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Aucune lutte ne mérite le mépris de classe

MessagePosté: 19 Déc 2014, 11:37
de ARTHUR
Le 6 novembre dernier est parue sur Paris-Luttes-infos, une BD intitulée « Chantier d’Automne » et sous-titré : « ...Une ptite bédé pour "fêter" le début de la trêve hivernale. »
Sa lecture ayant provoqué, dans notre syndicat, un certain malaise, nous avons choisi de l'expliquer en analysant chacune des planches.
A vous d'en juger !

http://www.cnt-f.org/subrp/spip.php?article654

Re: Aucune lutte ne mérite le mépris de classe

MessagePosté: 29 Déc 2014, 01:28
de mimosa rouge
Ce qui est "marrant " c'est que c'est les auteurs de cette bd qui démontrent qu'en fait c'est eux qui s'enferment dans un ghetto alternatif... Car il faut sacrément coupé de la classe ouvrière et ne pas chercher à la connaître pour écrire ça.
Saine réaction en tout cas les camarades !

Re: Aucune lutte ne mérite le mépris de classe

MessagePosté: 30 Déc 2014, 10:45
de digger
Avez-vous réagi sur le site lui-même par un communiqué ? Ca me semble important. Et au-delà de ce seul exemple, il y a sans doute un gros travail à faire sur la durée.
Je ne sais d'ailleurs pas toujours très bien comment faire face concrètement à un phénomène de dénigrement de classe. Le côte "anarchisme individualiste" est sans doute minoritaire. Je pense que dans la plupart des cas, il s'agit d'une absence totale de culture des luttes, et de l'histoire en général. Et les réactions sont viscérales, sans analyse de ce que cela suggère. Pour l'auteur-e de ce truc débile, je ne sais pas.
Quand il y a une manif du BTP à Nantes pour commencer la construction de l'aéroport, la ficelle est grosse mais elle marche. Les opposant-es sont présenté-es comme celleux qui empêchent les ouvriers de travailler (des parasites qui vivent sur le dos des honnête gens) et les ouvrier-es comme des collabos du côté de Vinci et du pouvoir. Ce n'est pas nouveau comme tactique.
J'ai souvent l'impression d'être entre le marteau et l'enclume. Pourtant, les gagnants sont connus. Quand les exploité-es se déchirent entre elleux, il n'y a plus besoins de force de l'ordre.