le site. Si vous souhaitez nous contacter et/ou contribuer, vous êtes bienvenu-e-s et pouvez nous joindre via contact chez centrevillepourtous.asso.fr

Quel « Droit à la ville » pour les marseillais ?

Une soirée interactive proposée par Dar Lamifa et Un Centre Ville Pour Tous le 7 Juin à 19h30 au 127, rue d’Aubagne.
Avec l’association d’éducation populaire Dar Lamifa, Un Centre Ville Pour Tous co-organise une soirée de débats et d’ateliers autour du « droit à la ville » le 7 juin prochain dans le cadre de la dizaine d’événements qu’a concoctés la Dar Lamifa autour de la question centrale « habiter la ville » :
https://darlamifa.org/evenement/droit-a ... rseillais/
Programme joint et sur https://darlamifa.org/evenement/habiter ... -de-cotes/

Beaucoup s’interrogent : pour qui se construisent, se transforment les villes aujourd’hui ?
Traditionnellement, la ville était pensée, construite et gérée par et pour ceux qui y vivent, ses habitants. La valeur d’usage était prioritaire, c’est-à-dire l’intérêt commun, la satisfaction des besoins humains hors logique marchande. Mais aujourd’hui, la ville elle-même « devient dispositif matériel propre à organiser la production, à contrôler la vie quotidienne des producteurs et la consommation des produits » (Henri Lefebvre, in Le droit à la ville, Paris, Éditions Anthropos, 1968). La valeur d’échange prime et modifie en profondeur les rapports sociaux.

Le cas de la ville de Marseille est exemplaire de ces transformations

La ville est-elle conçue et construite pour ceux qui y habitent, travaillent, passent ou comme objet et vitrine marchande pour ceux qui la visitent ? A quels imaginaires obéissent la stratégie d’« embellissement », la privatisation des espaces publics, la localisation des équipements culturels, la construction de « tours » ? Dans un centre-ville qui souffre cruellement du mal logement, manque d’équipements de base pour l’enfance ou la lecture publique, l’oligarchie dirigeante agit-t-elle d’abord pour le confort résidentiel des habitants, ou plutôt pour le confort urbain des visiteurs ou habitants espérés ?
La revendication du droit à la ville peut-elle donner un sens commun aux initiatives foisonnantes pour le droit au logement, à la culture, aux espaces verts, aux services publics ?
Après une présentation rapide des thèses de Lefebvre, il vous sera proposé une lecture participative des plans touristiques de Marseille et Hambourg ; on entendra comment le droit à la ville s’est affirmé dans la transformation de Hambourg.
Nous reviendrons à Marseille pour un panorama de la ville future qu’imaginent nos gouvernants, et sa mise en débat. Enfin nous finirons en travaillant en groupes pour refléter la diversité des différents champs de résistance ou de créativité des acteurs des luttes urbaines locales autour de la question : Quel imaginaire populaire de Marseille demain pour guider nos revendications et aspirations ? à vos témoignages, et peut être plus, pour l’après !


http://www.millebabords.org/spip.php?article30764
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