l'Habitat Léger...

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Messagede Pïérô » 23 Aoû 2014, 14:54

Les rencontres HALEM 2014 : l'Habitat Léger... C'est du Lourd !

Du dimanche 24 août au mercredi 27 août 2014.

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Depuis l'été 2008, les rencontres de HALEM sont l'espace et le moment le plus important de l'association. Nous en profitons pour faire le point, analyser l'actualité, réfléchir aux différents besoins des personnes discriminées par leur mode d'habiter, établir les stratégies de l'année, rencontrer de nouvelles personnes, grossir notre équipe, nous organiser...

Tout au long de ces journées nous échangerons des situations diverses, des trucs et astuces, des conflits avec les communes, de la posture de l'État et de leur services, de l'insécurité dans les terrains de camping, de la situation des installations spontanées, de la lutte permanente que doivent subir les itinérants, les habitants de caravanes...

Chaque année nous choisissons un lieu qui illustre notre propos et où une résistance à soutenir est présente.

Cette année, les rencontres de HALEM se passeront en Normandie, plus exactement derrière le parc de la mairie de Harfleur, près du Havre.

Depuis plusieurs années, quelques membres du Groupe Animation de HALEM nous interpellent sur leurs luttes et leurs recherches sur ce territoire.

Le secteur du Havre, de part sa configuration de ville portuaire est très symptomatique pour parler de la mobilité lié à l'activité (péniches, marins, gros chantier... ). La ville a été totalement reconstruite après la guerre et abrite encore un quartier de cabanes sensé être provisoire et habité par des personnes qui ne sont pas disposées à déménager...

Important !!!
• Les repas pourront être pris collectivement (cuisine et réfectoire sous un grand barnum),
• Un chapiteau, un tipi, une grande tente et peut être une yourte pour dormir...
• Pensez à prendre vos couchages (matelas, tentes, camions, caravanes...)
• possibilité d'arriver dès vendredi 22 et donner un coup de main pour la préparation.
• Si vous avez besoin de plus de confort, quelques hébergements sont possibles chez des militants

N'hésitez pas à nous contacter...

Programme :

Avec la participation d'Échelle Inconnue : http://www.echelleinconnue.net/
• Une conférence état des lieux des différents types de mobilités en Haute-Normandie
• Une lecture de texte sur la situation en Russie.
• Diffusion avec le journal d'Échelle Inconnue des travaux des rencontres
• Essaie d'un document vidéo à partir des interventions.


DIMANCHE 24 ET LUNDI 25

Atelier 1 : TECHNIQUES DE NOMADES, DE CONSTRUCTIONS LÉGERES ET HACKING

Il a semblé intéressant de rentrer cette fois-ci dans le débat par une approche plus technique que d'habitude.

L'habitat mobile, éphémère évolue avec la société et n'est, contrairement aux apparences, pas du tout en marge, bien au contraire, il est même souvent à la pointe de l'innovation. Des techniques, des réseaux d'entraides, des échanges dans le même esprit que le logiciel libre...

Le législateur ne cesse de nous rabattre les oreilles avec ses « liens sociaux » tout en s'acharnant à détruire cette solidarité que nous pourrions presque nommer « solidarité de classe ». Depuis les systèmes D ingénieux jusqu'aux kits du type « la yourte mongole » devenue la tarte à la crème de l'HL, nous pourrions présenter des solutions pour obtenir un confort qui feraient pâlir de jalousie bien des logements plus conventionnels.

Nous espérons que la rencontre avec les hackers de Rouen et du Havre (les bidouilleurs en programmation / électronique / création d'outils libres..), avec les bricoleurs de l'habitat légers ou mobile sera fructifiante. Notre philosophie commune : nous accaparer nous-mêmes tous les outils possibles, en créer d'autres pour notre autonomie et ne pas dépendre du marché et des exploiteurs.

Atelier 2 : DANSE AVEC LES ÉLUS : la loi ALUR, état des lieux et conséquences...

Nous sommes nombreux à penser que celle-ci n'a rien fait évoluer voir même comporte des aspects discriminatoires envers les habitantEs de caravane que le législateur nomme sans vergogne « gens du voyage ». Confirme t-elle, dans sa forme, le droit que possèdent les élus à choisir qui a le droit de vivre sur son territoire ?

Contrairement à ce que beaucoup pensent, il n'y a pas « d'après la loi Alur » : aucun décret n'est tombé. Les assos sont maintenant définitivement exclues du débat depuis le départ de Cécile Duflot, les collectivités s'empressent de créer leur documents d'urbanisme, comme d'habitude en essayant d'exclure une partie de leur population, en la rendant illégale sur leur territoire, en rivalisant de zèle et en sautant sur toutes les occasions pour organiser sa chasse aux plus modestes... Les arguments écolos deviennent les principaux ennemis des installations spontanées, celles-ci devenant les fautives de la disparition des espaces agricoles, les malpropres qui détériorent le paysage par leur unique présence...

Nous nous appuierons entre autre sur l'exemple de l'agglo du Havre (la codah), sur sa posture, ses décisions en matière d'habitat léger et sur les affreux débats que nous avons entendus sur les bancs des législateurs. Nous essaierons de les rencontrer pour parler de futur/bonnes pratiques...

Atelier 3 : L'HABITAT PARTICIPATIF : avant garde ou concept bobo et gentrifieur ?

Au sujet de l'habitat participatif. Un vaste débat est en cours pour définir un concept flou et qui par ce fait contribue à ne pas poser les vrais questions.

Il n'existe pas de définition officielle de l'habitat participatif. Certains le caractérisent par « la mobilisation des habitants dans la production ou la coproduction de leur cadre de vie et leur implication dans la gestion courante et ordinaire du patrimoine qu'ils occupent ». Il n'existe pas plus de 20 000 personnes concernées par les projets d'habitats qui ont défrayés la chronique pendant toute la période l'élaboration de la loi ALUR. Le grand sujet a surtout été de savoir comment devenir propriétaire d'un morceau collectif et concerne, en très grande majorité, une population au statut social élevé. Par contre, le gouvernement a recensé 16 949 personnes vivant dans des campements illicites en été 2013. C'est un chiffre étonnamment précis lorsqu'on sait l'obligation de se cacher pour les personnes concernées. Quand bien même... disons 20 000 autres personnes qui participent elles aussi à l'élaboration de leur habitat, dont la principale crainte est de se voir expulsée et qui n'a pas la voix au chapitre. Depuis l'arrivée de la gauche au pouvoir, la situation ne s'est pas arrangée. Entre 2012 et 2013, le nombre d'expulsions de campements a doublé. Les procès pour les yourtes, cabanes... sont de plus en plus durs à gagner et l'État fait de plus en plus appel lorsqu'il perd en première instance. Les installations spontanées par choix ou nécessité ne sont elles pas pourtant concernées pas cette définition ?

Nous ferons un rappel historique sur la pérennisation de l'habitat provisoire d'après guerre au Havre. Est-il risqué de faire un parallèle entre des bombardements ou des catastrophes naturelles et la spéculation immobilière lorsque les conséquences sont les mêmes ? Pourtant les mesures ne suivent pas...

Atelier 4 : COMMERCE AMBULANT, TRAVAILLEURS MOBILES, ÉCONOMIE INFORMELLE.

Le commerce ambulant, la situation des travailleurs mobiles, évolution, état des lieux. Le lien est évidement direct avec l'habitat mobile ou éphémère. Une analyse du contexte sous un regard d'économistes, de sociologues sera sûrement très utile pour nous aider comprendre les mécanismes. Entre le monde que nous souhaiterions voir et les réalités de celui-ci, quelles forces devrions nous déployer ?

Nous ouvrirons également les questions de l'économie informelle fortement criminalisée, en France et plus largement en Europe. Les travaux d'Échelle Inconnue en Russie pourront nous servir d'exemple...


Mardi 26

Il est important que nous sortions de ces journées avec les idées un peu plus claires et de définir quelques objectifs opérationnels pour l'année à venir.
- proposition d'organisation
- projets à mener


Mercredi 27

Pour celles et ceux qui pourront rester, HALEM est un outil qu'il faut huiler, entretenir, animer, rendre efficace. Il est possible de rejoindre celles et ceux qui s'y attellent en restant un jour de plus et en proposant, par exemple, de faire partie du « groupe animation du réseau », que nous appelons Conseil d'Animation ou de devenir une personne ressource de l'association.


http://www.halemfrance.org/spip.php?article130
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Re: l'Habitat Léger...

Messagede Pïérô » 22 Déc 2014, 14:20

Un aperçu des rencontres « L’habitat léger, c’est du lourd »

Fin d’été 2014, les journées rencontres de l’association HALEM - Habitants de Logements éphémères et Mobiles - ont eu lieu cette année à Harfleur, en baie de Seine, banlieue du Havre.

Depuis l’été 2008, les rencontres de HALEM sont l’espace et le moment le plus important de l’association. Nous en profitons pour faire le point, analyser l’actualité, réfléchir aux différents besoins des personnes discriminées par leur mode d’habiter, établir les stratégies de l’année, rencontrer de nouvelles personnes, renforcer notre équipe, nous organiser...

Prévues sur quatre jours et se concluant par l’AG de l’association, ces journées-rencontres se sont déroulées sous un grand barnum, un petit chapiteau, une yourte, une tente et un tipi. Nous avons pu compter cette année sur une aide apportée par RELIER pour l’organisation des rencontres, sur la participation d’Echelle Inconnue et sur l’aide logistique de camarades de La Mine qui nous ont mitonné des repas inoubliables. Nous tenons également à remercier les « amilitants » havrais sans qui cette rencontre n’aurait pu se faire. Malgré une météo plus que maussade, les rencontres ont connu une belle affluence et une bonne intensité de débats.

Ce texte n’est qu’une petite présentation de tout ce qui a pu s’y raconter et décider. Des documents plus complets sont en cours de rédaction.

Lors de la première matinée, l’exposé de Marie Licieux (chercheuse) sur la reconstruction du Havre a été l’occasion de prendre la mesure de l’effort fourni au lendemain de la guerre pour loger les populations déplacées, les sans-abris et les troupes étrangères avant leur retour au pays.

La situation d’extrême urgence commande alors la mise en place de solutions immédiates de création de logements décents ; le génie militaire lance un appel d’offres : il s’agit de créer en matériaux locaux et simples - donc naturels, de l’habitat montable et démontable facilement, qui puisse cependant durer « la vie d’un homme ».

Soixante-dix ans après, certains de ces habitats subsistent encore ; ils ont été revendus à des particuliers qui y ont habité parfois des décennies et de nombreuses familles sont restées très attachées à ces constructions en bois qu’elles ont souhaité conserver.

Un participant remarque que si on observe aujourd’hui que l’habitat démontable, mobile, réversible connaît un regain d’intérêt et que la thématique de la yourte n’en finit pas de faire couler de l’encre, celle-ci a tendance à occulter, hélas, le reste de la « planète éphémère et mobile ».

DANSE AVEC LES ÉLUS : la loi ALUR, état des lieux et conséquences...

La loi ALUR votée en février 2014 a intégré la diversité des modes d’habitat dans les parties constructibles des plans d’urbanisme. La volonté affichée du gouvernement était de réduire les contentieux juridiques. En effet, plusieurs procès ont permis une issue positive pour les habitants, malgré la traque des DDT (Directions Départementales des Territoires) contre ces habitats alternatifs, « hors normes » ou non ordinaires.

La problématique purement urbanistique, par sa complexité, demeure incompréhensible à l’usager ordinaire et la plupart des élus, les services de l’Etat eux-mêmes restant empêtrés dans le maquis des réglementations et les directives contradictoires des différents ministères.

Au delà des considérations d’urgence, HALEM s’appuie, entre autres, sur l’intensité, la diversité et la multiplicité des expérimentations spontanées de toutes celles et ceux qui entreprennent aujourd’hui de créer leur habitat comme une forme de résistance appréhendée au travers de la crise économique. L’Habitat Léger, loin d’être un modèle pour tous, en ce qu’il nécessite une capacité d’adaptation permanente aux milieux - physiques et humains - et aux ressources - territoriales et économiques, répond aujourd’hui, pour beaucoup de personnes, à la nécessité de se loger, rendant effective la mise en œuvre de droits fondamentaux « créances » : s’abriter, subsister, circuler, demeurer.

Le constat est féroce : les plans d’urbanisme chargés de planifier l’habitat se concentrent plus sur la préservation d’espaces verts et la protection de la biodiversité que sur la mise en place d’une offre de logements diversifiés et en nombre suffisant pour satisfaire les besoins de la population. A la spéculation urbaine répond l’écho de la gentrification du milieu rural. Les collectivités continueront à créer des documents d’urbanisme en essayant d’exclure une partie de leur population, en la rendant illégale sur leur territoire, en rivalisant de zèle et en sautant sur toutes les occasions pour organiser la chasse aux plus modestes. Les arguments « écolos » deviennent les principaux ennemis des installations spontanées, celles-ci devenant les responsables de la disparition des espaces agricoles, les malpropres qui détériorent le paysage par leur unique présence.

Aucun diagnostic des besoins n’est aujourd’hui opposable lors de l’élaboration des documents d’urbanisme et les outils tels que les PUP (Projet Urbain Partenarial) [1], PIG (Programme d’Intérêt Général), PIL (Procédure Intégrée pour le Logement) [2], PDALPD (Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées), Schémas départementaux pour les gens du voyage, PLH (Plans Locaux de l’Habitat), enquêtes publiques et tout le tralala restent lettre morte face aux politiques locales d’exclusion et aux lobbies des opérateurs. Ces documents d’urbanisme pourront continuer à fabriquer des SDF voir des "délinquants" lorsque ceux-ci cherchent par leurs propres moyens à répondre au refus de tenir compte de leurs besoins. Doivent-ils être condamnés à errer lorsque qu’ils sont expulsés pour infraction au code de l’urbanisme, avec des amendes ou des « récidives » ?

Le constat à l’issue de cet atelier est plus que sceptique, tant sur cette prétendue volonté politique à tous les échelons que sur la capacité des citoyens et des associations à se saisir de ces outils.

En bref, si la loi ALUR a affiché la "prise en compte de l’ensemble des modes d’habitat", l’absence de contraintes réelles pour les collectivités fait presque regretter le flou juridique préexistant. Il est à craindre que le nouveau cadre réglementaire amène une recrudescence de procédures à l’encontre des usagers avant une hypothétique mise en conformité des plans d’urbanisme par rapport aux besoins (présents et futurs) réels concernant les habitats mobiles ou démontables.

Pour l’heure, HALEM reçoit des appels d’usagers, de collectivités territoriales ou de journalistes redirigés vers notre association par de " vénérables " institutions comme les Agences Départementales d’Information sur le Logement (ADIL) ou les Conseils d’Architecture d’Urbanisme et d’Environnement (CAUE).

Concernant les élus locaux, nous avons pour pratique courante de mettre en relation celles et ceux en demande avec leurs confrères aux initiatives vertueuses. Un appel à la constitution d’un réseau d’élus pourrait être un élément moteur d’une dynamique nouvelle et indispensable à l’évolution du contexte vers une résilience féconde.

L’HABITAT PARTICIPATIF : avant-garde ou concept bobo et gentrifieur ?

Ce sujet a vite mis le doigt sur la nécessité de considérer les initiatives tels que les bidonvilles comme étant des « habitats participatifs d’urgence ».

Une personne dans son autoconstruction d’urgence doit subir un accompagnement social avec ce que cela comporte de perte de dignité pour espérer obtenir un maintien provisoire sur son lieu de résidence. HALEM a décidé de démarrer une campagne pour dénoncer cet état de fait.

La question complexe des normes a également été abordée. Celles censées protéger les plus faibles faces aux abus des marchands de sommeil interdisent aux personnes n’ayant pas accès aux logements « réglementaires » de bénéficier des droits liés à la protection du domicile.

HALEM confirme sa position en affirmant que la création de zones franches libérées des règles d’urbanisme répondrait au besoin d’expérimenter d’autres manières d’occuper le territoire, notamment pour les personnes pour lesquelles la mobilité est une nécessité économique.

L’association HPFC (Habitat Participatif et Finances Citoyennes [3]) dans laquelle quelques militants d’ HALEM ont choisi de s’investir a créé des outils qui permettraient à certains projets de s’autofinancer. Nous souhaitons poursuivre cette piste et invitons à venir réfléchir avec nous sur la manière d’utiliser ces outils ainsi qu’à présenter d’éventuels projets d’installation.

TECHNIQUES DE NOMADES, DE CONSTRUCTIONS LÉGERES ET HACKING

La rencontre entre les bidouilleurs en programmation / électronique / création d’outils libres... du Havre avec les bricoleurs de l’habitat léger ou mobile a été très intéressante. De nombreux conseils autonomisants ont été donnés pour que nos outils de communication ne restent pas entre les mains des vendeurs en tout genre.

Des comparaisons sont possibles entre habitat léger et hacking, il suffit de voir le tipi en bambous ariégeois, l’évolution de la yourte, d’autre part le logiciel libre repose sur une limitation du droit de propriété Il existe des tutoriels pour des amplificateurs de wifi mobiles et , voire des solutions entièrement libres, mais le mieux serait de monter un atelier bricolage (les tutoriaux sur l’amplificateur ricoré sont assez connus, c’est le faire le problème). Certaines applis comme « park4date » ou « park4nigjt », cartographient déjà certains lieux de campement possibles ; à voir, si on veut organiser une communauté virtuelle pour élargir les mobilisations"

Nous devrions au cours de l’année publier des fiches-outils pour devenir nos propres serveurs, gérer nos sites, nous connecter plus facilement...

COMMERCE AMBULANT, TRAVAILLEURS MOBILES, ÉCONOMIE INFORMELLE.

Un exposé sur la situation des vendeurs à la sauvette, des biffins et sur l’économie informelle nous a permis de mettre de nombreuses situations d’habitat léger dans leur contexte économique [4]. Une interview vidéo à propos des biffins est disponible sur le site de Graziella microouvert [5]. Nous avons abordé de façon générale les liens avec l’économie déclarée illicite ainsi qu’une possible intégration de ces activités via l’impôt, comme façon d’obtenir une reconnaissance de la participation à la société.

Nous avons été également en direct avec Stany d’Échelle Inconnue en Russie qui a pu nous décrire l’état de ses recherches à Moscou. L’économie informelle a contribué efficacement à la restructuration de la ville. Maintenant que celle-ci surmonte ses premières difficultés, les biffins et les bricoleurs de cette petite économie sont pourchassés et criminalisés [6].

Nous espérons bientôt pouvoir diffuser ces recherches et analyses.

Enfin, voici très rapidement quelques pistes de travail pour cette année :

1. Création d’un pôle de stratégie judiciaire afin de stabiliser la jurisprudence, donner des outils aux militants, juristes et avocats du réseau.
• Création d’un petit guide d’aïkido juridique pour les usagers d’habitats légers ;
• Idée d’animation d’un réseau de formation juridique populaire.

2. Élaboration d’un projet de loi populaire.

Rédaction collective d’une note d’intention de quatre pages pour présenter un projet de loi ; Travailler article par article les évolutions qui paraissent souhaitables pour l’Habitat Léger et l’intérêt général. Nous avons choisi de mettre notre énergie dans la réflexion et dans l’organisation de la mise en avant de la diversité d’intérêts et de points de vue. Un projet de loi évolutif où chaque réseau concerné est invité à réfléchir à ce qui serait idéal plutôt qu’à ce qui pourrait probablement être pris en compte dans le contexte politique actuel.

3. Diagnostic et étude d’impact

Il s’agit entre autre d’être en capacité d’opposer la prise en compte des besoins lors de la rédaction des documents d’urbanisme.

4. Préparation des rencontres de l’année prochaine

L’idée retenue est de nous réunir l’an prochain de manière plus mobile : rencontres sur un mois se déplaçant sur plusieurs sites et villes.



Notes

[1] http://www.territoires.gouv.fr/IMG/pdf/ ... _2013_.pdf

[2] http://www.lagazettedescommunes.com/210 ... logements/

[3] http://www.reseau-relier.org/IMG/pdf/ac ... 13_web.pdf

[4] http://microouvert.be/2014/09/11/enclav ... l-mobiles/

[5] http://microouvert.be/2014/09/04/les-bi ... de-france/

[6] http://microouvert.be/2014/10/01/echell ... e-culturel

http://www.halemfrance.org/spip.php?article139
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Re: l'Habitat Léger...

Messagede Pïérô » 10 Avr 2015, 10:40

La Cour de cassation annule l'arrêt d'expulsion des yourtes de Bussière-Boffy

Bonjour à tous,

Une nouvelle fois, le maire de Bussière-Boffy est désavoué par la justice, et cette fois par la justice suprême !

Le 24 février 2015, la Cour de cassation a cassé le jugement de la cour d'appel de Limoges du 14 juin 2013 nous condamnant à la démolition de nos yourtes avec amendes. Cela, en considérant que la prescription devait s'appliquer et que la cour d'appel a méconnu les textes de lois. Elle renvoie notre affaire qui sera rejugée par la cour d'appel de Bordeaux.

La Cour de cassation a annulé la totalité du jugement qui nous condamnait, en s'appuyant sur la prescription, car nos yourtes étaient montées depuis plus de 3 ans. Mais, ironie du sort, à l'heure de ce jugement, elles n'y sont plus ! Cette décision montre à quel point nous avons été malmenés dans cette très longue histoire de 8 années.

Aujourd'hui, nos familles, épuisées par tant d'années de lutte, n'ont eu d'autre possibilité, pour continuer de vivre dignement et développer des projets, que d'aller vivre ailleurs. La vie dans notre village est devenue une procédure perpétuelle, où aucun projet n'est plus possible, où aucune association autre que celle des anciens combattants n'a droit de cité. Bref, on a pensé au bonheur de nos enfants et on est partis...

Moralement, ce maire nous a massacrés, minutieusement, année après année, il a exterminé nos vies, et l’État n'a jamais voulu nous protéger, bien au contraire. Quand le Préfet nous a régularisés en 2009, c'était pour nous faire taire. Car nous avions raison, raison de vivre comme cela avec nos enfants, simplement, avec nos moyens, dans le respect de la nature, en apportant nos alternatives et notre vitalité à ce village. Notre légitimité a touché beaucoup de gens, et elle a touché tous les juges qui ont eu affaire à notre histoire. C'est pour cela que nous avons gagné tous nos procès ; le seul que nous avons perdu, c'est lorsque l'Etat s'en est mêlé pour faire appel.

Quand un homme seul, investi de son pouvoir, détruit la vie et les rêves de plusieurs familles au nom de sa propre idéologie, on appelle cela le fascisme. Le fascisme c'est la brutalisation des esprits... du nôtre, de celui de nos enfants, de notre collectivité. La réalité est que cet homme a été soutenu par les pouvoirs publics.

La Cour de cassation, comme nous l'a expliqué l'une des avocates du cabinet de Maître Spinozi (notre défenseur), ne pouvait pas affirmer qu'une yourte n'est qu'une tente. Cela l’État ne le permettrait pas, car la liberté prendrait trop de place. Les juges ont cassé le jugement en s'appuyant sur la prescription, c'est tout ce qui leur restait pour nous donner raison. Nous savons que nous faisons peur à l’État français, car nous avons simplement raison, et que le bon sens touche le coeur des gens bien plus profondément que les lois. Mais nous savons aussi qu'à force de procédures, et face à l’État, nous avons peu de chance de gagner le véritable droit d'être ce que nous sommes : des êtres humains vivant en liberté sur notre Terre !

Comme le dit avec toujours autant de vilenie et d'immoralité le maire de Bussière-Boffy (réélu l'année passée, il faut le rappeler) : « Ce jugement n'a aucune valeur... Ce qui compte c'est qu'ils soient partis ».

Il n'y a que les faiseurs de mort qui se réjouissent du malheur des autres, pour notre part nous avons choisi de défendre le vivant, même si nous y perdons des plumes !

Nous avons gagné ce procès, une fois de plus, et l'affaire sera rejugée par la cour d'appel de Bordeaux dans plusieurs mois, voire 1 ou 2 ans. Ce jour là les juges seront-ils capables de résister à une ultime pression de l’État ? Car l'enjeu est lourd, il s'agit de notre liberté d'habiter la Terre.

Nous remercions encore une fois toutes les personnes qui nous ont soutenu, votre soutien c'est notre résistance, votre indignation c'est notre force, avec une pensée particulière pour ceux qui ont participé au financement de ce procès en cassation, qui n'aurait pu avoir lieu sans vous.

Vous aurez de nos nouvelles... un jour... Car la justice prend son temps pendant que les années passent !

Bises à tous

Des ex-habitants des yourtes de Bussière-Boffy

*****
Rappel de l'histoire

Nous sommes trois familles vivant dans des yourtes sur la commune de Bussière-Boffy (Haute-Vienne) depuis plusieurs années. L'arrivée d'un nouveau maire en 2008, avec une idéologie d'extrême-droite, a mis notre mode vie en grand danger, en nous soumettant en 7 ans à 8 procès. Ces procès concernent toujours la légitimité de notre citoyenneté sur la commune.

Ce maire a tenté, depuis le début de son 1er mandat, de nous expulser de la commune, en ne tenant aucun compte de la désertification et du vieillissement de la population de cette région isolée, ni de notre mode de vie écologique. Il a toujours fait preuve d'une immoralité totale à notre égard, ainsi qu'envers tous les habitants de la commune nous soutenant.

Cette procédure d'expulsion a commencé en 2011, suite à une plainte du maire concernant la prétendue illégalité de nos habitats. Nous précisons qu'en plus des trois familles impliquées, cette plainte concerne une quatrième famille dont le tort est d'avoir prêté son terrain pour y implanter une des yourtes.

En première instance, le tribunal de Limoges nous a relaxés le 11 décembre 2012, considérant que les yourtes étant des tentes, - qui n'ont pas besoin de permis de construire ou de déclaration préalable - il n'y avait donc pas d'infraction.

Mais suite à une pression de l’État (dixit les paroles d'un procureur), le Parquet a fait appel.

Bien que les juges de la cour d'appel, lors de l'audience de juin 2013, aient été ouvertement favorables à notre égard, le jugement nous a condamnés au démontage et à des amendes, considérant nos yourtes comme des « constructions » (donc illégales puisque montées sans permis de construire), balayant d'un revers de manche notre régularisation par le Préfet de Haute-Vienne en juin 2009, ainsi que la règle de la prescription. (Pour info, la prescription d'une infraction au code de l'urbanisme interdit de condamner celui qui a construit sans permis, si la construction a plus de 3 ans). Ce jugement (le seul que nous ayons perdu) nous a fait comprendre que l’État avait fait pression et que d'une certaine manière il soutenait les abus de pouvoir de ce petit maire.

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Re: l'Habitat Léger...

Messagede Pïérô » 19 Avr 2015, 11:02

Les habitats légers : une précarité institutionnalisée

L’association HALEM aura dix ans cette année.

Née en 2005 dans un camping municipal d’une commune rurale de l’Essonne, l’association pour les Habitants de Logements Éphémères et Mobiles est fondée par Joe Sacco avec un collectif d’habitants (campeurs à l’année) et de sympathisants afin de promouvoir ce mode d’habitats et défendre les droits de ses habitants. Dès la naissance de l’association, François Lacroix, directeur de L’ADGVE (Association Départementale Gens du voyage de L’Essonne) et ami de Joe fait le lien avec les problématiques rencontrées par les gens du voyage avec leurs habitats mobiles, ostracisés et refoulés par les collectivités territoriales et par les canons de l’urbanisme. Et ce malgré la Loi Besson qui depuis cinq ans oblige les collectivités de plus de 5 000 habitants à la création d’aires d’accueil pour les gens du voyage.

Rapidement, Joe Sacco établit des contacts avec d’autres associations d’habitants atypiques : « Travellers » en bus ou en camion, roulottiers, constructeurs de cabanes et habitants de toiles diverses (Yourtes, Tipi…).

En 2008 HALEM se voit confié l’animation de la coordination des réseaux pour l’habitat choisi (HALEM, Ma Cabane, Permis de vivre, droit Paysan…). Si le terme « habitat choisi » a depuis fait l’objet de remarques sur la relativité du choix en question à l’aune des paramètres économiques, sociologiques ou juridiques, on peut s’interroger longuement sur le vaste espace de liberté et de revendications diverses associés alors à ce mot. L’expérimentation à l’encontre du chaos, la sobriété volontaire plus que la précarité, les interstices des flous juridiques malgré la vulnérabilité résidentielle, une farouche volonté d’autonomie et de contestation des « paradogmes » imposées par la société néo libérales, caractérisent ce mouvement émergent et protéiforme.

La réaction institutionnelle s’intensifie à partir de la réforme du permis de construire de 2005 : dès 2006, le Préfet des Pyrénées-Orientales lance une charte de bonne conduite pour la lutte contre la cabanisation, qui inspirera d’autres territoires au détriment des modes de vie et des habitats alternatifs. Les DDT (Direction Départementale du Territoire) multiplient les constats d’infractions, de nombreuses mesures coercitives et répressives sont mises en place. Le phénomène se reproduit diversement suivant l’appréciation des autorités locales et leurs volontés de conserver les populations concernées, certaines collectivités rurales faisant parfois même le choix de soutenir ces installations.

HALEM à cette époque comme aujourd’hui défend, dans une perspective de droit commun, le statut de « terrain de vie » calé sur la circulaire de 2003, définissant le terrain familial dans le cadre de l’habitat adapté pour les Gens Du Voyage, à l’encontre des statuts dérogatoires, dont l’usage sur des populations cibles favorise l’arbitraire et les traitements discriminatoires.

S’appuyant sur les dispositifs permettant aux collectivités territoriales de déroger aux normes pour une expérimentation sur une durée de cinq ans, HALEM suggère alors qu’il est possible de développer dans les communes rurales une multitude de projets et de micro-projets aptes à revitaliser ou redynamiser les zones en voie de désertification.

Joe Sacco avait établi très rapidement le contact avec le ministère de la Cohésion sociale. Après son décès au printemps 2008 dans l’incendie (criminel) d’un squat artistique, le conseil d’animation de l’association perpétue le rôle d’interpellation des pouvoirs publics et en 2010 c’est le secrétaire d’état au Logement, Benoît Apparu qui reconnaît la pertinence du propos et confie à la DHUP (Direction de l’habitat de l’Urbanisme et des Paysages, ministère de l’Écologie et du développement durable) le soin de coordonner une commission paritaire qui, après plusieurs rencontres, conclut au manque de volonté gouvernementale, malgré un indice très élevé de critères cohérents dans les propositions de l’association. En effet, l’adéquation aux exigences issues du Grenelle de l’environnement, les facilités de mise en œuvre, les opportunités de création d’activités multiples, la réversibilité à court terme, la non artificialisation des sols, auraient dû l’emporter malgré la méfiance importante de l’administration centrale à l’encontre de l’éphémère, du spontané, de l’autonome et du nomade.

Fin 2010, le projet de Loi Loppsi 2 porté par les ministres de l’Intérieur Mme Alliot-Marie puis Brice Hortefeux sonne le glas de tout espoir : l’article 32 ter A propose de concéder aux préfets l’évacuation des installations illicites en 48 heures, les propriétaires et les élus s’y opposant pouvant recevoir des amendes de 3 750 €. HALEM lance alors avec le DAL (Droit Au Logement ) une stratégie de campements de contestation et d’information en milieu urbain qui se confondra parfois avec le mouvement des indignés et débouchera sur la censure par le Conseil Constitutionnel de l’article incriminé.

En 2011 c’est au tour du député Léonard de déposer une proposition de loi votée en première lecture à l’Assemblée avec des dispositions coercitives à court terme pour renforcer l’interdiction d’habiter à l’année dans les campings et espaces de loisirs. De nouveau la mobilisation des militants réussit à mettre en échec ce projet de loi.

Dès l’arrivée de Cécile Duflot au ministère du Logement et de l’Égalité des Territoires, le vent tourne avec les propositions de la loi Alur, mais celles-ci seront battues en brèche par les sénateurs et l’administration centrale qui n’est pas prête à lâcher du lest. Nous sommes actuellement dans l’attente d’un décret en Conseil d’État, censé parachever le dispositif et mettre un terme à des années de flou juridique et de contentieux dont l’issue est parfois à l’avantage des usagers. Tandis que Cécile Duflot tentait de faire évoluer la prise en compte de la diversité des modes d’habitats en y incluant l’habitat mobile ou démontable, sa collègue du ministère du Tourisme et future remplaçante au ministère du Logement, Sylvia Pinel, publie en février 2014 un décret renforçant le contrôle des baux dans les campings pour essayer d’endiguer une pratique de location à l’année qui, avec la crise, ne fait que s’amplifier pour des raisons essentiellement économiques.

Aujourd’hui, nous faisons le constat de la difficulté à amorcer des évolutions : le gouvernement n’a pas su saisir pleinement l’opportunité de réviser ou d’abolir le statut des gens du voyage et il n’a pas souhaité investir la proposition « d’accompagner le développement de l’habitat léger » tel que l’aurait souhaitée peut-être Cécile Duflot.

Quel que soit le nouveau cadre légal, nous craignons qu’il ne soit incomplet et insatisfaisant au regard des droits fondamentaux. Les objectifs d’HALEM se renouvellent : nous souhaiterions contribuer maintenant à l’élaboration d’une proposition de loi populaire pour la prise en compte des potentiels et des possibles, en adéquation avec les réalités sociales et environnementales, contre la préséance de l’économique et de la spéculation urbanistique. Une sorte de gageure pour susciter un urbanisme participatif.

Nous aimerions également initier la mise en réseaux des initiatives d’élus volontaires et humanistes, et impulser une dynamique d’autodéfense autour des futurs contentieux de l’urbanisme qui se dessine à l’aune du cadre juridique issue de la loi Alur, par la création d’atelier d’autodéfense juridique et d’un pôle de stratégie judiciaire autour de l’habitat alternatif.

L’essentiel étant de redonner espoir et cohérence collective à tous les partisans de cette démarche qui a encore du chemin à parcourir pour être reconnue par l’ensemble de la société.

Liens :

http://www.macabane.info/spip.php?article6, la charte de bonne conduite du préfet des PO Le site de l’association Halem, http://www.halemfrance.org Le travail du réseau Relier : http://www.reseau-relier.org/Regards-cr ... -l-habitat ; « Regard croisés sur l’habitat léger et mobile » à télécharger en PDF ou à commander à l’association Relier. http://www.rbdl.be, Réseau Brabançon pour le Droit au Logement, Belgique. http://www.angvc.fr Association Nationale des Gens du Voyage Catholique, qui présente une ample documentation sur la législation et le contexte de l’habitat mobile. http://www.echelleinconnue.net, recherches et réflexions sur l’urbanisme et la ville mobile.

http://www.halemfrance.org/spip.php?article141
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Re: l'Habitat Léger...

Messagede Béatrice » 14 Mai 2015, 17:47

Sortir du bois pour revendiquer la liberté d’habiter ?

Atelier et conférence-débat sur l’habitat léger et choisi à Forcalquier le 21 mai 2015

jeudi 21 mai 2015, par Quedal
Implantés en milieu rural, les habitats légers offrent un mode de vie alternatif à la maison individuelle, à la carence de logement social et à l’inadaptation de l’habitat d’urgence, dans un contexte prégnant de crises économique, sociale et écologique.

Conférence de Béatrice Mesini (Cnrs-Telemme, Aix-Marseille Université) Débat avec Colette Charriau (Vice-présidente Région PACA, déléguée au logement/habitat et foncier) & des habitantEs en yourtes, caravanes, camions, etc.

- Atelier juridique dans l’après-midi (entre 15 h et 18 h) pour échanger problèmes et solutions…
- Repas partagé à 19 h
- Conférence et débat à 20h30

Inscription à l’atelier de l’après-midi
quedal04@free.fr

Pour en savoir plus sur ce sujet, on peut écouter une émission de Radio Zinzine réalisée en septembre 2012 à Mérindol avec l’association Halem
http://solidarites04.free.fr/spip.php?article185

Place du Palais (de justice) dans la vieille ville de Forcalquier (04)

Organisation : QueDAL 04 (Droit au logement - précarité) et Marginales avec le soutien de la Maison de la famille de Forcalquier.

Image

http://quedal04.free.fr/quedal/spip.php?article90
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
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Re: l'Habitat Léger...

Messagede bipbip » 02 Juil 2015, 13:54

Caravane HALEM 2015 du 7 juillet au 6 août

Les rencontres itinérantes de HALEM 2015

La loi ALUR, la loi Raimbourg, la réforme des camping... Les lignes bougent et pas toujours très bien. Et nous ? Qu’est-ce que nous faisons ?

HALEM se déplacera sur différents sites sur lesquels se pose la question de faire évoluer la législation pour le bien-être d’occupants de résidences mobiles, démontables ou éphémères. Une initiative qui se projette jusqu’aux rencontres 2016.

Il s’agira de créer ensemble un diagnostic de la situation tout en imaginant ce qu’il serait souhaitable de faire évoluer.
L’idée est de faire en sorte que l’analyse et les propositions se fassent avec les personnes concernées. Il s’agit pas d’une commande de l’État, il s’agit de faire en sorte que tout le monde puisse devenir acteurs/trices des réflexions qui concernent sa vie et que chacun/e d’entre nous devienne une force de proposition.

Infos, détails, programme : http://www.halemfrance.org/?Les-rencont ... es-de#page
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Re: l'Habitat Léger...

Messagede bipbip » 17 Juil 2015, 00:18

Du lundi 20 au mardi 21 juillet - Sarzeau (56)

Journées de rencontres et d’échanges HALEM autour des modes d’habitat légers et « non ordinaires ».

http://www.halemfrance.org/

Ateliers et conférences de 9h à 18h. Lundi : prévoir sa nourriture en autonomie. Inscription : halembreizh56@gmail.com. Mardi : appel à rassemblement. Repas sur réservation : infranomade@gmail.com. Infos et programme spectacle : aumarchedebellevue.blogspot
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Re: l'Habitat Léger...

Messagede Pïérô » 27 Juil 2015, 13:41

Mercredi 29 Juillet

Rencontre & Concert au Village du 115 Du Particulier

Conçu pour subvenir à la détresse des plus démunis, le Village du 115 du Particulier lance un appel à la solidarité !
Les résidents accueillent le 29 Juillet la caravane Harlem pour un après-midi convivial, musical et photographique avec débats et points d’information.

Rencontre et Concert au Village du 115 du Particulier

Rendez-vous au Taillis de la joie (D225 Villebéon)
Mercredi 29 Juillet à partir de 15 heures
Entrée participative : denrées alimentaires, vêtements, produits de toilettes…
Restauration/ Buvette
Réservation : 06 67 12 61 81

Brann du Senon, à l’initiative du Village du 115 DP et ses résidents s’apprêtent à accueillir la caravane HALEM et des artistes volontaires pour offrir à Villebéon (sud-est de Nemours) et ses alentours un après-midi convivial, musical et photographique avec débats et points d’information.
Le 115 DP accueille pour l’occasion la caravane HALEM 2015, association partenaire de la Fédération Droit Au Logement à laquelle le 115 DP est rattaché.
Concert de country, interprétation de chansons françaises, exposition de photos, dont celles de Ramsiis Project, le 115 DP créé l’événement.
Une action au cœur de laquelle artistes et population voisine se mobilisent pour sensibiliser chacun sur son devoir de citoyenneté.

Le Village du 115 DP ouvre ses portes pour un grand moment de partage.
Plus qu’une association, le 115 Du Particulier est un véritable mouvement. Une dynamique entraînante qui propose aux plus démunis l’hébergement, une reconstruction individuelle dénuée de tout formalisme, la réinsertion et une aide alimentaire de quartier. L’instant festif du 29 juillet sera l’occasion de découvrir les lieux, l’équipe, de faire des belles rencontres, d’échanger sur le Sans Abrisme et de nouvelles alternatives de logement, de proposer son aide ou tout simplement de partager toute la richesse et la profondeur humaine que les plus démunis ont à offrir.

HALEM

Association d’Habitants de Logements Éphémères ou Mobiles qui nous racontera son parcours d’environ 3400 km au travers la France avec un vieux camion chargé à toc, batterie de cuisine, barnum, tipi et chapiteau, une bagnole qui fait ce qu’elle peut, une caravane de guingois,un camion "radio" pour enregistrer les moments forts... Le tout parti à la rencontre de ceux qu’on entend jamais... Alors ce jour là, Halem et 115 Du Particulier seront ensemble pour affirmer qu’un TOIT, quel qu’il soit : EST UN DROIT !

De l’envie de témoigner à la nécessité de montrer le juste reflet humain.

Réunis pour un moment de partage festif, des artistes engagés viennent à la rencontre de chacun pour apporter, au travers de leur voix et de leur regard, un peu de chaleur et de lumière sur la misère.

Les Bonnie & Clyde de la Country

Steve & Heather se sont tous deux arrachés à leur destin opposé pour réunir leur imparable détermination et accomplir leur rêve. Porter jusqu’au public un message d’espérance et d’amour sur des airs de musique Country « la musique du peuple pour le peuple, celle qui vient du cœur… celle de la terre et des hommes qui raconte des histoires de tous les jours.. ».

Inspirée par le rêve et touchée soudainement au cours d’un concert de M par la grâce musicale, Lili décide de se réinventer « auteure », « compositrice », interprète de chansons françaises. Elle devient Lili Oz et entame une véritable Révolution. Titre de son premier album celui-ci incite à conquérir ses insoupçonnables potentiels. Au bout du rêve c’est toujours Soi qui se révèle…

Des surprises...

Comme la jeune Oriane qui du haut de ses douze ans nous fera découvrir Sa voix...
Et bien d’autres...

Ramsiis Project

Acteur de premier plan auprès des Mineurs Isolés à la rue nous exposera les quatre mois de lutte de l’hiver dernier à Paris, de Jaurès à République. Des moments poignants en images qui rappellent la solitude d’enfants ballottés par une vie pas toujours simple...

Rencontre et Concert au Village du 115 du Particulier
Rendez-vous au Taillis de la joie (D225 Villebéon)
Mercredi 29 Juillet à partir de 15 heures
Entrée participative : denrées alimentaires, vêtements, produits de toilettes…
Restauration/ Buvette
Réservation : 06 67 12 61 81

Le 115 du Particulier
Contact Presse : Brann du Senon – 115duparticulier@gmail.com



Programme :
12 h : Arrivée/déjeuner de la caravane
13 h : Installation
15 h : Expo photos de Ramsiis Project
16 h : Présentation de la rencontre d’Halem et du 115 Du Particulier
Liens et engagements militants
16 h 30 : État des lieux du Sans Abrisme en France
Définition des droits du SDF
Protection juridique des laissés pour compte
Information : Seule façon de briser l’isolement social
Faciliter la diffusion par affichages municipaux extérieurs et obligatoires
Inventaire des dispositions d’accueil citoyen et assistances : Aide administrative,
écriture publique...
17 h 30 : Avoir faim et sans toit, une seule réponse : SOLIDARITÉ
Sensibilisation nationale sur des solutions citoyennes raisonnées
Collectes d’invendus auprès de la grande distribution et redistribution : Partage
Alternatives logement : Création de communauté, auto gestion, réquisition...
Définition et mise en place d’un réseau des communautés
18 h 30 : La communauté du 115 Du Particulier se définit comme Parc d’insertion et s’oriente juridiquement en association agricole et notamment l’exploitation forestière.
Lieu de vie transitionnel dont l’objectif reste la reconstruction. Un pas vers le
retour à la citoyenneté par le partage et l’emploi.
19 h : Apéro
20 h : Repas (10 euros)
21 h : Jam Session
Concert avec Steve et Heather
Lili Oz
René Mirat du Peter Alexander Band
Oriane
Et de nombreux artistes...
Entrée solidaire : Conserves, produits d’hygiène, linge de toilette, etc....
Restauration/Buvette


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Re: l'Habitat Léger...

Messagede Pïérô » 14 Aoû 2015, 14:04

La caravane HALEM 2015
Après 4000 km en France et Belgique, elle arrive dans le Landes du 14 au 18 août.

Image

Détails programme : http://www.halemfrance.org/?La-Caravane ... -a-Dax-Pau
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Re: l'Habitat Léger...

Messagede bipbip » 25 Aoû 2015, 01:14

FESTIZOME 2015

La fête de l'esprit du zome

Le Festizome se déroulera dans les montagnes du Couserans les 28, 29 et 30 Août.

Il réunira un village de zomes, des concerts sous châpiteau ou en extérieur, des luthiers et fabricants d'instruments de musique, des stands de producteurs ou acteurs ou artistes locaux.

On trouvera dans le village une réunion de zomes nomades à structure métallique, des ossatures bois de zomes, d'autres types d'habitats légers et alternatifs, des constructeurs, habitants ou utilisateurs de ces volumes venant de toute la France et des pays limitrophes, des zomes objets, une exposition de photos, projets, et maquettes, les diverses activités qui se développent dans ces formes, un espace enfants, des ateliers et des animations musicales, contes, jeux, de la nourriture bio végétalienne à prix libre .... et beaucoup d'énergie.


Programme : http://festizome.pw/programme.html
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Re: l'Habitat Léger...

Messagede Pïérô » 25 Sep 2015, 11:42

Dimanche 27 septembre, Saint-Martin-le-Beau (37)

Défrichage-discussion de soutien à St-Martin-le-Beau

Nath a été condamnée par le tribunal correctionnel de Tours à détruire la maison autoconstruite qu’elle occupe sur son terrain de Saint-Martin-le-Beau. Une journée de défrichage et de discussion est organisée en soutien le 27 septembre.

Nath vit sur son terrain dans les bois à St-Martin le Beau depuis 2007. Vivant de peu avec son fils de 4 ans, son mode de vie proche de la nature est quelque chose de vital pour elle. Mais le tribunal de Tours considère cela comme de la délinquance. La juge lui réclame 500 euros d’amende et en plus exige la destruction de sa maison autoconstruite. Sans quoi elle devra payer 8 euros/jour. Soit plus de 240 euros par mois pour vivre sur son propre terrain, avec la menace de voir débarquer huissiers et pelleteuses. Nath est en cours de lancement de son activité de culture de fraises biologiques.

C’est l’occasion pour elle d’inviter à une journée de soutien à sa cause. Venez défricher et discuter le dimanche 27 septembre chez Nath !

Déroulement de la journée (à titre indicatif) :
• 9h30 : Accueil autour d’un café, faisons connaissance.
• Pique-nique le midi.
• 16h : Discussion, mise en perspective autour du combat de Nath.
• Débroussaillage tout au long de la journée.
• Fin de journée avant 18h.

Si tu viens 5 minutes, 1 heure ou toute la journée, sois le bienvenu.

Prévoir un pique-nique/plat à partager pour le midi.
C’est bien de venir avec de bonnes chaussures voire des bottes, et une paire de gants.
Si vous pouvez aussi, amener : sécateurs, émembreurs, rateaux, pioches.

Pour vous rendre sur le site, voir le plan ci-dessous.
http://larotative.info/chroot/mediaslib ... chage3.pdf

Contact 06.80.32.30.01 ; lesterreslointaines@gmail.com

Pour vous rendre sur le terrain de Nath :
Chemin Communal Numéro 120
37270 ST MARTIN LE BEAU

http://larotative.info/defrichage-discu ... -1174.html
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Re: l'Habitat Léger...

Messagede Pïérô » 07 Déc 2015, 23:28

Guerre des yourtes : une victoire au goût amer

La cour d’appel de Bordeaux jugeait ce mardi l’affaire dite des yourtes de Bussière-Boffy. Huit ans après, la loi Alur a précisé le statut juridique de ces habitats alternatifs, mais les sept de Bussière ont démonté leurs tentes. Vivre autrement demeure un combat.

... http://rue89bordeaux.com/2015/11/guerre ... -gout-amer
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Re: l'Habitat Léger...

Messagede Pïérô » 02 Aoû 2016, 15:25

Halem Caravane 2016

Cette année, pendant la caravane 2016, HALEM a choisi de porter un regard sur le contexte économique de l’Habitat Léger.

http://www.halemfrance.org/?Halem-Caravane-2016

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Re: l'Habitat Léger...

Messagede Pïérô » 01 Sep 2016, 05:52

Les 3 et 4 septembre à Rouen : rencontres "Désinventer la Seine, à la lumière de ses réalités nomades !"

Dans le cadre de la caravane d'HALEM : Rencontres nationales et itinérantes de l'habitat léger, éphémère et mobile

Depuis 2013 à Rouen, mairie et métropole ont lancé les chantiers de reconquête des bords de Seine, rive gauche. Ceux-ci constituaient pourtant en plein centre ville une rareté : une place pour la ville mobile et foraine, accueillant retraités en camping car, travellers, voyageurs, habitats et commerces forains, cirques et circassiens etc.
Mais le rouge est mis. Pelleteuses et Barrières signent à grand frais la fin de cette exception urbaine.

Les 3 et 4 septembre, nous, Echelle Inconnue et l'association HALEM, organisons une étape des rencontres itinérantes de l'habitat léger, éphémère et mobile sur la toute proche île Lacroix, afin, à notre tour, de « désinventer la Seine » avec ceux que la politique de reconquête refuse visiblement d'appeler « les conquis ».
En somme, prendre part à cette guerre silencieuse qui pourtant a lieu déclenchée par ceux qui préfèrent inventer une réalité à leur convenance plutôt que prendre en compte le réel parfois complexe et clandestin d'un peuple sur roues, grandissant mais pourtant éternellement chassé.

PROGRAMME DES ATELIERS SUR L'ÎLE LACROIX
Les ateliers sont gratuits et ouverts à tous !

Samedi 3 septembre

11h - INTRODUCTION d'HALEM avec :

Présentation de la caravane 2016
Décorticage des actualités juridiques sur l'habitat mobile.

12h30 - REPAS à prix libre

14h30 - ÉCHANGES autour des situations de personnes habitant de manière légère et mobile aux bords de la Seine « Vie et disparition d'une enclave nomade : les quais de Rouen ».

16h - ATELIER sur les droits pour l'accès à l'eau dans des situations d'habitat non ordinaire avec Lionel Crusoé, avocat spécialisé sur ces questions.
- L'exemple du camping de Limetz où l'eau a été coupée l'année dernière.

19h - REPAS à prix libre

Soirée - CINÉMA Projections de films avec le MKN-VAN, camion-cinéma d'Echelle Inconnue : films réalisés sur les quais rive gauche, l'île Lacroix, avec Florent, un traveller et avec Lucille et Kevin habitant un camping proche de la Seine.


Dimanche 4 septembre

11h - WORKSHOP : Edition d'un guide pour les usagers d'habitats mobiles avec Diway, illustrateur et auteur de « SDF, un métier d'avenir ».

12h30 - REPAS à prix libre

14h00 - ATELIER Smart "mobile" city

"Smart city" par Arnaud Le Marchand
Projet "De quelle couleur est la Seine" par Stany Cambot

Tous ces ateliers sont gratuits et ouverts à tous.
Aucun besoin d'être spécialiste pour y participer, analyser ou proposer des discussions. Les débats s'enrichiront de la diversité d'approches !

INFORMATIONS PRATIQUES
Adresse : espace Jacques Anquetil, rue Sainte Amélie, Rouen (proche du Canoë Club Normand, au bout de l'île).
Se rendre sur place : L'île Lacroix est accessible en voiture, camion, caravane, avec possibilité de stationnement. Le lieu est également accessible depuis la gare de Rouen par la ligne de bus n °8 direction « Île Lacroix - Rouen », arrêt « Île Lacroix - Rouen ».

Vie sur place : repas à prix libre et quelques emplacements de camping !

http://www.echelleinconnue.net/actualit ... es-nomades
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Re: l'Habitat Léger...

Messagede Pïérô » 12 Sep 2016, 23:53

les 17 et 18 Septembre à Vaour (81)

2 Jours de Formation-Action

Programme :

Samedi 17 Septembre :

Rencontre et Formation

9h30 : Accueil des participantEs, présentation de HALEM et la « Caravane 2016 »

11h00 : Préparation des ateliers de l'après midi à partir des questions des personnes présentes

12h30 : Auberge espagnole (la Caravane est curieuse de savoir si on mange bien par chez vous)

14h00 : Sous la forme d'une grande table ronde, vous pourrez chacun et chacune poser vos questions, évoquer les sujets qui vous intéressent et nous aider à identifier les ateliers que nous allons travailler ensemble.

18h30 : Épluche et coupe collective de légumes

- Repas prix libre : Pizza et salade.
(possibilité repas vegan, sans gluten, simple et bon, enfin on va essayer)

- Ptit Bar
- Bar pour les adhérents Halem ( cotisation à prix libre )
- Grande vente de ticket de Tombola en Soutien à la caravane HALEM 2016.

- Mesclum Musical Végan.


Dimanche 18 Septembre :

Création d'un groupe Halem-Tarn

10h30 : On se répartira en quatre groupes en fonction des questions que nous aurons posé dans la matinée et nos envies individuelles de les développer en plus petit comité.

13h : Repas à prix libre
( salade de riz-pois chiche-légumes )

14h30 : On change d'atelier et on refait en abordant un nouveau sujet.

16h00 : Pause

16h30 : En plénière, on restitue les ateliers et nous essaierons d'identifier des propositions d'action.

En soirée : On fini les reste, et on commence à Ranger.

Suite à la caravane 2015 et à la rencontre avec des Tarnais(es) et à leur invitation, Halem-France est venue en janvier 2016 à Penne pour commencer à rassembler les personnes intéressées.

Suite à cela, l'idée est lancée d'inviter la caravane et de créer un groupe local de HALEM pour mieux suivre les affaires sur lesquelles elles sont sollicitées ou qu'elles ont envie de défendre. Nous évoquerons les moyens à mettre en œuvre, les soutiens humains, matériels et financiers que HALEM-France peut apporter, de l'adresse du siège du comité local…

Si cette démarche vous intéresse, soit comme simple adhérent, soit comme membre actif, soit parce que vous avez des idées à proposer, rejoignez nous pour en parler, c'est toute une journée dédiée à ce projet.

19 Septembre : Démontage et départ pour Frouzins : Débats chez des "voyageurs" militants

https://tarn.demosphere.eu/rv/5640
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