Aux environ de 7h du matin aujourd’hui, le 5 août 2013, la police grecque a envahi trois squats de la ville de Patras. Il s’agit du squat Parartima, du squat Maragopoulio et de l’espce autogéré qui se trouve dans l’Institut de Formation Technologique (TEI).
Les flics aidés des autorités municipales ont confisqué le matériel des squats, et ont même muré les entrées du squat Parartima.
Au cours de l’opération 16 compagnon-ne-s ont été arrêté-e-s, 5 qui ont résisté à l’attaque depuis le toit du squat Maragopoulio et 11 personnes solidaires qui ont essayé de s’approcher de l’endroit alors que l’expulsion avait lieu. Vers 14h les 11 personnes solidaires ont été relachées, mais les 5 squateurs de Maragopoulio faisant face à une plainte étaient toujours gardé-e-s à vue au siège de la police dans la rue Ermou, où des compagnon-ne-s ont tenu un rassemblement de solidarité plus tôt.
Finalement un peu plus tard les 5 arrêté-es ont aussi été relâché-e-s, après être passé-e-s devant le procureur. Le procès aura lieu demain, 6 août.
Sebastopol (Ukraine): Attaque de l’armée russe contre le squat Autumn Ball À Sebastopol, l’armée russe a fait une descente sans sommation contre le centre social squatté “boule d’automne” [Autumn Ball] jeudi 8 août. L’armée russe considère le centre squatté comme étant leur propriété. Des actions contre l’assaut du centre social ont eu lieu dans plusieurs villes d’Ukraine samedi 10 août.
[Vidéo de l'attaque militaire du 8 août 2013] Plus d’informations en russe à propos du centre social squatté: https://we.riseup.net/skc/ Ici, un récit détaillé de l’expulsion, en russe. [Traduction par le Chat Noir Émeutier d'un article publié en anglais le 10 août 2013 sur 325.]
August 22nd, 2013— The StayAway squat in Oakland was evicted by a paramilitary camo-clad SWAT team with assault rifles. A long-time rent paying resident was also evicted and left homeless, all for the profit of REO Homes.
At around 10am, four heavily armored black SWAT trucks turned heads as they rolled down Vallecito Place in Highland. Deterred by the barricades that had been built in front of the StayAway over the previous month of eviction defense, the camo-clad SWAT team packing AR-15s went up 28th street and entered an adjoining property. This maneuver appears to have been pre-planned, as the neighbor said that while the Sheriff did not gain her consent to pass through her yard, she was addressed by name upon stepping outside. Entering through the backyard with no warning, StayAway residents confronted by this paramilitary squad were forced at gunpoint to abandon their possessions and leave their home with nothing but the clothes on their bodies. Two comrades were arrested and at the time of this writing their charges are unknown, although we know they were taken to Santa Rita County Jail. Those who witnessed the arrests say that one of the arrested comrades was beaten by officers. Those unfortunate enough to be barefoot at the time were not even permitted to get their shoes, and no one was able to get food for the three dogs who had not yet eaten. The entire block was closed to all traffic for over two hours. The StayAway collective and supporters rallied to challenge the fascist sheriff department, confront the owner, and demand a return of stolen possessions.
Aside from evicting a nearly two year old squat collective, the Sheriff boarded up the home of a veteran and postal service worker who has been paying rent on his unit for over ten years. He was at work at the time, returning to find that he could not even get up the stairs to his front door and that all his windows had been boarded up. After a few hours, the sheriffs left and contractors hired to clean out the complex were persuaded to let residents enter their home one by one to get their personal belongings. For any who did not have the pleasure of spending time at the StayAway, it was a beautiful space filled with art that housed a constantly evolving community of gardeners, musicians, travelers, writers, and activists. Today this community was violently separated from its physical base for the benefit of REO Homes. Stay alert for upcoming actions against REO, a corporation notorious for purchasing foreclosed homes and evicting squats.
mardi 10 septembre à 20h15 Cinéma les 400 coups, 12 rue Claveau, 49100 ANGERS
Ciné-rencontre AINSI SQUATTENT-ILS
Documentaire de Marie Maffre FRANCE - 2013 - 1h30
suivi d'une rencontre avec Maxim Hupel, protagoniste du film, membre du collectif Jeudi Noir et militant de la lutte contre le mal-logement
Le squat révèle une schizophrénie sociale : des milliers de mètres carrés inhabités côtoyant des milliers de personnes sans logement ou très mal-logées, des milliers de personnes souffrant de solitude dans la densité des villes.
Mazagran (Algérie): Un homme se suicide dans un geste de résistance désespérée contre l’expulsion d’un immeuble squatté
Un squat de logements tourne au drame à Mazagran: Un jeune fait une chute mortelle du 5ème étage
Mercredi dernier, parmi des squatteurs, un jeune homme âgé de 34 ans a trouvé la mort en chutant du 5ème étage pour protester contre une évacuation conduite par la brigade antiémeute d’un immeuble occupé par des indus locataires se trouvant sur le chemin des crêtes au niveau de la commune de Mazagran, distante à quelques encablures du chef-lieu de la wilaya de Mostaganem. L’immeuble squatté par des groupes de familles fait partie d’une propriété étatique de l’OPGI, selon les informations recueillies. Dépêchés sur les lieux du drame, les éléments de la protection civile ont transféré la victime aux urgences où elle a rendu l’âme. Cet accident a mis en émoi toute la population, mais une question d’interrogation reste posée : qui sont ces squatteurs et d’où viennent t-ils ? Selon nos informations, la plupart d’entre eux, au total 8 familles, sont des non bénéficiaires de logements venues du douar « Maïzia », relevant de la commune de Hassi Mamèche, voulant par la force occuper ces habitations vacantes. Par ailleurs, une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les circonstances exactes de ce décès qui vient gonfler les chiffres liés à des drames.
Quand le Tribunal Européen des Droits de l’Homme sert à quelque chose Mais, ce qui est à noter c'est surtout l'ampleur de la mobilisation
Catalogne: Une expulsion repoussée par le Tribunal Européen des Droits de l’Homme
Ce mercredi 16 octobre a été empêchée l’expulsion du bloc occupé par la PAH de Salt, une petite ville de la banlieue de Girona en Catalogne. Depuis deux ans, ce bâtiment est réquisitionné par un des multiples collectifs locaux de la PAH (plus de 150 sur tout le territoire espagnol), la Plateforme d’Affecté-e-s par les Hypothèques, cette structure d’auto-organisation des personnes directement touchées par la crise du logement. En 2012, plus de 100.000 foyers ont été expulsés dans tout l’État espagnol.
Ces dernières années, la PAH a participé au blocage de plus de 700 expulsions, puis s’est lancée dans une bataille politique et juridique pour faire changer les lois régissant les prêts. Pour ceci, elle a d’abord rassemblé près d’un million et demi de signatures de son Initiative Législative Populaire (voix pour présenter une reforme sans passer par des partis). La plataforma s’est enfin lancée dans une campagne de pression directe (les “scratches”) des députés du PP qui avec leur majorité absolue bloquent seuls cette réforme en allant les déranger chez eux, sur leurs lieux de travail ou devant les sièges du parti. Tout ceci alors que les banques responsables de centaines de milliers d’expulsions depuis le début de la crise sont maintenues à flot grâce à l’argent public selon la règle du moment, “nationalisons les déficits, privatisons les bénéfices”.
700 personnes solidaires dorment dans le squat pour éviter l’expulsion.
Face aux refus systématiques du pouvoir, la PAH est passée à l’action et a donc décidé de prendre les choses en main en occupant les logements laissés vides par les banques (estimés à cinq millions). Ainsi, plus de 700 personnes habitent actuellement dans des squats ouverts par la PAH en Catalogne. Du fait d’une légitimité sociale peu commune, les politiques, juges et flics sont obligés d’être conciliants et aucun de ces bâtiments n’a pour le moment été expulsé. Ce rendez-vous du 16 octobre était donc un moment fort dans le bras de fer contre le pouvoir et l’appel à solidarité est repris dans tout l’Etat Espagnol. Ainsi, [ce 16 octobre] 700 personnes étaient venues en soutien, pour dormir dans le bâtiment et le défendre collectivement. À tel point qu’il a été nécessaire de réquisitionner un autre bloc voisin pour pouvoir héberger tout le monde!
À la première heure ce matin, devant un rassemblement massif bloquant les accès à la maison, la nouvelle tombait, le recours déposé au Tribunal Européen des Droits de l’Homme est accepté et l’expulsion repoussée temporairement. Est-ce une prise de conscience fulgurante (!) du tribunal européen de la violence sociale que représentent ces expulsions? Parions plutôt que le rapport de force établi par tous les moyens possible et notamment dans la rue a payé pour cette fois. Une petite victoire dans cette lutte quotidienne pour l’accès à un logement digne pour tous et toutes mais vu le contexte c’est bon à prendre. Reste à voir si cette décision fera jurisprudence et pourra freiner d’autres expulsions ici ou ailleurs en Europe. En tout cas c’est une journée qui a donné des forces pour continuer la lutte…
40 combis et 200 policiers en tenue anti-émeute, matraques et boucliers aux poings ont expulsé le squat du Gesù ce matin dès 5h30. Ceux-ci ne se sont pas privés d’utiliser leur arsenal. Depuis 2009, cet immense bâtiment de Saint-Josse-Ten-Noode abritait ce qui était considéré comme [l'un des] plus grand[s] squat[s] d’Europe. Des militants, avocats et associations du droit au logement avaient passé cette dernière nuit avec les 120 habitants, dont 80 enfants. L’expulsion était prévue depuis plusieurs jours, et des arrestations ont commencé dès hier soir, alors que des sans-papiers quittaient les lieux. Les occupants seront amenés selon le plan et les dires du personnel
Ce lundi 4 novembre, juste avant la rude période hivernale, au chemin de la Repentance 9, dit le Ruclon. Une ferme abandonnée depuis de nombreuses années à Chavannnes de Bogis près de Coppet.
74 gendarmes, un nombre indéfini de pompiers, vétérinaires, menuisiers, ouvriers de bâtiments, ambulanciers et autres, sont venus interpeller les habitants du lieu. Arrivés dès l’aube et sans prévenir les flics ont arrêtés et menottés les habitants du lieu endormis. “On aurait su qu’il y avait une éventuelle expulsion, on aurait mis nos animaux à l’abri de cette violence policière”.
En effet la police a séquéstrés les animaux: chiens dont des chiots en bas âge, des poules et un cochon (Guillaume) pour qui il a fallu faire usage de mesures de contentions douteuses… Les habitants emmenés au poste de police local ont été sequestrés pendant 4 à 5 heures durant lesquelles les forces de polices ont embarqués les caravanes, roulottes ainsi que toutes les affaires personnelles. Les services qui ont collaborés avec la police pour permettre de déménager une ferme entière sont biens connus du canton de Vaud. Patrice Lude et ses sbires sont venus s’emparer des maisons mobiles afin d’enrichir sa propriété ferrallière pourtant menacée maintes fois par la police pour « magouilles avec argent » et cie. L’énergumène contacté aujourd’hui semblait assez heureux de cette nouvelle affaire et a proposé aux habitants de venir « avec du cash » récupérer les fragments de vies perdues. Soyons sûrs qu’il saura tirer profit de cette situation. La SVPA « sainte vipère protectrice des animaux » s’est occupée de récupérer les chiens poules et autres animaux de basse cour. Les chiens ont pu être récupérés moyennant argent, cependant les animaux de fermes sont toujours enfermés, faute de moyens, dans des conditions qu’ils n’ont jamais eu l’habitude de vivre, c’est à dire dans des cages. A l’heure actuelle les « squattheureuses » n’ont pas pu récupérer leurs biens.
Aucun préavis n’avait été donné, ni aucun ultimatum. Sachant que la ferme comptait plus de 30 personnes et une vingtaine d’animaux différents, ni la police ni la mairie n’a proposé de solution pour permettre aux gens de placer les animaux ou de se reloger avant une attaque policière. Il semble que c’est une pratique commune et fréquente de la police vaudoise que de procéder à des solutions finales d’expulsions juste avant l’hiver. Tenant compte que les sans abris sont de plus en plus nombreux durant l’hiver, que l’Etat ne propose plus de nouvelles solutions légales aux personnes sans logement, que les dits squatteurs » sont criminalisés eux ainsi que leurs animaux, La Suisse humaniste ne devrait-elle pas se poser des questions sur ses modes d’interventions honteuse et dignes d’une dictature fasciste. Nous saluons la dignité et la conscience professionelle des policiers biens lotis dans leurs fonctions hautement payée par le petit contribuable. Merci police vaudoise pour cette attitude loyale et respectueuse de la société du mérite et du haut salariat. Longue vie aux riches mais les pauvres auront votre peau.
L’hiver sera chaud car la rage monte autant que la température descend.
Nous vous convions à une séance d’information ce lundi 25/11 de 18h00 à 19h15 dans la salle de l’établissement "Chez Marso", rue Godefroid de Bouillon, 20 à Saint-Josse (tout près du Gesù, première rue à gauche juste après l’hôtel Bloom)
1. Où sont les 211 personnes expulsées du Gesù le 4/11 ? 2. Combien ont pu être relogés et dans quelles conditions ? 3. Quelles sont les perspectives pour les autres ? — solutions de relogement individuelles ? — nouvelles occupations (autorisées ou non) ? Appel à constituer un groupe de soutien pour aider à trouver des solutions pour tous ceux qui restent sur le carreau. 5. Témoignages des bénévoles et des ex-occupants (vie au Samu, "accueil" au Gesù pour retirer les effets personnels, etc). 6. Divers.
La presse qui souhaite être informée est bienvenue mais il ne s’agit pas d’une conférence de presse.
Bien à vous, Pour les occupants du Gesù,
Georges-Henri BEAUTHIER, Avocat. Alexis DESWAEF, Avocat et Président de la Ligue des Droits de l’Homme.
Avec le soutien des associations de terrain et des nombreuses initiatives bénévoles...
Liège, mobilisation contre la fermeture du CSOA Passe-Partout
petit résumé
Lundi matin, des ouvriers communaux accompagnés de flics entrent dans le Passe-Partout, changent la serrure, indiquent à une personne présente que les lieux seront expulsables dès le lundi suivant (le 25/11 dès 6h du matin). De plus ils en profitent pour subtiliser du matériel du Centre Social Occupé Autogéré (fusibles, tuyaux de raccordement d’eau, bonbonnes de gaz de la cuisine). Lire l’article d’alerte sur Indymedia BruXSel https://bxl.indymedia.org/spip.php?article2557 et les deux communiqués du Passe-Partout du lundi https://bxl.indymedia.org/spip.php?article2558.
Au cours de la semaine passée, les activités du CSOA reprennent de plus belle. Un 24h de réparation vélo a lieu et des permanences sont organisées.
Vendredi 23/11, grosse AG au Passe-Partout. Plein de monde présent. Le message qui en ressort est clair et identique à celui de janvier lorsqu’on a appris que la vile Ville de Liège voulait détruire le bâtiment pour y construire un commissariat de police : le Passe-Partout ne partira pas !!
Samedi matin, le TALP (Théâtre à la place, occupation culturelle d’un théâtre fermé à Liège) publie un communiqué de soutien au Passe Partout
Lundi 25/11 18h, MANIF/MOBILISATION/ACTIONS de soutien au PassePartout (place du Marché à Liège, en face de l’Hôtel de Ville)
Communiqué de soutien du TALP et appel au rassemblement pour le Passe-Partout
COMMUNIQUE DE SOUTIEN DU THEATRE A LA PLACE (TALP)
Déclaration publique du Théâtre à la Place sur les derniers évènements répressifs contre le mouvement d’occupation des bâtiments et des conséquences que cela entraîne sur les habitant-e-s :
« Nous, « Théâtre à la Place », collectif d’occupation du théâtre place de l’Yser en Outremeuse (Liège), témoignons notre solidarité face à la répression et à la marginalisation que subit le mouvement squat ainsi que les squatteurs et squatteuses. Ce communiqué répond à cette nouvelle vague de répression qui touche beaucoup de squats : la Pétroleuse, l’Armada, et plus récemment le Gésu et le CSOA (Centre social occupé autogéré) Passe Partout. Mais il répond aussi aux dernières attaques médiatiques qui répandent sans vergogne la désinformation, caricature les squatteurs-euses, et développe la peur ainsi que la méfiance sur le mouvement squat et les individu-e-s qui le compose. Malgré leur propagande, nous tenons à rappeler que les squats ainsi que les personnes qui y vivent et/ou y participent ne sont pas uniformes ni homogènes. Leurs désirs, raisons, projets leur sont propres.
L’expulsion du Gésu et de ses nombreux-euses habitant-e-s est un exemple de cette politique répressive : interpellations, enfants menottés, triage des individu-e-s dans un stade selon possession ou non de papiers, mise à la rue de dizaines d’individu-e-s avec enfants... Ceci est indigne et dégoûtant ! L’exemple du CSOA Passe Partout montre, quant à lui, l’impossibilité de communiquer avec les « autorités politiques ». En effet, dans la matinée du lundi 13 novembre, le Passe Partout, implanté dans le quartier Sainte-Marguerite à Liège depuis trois ans, a été forcé de fermer brutalement par les services communaux et la police sans aucun préavis. Nous constatons que ces politiques répressives s’accentuent en même temps que se perdure le coup d’état antisocial qui fauche la vie des travailleurs-euses ainsi que celle de leurs familles, qui augmente les inégalités sociales, le repli identitaire et qui expulse les derniers centres sociaux et habitats qui se veulent libres et autonomes. Le Théâtre à la Place, ainsi que d’autres lieux et personnes, ne peuvent accepter ces politiques et cette violence institutionnelle face à des gens qui cherchent des solutions collectives et responsables.
Le CSOA Passe Partout a réouvert ses portes et continue ses activités. Il nous a aidé à l’ouverture du TALP et la solidarité intersquats continue de se développer. Nous appelons toutes les personnes à venir participer aux activités de ces lieux et à venir manifester devant l’Hôtel de Ville de Liège ce lundi 25 novembre à 18h pour manifester sa solidarité envers le CSOA Passe Partout et prendre ces espaces de vie et de liberté responsable ! »
Le Bloc ["bâtiment libre occupé citoyennement"] était un grand squat d’artistes mêlant business et opportunisme depuis son ouverture en décembre 2012… Ça n’aura pas suffi à convaincre les autorités, auxquelles les gérants du Bloc s’étaient pourtant gentiment adressés dans l’espoir de se maintenir dans les lieux.
L’expulsion a eu lieu dans l’après-midi du vendredi 6 décembre. La préfecture avait mis le paquet en envoyant une centaine de flics anti-émeute… pour expulser les rares squatters qui avaient décidé de rester jusqu’au bout. La plupart des autres étaient partis depuis la veille, voire avant. Il faut dire que quand on paye une sorte de loyer dans un squat, ça n’incite pas trop à rester et à se battre pour que le lieu tienne.
Un “membre du Bloc” voit ça de manière plus positive, puisqu’il a déclaré à un journaliste de Metro-News: “Tout s’est bien passé. On avait fait un vrai travail en amont, lorsque nous avons appris la décision du tribunal, les pouvoirs publics savaient que nous n’allions pas nous y opposer. C’était une belle rencontre avec la police”. Difficile de faire plus affligeant…
Cela dit, comme toujours dans cette grande ville “de gauche” qu’est Paris, ça expulse à tour de bras, en plein hiver comme en été.
Deux jours avant l’expulsion, une manifestation “citoyenne” s’était déroulée dans le calme, réunissant “des squatteurs, des artistes du collectif le “Bloc” (Bâtiment libre occupé citoyennement), des membres de l’association Droit au logement (DAL), de l’ONG Médecins du monde et de la Fondation Abbé Pierre [qui] ont défilé de la rue Mouzaïa (XIXe) où se situe le squat à la mairie de l’arrondissement où le directeur de cabinet du maire de l’arrondissement a reçu quelques représentants” (selon une dépêche Le Figaro / AFP).