Luttes et expulsions squats

Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 02 Juin 2013, 11:22

Communiqué du squat Vinci, Toulouse :
Encore un tour de force de Vinci
Et nous appréhendons maintenant celui de la justice.
Nous, occupants depuis le 17 mai d’une maison d’un Comité d’Entreprise de Vinci précédemment laissée à l’abandon et ouverte à tous vents, avons été assignés ce vendredi 24 mai 2013 en référé d’heure à heure pour nous voir solennellement mettre à la rue.
Nous avons donc l’audace de demander pourquoi. Pourquoi des centaines de gens doivent-ils rester dehors puisque la mairie elle-même reconnait que 2000 logements sont réquisitionnables – en tout 15 à 20 000 logements sont indéfiniment vides à Toulouse.
Pourquoi sinon pour entretenir dans le reste de la population la peur du déclassement et de la précarité, et augmenter toujours la soumission des populations ? Que cela fait-il donc de nous tous ?
Et si tant de logements restent vides, alors pourquoi en construire toujours d’avantage ? Et quels logements, quels quartiers et quelle ville sont en train de nous construire les promoteurs tels que Vinci ? Des villes sans vie, toutes identiques, ayant perdues leurs âmes, avec bureaux, centre commercial, parking et logements dont nous sommes expropriés exclusivement au bénéfice de notre odieuse jet-set ?
D’autres choses ne changent par contre pas, comme les centaines de sans-abris dans nos rues, avec enfants. Leur « progrès » n’empêche pas un tas d’arriérations et de décadence. Trouver un logement et un boulot devient de plus en plus martyrisant et illusoire.
La propriété est un dispositif jugeable à ses résultats – et quels sont-ils ? Quelques uns possèdent des dizaines voire des centaines de milliers de logements, pendant que 600 000 autres vivent dans la rue. N’est-il pas temps d’y faire quelque chose ? Et que faire sinon, s’organiser nous-mêmes, et porter la chose devant les tribunaux : le droit au logement doit être appliqué, et pas seulement le « droit restrictif d’user et d’abuser de la richesse socialement produite ».
Une étude a décrit le comportement des entreprises comme psycopathique selon les critères de la psychologie humaine. Là non plus, Vinci n’est pas en reste. Le 1er bétonneur mondial (des centaines de milliers de km² par an), accumule les scandales, de la Russie à la Grande-Bretagne, en passant par Notre-Dame-des-Landes, où la préfecture a fait des centaines de blessés cet hiver. La solidarité est plus que jamais nécessaire car la loi laisse s’installer le désastre économique, écologique, humain, et réprime expéditivement toute initiative autonome. L’époque est au conformisme et à la médicalisation, à la performativité, époque ignoble faite de responsabilité limitée et de partenariat public-privé (PPP) pour l’aménagement urbain, la rénovation de nos quartiers, tous ces rond points, zones commerciales, autoroutes, aéroports, parkings et vidéo-surveillance : « diriger un moratorium est une affaire rentable ».
Le jeu est truqué !
Le plaignant, Vinci, via l’ASF, est donc propriétaire de nos autoroutes du sud de la France. Les autoroutes construites avec l’argent publique sont, depuis 2005, privatisées. Mais qu’est-ce ça veut bien dire ? Ça veut dire, dans le cas de Vinci, que 50 % des bénéfices sont détournés par les actionnaires. La poule aux oeufs d’or a été concédé à tarif très avantageux rassurons-nous en. Tellement avantageux d’ailleurs que nous apprenons en lisant notre dossier de référé, qu’en effet, le ministère de l’écologie et de l’aménagement du territoire, a GRACIEUSEMENT CÉDÉ, c’est-à-dire pour rien, gratuitement, notre maison à la dite société, afin qu’elle puisse la revendre à son profit. Cette entreprise n’est pourtant pas d’utilité publique, surtout dans le contexte écologique et humain, loin s’en faut ! C’est pourquoi nous estimons que Madame le juge pourrait aussi bien soutenir et encourager notre action, qui elle se réclame bien de salubrité publique, et pas l’obligation d’augmentation des marges de profit pour nos privilégiés actionnaires.
Notre Action la voici : en plus d’être notre lieu deviec’est l’endroit idéal, jugeons-nous,pour la création d’un Centre de Recherche et d’Information sur la Politique Urbaine et les Nouvelles Perspectives Émancipatrices. Un lieu pour se questionner sur les agissements et l’influence tentaculaire qu’obtiennent certaines multinationales. Nous nous proposons d’y organiser nos recherches sur l’agencement d’une vie fasteet souveraine, et les partager dans des débats, des projections, une bibliothèque, unlieu de réflexion et d’organisation d’un vrai débat populairesans que les puissantsnous imposent leur vision.
Le monde est notre jardin, et non pas un camp, un zoo ou une jungle.
…/….. //suite de l’aventure au procès le 31 mai !/
Squat Vinci
204 route d’Albi, Toulouse

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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 02 Juin 2013, 11:25

Expulsion de l'Ubica, aux Pays Bas, j'essaierai de traduire...un jour :
Up to about eleven o'clock the tension was so thick, you could cut it with a knife. Nobody knew what was going to happen, except three nervous nail biters on the terrace of a café on the Ganzenmarkt, the square on which the Ubica is situated, the place that offered the best view of the spectacle that is the Ubica eviction, last Friday. It seemed like such an ordinary Friday night for the beer drinkers on the Ganzenmarkt. Another workweek gone by, another night consumed away. Nothing's out of the ordinary, tomorrow is day like any other. But those three visitors knew better. They had heard that the squatters would not just give up their autonomous space after 21 years. "Not without a fight", was announced on Indymedia. But of course no time was specified so it came down to nail biting and suspenseful waiting. One thing was certain: in a little while the town hall would receive a make-over.

If you had gone to order a beer you would have missed the spectacle. As fast as they came, the “ninjaesque types,” as they were described in the media later, disappeared. Suddenly the city hall was blue and the square was on fire.

It was clearly a well-coordinated action. The group knew exactly what it was doing. The city hall was decorated with blue paint and the window received a good smacking with a fire extinguisher. Meanwhile, someone else spray painted a surveillance camera. And right in front of Ubica was a barricade of tires set aflame. Among the jet-black smoke from the tires, which filled the whole square, the black-clad people disappeared. On the roof of the Ubica people with balaclavas appeared. A banner rolled out of the window: “Vloet mag de Ubica weer ruïneren?” [“Vloet may let Ubica fall to ruin again?”] And from the roof: “KOM MAAR DAN!” [“COME AT US THEN!”]

At first, the audience stood and apathetically looked on. But then, when the tires began to crackle, they woke up. The people on the roof had in the meantime lit some skyrockets. Free entertainment on the weekend! They were not expecting it. They filled the show with a cascade of prejudices: hippies! profiteers! They're on benefits! They do nothing all week! Unfortunately, they were unaware that they were spectators of a historical moment. Witnesses of violent resistance against capital - who would have dared to even dream of such a thing in 2013?

It took a while for the police to arrive. The first two cops that arrived panicked. They tried to close off one half of the square about three times, forgetting the other side of the square - or not daring to come near it. The squad on the roof had enough paint bombs ready to fill the whole square.

Using a megaphone the police ordered the disaster tourists to leave the square. They were completely ignored. It was only when the police on the square began being pelted by paint bombs that it immediately became empty. A heavy skyrocket was fired at the square. It was probably aimed at the police car parked in front of the town hall.

Suddenly the popo were everywhere. Plainclothes, mounted cops, riot police, cops in ordinary uniforms, even the city guard and a helicopter were deployed. From that moment on no one could come on or leave the square. The people who lived right next to the Ubica were out of luck. They had to wait until it was evicted before they could go inside. The evacuation took sixteen hours.

The initial shock on the terrace was gone. Little was happening outside. The fire on the square spread to a trashcan next to it. The people on the roof had the square well colored and threw occasional heavy fireworks down. The police waited, the residents inside had their house barricaded in every possible way and chained themselves to the house. It must have been very thrilling inside, but outside it was especially cold. Drunk consumers began teasing either the police or the squatters. The lights that shined on the city hall, were turned off when the press arrived.

A dark blue riot control van stopped in front of the Ubica to film the building, probably with an infrared camera. After half an hour the van, now pink, drove away.

The riot police had found an entrance, on the side. Using a staircase they climbed. From the café it was not visible what exactly they were doing, but it was audible. The single cop who returned, was almost unrecognizable as a riot cop: completely covered in paint.

Not until 3 PM the next day was the last squatter removed from the house. It must have been a tiring night, but the setup was successful. Not apathetically waiting until you're dragged out of your home, but going into a frontal attack and making it as hard as possible for the cops to evict you. It's sad that after 21 years the Ubica will fall back into the hands of Vloet. And if it was inevitable, then at least under heavy resistance. And they succeeded very will in that. The squatters have taken matters into their own hands and have posed a noteworthy opposition to the violent reality that is capitalism. An example that we can all learn from, squatter or not.

Kraken gaat door! [Squatting continues!]


infos là : https://www.indymedia.nl/node/16068
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 04 Juin 2013, 13:45

Nouveau communiqué du CREA :
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Dernières nouvelles du Centre Social Autogéré.
Le 18 janvier un Centre Social Autogéré ouvrait ses portes au 2, rue du Faubourg Bonnefoy à Toulouse. La Campagne de Réquisition d’Entraide et d’Autogestion a investi dans la joie et la bonne humeur ce bâtiment suite à des expulsions en chaîne par la préfecture cet hiver.
Ce bâtiment avait été squatté précédemment, puis expulsé durant l’été 2012. Nous l’avons réoccupé alors qu’il était à nouveau vide depuis 6 mois. Aujourd’hui, ce sont 45 personnes qui vivent dans les lieux, ainsi qu’un espace où les gens peuvent se rencontrer et proposer toutes sortes d’activités libres et gratuites à destination de tou.te.s. Pour plus de détails sur la vie dans le CSA : creatoulouse.squat.net.
La Mairie, propriétaire du bâtiment, veut y faire des logements intermédiaires (ou dit de « transition »). Elle nous a convoqué au tribunal d’instance le 24 mai dernier afin de s’assurer qu’on sera bien expulsé.e.s. Le 7 juin, la décision sera rendue, et bien évidemment, nous ne nous faisons pas d’illusions. Le droit à la propriété étant érigé en principe absolu, il balayera nos solidarités et nos espaces de vie, d’activités, de discussions, de collectif. Nous serons expulsables.
Mercredi 22 mai, des habitant.e.s du centre social, ainsi que des soutiens se sont entretenu.e.s avec Mme Touchefeu (adjointe au maire chargée entre autres de l’habitat et de la cohésion sociale). Elle nous a soutenu que quoi qu’il arrive la mairie demandera l’expulsion. Elle s’engage à ne pas le faire avant le 5 juillet (début des vacances scolaires des enfants du CSA). Par ailleurs, elle s’engage à soumettre à la préfecture tous les dossiers DAHO (Droit à l’Hébergement Opposable) des habitant.e.s. Le DAHO, mince vernis social qui donne aux bénéficiaires l’illusion pendant 3 jours d’être logés, puis reviennent à la case départ et qui permet à la préfecture lorsqu’elle rend une décision positive de se déresponsabiliser de ses obligations en donnant 3 pov’ nuits d’hôtel.
C’est le serpent qui se mord la queue.
Nous dénonçons l’absurdité de la situation. La mairie veut remettre à la rue des personnes pour en loger d’autres en précarité de logement. C’est le principe même du vase communiquant : comment avoir l’impression que les choses changent alors que rien ne bouge !
Des membres de la Campagne de Réquisition d’Entraide et d’Autogestion.
creatoulouse@@@squat.net
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede Pïérô » 06 Juin 2013, 16:12

Communiqué du Guantanamo-50 rue Gabriel Péri
Rassemblement contre l’expulsion vendredi 7 juin à partir de 5h45 du matin au 50 rue Gabriel Péri à Saint Denis !

D’après les informations que l’on a, il y aura une expulsion de notre logement le vendredi 7 juin au petit matin, sans relogement ni hébergement, alors qu’on combat depuis plus de deux mois. On demande à la mairie d’ouvrir un volet social prévu en cas de rénovation urbaine. On a toujours pas de rendez vous ni avec le maire ni avec la préfecture.

On appelle donc le maximum de personnes à venir nous soutenir contre l’expulsion, habitants et squatteurs du Guantanamo-50 rue Gabriel Péri.

Notre lutte vise à obtenir auprès de la mairie et de la préfecture :
- la reconnaissance de notre statut d’habitants de Saint Denis
- des relogements
- des papiers pour tou-te-s

Rassemblement vendredi 7 à 5h45 au 50 rue Gabriel Péri. Prévoyez le petit déjeuner ! Et attention à la police qui risque de bloquer la rue tôt le matin.

Et en cas d’expulsion, nous appelons à manifester vendredi 7 à 18h30. Rendez vous Place de la résistance à Saint denis, en direction de la mairie et de la sous préfecture.

Pour poursuivre la lutte avec tous les collectifs de mal logé-e-s, de sans-papiers et de rroms, et tous leurs soutiens, rendez vous le mardi 11 juin à 19H à la Bourse du Travail de Saint Denis.
http://paris.indymedia.org/spip.php?article13703
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 10 Juin 2013, 08:21

Journée porte ouverte du squat queer londonien House of Brag :
BRAG IS BACK!
We found another beautiful, empty and lonely-looking building. Ze told us to bring all our queer friends and come party with hir forever. We said we’d do 2 weeks, and ze said fine I guess that’ll do.
We’ll tell you where ze is nearer the time obvs.
We’re running from June 22nd to July 6th as an alternative to Pride London, an event that has become increasingly alienating and depoliticised as it has become larger, feeding on funds from ugly banks and corporations.
We run everything for free, spend as little money as possible and make things back from donations.
There’s going to be a full schedule of events coming up over the next couple of weeks, including more instalments of the intersectionality series, queer cinema, street parties, queering anarchism, queers in squatting, Bash Back! street patrols, poetry and a queer literary salon. More things to be confirmed and full programme coming soon.
www.houseofbrag.wordpress.com
Twitter: @HouseOfBrag
OPENING DAY PROGRAMME
4pm-6pm
Poetry workshop
6pm-8pm
What is “Queer” anyway?
An open discussion on our personal relationships with the word queer and the significance of having a queer space. What makes a queer space? Why is it important? What is a queer social centre for?
This will be an open and accessible conversation inclusive of all people regardless of educational background.
8pm-11pm
Baking and Entering
We’ll be cooking a big pot of something delicious for everyone to eat and baking some home-made cakes, as well as setting out ones we’ve skipped. Try to bring something of your own to share as well and we’ll sort them into “Vegetarian”, “Vegan” and “Freegan” piles. There’ll be music and a bar to enjoy as well.

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j'ai pas le temps de traduire pour le moment...
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Messagede K.O.A.L.A » 24 Juin 2013, 21:05

Appel à soutien du squat Da Vinci, Toulouse :
Le DaVinci Squat- CRIPUNPE occupe depuis le 17 mai une maison appartenant à VINCI.
La Bête Immonde et Tentaculaire n’a pas apprécié la présence de Dangereux Anarchistes près d’eux. La Préfecture et Vinci, main dans la main, désirent nos expulser au plus vite !!!
Grosse Opération Policière en vue ! Nous venons de subir un coup de pression ! Il doivent nous expulser dans la semaine prochaine, très probablement lundi !
Nous lançons un appel à toutes personnes et collectifs qui désirent se réapproprier nos espaces de vie à venir vous installer dans cette nouvelle mini-ZAD toulousaine !
Apportez vos tentes, vos potes, votre énergie, vos luttes et votre bonne humeur !
Venez Nombreu-ses-x !
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede Pïérô » 05 Juil 2013, 00:40

fort du Haut-Grognon, Île-de-Groix
Soirée d’ouverture dimanche 7 juillet 2013
Île-de-Groix (56): Ré-ouverture du fort du Haut-Grognon

Pour toutes celles et ceux qui en ont besoin ou envie, qui voudraient participer à faire de cet endroit un lieu collectif, ouvert et vivant – plutôt qu’une «propriété privée de la collectivité – défense d’entrer», nous souhaitons y développer des structures, espaces de vie, ateliers… tels que :
- Une recyclerie – récupération d’objets réutilisables ou transformables (matières premières, vélos, livres, vêtements, etc.) -, un magasin gratuit ;
- Un jardin collectif ;
- Recherche de solutions pour l’autonomie énergétique ;
- Zone d’échange d’informations ; (partage de tracts, brochures, textes, livres, données informatisées, vidéos…)
-> Beaucoup d’autres projets sont possibles pour tendre vers l’autogestion et résister au système marchand qui ronge l’île comme le monde.

Nous espérons aussi que les associations et collectifs ou individus de l’île et d’ailleurs, n’hésiteront pas à venir faire vivre le lieu toute l’année.

°°°
Nous réinvestissons le fort fermé depuis des années, ouvert deux mois et demi il y a deux ans par des “irréductibles grognons” qui avaient fait revivre le lieu en le sécurisant et en le réhabilitant pour le public. Il n’y avait alors aucun projet pour l’endroit, ni de la part de la mairie, gestionnaire, ni de celle du conservatoire du littoral, propriétaire.

Le pouvoir local avait alors reproché aux occupant-e-s d’avoir dégradé les lieux. Pour nous, laisser ce lieu à l’abandon est la pire des dégradations.

Nous déplorons, chers décideurs élitistes, le fait qu’il n’y a toujours pas de projet pour le lieu, ni d’accueil d’urgence pour les sans toit ni argent, et nous nous demandons pourquoi ces personnes ne sont pas les bienvenues sur l’ île.

°°°
Vous êtes les bienvenus, venez discuter avec nous et partager vos idées et envies pour le futur du Fort.

“Un homme a absolument le droit, s’il n’a pas de toit et s’il voit un logement vide, de l’occuper. Les squatters ont un droit moral.”
Henri Grouès, dit abbé Pierre

°°°
Soirée d’ouverture dimanche 7 juillet 2013,

projection du film « L’expérience du fort » (Vancia)

Bouffe – auberge espagnole – à partir de 19h
http://fr.squat.net/2013/07/04/re-ouver ... t-grognon/
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 06 Juil 2013, 13:42

Dijon: Expulsion du squat de demandeurs d’asile rue Bertillon

Suite à l’expulsion du squat de demandeurs d’asile rue Bertillon ce matin à Dijon…
… appel à rassemblement à 18h devant la Préfecture.
### Les divers représentants des associations et collectifs de soutien présents sur place appellent à un rassemblement de protestation ce soir, vendredi à 18h devant la Préfecture.###
A 8h ce matin, plus d’une centaine de policiers se sont rendus au squat de la rue Bertillon qui abritait de nombreux demandeurs d’asile depuis un an et demi. Ils ont défoncé les portes des chambres des habitants et les ont sortis sans ménagement. Une centaine de personnes sont arrivées très rapidement en soutien. Ils ont bloqué dans un premier temps les bus Divia réquisitionnés pour l’opération afin que les demandeurs d’asile puissent s’organiser pour décider de ce qu’ils voulaient faire. Même si ceux-ci ont pu reprendre une partie de leurs affaires, des sommes importantes de mobilier, gazinières, affaires personelles risquent d’être perdues.
La préfecture s’était pourtant engagée à plusieurs reprises au cours des dernières semaines auprès des associations à ne pas venir de nouveau expulser par la force. Elle avait affirmé hier encore qu’aucune opération de police n’était prévue dans les jours à venir.
Comme nous l’avons maintes fois affirmé, les “solutions” proposées par la préfecture sont inacceptables puisque plusieurs dizaines de demandeurs d’asile vont se retrouver à la rue ce soir et qu’une vingtaine d’autres n’auront droit qu’à un hébergement d’urgence de nuit sans possibilité de cuisiner, d’espace personnel, ni d’abri durant la journée. Seule une trentaine de places en CADA ont été proposées. Même si l’abri que représentait le squat rue Bertillon restait bien précaire, les demandeurs d’asile présents sur place avaient affirmé ensemble à plusieurs reprises leur volonté de rester dans ce logement, plutôt que de se retrouver une nouvelle fois à la rue ou dans des hébergements encore plus instables. Le collectif de soutien aux demandeurs d’asile, regroupant une trentaine d’associations et syndicats, les avait soutenus en ce sens et avait refusé de cautionner les solutions proposées par la Préfecture.
Rappelons par ailleurs que la Mairie de Dijon, propriétaire du lieu, avait demandé cette expulsion alors qu’elle n’avait pourtant aucun besoin urgent du bâtiment. Certains de ses représentants étaient d’aileurs présents sur place ce matin pour légitimer l’opération.
Face aux politiques de répression des migrants et au choix de l’Etat de laisser les demandeurs d’asile à la rue malgré ses engagements légaux, le squat de la rue Bertillon avait constitué un abri provisoire et un foyer pour des dizaines de demandeurs d’asile de divers pays depuis l’occupation du bâtiment à l’automne 2011. Malgré les difficultés du quotidien, il offrait un lieu de repos et de convivialité, permettait des rencontres et solidarités indispensables pour tenir le coup, entre migrants et avec des Dijonnais-es. Ce regroupement des demandeurs d’asile sur un lieu permettait aux associations de s’organiser et de proposer aux demandeurs d’asile des soins médicaux, distributions alimentaires, cours de français et suivis des dossiers. Ce sont ces liens et réconforts que l’opération policière d’aujourd’hui aboutit aussi à briser.
De nombreux travaux d’électricité, de plomberie et de remise en état avaient été réalisés par des associations et personnes solidaires afin d’améliorer l’habitat. Dimanche encore un grand nettoyage collectif du bâtiment avait eu lieu et une exposition de photos sur la situation des migrants à Dijon avait été collée sur la façade. Malgré les demandes à ce sujet, la Mairie de son côté avait été jusqu’à refuser de faire venir les services de dératisation pour aider à améliorer l’hygiène du lieu.
L’expulsion d’aujourd’hui survient juste un an après celle de l’école des Greffes, bâtiment qui logeait 300 demandeurs d’asile à Dijon. L’an dernier déjà les autorités avaient cherché à prendre les soutiens par surprise en avançant la date d’expulsion et en passant en force grâce à un arrêté de péril délivré par le Maire. A l’époque, cette expulsion avait occasionné de nombreuses manifestations et protestations. Un village de tentes avait été dégagé manu militari par la police, place de la Libération et un nouveau squat situé rue des Petites Roches avait été ouvert dans la foulée. Depuis les migrant-e-s, laissé-e-s à la rue par l’Etat, étaient majoritairement regroupé-e-s dans le squat de la rue
Bertillon et aux Petites Roches. La préfecture avait affirmé ne pas vouloir rejouer le scénario de l’an dernier. C’est pourtant ce qu’elle vient de faire aujourd’hui, en se moquant éhontément de tous ceux qui auraient encore pu lui accorder une confiance quelconque.
De notre coté nous continuerons à nous organiser avec les demandeurs d’asile et les associations pour ne laisser personne à la rue et lutter contre les politiques de répression des migrants !
Un toit pour tous ! Contre toutes les expulsions !
Solidarité avec les migrants et demandeurs d’asile.
Nous appelons dans un premier temps à manifester dès ce soir devant la Préfecture à 18h.

Des personnes et collectifs solidaires du coté des Tanneries et du quartier des Lentillères


http://fr.squat.net/2013/07/05/dijon-ex ... bertillon/
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 09 Juil 2013, 14:26

Emeute contre la destruction d’un quartier squatté à North Triangle, Philipines :
Plus de 300 personnes, résidant à Quezon City (au nord-est de Manille) dans un énorme bindonville situé dans le quartier de North Triangle, ont affronté la police anti-émeute lundi dernier (1er juillet) pour protester contre la destruction planifiée de leurs maisons.
Lors de l’arrivée en force de la police, les squatteur-euse-s et des personnes solidaires ont dressé des barricades et attaqué la police en lançant divers projectiles, parmi lesquels des pierres, des bouteilles, des engins explosifs DIY et même des excréments humains. Les coups de matraque et canons à eau des flics ont riposté, sans surprise.
Plusieurs personnes ont été arrêtées, mais toutes auraient été relâchées dans la soirée, sans poursuites judiciaires.
Selon le maire de Quezon City, Herbert Bautista, le quartier de North Triangle (29 hectares) était ces dernières années occupé par environ 10 000 squatteur-euse-s, mais selon lui, 8 000 de ces squatteur-euse-s auraient été relogé-e-s avec l’aide du gouvernement ces deux dernières années.
Le gouvernement prévoit de transformer ce quartier pauvre en “central business district” (quartier d’affaires), effectuant avec l’aide de la holding Ayala Corporation un processus de gentrification dont la première phase est censée se terminer dans trois ans.
Avec le même type de réflexion populiste que l’on peut entendre en France et partout où sévit le capitalisme, le maire a dénoncé les squatteur-euse-s qui piratent l’eau et l’électricité, soi-disant aux frais des propriétaires. Il a aussi accusé l’organisation Anakpawis d’avoir incité à la violence lors de cette journée du 1er juillet.
Toujours dans le genre gros sabots médiatiques, Herbert Bautista a déclaré que les 2 000 squatteur-euse-s qui refusent de se laisser expulser “prennent en otage” les 12 000 potentiels emplois qui seront créés lorsque le processus de “développement” du quartier sera terminé… Et que ces 2 000 personnes étaient manipulées par une minorité de “squatteurs professionnels”. La bonne blague !
Selon Leah Valencia, membre d’un des groupes de soutien aux squatteur-euse-s, la protestation est partie d’un avis d’expulsion fixé au 30 juin dernier. Elle a ajouté que les sites de relogement proposés par le gouvernement étaient situés trop loin de Manille. De plus, certain-e-s des squatteur-euse-s vivent là depuis une trentaine d’années.
Le rouleau-compresseur capitaliste avance, mais la lutte continue.


http://fr.squat.net/2013/07/06/philippi ... -triangle/
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 09 Juil 2013, 14:27

Aujourd’hui (1er juillet) nous sommes content-e-s, aujourd’hui nous nous sentons fort-e-s. La Catalunya Caixa a demandé le gel du procès contre la Banc Expropriat [banque expropriée]. Notre joie vient en partie de ça, mais ce qui nous rend vraiment heureux/ses c’est la façon dont nous l’avons obtenu; la principale raison a été grâce à ces anonymes qui chaque jour ont aidé d’une façon ou d’une autre ce projet, en faisant que la solidarité soit quelque chose de plus qu’un simple mot.
Nous l’avons fait entre tous/toutes, depuis l’autonomie, l’entraide, la désobéissance, l’autogestion et l’action directe. Sans demander la permission, sans avoir à pleurer devant aucune institution, sans vendre nos propos à aucun média officiel. C’est ça notre victoire et c’est ça le chemin que pas à pas et pierre par pierre nous voulons continuer de construire.
La Catalunya Caixa continuera d’essayer de récupérer sa propriété. Et nous continuerons d’essayer de faire de cette ville un lieu où les personnes sont au dessus de n’importe quel profit économique. La banque n’est pas plus que quatre murs et nous savons que la Catalunya Caixa a beaucoup plus de bureaux où créer de la vie, des réseaux de résistance et d’autogestion. Ce que nous considérons plus important c’est que cette idée a percé dans notre quartier, où beaucoup de voisin-e-s, qui souffrent au quotidien et de façon dramatique des abus des pouvoirs économiques et politiques, ont trouvé dans cet espace un lieu où ne pas se sentir seul-e-s et exclu-e-s.
À partir de maintenant nous voulons recentrer les efforts dans le projet que nous avons dans la Banque, au moins jusqu’à ce que nous ayons des nouvelles au sujet du procès, vu que la Catalunya Caixa a seulement demandé sa suspension temporaire. Ceci ne veut pas dire qu’elle ait retiré sa plainte. Elle peut relancer le procès à n’importe quel moment et nous serons attentifs/ves et préparé-e-s lorsque cela arrivera.
La lutte contre le capital continue, à une prochaine dans la Banc Expropriat et dans les rues.
Banc Expropriat
Travessera de Gràcia 181
Barcelone
http://bancexpropiatgracia.wordpress.com/
elbanc[AT]riseup.net
[Sources : bancexpropiatgracia.wordpress.com | Contrainfo]

http://fr.squat.net/2013/07/08/barcelon ... xpropriat/
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 11 Juil 2013, 09:43

Rendu du procès de Chez Rita(à Lyon)… expulsion immédiate :
En date du 5 juillet, malgré l’épaisseur du dossier et les situations des nombreuses-x habitant-e-s, le juge du tribunal des référés, concernant le squat Chez Rita, a prononcé l’expulsion immédiate.
Depuis septembre derniers 2 immeubles mitoyens appartenant au CCAS (centre communal d’action sociale) de la ville de Lyon ont été occupés au 1 bis du Repos, Lyon 7e, par une vingtaine de personnes. Rapidement rejointes par des familles ,ami-es en difficulté de logement, personnes à la rue sans solution d’hébergement ; Chez Rita compte aujourd’hui plus de 7O habitant-e-s (le chiffre atteint même la centaine en comptant les familles accueillies en urgence suite à l’incendie de l’usine rue Audibert Lavirotte et à l’expulsion du 52 rue Montesquieu).
Au-delà du squat d’habitation, Chez Rita compte aussi un free-shop-friperie, une bibliothèque-infokiosque, une salle de projection, une atelier-concert, ainsi qu’un espace trans-pédés-gouines qui propose des soirées de soutiens, des concerts, des ateliers, etc. Gratuit et/ou à prix libre.
Des rencontres avec le CCAS avaient été faites dans un but d’éviter une procédure et d’arriver à un accord quant à l’occupation des lieux. Le CCAS a refusé tout bail précaire et accord amiable en prétextant un projet de logements dits sociaux avec Habitat et Humanisme.
Les travaux quant a la réhabilitation de l’immeuble ne devraient pas commencer avant le printemps 2014 selon leurs dires. De plus, aucune demande de permis de construire n’a été déposée à ce jour. Selon le CCAS et Habitat et Humafric, nous sommes un obstacle à la réalisation d’un projet social, car tant que nous occupons l’immeuble, Habitat et Humanisme refuse de signer le bail emphytéotique (de 50 ans pour 1 euro symbolique) proposé par le CCAS.
Quelles sont les intentions réelles d’Habitat et Humanisme? Spéculation immobilière? Alibi du Grand Lyon pour virer des squatteur-euses? Ou aide au relogement de personnes en situation de précarité?
Rappelons quelques expulsions motivées par l’intervention d’Habitat et Humanisme. L’année dernière, deux squats de Vaise ont étés expulsés dans des temps records car l’association y avait soi-disant des projets urgents de logement social. Dans le cas du squat rue Marietton, les occupant-e-s se sont entendu dire lors du procès qu’illes empêchaient des familles de passer les fêtes de fin d’année au chaud, Habitat et Humanisme avait à l’appui une liste de noms de personnes devant y être relogées.
Aujourd’hui le squat rue Marietton est vide. Depuis un an, rien n’a été engagé, hormis les circuits d’eau et d’électricité massacrés pour éviter une nouvelle occupation. Un secrétaire d’H&H nous avait par ailleurs avoué au téléphone que l’adresse rue Marietton ne figurait même pas dans les projets avenirs et que lui même ne connaissait pas cette adresse.
Un autre squat de Vaise abritant 70 personnes dont de nombreux enfants s’est également fait expulser au nom de l’urgence sociale en septembre dernier: aujourd’hui toujours RIEN si ce n’est des portes Sitex censées empêcher tout réinvestissement des lieux, “portes qui généralement sont louées mensuellement avec de l’argent public” (le site internet de Sitex est d’ailleurs très drôle à consulter, on vous le conseille).
Ce ne sont que quelques exemples piochés parmi les plus récents. Dans l’historique des squats lyonnais, les interventions d’Habitat et Humanisme en faveur de l’expulsion des occupant-e-s reviennent souvent.
Pour la p’tite info: Habitat et Humanisme a été fondé en 1985 par un agent immobilier qui s’est par la suite rangé dans les ordres: le prêtre Bernard Devert est maintenant membre du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées et a été promu membre de la Légion d’Honneur par Sarko en janvier 2009. Miam miam…
Pour en revenir à Chez Rita ; les personnes en difficulté de logement ne doivent pas rentrer dans les critères de M. Devert ni de M. le juge: enfants en bas âge, familles avec des nourrissons, femmes enceintes, parent-e-s isolé-e-s, chômeur-euse-s, étudiant-e-s, RSAstes, galerien-ne-s, militant-e-s de tout âge sont désormais exposé-e-s à une expulsion imminente sans aucun délais pour se retourner.
NOUS N’EN RESTERONS PAS LA: NOUS RESISTERONS
Nous proposons une bouffe discussion le vendredi 12 Juillet à partir de 18h. Venez avec vos propositions d’événements: soirées, ateliers, projections, etc.
Pour faire vivre ce lieu jusqu’à l’expulsion.
Ou venez nous rencontrer lors des permanences du free-shop (Canaillerie) les dimanches de 12h à 17h et mercredis de 14h à 18h.
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede Pïérô » 13 Juil 2013, 00:21

Nouveau squat pour l’Université populaire autogérée « Ô château dans le Ciel ! » à Lyon
Inauguration de l’Université populaire autogérée « Ô château dans le Ciel ! »

Nous avons été expulsés en grande pompe le 4 avril 2013. Après plusieurs déconvenues, aventures de haut vol, et pérégrinations qui n’ont fait que mettre à l’épreuve notre détermination, notre ténacité, notre cœur à l’ouvrage et autre générosité à vouloir persévérer… Nous revenons plus enthousiastes que jamais ! le 13 juillet 2013 de 11h à 18 heures
Nous sommes au 71 quai Perrache 69002

N’atten­dons pas le 14 juillet pour célé­brer !

Le 13 juillet, l’uni­ver­sité popu­laire « Ô châ­teau dans le Ciel ! » se sera parée de ses plus beaux atours et s’offrira à vous lors de l’inau­gu­ra­tion de son nouvel écrin : un châ­teau situé au 71 quai Perrache.

Venez avec votre enthou­siasme, vos idées et l’envie de recons­truire ensem­ble ce qui a tenté d’être détruit.

La lutte conti­nue !

Animations, débats, ate­liers de per­ma­culture, repas par­tagé, spec­ta­cles, concerts, et pleins d’autres sur­pri­ses ponc­tue­ront cette jour­née riche en convi­via­lité, par­tage et conver­gence.

D’ici là, n’hési­tez pas à :
- Nous contac­ter par cour­riel : cha­teau-dans-le-ciel@riseup.net
- Passer pour nous ren­contrer, pren­dre le café et dis­cu­ter convi­via­le­ment
- Proposer votre aide dans les chan­tiers col­lec­tifs qui sont en cours
- Proposer des pro­jets d’acti­vi­tés pour la suite
- Proposer vos pro­jets d’ani­ma­tions pour le jour de l’inau­gu­ra­tion.

Soyons nom­breux et enthou­sias­tes !

A vous de vous rap­pro­prier les lieux pour en faire un espace de liberté, de créa­tion et d’échange qui vous res­sem­ble

Plus d’infos sur http://lyon-alternatif.fr/

Présentation de l’uni­ver­sité popu­laire auto­gé­rée : Dans un esprit d’échange et de par­tage, cette uni­ver­sité popu­laire a pour volonté de mettre en commun idées, connais­san­ces, savoir-faire, et cultu­res… Un salon de thé et café libre ainsi qu’une biblio­thè­que et une salle infor­ma­ti­que seront acces­si­bles à tous. Sur place, vous décou­vri­rez les dif­fé­rents ate­liers pro­po­sés : théâ­tre, ate­liers clown, café-débat, pro­jec­tions de docu­men­tai­res et de films. De gran­des dis­cus­sions seront orga­ni­sées, des confé­ren­ces, du jar­di­nage, des acti­vi­tés manuel­les et une cui­sine par­ta­gée . De nom­breux inter­ve­nants enri­chi­ront les échanges.


P.-S.
Pour y aller, rendez-vous à l’arrêt de Tram T1 « Hôtel de Région Montrochet », continuez dans le sens du Tram. Prenez la première à gauche que vous suivez jusqu’au quai. Prenez à droite jusqu’au 71.

http://rebellyon.info/Inauguration-de-l-Universite.html

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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 16 Juil 2013, 08:23

Communiqué Chez Rita, Lyon :
Depuis sep­tem­bre 2012 deux allées mitoyen­nes d’un immeu­ble appar­te­nant au CCAS (centre com­mu­nal d’action sociale) de la ville de Lyon ont été occu­pées au 1 bis du repos Lyon 7ème par plus de 7O personnes. Le nombre d’habitants ayant même atteint la cen­taine en comp­tant les famil­les accueillies en urgence suite à l’incen­die de l’usine rue Audibert Lavirotte (sur lequel la mairie s’était engagée à reloger tout le monde). Depuis l’ouverture on peut comptabiliser plus de 200 personnes hébergées en urgence Chez Rita. Nous sommes des étudiants/étudiantes, des travailleur/travailleuses, des chomeurs/chomeuses, des demandeurs d’asile, des familles en attente de logements sociaux.
Premièrement, dans le cadre de négociation à l’amiable avec le CCAS, Habitat et Humanisme et certains habitants de chez Rita ayant entretenu des rapports cordiaux et informels depuis le début de l’occupation, toutes les parties s’étaient accordées à ce que nous quittions les lieux en septembre. Nous n’avons pas protesté quand le CCAS nous a informé de son intention de porter le dossier en justice afin de garantir la tenue de cet accord. Il se trouve que le verdict prononcé par le tribunal de Grande Instance de Lyon conclue à une expulsion immédiate. Le CCAS a dès lors enclenché la procédure d’expulsion qui s’avère être programmée pour les prochaines semaines, ne nous donnant aucune possibilité de négocier jusqu’en septembre comme cela était prévu.
Ensuite, l’autre engagement à l’amiable pris avec le CCAS était le relogement des familles en demande de logements sociaux depuis un certain temps. Nous n’avons jusqu’à aujourd’hui aucune nouvelle de l’avancée des démarches dans ce sens.
Nous protestons contre la langue de bois d’une institution prétenduement vouée à l’action sociale, qui ne respecte pas ses engagements, qui bafoue la confiance d’une relation cordiale en démentant les propos tenus dans des discussions non officielles.
Nous protestons également contre l’hypocrisie d’un organisme prétendant soutenir les personnes en difficulté, qui refuse de considérer notre occupation comme une action sociale à part entière, alors que nous proposons des solutions à plus de 100 personnes oubliées de l’administration.
Nous protestons contre les autorités qui n’avouent que notre action reflète un manque de compétence de leur part dans le domaine social, que ce soit vis à vis de l’hébergement, l’accès à l’alimentation et à l’hygiène ou du soutien général que nous procurons à une partie des laissés pour compte du système.
Nous protestons contre la politique du gouvernement consistant à un nettoyage des classes les plus démunies, afin de laisser les villes aux plus riches, ce qu’illustre notamment la suppression des places en foyer d’urgence par les plans d’urbanisme spéculatifs qui entrainent l’augmentation des prix des loyers, et laissent des espaces vides tout en mettant des familles à la rue.
Nous exigeons que le CCAS tiennent ses engagements, que ce soit au niveau des delais qui étaient prévus ou de l’hébergement des familles qui avait été soit disant garanti.
Nous appelons à soutenir les habitants de chez Rita par tout les moyens, en ecrivant à la préfecture, en faisant pression sur les organismes concernés (CCAS, Habitat et Humanisme, la mairie de Lyon et toutes les institutions sociales traitres) en passant nous voir, pour discuter, et continuer la réquisition d’immeubles vides.
Nous resisterons face à cette décision de justice, face à toute les formes d’exclusion et continuerons à combattre une par une toute les attaques visant à effacer les pauvres du paysage urbain.
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede K.O.A.L.A » 17 Juil 2013, 12:22

Feu et barricades lors d’expulsions de squats dans le quartier de Brixton
Ce lundi 15 juillet, flics et huissiers ont débarqué tôt dans la matinée pour expulser de force les occupant-e-s de six maisons squattées sur Rushcroft Road à Brixton, dans la banlieue sud de Londres. Au total, 75 squatteur-euse-s ont été expulsé-e-s.
Certain-e-s des squatteur-euse-s occupaient ces bâtiments depuis 32 ans !
Une dizaine de personnes se sont rassemblées et ont tenté de résister physiquement à la police et aux bailiffs (des huissiers armés comme on n’en fait qu’en Grande-Bretagne…) tout en scandant “Non aux expulsions”. Face aux forces de l’ordre en surnombre, l’expulsion n’a pas tardé à avoir lieu… Mais des affrontements s’en sont suivi dans la rue, des barricades ont été érigées et des poubelles ont été cramées.
Selon la flicaille, deux personnes ont été arrêtées pour “agression et vandalisme”.
Depuis de longues années, la gentrification dévaste peu à peu le quartier populaire de Brixton.
On se souvient notamment des luttes menées il y a plus de dix ans pour défendre le squat d’activités anarchiste du 121 Railton road, dans ce même quartier de Brixton.
L’agence immobilière Foxtons, qui a ouvert ses locaux cette année, a été accueillie par des tags et des pots de peinture et au début du mois de juillet.




[Adapté de deux articles publiés les 15 et 16 juillet 2013 sur Act for freedom now et sur Le Chat noir émeutier.]


http://fr.squat.net/2013/07/17/londres- ... s-brixton/
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Re: Luttes et expulsions squats

Messagede Pïérô » 07 Aoû 2013, 00:55

Grenoble, squat Moulissimô
Grenoble: L’été au squat Moulissimô 6 août, 2013

Depuis début mars, Moulissimô a ouvert ses portes au 1 rue du tour de l’eau, à Saint-Martin-d’Hères. C’est un squat de vie et d’activité qui propose des ateliers permanents et temporaires ouverts à toutes et à tous (cantine, soirée conte, zone de gratuité, bibliothèque…). Tout allait pour le mieux dans le meilleur des usages. Mais le proprio se souvint qu’il possédait ce bâtiment abandonné depuis des années, attendant qu’il fructifie un max. Après un procès mouleux le juge nous accorda le strict minimum, deux mois de délais.

NOUS SOMMES EXPULSABLES A PARTIR DU 23 SEPTEMBRE .

Parce que, inévitablement, encore un lieu de bouillonnement social, politique et culturel, va se faire virer, nous construisons en ce moment un village de cabanes dans l’agglo en face de Moulissimô sur un terrain que nous squattons. Cette fois les urbanistes n’ont qu’à rester en vacances, c’est nous qui décidons de tout : de la surface, de la hauteur, de l’esthétisme de nos lieux de vie. Si ça te dit viens participer au chantier terre paille pour isoler les cabanes du froid de l’hiver prochain.

Les activités perdurent tout l’été :

LES PERMANENTES :

- Yoga tous les lundis après-midi.
- Soirée conte tous les mardis soir.
- Assemblée générale ouverte tous les mercredis à partir de 18h30. Venez proposer vos activités.
- Cantine Sauvage prix libre tous les jeudis midi.
- Soirée musicale tous les vendredis soirs.

LES PONCTUELLES (se renseigner à la maison ou appeler au 07 85 29 58 59) :

- Atelier électronique et informatique (bricolage du software au hardware).
- Atelier art plastique à partir de matériel récupéré.
- Atelier couture.
- Atelier discussion sur la domination masculine.
- Fabrication du journal apériodique du lieu, “Le Boulet”.
- Projection/tchatche.

Nous avons de l’espace pour faire des réunion, répèt… tu peux venir en proposer une lors de l’A.G..

Nous préparons également une rentrée explosive avec un festival politico-festif pour la mi-septembre.

Pour nous contacter :
Tel : 07 85 29 58 59.
Site : http://la-poudriere.infos.st/

Squat un jour, Squat deux jours, Squat partout, Squat toujours !
http://fr.squat.net/2013/08/06/grenoble ... oulissimo/
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