Les luttes du Collectif des mals logés [PARIS]:

Armée du Salut - Palais de la Femme Expulsion et provocation-COMMUNIQUÉ DE PRESSE
vendredi 21 août 2009 (13h19)
Alors que le palais de la Femme et son organisme de tutelle l’Armée du Salut sont en prise avec une mobilisation concernant le traitement du personnel mais aussi des résidentes, la direction n’a pas hésité à expulser une mère et son jeune enfant.
La provocation ne s’arrête pas là, c’est sous le motif d’une absence de 4 semaines pour le motif des obsèques de son père que Solange Dipita a été expulsée. Donald Pitcher, directeur jusqu’en fin juillet, avait généreusement consenti à une absence de 2 semaines. Le principe d’autorité voulant qu’on n’accorde jamais ce qu’on demande.
Le 18 août, la mère et l’enfant ont été expulsés sans solution de relogement. Non contente de précariser, dominer et humilier, l’Armée du Salut fait savoir par son éducateur que ses affaires ont jusqu’au 31 août pour être retirées, après cette date, elles seront données ou détruites.
L’Armée du Salut, vieille organisation ayant fait son histoire, sa notoriété et son bénéfice par le traitement confessionnel et autoritaire de la pauvreté, entend croiser le fer avec notre organisation en s’en prenant à des personnes vulnérables, une femme et son enfant en l’occurrence.
Le Palais de la Femme est un lieu où les libertés politiques sont interdites, l’Armée du salut est une organisation se prévalant de lutter contre la mobilisation et l’action Collective. Elle s’y prend d’ailleurs fort bien en organisant la dissension, les conflits entre les résidentes pour y assurer son règne.
Le Collectif des Mal Logés en lutte, quant à lui, vise à organiser de façon solidaire des travailleurs et des chômeurs en difficulté de logement, appartenant clairement au monde des luttes sociales, il ne bénéficie pas des grasses subventions (70% d’argent publics sur les 117 millions d’euros perçus en 2007 selon l’Armée du salut elle-même) ni des confortables salaires de ses dirigeants pas plus que des logements ou des véhicules gratuits de l’Armée du Salut.
Le Collectif des mal-Logés en Lutte dénonce cette organisation et les curieuses protections dont elle bénéficie.
En effet, l’Armée du Salut, soutenue par la les pouvoirs publics comprend dans sa commission un représentant de la Préfecture, un élu de Paris et un représentant des organismes de perception du 1% patronal. C’est donc bien sous le regard des ces gens et avec leur concours que l’Armée du Salut commet ses méfaits en toute impunité.
Les comportements scandaleux de cette organisation ne sont pas nouveaux et ont attiré les commentaires et parfois les luttes depuis longtemps. Cependant, les pouvoirs publics, trop contents de déléguer le sale travail du traitement de la pauvreté et la répression qui va avec à des spécialistes motivés et reconnus pour leur zèle n’entendent pas changer les choses.
Pour notre part, Collectif des Mal Logés en Lutte, nous entendons diffuser et appeler à la mobilisation contre l’Armée du Salut, ses diktats, ses menaces et ses manoeuvres contre les précaires sur lesquels elle exerce son pouvoir.
Le collectif appellera également les résidentes du Palais de la Femme à faire valoir leur droit et exiger des relogements.
Paris, le 21 août 2009
COLLECTIF DES MAL LOGÉS EN LUTTE
http://www.collectif-logement.org
collectif.logement@gmail.com
vendredi 21 août 2009 (13h19)
Alors que le palais de la Femme et son organisme de tutelle l’Armée du Salut sont en prise avec une mobilisation concernant le traitement du personnel mais aussi des résidentes, la direction n’a pas hésité à expulser une mère et son jeune enfant.
La provocation ne s’arrête pas là, c’est sous le motif d’une absence de 4 semaines pour le motif des obsèques de son père que Solange Dipita a été expulsée. Donald Pitcher, directeur jusqu’en fin juillet, avait généreusement consenti à une absence de 2 semaines. Le principe d’autorité voulant qu’on n’accorde jamais ce qu’on demande.
Le 18 août, la mère et l’enfant ont été expulsés sans solution de relogement. Non contente de précariser, dominer et humilier, l’Armée du Salut fait savoir par son éducateur que ses affaires ont jusqu’au 31 août pour être retirées, après cette date, elles seront données ou détruites.
L’Armée du Salut, vieille organisation ayant fait son histoire, sa notoriété et son bénéfice par le traitement confessionnel et autoritaire de la pauvreté, entend croiser le fer avec notre organisation en s’en prenant à des personnes vulnérables, une femme et son enfant en l’occurrence.
Le Palais de la Femme est un lieu où les libertés politiques sont interdites, l’Armée du salut est une organisation se prévalant de lutter contre la mobilisation et l’action Collective. Elle s’y prend d’ailleurs fort bien en organisant la dissension, les conflits entre les résidentes pour y assurer son règne.
Le Collectif des Mal Logés en lutte, quant à lui, vise à organiser de façon solidaire des travailleurs et des chômeurs en difficulté de logement, appartenant clairement au monde des luttes sociales, il ne bénéficie pas des grasses subventions (70% d’argent publics sur les 117 millions d’euros perçus en 2007 selon l’Armée du salut elle-même) ni des confortables salaires de ses dirigeants pas plus que des logements ou des véhicules gratuits de l’Armée du Salut.
Le Collectif des mal-Logés en Lutte dénonce cette organisation et les curieuses protections dont elle bénéficie.
En effet, l’Armée du Salut, soutenue par la les pouvoirs publics comprend dans sa commission un représentant de la Préfecture, un élu de Paris et un représentant des organismes de perception du 1% patronal. C’est donc bien sous le regard des ces gens et avec leur concours que l’Armée du Salut commet ses méfaits en toute impunité.
Les comportements scandaleux de cette organisation ne sont pas nouveaux et ont attiré les commentaires et parfois les luttes depuis longtemps. Cependant, les pouvoirs publics, trop contents de déléguer le sale travail du traitement de la pauvreté et la répression qui va avec à des spécialistes motivés et reconnus pour leur zèle n’entendent pas changer les choses.
Pour notre part, Collectif des Mal Logés en Lutte, nous entendons diffuser et appeler à la mobilisation contre l’Armée du Salut, ses diktats, ses menaces et ses manoeuvres contre les précaires sur lesquels elle exerce son pouvoir.
Le collectif appellera également les résidentes du Palais de la Femme à faire valoir leur droit et exiger des relogements.
Paris, le 21 août 2009
COLLECTIF DES MAL LOGÉS EN LUTTE
http://www.collectif-logement.org
collectif.logement@gmail.com